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La fin de la libre installation des jeunes médecins?


voilacté

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C'est une très mauvaise idée. Cahcun de vrait être libre. Au nomde quoi l'Etat imposerait-il à un homme de déménager et de s'installer dans un trou perdu ? C'est quoi cette dictature ?

Au nom de la situation sanitaire de certaines zones géographiques française.

Bien-sûr il faut trouver une solution pour ces déserts médicaux mais faut-il pour autant avoir recours à la contrainte ?

Je me pose deux questions :

-D'une part l'esprit de cette mesure me dérange aussi. Les médecins ne sont pas fonctionnaires de l'Etat, je ne comprends pas non plus cette possibilité de les priver d'une liberté. Est-ce même légal ? Et si cette mesure l'est alors il n'y a aucune raison de ne l'appliquer qu'aux jeunes médecins.

-Sans compter que le risque est grand qu'une telle contrainte réduise le nombre de vocations à l'avenir : Les étudiants en médecine pour la plupart ne choisissent pas leur lieu de formation de 3e cycle. Ils savent déjà qu'ils doivent ou devront passer leurs 5 ans d'internat dans une ville qu'ils n'auront pas choisie, souvent à quelques centaines de kilomètres de chez eux ou de la commune de leur choix. Ils devront encore y rester 5 ans de plus? 10 ans quand même... Une contrainte qui risque fort de faire fuir.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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C'est une obligation sur une durée de 5ans, pas une obligation ad vitam eternam, donc ça me paraît pas mal... sauf que je doute que ça aide pour les déserts médicaux, vu que ce ne sont, généralement, pas des endroits où on apprend la médecine qui manquent de médecin... Me paraît... ouais, légèrement inutile.

Pour le reste, parler de "système à l'avantage des travailleurs" est aberrant ici. Les médecins sont dans l'une des catégories les plus hautes financièrement parlant des travailleurs, ça n'a rien à voir avec le type de l'usine.

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C'est une idée de gauche .

Une idée qui s'attaque à la liberté.

Les médecins ne sont pas des fonctionnaires .

Si certaines régions sont en défficit ,que des médecins fonctionnaires y aillent .

ou qu'on permette aux médecins d'augmenter leurs tarifs dans ces zones .

Les médecins, en France, ne sont rien d'autres que de purs fonctionnaires. Les revenus des médecins dits libéraux s'effondreraient si la Sécurité Sociale ne prenait pas en charge une grande partie de leurs honoraires.

Si les médecins se satisfont de cette étatisation de leur profession, il n'est en rien choquant que des mesures visent à encadrer leurs modalités d'installation. Je rappelle que de telles mesures existent pour les pharmacies qui ne peuvent ouvrir qu'avec un seuil minimal de 2 500 habitants.

C'est une très mauvaise idée. Cahcun de vrait être libre. Au nomde quoi l'Etat imposerait-il à un homme de déménager et de s'installer dans un trou perdu ? C'est quoi cette dictature ?

Si l'Etat estime que le nombre de médecins est insuffisant, il n'a qu'à former plus de médecins.

Les médecins sont déjà rémunérés par l'Etat, via les cotisations de Sécurité Sociale. Il ne manquerait plus que la part communale des impôts locaux (taxe d'habitation, taxe foncière...) serve à leur offrir un logement ! Ce serait le triomphe du socialisme municipal !

Si les médecins n'étaient pas de simples fonctionnaires mais réellement des médecins libéraux, ils s'adapteraient à la clientèle et à la concurrence.

Après la fuite des cerveaux, la fuite des médecins. Vous pensez vraiment qu'ils vont allez officier au fin fond de nulle part alors qu'ils leurs suffit de s'expatrier en Suisse, Belgique ou Luxembourg ? La bonne blague.

Eh bien que nos cohortes de médecins fonctionnaires aillent pratiquer à l'étranger où, dans la plupart des pays, ils devront réellement vivre de leur aptitude commerciale et non d'une rente initiée par la Sécurité Sociale. Je ne suis pas sûr que beaucoup aient la trempe de s'exposer à l'aléa commercial. Cette menace d'exode des médecins, rentiers de la Sécurité Sociale, relève de l'escroquerie.

on peut toujours former plus de mèdecins mais si les mèdecins ne veulent pas aller s'installer à la campagne, on fait quoi ?

Les lois de la concurrence feront que lorsqu'il y aura assez de médecins en ville, les médecins surnuméraires iront s'installer à la campagne.

Cela suppose un système libéral de libre concurrence, sans recourir au subventionnement d'Etat qui génère d'incroyables abus.

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Posté(e)

Les communes rurales pourraient très bien attirer des médecins si elles y mettaient les moyens. Si elles veulent contraindre les jeunes diplômés, c'est uniquement parce qu'elles veulent le beurre et l'argent du beurre : elle veulent le médecin mais refusent de le rémunérer à sa juste valeur.

Certains communes ont commencées par devenir raisonnables, en proposant une maison de fonction par exemple. Mais beaucoup ne font rien pour attirer la compétence.

Pour une fois que le marché du travail est en faveur des travailleurs, voila t'il pas qu'on va faire une loi pour inverser la tendance. :mef:

Je connais peu de communes qui offrent des logements de fonctions à ses avocats ou à ses boulangers.

Développerais-tu une vision totalitaire de l'Etat ?

Cette histoire de mauvaise implantation des médecins est une farce.

Et d'une, comme déjà dit, la loi de l'offre et de la demande régulerait naturellement les choses si les médecins n'étaient pas des rentiers de la Sécurité Sociale, qui n'ont nul besoin réel de chercher une clientèle qui, pour une part non négligeable, se rend chez eux comme elle va s'offrir un DVD à la Fnac, remboursée qu'elle est (souvent sans même faire d'avance) dès qu'elle consulte pour le moindre rhume. Une clientèle réellement privée et non prise en charge par l'Etat obligerait, de par les règles de la concurrence, à rechercher le client là où il est. Il serait évident, pour un certain nombre de médecins, que la petite bourgeoisie vieillissante campagnarde serait un marché à ne pas négliger.

Et de deux, les communes n'ont nul besoin d'offrir des logements à des médecins alors qu'une politique de dispensaires est déjà mise en oeuvre, notamment par les Conseils généraux qui investissent dans la plupart de leurs cantons. Des soins corrects sont donc DEJA proposés à ceux qui n'auraient pas (dans un système réellement libéral et non de la rente comme le système français) les moyens de recourir à la médecine libérale.

L'Etat et ses collectivités n'ont pas vocation à gérer l'intégralité du système médical du pays, que diantre ! C'est vraiment fantasmer sur l'Etat totalitaire !

Les communes rurales pourraient très bien attirer des médecins si elles y mettaient les moyens. Si elles veulent contraindre les jeunes diplômés, c'est uniquement parce qu'elles veulent le beurre et l'argent du beurre : elle veulent le médecin mais refusent de le rémunérer à sa juste valeur.

Certains communes ont commencées par devenir raisonnables, en proposant une maison de fonction par exemple. Mais beaucoup ne font rien pour attirer la compétence.

Pour une fois que le marché du travail est en faveur des travailleurs, voila t'il pas qu'on va faire une loi pour inverser la tendance. :mef:

Depuis quand est-ce à la communauté de rémunérer un médecin, en plus de ses honoraires?

Du boulot il y en a à foison dans les milieux ruraux, celui qui s'installe touche le pactole..... même que de bosser, il n'arrête pas.

Et en plus de ça il faudrait leur filer un logement?

Dans ce cas un boulanger, un boucher ou n'importe-quel commerçant de première nécessité peut prétendre à être payé par la commune tout en étant logé.... et accessoirement exonéré sur les taxes locales et l'eau potable, tant qu'à faire.

plus.gif

Personne n'évoque d'ailleurs le coût que de tels investissements générerait et l'augmentation de l'imposition qui en résulterait. Je soupçonne ceux qui sont en faveur d'un tel socialisme municipal de ne pas acquitter de taxe foncière ni de contribution économique territoriale (nouveau nom de la taxe professionnelle).

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 44 891 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
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Perso je prendrais le problème à l'envers.

Qu'est ce qui fait que les médecins veulent aller en ville ?

A ce que je constate régulièrement, les médecins de ville ne font plus (contrairement à il y a encore quelques années) de visites à domicile, ils ouvrent leur cabinet de 8h30 à 19h, ne bossent pas le we, ne font aucune garde de nuit ou en jours fériés.

Dans la région parisienne en tout cas, quand tu cherches un médecin pour venir chez toi on te répond "ah non on ne fait plus de consultations à domicile, appelez SOS médecin ou faites venir une ambulance pour vous amenez aux urgences"

Le médecin de campagne lui se déplace chez les gens, fait des we de garde, des nuits de garde, se tape des km dans la journée, etc..., etc..., etc...

Donc j'obligerais les médecins de ville à faire des consultations à domicile, à prendre des gardes (nuit et we), en gros à faire leur boulot sans constamment déléguer aux urgences.

Bizarrement, je suis sure que si on remettait ça en place, beaucoup iraient en campagne pour avoir une meilleure qualité de vie.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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C'est une idée de gauche .

Une idée qui s'attaque à la liberté.

Les médecins ne sont pas des fonctionnaires .

Si certaines régions sont en défficit ,que des médecins fonctionnaires y aillent .

ou qu'on permette aux médecins d'augmenter leurs tarifs dans ces zones .

Votre sens de l'aide au citoyen pauvre, premier à pâtir des déserts médicaux, est un vrai bonheur... Il me paraît juste qu'après avoir bénéficié de l'enseignement quasi gratuit de l'Etat, le médecin qui n'est pas l'un des plus démunis de nos citoyens, s’acquitte de ce devoir envers la nation. 5 ans, ce n'est pas toute une vie, convenons-en, et cela permettrait d'améliorer le bien commun. Le clivage politique n'a rien à voir là-dedans : il faut arrêter les raisonnements absurdes. J'en veux pour preuve que c'est à la base le Nouveau Centre d'Hervé Morin qui fit, le premier, une proposition de loi coercitive. C'est juste du bon sens.

Je préfère des tarifs d'inscription à l'entrée des facultés qui répercutent un coût, non pas total, mais raisonnable de celui supporté par l'Etat plutôt que des oukazes qui semblent développer la fonctionnarisation de la majorité des professions. Que les élèves des SANTAR, qui sont rémunérés par l'armée pendant leurs études, ait une obligation minimale de service, c'est normal. Ce n'est absolument pas le cas de la médecine civile. Pourquoi ne pas obliger les lauréats de l'examen du Barreau à s'installer dans les communes des plus petits tribunaux d'instance, quitte à créer des Barreaux pour l'instant inexistants, pendant qu'on y est ?

Il existe déjà une médecine publique, à travers les dispensaires. Que la médecine libérale le devienne réellement, libérale.

Les communes rurales pourraient très bien attirer des médecins si elles y mettaient les moyens. Si elles veulent contraindre les jeunes diplômés, c'est uniquement parce qu'elles veulent le beurre et l'argent du beurre : elle veulent le médecin mais refusent de le rémunérer à sa juste valeur.

Certains communes ont commencées par devenir raisonnables, en proposant une maison de fonction par exemple. Mais beaucoup ne font rien pour attirer la compétence.

Pour une fois que le marché du travail est en faveur des travailleurs, voila t'il pas qu'on va faire une loi pour inverser la tendance. :mef:

ou de l'art de dire n'importe quoi juste pour contredire.

On parle de médecins, pas de vendeurs de crêpes. Il y'a une notion de service public qui semble t'échapper. Et dans service public y'a "service". Il est hallucinant qu'en 2012, on soit obligé dans certaines régions de faire 30/40mn de route pour une consultation chez un généraliste.

"elle veulent le médecin mais refusent de le rémunérer à sa juste valeur." Ce sont leurs consultations qui les payent, pas les communes, tu sembles confondre avec les employés communaux. Dans certains coins de Paris, il y'a tellement de généralistes qu'ils ont du mal à vivre.

Il existe DEJA un service public, avec les dispensaires. Le service public n'est pas de proposer l'ensemble des dispositifs existants à moins de 5 minutes de marche de chez soi. Ceux qui décident de s'installer dans des territoires vides d'hommes ne peuvent pas s'attendre à disposer de l'intégralité de la palette. Le tout est que l'essentiel soit accessible dans des délais raisonnables. Sous la Révolution, le critère fixé était une journée de cheval pour rallier la limite d'un département à son chef lieu et à ses administrations. Quarante minutes de voiture, ce n'est guère plus que d'effectuer le trajet entre la station Maubert et le terminus de Boulogne, sur la ligne 10 du métro.

C'est une très mauvaise idée. Cahcun de vrait être libre. Au nomde quoi l'Etat imposerait-il à un homme de déménager et de s'installer dans un trou perdu ? C'est quoi cette dictature ?

Au nom de la situation sanitaire de certaines zones géographiques française.

Bien-sûr il faut trouver une solution pour ces déserts médicaux mais faut-il pour autant avoir recours à la contrainte ?

Je me pose deux questions :

-D'une part l'esprit de cette mesure me dérange aussi. Les médecins ne sont pas fonctionnaires de l'Etat, je ne comprends pas non plus cette possibilité de les priver d'une liberté. Est-ce même légal ? Et si cette mesure l'est alors il n'y a aucune raison de ne l'appliquer qu'aux jeunes médecins.

.

Les médecins sont de quasi fonctionnaires, en tout cas des prestataires de Sécurité Sociale, à l'instar des pharmaciens. En ce sens, un encadrement de leur installation au regard des conditions démographiques est légalement possible. Il pourrait être prévu, moins d'obliger des médecins à s'installer dans un territoire donné mais d'empêcher l'ouverture de leur cabinet dans un secteur déjà occupé, ce qui est le cas pour les pharmacies.

La rigidité d'un tel système est absurde. Le libéralisme inciterait l'installation volontaire de médecins réellement intéressés par la conquête d'une clientèle campagnarde. Contraindre ceux qui n'ont pas cette vocation transformera ces derniers en blasés, potentiellement peu efficaces.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Perso je prendrais le problème à l'envers.

Qu'est ce qui fait que les médecins veulent aller en ville ?

A ce que je constate régulièrement, les médecins de ville ne font plus (contrairement à il y a encore quelques années) de visites à domicile, ils ouvrent leur cabinet de 8h30 à 19h, ne bossent pas le we, ne font aucune garde de nuit ou en jours fériés.

Dans la région parisienne en tout cas, quand tu cherches un médecin pour venir chez toi on te répond "ah non on ne fait plus de consultations à domicile, appelez SOS médecin ou faites venir une ambulance pour vous amenez aux urgences"

Le médecin de campagne lui se déplace chez les gens, fait des we de garde, des nuits de garde, se tape des km dans la journée, etc..., etc..., etc...

Donc j'obligerais les médecins de ville à faire des consultations à domicile, à prendre des gardes (nuit et we), en gros à faire leur boulot sans constamment déléguer aux urgences.

Bizarrement, je suis sure que si on remettait ça en place, beaucoup iraient en campagne pour avoir une meilleure qualité de vie.

Un médecin assuré de sa rémunération parce que le système incite les hypocondriaques à abuser de consultations qui ne leur coûtent pas grand chose, du fait de la prise en charge, n'ont aucune obligation de flatter la clientèle. Ils n'ont pas de clientèle, ils ont des usagers du service public de la Sécurité Sociale. Du coup, ils développent très rapidement une mentalité de pur salarié, avec des horaires fixes de travail, et non de profession libérale qui ne compte pas ses heures et cherche à retenir sa clientèle. Allez donc voir si un avocat répondra à l'un de ses clients, Oula non il est 12h00, revenez cet après midi mon bon monsieur et hors de question que je sorte de mon cabinet pour régler votre problème. De même, je ne connais pas de professions libérales juridiques qui postulent que le RDV ne peut pas durer plus de 10 minutes, avant d'expédier le client suivant.

Ce qui est choquant est que ce sont des quasi salariés du secteur public mais qui s'estiment en droit, de surcroît, de toucher quelques "épices". Les contraindre, dans un tel système, ne débouchera pas spécialement sur une augmentation de la qualité.

Il me parait bien plus raisonnable de continuer de fonctionner avec les dispensaires pour les quelques médecins qui développent réellement une mystique du service public et d'obliger ceux qui ne pensent guère à autre chose que leur compte en banque d'entrer dans une réelle logique commerciale, où la clientèle se conquière et se conserve avec des efforts et non une nonchalance consternante. L'image d'Epinal du médecin de campagne qui fait la tournée des hameaux date d'un temps où ils ne pouvaient guère compter que sur la bonne volonté de leurs patients de les rémunérer réellement avec leur argent, et non par le biais d'un système étatique.

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Invité
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Les médecins sont de quasi fonctionnaires, en tout cas des prestataires de Sécurité Sociale, à l'instar des pharmaciens. En ce sens, un encadrement de leur installation au regard des conditions démographiques est légalement possible.

Oui, j'ai lu tes précisions ci-dessus. merci d'avoir éclairé ma lanterne.

Il pourrait être prévu, moins d'obliger des médecins à s'installer dans un territoire donné mais d'empêcher l'ouverture de leur cabinet dans un secteur déjà occupé, ce qui est le cas pour les pharmacies.

Je crois bien que la mesure existe déjà pour les cabinets médicaux non ? Mais en l'état c'est peut-etre une contrainte géographique ridicule qui ne se limite qu'à une rue et non un secteur.

Mais en effet, cette mesure serait plus adaptée et mieux acceptée. Contraindre de jeunes médecins à exercer dans un lieu qu'ils n'ont pas choisi ne revient pas à les contraindre de ne pas exercer dans certaines zones.

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Invité Simplicius
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Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Je crois bien que la mesure existe déjà pour les cabinets médicaux non ? Mais en l'état c'est peut-etre une contrainte géographique ridicule qui ne se limite qu'à une rue et non un secteur.

Pas à ma connaissance. En tout cas, l'article L4131-1 et suivants du code de la santé publique n'en font pas mention. L'inscription à l'ordre des médecins autorise une implantation sur l'ensemble du territoire nationale. Il convient juste de respecter une procédure de demande devant le Conseil départemental. Mais je n'ai pas connaissance de critères de population minimale, contrairement à ce qui est prévu pour les pharmaciens.

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Je reviens juste sur ma dernière question après quelques recherches en ligne. Apparemment, il n'y a aujourd'hui aucune contrainte qui régule l'implantation géographique des cabinets médicaux.

Oups! Simplicius, nos posts se sont croisés

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

[

Mais en effet, cette mesure serait plus adaptée et mieux acceptée. Contraindre de jeunes médecins à exercer dans un lieu qu'ils n'ont pas choisi ne revient pas à les contraindre de ne pas exercer dans certaines zones.

Je suis parfaitement d'accord avec toi. On pourrait faire un parallèle avec les enseignants. Est-ce que l'affectation prioritaire des jeunes enseignants a donné de merveilleux résultats ?

Au final, l'implantation forcée ne serait pas gage d'efficacité médicale. Il pourrait même être dangereux que de purs débutants aient un échantillon de clientèle limitée, ce qui ne les entraînerait pas spécialement à l'art du diagnostic, que peut renforcer une immersion dans un lieu où la densité de population présente une large gamme de maladies et donc de symptômes, que le praticien apprend à discerner de manière fine.

Dans un monde idéal, ce sont des médecins chevronnés et purement libéraux) qui, à partir d'un certain âge, rechercheraient une paisible campagne pour diminuer l'intensité de leur activité, tout en l'exerçant autrement, par un soin plus important donné aux visites et au suivi, rendu plus facile par une population moins mobile.

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 44 891 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

Dans un monde idéal, ce sont des médecins chevronnés et purement libéraux) qui, à partir d'un certain âge, rechercheraient une paisible campagne pour diminuer l'intensité de leur activité, tout en l'exerçant autrement, par un soin plus important donné aux visites et au suivi, rendu plus facile par une population moins mobile.

Tout est relatif. Les médecins de campagne font des gardes de nuit, des we, beaucoup de route et des horaires à la con. Et comme ils sont peu nombreux, ils sont sollicités sur un périmètre relativement grand ce qui leur impose un rythme de travail qui me semble bien plus élevé que de rester dans son cabinet et enchaîner les patients toutes les 10mn.

Ensuite pour ce qui est des 5 années obligatoires pour les jeunes médecins, je ne trouve pas cela juste pour les patients en campagne qui verraient leur médecin censé être "de famille" changer tous les 5 ans.

Un médecin n'est pas qu'une personne qui distribue des médicaments, en campagne il fait aussi de la psychologie, s'intéresse à la vie de ses patients, passe du temps avec eux. Pour certaines personnes âgées vivant en campagne, le médecin représente bien plus que la fonction qu'on lui attribue en ville.

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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
Posté(e)

bonne décision si elle se concrètise.

les mèdecins veulent bien s'en mettre dans les poches en faisant le moins possible.

la mèdecine pour certains n'est plus une vocation mais un simple mètier lucratif.

Exactement.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Tout est relatif. Les médecins de campagne font des gardes de nuit, des we, beaucoup de route et des horaires à la con. Et comme ils sont peu nombreux, ils sont sollicités sur un périmètre relativement grand ce qui leur impose un rythme de travail qui me semble bien plus élevé que de rester dans son cabinet et enchaîner les patients toutes les 10mn.

Je suis d'accord. Je pensais davantage à l'aspect usine de la succession de clients avec symptômes variés. Mais il est évident que le travail d'un médecin de campagne n'est pas moindre que celui d'un médecin de ville mais de nature différente. Peut-être moins désincarné.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Ensuite pour ce qui est des 5 années obligatoires pour les jeunes médecins, je ne trouve pas cela juste pour les patients en campagne qui verraient leur médecin censé être "de famille" changer tous les 5 ans.

C'est aussi un risque oui. En fait cette mesure, plus j'y pense, plus je la trouve contreproductive.

Je crois que c'est dans l'intérêt de tous de chercher à satisfaire les besoins des patients mais aussi des jeunes médecins, pour plusieurs raisons déjà évoquées ici. Et je ne comprends pas que l'option de l'interdiction d'exercer dans des zones déjà pourvues, n'ait pas été retenue :| C'est d'autant plus incompréhensible que cette mesure existe déjà pour les pharmacies.

Simplicius, tu devrais écrire à l'Ordre des médecins pour leur présenter ta proposition! Il y a tellement plus d'arguments en sa faveur.

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 44 891 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

Ensuite pour ce qui est des 5 années obligatoires pour les jeunes médecins, je ne trouve pas cela juste pour les patients en campagne qui verraient leur médecin censé être "de famille" changer tous les 5 ans.

C'est aussi un risque oui. En fait cette mesure, plus j'y pense, plus je la trouve contreproductive.

Je crois que c'est dans l'intérêt de tous de chercher à satisfaire les besoins des patients mais aussi des jeunes médecins, pour plusieurs raisons déjà évoquées ici. Et je ne comprends pas que l'option de l'interdiction d'exercer dans des zones déjà pourvues, n'ait pas été retenue :| C'est d'autant plus incompréhensible que cette mesure existe déjà pour les pharmacies.

Simplicius, tu devrais écrire à l'Ordre des médecins pour leur présenter ta proposition! Il y a tellement plus d'arguments en sa faveur.

Entièrement d'accord.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
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Tout est relatif. Les médecins de campagne font des gardes de nuit, des we, beaucoup de route et des horaires à la con. Et comme ils sont peu nombreux, ils sont sollicités sur un périmètre relativement grand ce qui leur impose un rythme de travail qui me semble bien plus élevé que de rester dans son cabinet et enchaîner les patients toutes les 10mn.

Peut-être sont-ils mal payés pour ce travail ?

Est-il normal qu'ujne consultation à la campagne coûte le même prix qu'en ville alors que le médecin doit plus se déplacer et effectuer plus de gardes ?

Là est le problème. Si certaines zones sont peu attractives, c'est parce qu'elles correspondent à du travailler plus pour gagner moins.

Et je ne comprends pas que l'option de l'interdiction d'exercer dans des zones déjà pourvues, n'ait pas été retenue

Parce qu'elle est absurde.

Les médecins sont des hommes intelligents, avec des Bac + beaucoup, parfois des bac+11 !

Croyez-vous sincèrement qu'ils soient suffisament stupide pour s'installer là où il n'y a pas de clientèle pour eux ? Bien sûr que non...

En vérité, les "zones déjà pourvues" sont insuffisament pourvues, sinon aucun médecin ne s'y installerait.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Les communes rurales pourraient très bien attirer des médecins si elles y mettaient les moyens. Si elles veulent contraindre les jeunes diplômés, c'est uniquement parce qu'elles veulent le beurre et l'argent du beurre : elle veulent le médecin mais refusent de le rémunérer à sa juste valeur.

Certains communes ont commencées par devenir raisonnables, en proposant une maison de fonction par exemple. Mais beaucoup ne font rien pour attirer la compétence.

Pour une fois que le marché du travail est en faveur des travailleurs, voila t'il pas qu'on va faire une loi pour inverser la tendance. :mef:

Je connais peu de communes qui offrent des logements de fonctions à ses avocats ou à ses boulangers.

Développerais-tu une vision totalitaire de l'Etat ?

Loin de moi l'idée de confier plus de pouvoir à l'Etat, je ne parle ici que d'effets non-coercifs.

Je pense que les communes peuvent financer l'implantation de docteurs ou d'artisans avec leur argent, si les administré sont d'accord -- ce qui est en général le cas.

Et sinon, oui, je connais des communes qui attirent des boulangers, des bouchers, et autres métiers utiles à la vie du village, en leur proposant des avantages en nature divers et variés, des aides à l'installation, voire un magasin.

Néanmoins, vous avez raison pour les avocats, je n'ai jamais vu de communes tenter de les attirer comme elles le font pour les médecins et les commerçants. Peut-être que cette profession est jugée moins utile par les maires des petites communes où les différents juridiques ne sont pas légion ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Les médecins sont des hommes intelligents, avec des Bac + beaucoup, parfois des bac+11 !

Je sais bien que les études sont très longues et sélectives. Et je connais quelques étudiants en médecine. Certains ont accueilli cette mesure avec sérénité. Mais la plupart, bien que très sensibles à la nécessité de couvrir les déserts médicaux, jugent cette mesure injuste parce que dirigée à leur seule encontre mais aussi pour des raisons professionnelles (l'isolement professionnel n'est pas une bonne chose quand on débute)

En vérité, les "zones déjà pourvues" sont insuffisament pourvues, sinon aucun médecin ne s'y installerait.

En région parisienne en tout cas, Ce qui fait défaut ce ne sont pas les médecins, ce sont les médecins de secteur 1.

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Pour avoir été marié 15 ans avec une toubib, la réalité me parait proche d'une synthese de ce que disent Théia & Zarthoustra2.

Tout deux éclairent le problème d'une manière sensée.

Et je confirme que parmi mes confreres et consœurs ( moi, j'faisais dans la reconstruction de souriresbiggrin.gif jusqu'a ce qu'un pépin médical me transforme en vacancier à vie.) et kif-kif pour toute profession libérale (Avocats, Vétos, Psychanalystes, Architectes etc...) il y a une minorité (heureusement !! ) de gens qui font ça pour la thune, & qui ne se posent pas trop de questions (à part celle du prix du m2 de leur futur mouroir doré), et leurs cabinets ressemblent plus à ce qui s'appellait dans le jargon proxénète des "maisons d'abattage".

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