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Invité Grenadine33

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Suite à la lecture du meilleur des mondes de Huxler, et sur le même thème le film Truman show...

Préféreriez-vous vivre en toute liberté, avec toutes vos capacités de créativité, avec l'impression de pouvoir choisir votre vie mais en étant confronté à la souffrance physique et morale dans un monde "naturel" ou de vivre dans un monde artificiel, totalitaire, mais où vous ne connaitrez jamais la peur, la faim, la maladie, le chômage... ?

A savoir que l'on est déjà dans un monde conditionné et que l'on ne s'en rend pas forcément compte.

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Membre, 32ans Posté(e)
Mr.Hankey Membre 1 841 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
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Je prendrais la seconde parce que dans ce monde, tout le monde prendrait ce choix, et je ferais comme eux , car mes parents ont fais de meme, mes amis aussi.

C'est comme un phénomene de mode devenue courant.

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Réaction honnête et logique.

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Invité hum
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Invité hum
Invité hum Invités 0 message
Posté(e)

Sur le même thème il y a également le très bon 1984 de Georges Orwell.

Sinon, entre le tout-sécurité répressif et le danger de la liberté, il n'y a pas photo.

Le totalitarisme ne sera jamais bon pour une société. Dans la mesure où le "bonheur" qu'il propose est artificiel et repose sur l'étouffement de la conscience, donc la stérilisation de l'esprit, quels que puissent être les avantages matériels, ceux-ci ne seront qu'une compensation infiniment pauvre comparée à la déliquescence qu'il produirait.

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
Posté(e)

Je n'ai pas parlé de 1984 que j'ai lu aussi récemment, car le peuple vit dans la crainte et l'étouffement permanent. Il n'empêche que cela peut être tentant, surtout si l'on a pas connu autre chose.

On est déjà dans une société nivelée par les substances chimiques tels que les antidépresseurs, alcools, drogues diverses.

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Invité hum
Invités, Posté(e)
Invité hum
Invité hum Invités 0 message
Posté(e)

Tentant oui, surtout lorsque les autorités, Etat, religion, etc. font bien en sorte de mettre en évidence les dangers de la vie et les faiblesses des hommes. C'est tentant lorsque la peur, la maladie, enfin toutes ces choses qui donnent envie de sécurité, prédominent sur la volonté d'épanouissement.

La préférence de sécurité au détriment de la liberté est le signe d'un état social maladif. Comme tu le dis, la consommation médicamenteuse à outrance semble assez révélatrice.

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Invité Helyza
Invités, Posté(e)
Invité Helyza
Invité Helyza Invités 0 message
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Ce livre et ce film montrent selon moi des sociétés déshumanisées, si nous voulons rester nous-mêmes et évoluer je pense que nous devons affronter la réalité en face !

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Aussi malhonnête que cela puisse paraître, j'ai toujours préféré la liberté au bonheur. Mieux vaut une souffrance réelle qu'un bonheur illusoire. Les société que tu décris Grenadine sont, il me semble, des sociétés dans lesquelles il n'y a plus de valeurs, c'est à dire que tout le monde ne regarde plus que sur son bien être et sa sécurité.

Sinon autant s'acheter une bouteille d'alcool tout de suite, ou encore mieux, commencer l'héroïne.

Je n'ai jamais privilégié le mensonge à la vérité par exemple, même lorsque j'étais conscient que cette vérité pouvait être douloureuse et qu'on voulait m'en protéger.

Cependant, ne nous voilons pas la face, si nous désirons la liberté et la vérité, c'est aussi pour pouvoir être heureux en étant en leur possession.

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Membre, 30ans Posté(e)
-Morgoths- Membre 416 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
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Qu'on invente une drogue aussi parfaite que le Soma et je suis prêt a réfléchir...

C'est pour moi la seule condition, car autrement on ne pourra JAMAIS priver les Hommes de leurs passions !

Et c'est tant mieux.

Si le bonheur c'est juste une réaction qui se produit dans notre cerveau, je choisis la réponse qui me garantit le plus cette réaction.

Mais en prenant en compte tout ce que je sais possible dans ce monde, je choisit la première réponse.

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
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« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux. »

Benjamin Franklin

« L'adversaire d'une vraie liberté est un désir excessif de sécurité. »

— Jean De La Fontaine

« Marchander sa liberté contre de la sécurité, c'est un pacte diabolique. Une fois la transaction signée, on n'a plus ni liberté ni sécurité. »

— Garry Spence (avocat américain)

Le choix est assez vite fait pour moi ^^

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Bonjour,

Suite à la lecture du meilleur des mondes de Huxler, et sur le même thème le film Truman show...

Préféreriez-vous vivre en toute liberté, avec toutes vos capacités de créativité, avec l'impression de pouvoir choisir votre vie mais en étant confronté à la souffrance physique et morale dans un monde "naturel" ou de vivre dans un monde artificiel, totalitaire, mais où vous ne connaitrez jamais la peur, la faim, la maladie, le chômage... ?

A savoir que l'on est déjà dans un monde conditionné et que l'on ne s'en rend pas forcément compte.

Je doute qu'une personne libre souffre... de faim...et qu'une personne emprisonnée dans un monde artificiel n'est pas malade... d'un manque de liberté.

Ou qu'une personne libre témoignant de souffrances se sente aussi libre qu'une personne vivant dans un monde artificiel avec tout confort.

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Membre, 30ans Posté(e)
-Morgoths- Membre 416 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
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Parfois j'ai l'impression que les définitions que chacun a de la liberté sont très très différentes.

... je sais pas si ma phrase est correcte :gurp:

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 624 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Ce que je trouve cocasse dans la question, c'est que nous vivons dans le monde naturel qui est celui de la brutalité et de la sélection naturelle, tout ce qui en fait caractérise la vie, son combat, ses ruses, ses stratégies d'expansion, où chaque espèce tente d'assurer sa perpétuation.

Cette réalité-là est tellement insoutenable pour certains, que la fuite vers l'utopie absolue, où la souffrance physique ou morale, la peur, la faim, la maladie, la mort, le chômage, devrait absolument disparaitre, selon leur souhait

Le paradoxe, c'est que notre humanisme est le fruit de cette révolte cherchant à s'affranchir de tous ces maux de l'existence que sont, la peur, la faim, la maladie,la mort, le chômage.

Si ces maux venaient à disparaitre complètement, notre humanisme disparaîtrait complètement aussi.

Rassurez-vous et ne soyez pas inquiet, notre humanisme a de beaux jours devant lui pour exercer encore ses bienfaits, les maux que l'on dénonce,ne disparaitront jamais.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Il n'y a pas de liberté si il y a la recherche du bonheur ou de la sécurité à tout prix.

La liberté s'exerce au nom de certaines valeurs ou d'un certain sacré que l'on place au dessus de la vie. Le seul sacré qu'il reste dans nos sociétés ce sont les enfants, et c'est un exemple parlant pour de nombreuses personnes : nombreux sont ceux qui donneraient leur vie pour leur enfant ou leur famille. C'est vraiment encore le seul sacré qui demeure.

Les valeurs quant à elles sont en perte de vitesse et c'est normal, nous n'avons plus de grandes guerres, plus de morts pour la France (ou si peu), et donc plus de patriotisme. Il n'y a qu'à voir la façon dont tout le monde déprécie l'appareil militaire et dénonce les guerres. C'est tout à fait symptomatique, tout comme le désinvestissement de la notion de fraternité (dont on ne voit plus très bien à quoi elle renvoie aujourd'hui) ou encore l'indivisibilité quotidiennement violée par le communautarisme.

Pour un homme d'aujourd'hui, le moindre profit vaut tous les commerces, c'est à dire qu'entre l'humain et l'argent, c'est toujours l'argent qui gagne. Paradoxalement, l'humanisme pourrait bien en faire les frais... :sleep:

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Invité hum
Invités, Posté(e)
Invité hum
Invité hum Invités 0 message
Posté(e)
La liberté s'exerce au nom de certaines valeurs ou d'un certain sacré que l'on place au dessus de la vie.

La liberté au nom de valeurs ? C'est pas un peu contradictoire ?

A partir du moment où on adopte telle ou telle valeur, fût-elle placée au dessus de la vie, n'est-ce pas justement perdre de la disponibilité morale, donc de la liberté ? La liberté, s'il en est, n'est pas dans la morale, même si elle peut y mener.

Les valeurs se développent, s'affinent au fur et à mesure que s'accroît la conscience, la connaissance, donc la liberté, qui est donc un état antérieur à l'adoption de valeurs.

L'engagement au nom de valeurs est donc plutôt une perte de liberté : tout choix implique du renoncement, et même si ce choix peut être fait effectivement en toute liberté, on n'en perd pas moins par la suite des possibilités d'actions, donc de la liberté.

C'est l'impression que j'ai en tout cas ^^

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Membre, Le gremlins à lunette, 35ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
35ans‚ Le gremlins à lunette,
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J'ai pas le souvenir que le monde de ce livre soit transpirant de bonheur, je me souvient plutôt d'une illusion de bonheur maintenue par une lourde hypocrisie et une crainte maladive de perde ce qu'ils ont vraiment (ou croient avoir). Je préfère la liberté relative de notre monde, je ne suis pas totalement libre et je suis conscient des limites, mais je suis aussi conscient que je peux, si je le souhaite ne pas suivre le troupeau tout le temps.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 48ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
48ans‚ Surhomme Nietzschéen,
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Je pense que le second choix ne peut pas exister, car ceux qui sont au pouvoir ne resteront pas à ce poste avec de bonnes intentions.

Le pouvoir va lentement corrompre leurs coeurs, et ils vont, petit à petit, abuser de leur autorité. Les hommes en bas de l'échelle seront alors d emoins en moins bien traité, connaîtrons à nouveau la misère, la faim, la mort et l'injustice.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
La liberté s'exerce au nom de certaines valeurs ou d'un certain sacré que l'on place au dessus de la vie.

La liberté au nom de valeurs ? C'est pas un peu contradictoire ?

A partir du moment où on adopte telle ou telle valeur, fût-elle placée au dessus de la vie, n'est-ce pas justement perdre de la disponibilité morale, donc de la liberté ? La liberté, s'il en est, n'est pas dans la morale, même si elle peut y mener.

Les valeurs se développent, s'affinent au fur et à mesure que s'accroît la conscience, la connaissance, donc la liberté, qui est donc un état antérieur à l'adoption de valeurs.

L'engagement au nom de valeurs est donc plutôt une perte de liberté : tout choix implique du renoncement, et même si ce choix peut être fait effectivement en toute liberté, on n'en perd pas moins par la suite des possibilités d'actions, donc de la liberté.

C'est l'impression que j'ai en tout cas ^^

La liberté s'exerce au nom de valeurs. Libre d'accord, c'est effectivement un très joli mot, mais libre de quoi? Libre pour quoi? Répondre à ces questions c'est nommer les valeurs qui nous font agir. La révolution française et la DDHC sont des exemples de libertés qui furent revendiquées au titre de certaines valeurs (liberté / égalité / fraternité entre autres...)

Il semble alors que la meilleure définition de la liberté, et peut-être la seule qui soit irréfutable, c'est la liberté politique. Choisir c'est renoncer, mais justement, quelle liberté y-a-t-il sans choix (et donc sans renoncement)?

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