Les salariés de Fralib occupent leur usine.

Depuis vendredi, les salariés de Fralib occupent leur usine, pour empêcher le patron de démonter et déménager les outils de production pendant le weekend. La direction veut fermer en urgence, avant que le nouveau gouvernement de François Hollande, qui avait promis de sauver l’usine, ne soit au pouvoir.

L'occupation de l'usine de Géménos depuis vendredi, "c'est inacceptable dans un Etat de droit. Un tel coup de force avec des individus cagoulés, armés de battes de base-ball et de matraques, ce n'est pas de l'action syndicale, c'est une opération commando!", a déclaré M. Witvoët, PDG d'Unilever France, dans le Parisien de ce dimanche.

Ce qui est inacceptable dans un état de droit, c’est qu’un patron ose engager une entreprise de sécurité privée contre ses employés et profite des quelques jours de vacance du pouvoir d’après l’élection présidentielle pour organiser le déménagement des outils de production…

Et le patron de renchérir : "Nous avons d'ailleurs déposé plainte pour menaces physiques auprès de la gendarmerie. Je demande à chacun le respect des décisions de justice et la fin de cette occupation illégale. " La gendarmerie assure pourtant qu’il n’y a eu aucune violence physique.

Les salariés de Fralib en lutte pour le maintien de l'usine de thés Lipton et d'infusions Elephant à Gémenos (Bouches-du-Rhône), espèrent que le gouvernement de François Hollande oeuvre en leur faveur. "La direction veut nous fermer avant que le nouveau gouvernement ne s'installe" s’alarme Olivier Leberquier, syndicaliste de la CGT. Et le syndicat d’affirmer : "Cette situation totalement intolérable place les travailleurs de Fralib et leurs élus syndicaux, en situation de légitime défense pour sauvegarder leur usine. […] Vendredi, au petit matin, les salariés de Fralib ont repris pleine possession de leur usine et de leur outil de travail, outil que nous avons toujours affirmé protéger pour permettre la mise en œuvre de notre solution alternative. […]

http://www.humanite.fr/social-eco/fralib-lentreprise-est-desormais-sous-le-controle-de-la-cgt-et-hollande-doit-tenir-ses-pr

Moi du coup je n’achète rien de Lipton Éléphant,je boycotte.

Courage et respect a eux.

Tiens a ce propos:

http://www.dailymotion.com/video/xnusc2_motion-fralib-conseil-regional-paca-jacques-lerichomme-19-janvier-2012-avignon-84_news#from=embediframe

On remarquera que ce sondage est clairement orienté pour faire penser que ceux qui voteront pour la première solution sont des connards qui n'ont rien à foutre des ouvriers.

Maintenant, je suis favorable a ceux que ceux qui occupe cette usine en soit virés.

Parce que, jusqu'à preuve du contraire, l'occupation d'un lieu de travail par la force n'est pas quelque chose de légal. La grève, si, mais pas les trucs du genre piquet de grève.

Maintenant, je suis favorable a ceux que ceux qui occupe cette usine en soit virés.

Parce que, jusqu'à preuve du contraire, l'occupation d'un lieu de travail par la force n'est pas quelque chose de légal. La grève, si, mais pas les trucs du genre piquet de grève.

tout le monde sais qu'une grève c'est comme pisser dans un violon , sa a toujours été le raport de force qui fonctionne le mieux .

si nos ancêtre n'avais pas défier les loi , tu n'aurais pas de jour de congé , pas le droit de grève , etc ...

Pour justifier sa décision, Unilever, qui possède trois autres usines de thés et infusions en Europe [1], fait valoir que l’unité de Gémenos est la moins compétitive, assurant 5 % du volume de production pour 27 % des coûts.

http://www.bastamag.net/article1737.html

Ce qui est étonnant, c'est qu'elle soit restée ouverte aussi longtemps avec des chiffres aussi pourri. :gurp:

Cela coutera moins cher de payer le chômage a tout ces gens plutôt que de nationaliser cette épave entreprise.

c'est dommage que le sondage soit aussi partiallement oriente.

mais c'est encore plus dommage que ce genre de situation si frequente soit percu comme des fatalites desesperantes.

les riches font ce qu'ils veulent sans consideration pour les autres, et personne n'y peut rien (ou ne veut rien y faire) car c'est le systeme qui est comme ca.

on se croirait a l'epoque des seigneurs feodaux intouchables!

faut tout nationalisé .

oups on vas me traité de communiste .. :smile2:

En orientant ainsi les réponses du sondages, tu montre clairement que tu es fermé à toute discussion, et que le débat est inutile.

Dommage.

Je sais que j'en demande surement trop, mais quelqu'un pourrait il justifier le -2 que je me prend ? Histoire de faire avancer la conversation quoi....

a mon avis c'est par ce que tu leur a souhaité le chômage .

fait pas attention a ces points ...

Je ne souhaite le chomdu a personne, j'estime juste que dans ce cas précis, l'argent des contribuables pourrait etre bien mieux employé autre part qu'en nationalisant cette entreprise. Ah quoi bon acheter un seau percé ? Le social c'est bien joli, mais il faut quand même respecté une certaine logique économique.

Maintenant, je suis favorable a ceux que ceux qui occupe cette usine en soit virés.

Parce que, jusqu'à preuve du contraire, l'occupation d'un lieu de travail par la force n'est pas quelque chose de légal. La grève, si, mais pas les trucs du genre piquet de grève.

tout le monde sais qu'une grève c'est comme pisser dans un violon , sa a toujours été le raport de force qui fonctionne le mieux .

si nos ancêtre n'avais pas défier les loi , tu n'aurais pas de jour de congé , pas le droit de grève , etc ...

Donc ce que vous préconisez, c'est le retour à la loi du plus fort?

On se tape dessus, et le plus fort gagne? Ah ben bravo! Elle est belle, la société parfaite de demain. Enfin, bon, comme je ne suis pas précisemment un chétif, je vois pas pourquoi je râle...

Pourquoi devrais-je applaudir ceux qui ont violés les lois?

Les lois, rappelons-le, sont ce qui régit la vie en société. Aller à leur encontre n'est pas un acte anondin, et cela ne doit pas être encouragé.

Par ailleurs, si ces gens violent les lois, ils peuvent très bien recommencer avec autre chose. Dès lors, pourquoi devrais-je les suivre?

Le gouverneur De Launay a commis l'erreur de croire en la parole d'un déserteur (drôle d'idée qu'il a eue). Sa tête a finie au bout d'une pique.

Je ne commettrais pas la même erreur. Suivre des gens ou des partis qui affirment que violer les lois est la seule façon d'arriver à ses fins, très peu pour moi.

Par ailleurs, je n'ai pas de jours de congés, et je ne fais jamais grève. Je considère (et ceci ne conçerne que ma propre personne) que la grève est une perte de temps.

On remarquera que ce sondage est clairement orienté pour faire penser que ceux qui voteront pour la première solution sont des connards qui n'ont rien à foutre des ouvriers.

Maintenant, je suis favorable a ceux que ceux qui occupe cette usine en soit virés.

Parce que, jusqu'à preuve du contraire, l'occupation d'un lieu de travail par la force n'est pas quelque chose de légal. La grève, si, mais pas les trucs du genre piquet de grève.

ce qui m' étonne pas c 'est ton indignation à géométrie variable !!

lParce que, jusqu'à preuve du contraire, l'occupation d'un lieu de travail par la force n'est pas quelque chose de légal.

""l' occupation de saint nicolas du chardonnet (lieu de travail du curé qui a été virés par des intégristes cathos) t 'indigne t elle ou non ???

SAINT-NICOLAS-du-Chardonnet est le plus vieux squat de Paris. Le 27 février 1977 en pleine journée, un petit millier de fidèles appartenant à la frange radicale du catholicisme occupe l'église et expulse violemment son curé officiel. Dans la mêlée, l'organiste a la mâchoire fracassée par un coup de batte de base-ball... Le cardinal Marty, alors chef de l'Eglise officielle de la capitale, tempête. Rien n'y fait. La justice s'en mêle et demande en 1978 à la préfecture de police l'expulsion des occupants... Mais les forces de l'ordre n'appliqueront pas cette décision, considérant que cela risquerait de troubler l'ordre public. « On dit aussi que c'est dans l'intérêt des Renseignements généraux de leur laisser ce lieu : au moins, ils les ont plus facilement à l'oeil et sous surveillance que s'ils pratiquaient leur foi clandestinement dans des caves », explique un fin connaisseur du dossier. Benoît XVI plus complaisant que son prédécesseur envers les traditionalistes De son côté, la mairie de Paris fait adopter des voeux au Conseil de Paris - le dernier a été voté sous l'impulsion du groupe des Verts en 2002 - demandant leur évacuation... En vain. Même si la mairie est la véritable propriétaire de l'église comme de tous les lieux cultuels bâtis avant 1905, c'est le diocèse qui en est le gestionnaire. Lui seul peut donc juridiquement demander une procédure d'exclusion. Mais une telle décision ne semble plus au goût du jour. ""

http://www.leparisie...-2007804983.php

:smile2:

On remarquera que ce sondage est clairement orienté pour faire penser que ceux qui voteront pour la première solution sont des connards qui n'ont rien à foutre des ouvriers.

Maintenant, je suis favorable a ceux que ceux qui occupe cette usine en soit virés.

Parce que, jusqu'à preuve du contraire, l'occupation d'un lieu de travail par la force n'est pas quelque chose de légal. La grève, si, mais pas les trucs du genre piquet de grève.

ce qui m' étonne pas c 'est ton indignation à géométrie variable !!

lParce que, jusqu'à preuve du contraire, l'occupation d'un lieu de travail par la force n'est pas quelque chose de légal.

""l' occupation de saint nicolas du chardonnet (lieu de travail du curé qui a été virés par des intégristes cathos) t 'indigne t elle ou non ???

SAINT-NICOLAS-du-Chardonnet est le plus vieux squat de Paris. Le 27 février 1977 en pleine journée, un petit millier de fidèles appartenant à la frange radicale du catholicisme occupe l'église et expulse violemment son curé officiel. Dans la mêlée, l'organiste a la mâchoire fracassée par un coup de batte de base-ball... Le cardinal Marty, alors chef de l'Eglise officielle de la capitale, tempête. Rien n'y fait. La justice s'en mêle et demande en 1978 à la préfecture de police l'expulsion des occupants... Mais les forces de l'ordre n'appliqueront pas cette décision, considérant que cela risquerait de troubler l'ordre public. « On dit aussi que c'est dans l'intérêt des Renseignements généraux de leur laisser ce lieu : au moins, ils les ont plus facilement à l'oeil et sous surveillance que s'ils pratiquaient leur foi clandestinement dans des caves », explique un fin connaisseur du dossier. Benoît XVI plus complaisant que son prédécesseur envers les traditionalistes De son côté, la mairie de Paris fait adopter des voeux au Conseil de Paris - le dernier a été voté sous l'impulsion du groupe des Verts en 2002 - demandant leur évacuation... En vain. Même si la mairie est la véritable propriétaire de l'église comme de tous les lieux cultuels bâtis avant 1905, c'est le diocèse qui en est le gestionnaire. Lui seul peut donc juridiquement demander une procédure d'exclusion. Mais une telle décision ne semble plus au goût du jour. ""

http://www.leparisie...-2007804983.php

:smile2:

Et moi, ce qui m'étonnera toujours, c'est votre impressionante et phénoménale bêtise.

En 1977, je n'étais même pas né. Comment aurais-je fait pour m'indigner sur cet évènement?

Et moi, ce qui m'étonnera toujours, c'est votre impressionante et phénoménale bêtise.

En 1977, je n'étais même pas né. Comment aurais-je fait pour m'indigner sur cet évènement?

:smile2:

je n' étais pas né durant la seconde guerre mondiale et pourtant je suis indigné par le massacre des Juifs, des tziganes, des handicapés, des témoins de jéhovah, des homos, des partisans, des résistants, etc.....

je n' étais pas né lors des différents massacres en URSS et à travers le monde et pourtant je suis indigné

etc.....

je te signale que le squatt continu à saint nicola du c. !!!:smile2:

Et moi, ce qui m'étonnera toujours, c'est votre impressionante et phénoménale bêtise.

En 1977, je n'étais même pas né. Comment aurais-je fait pour m'indigner sur cet évènement?

:smile2:

je n' étais pas né durant la seconde guerre mondiale et pourtant je suis indigné par le massacre des Juifs, des tziganes, des handicapés, des témoins de jéhovah, des homos, des partisans, des résistants, etc.....

je n' étais pas né lors des différents massacres en URSS et à travers le monde et pourtant je suis indigné

etc.....

Voilà la différence entre nous.

Vous vous contentez de vous "indigner". Et vous en restez là.

Pourquoi devrais-je m'indigner sur le passé? L'analyser, le comprendre, voilà qui est bien plus utile que de "s'indigner".

Quand à l'occupation de St Nicolas, n'en connassant pas, et de loin, tous les tenants et aboutissants, je ne me prononcerais pas dessus. Surtout que ce n'est pas le sujet ici.

Néanmoins, je reste sur ma position, qui est que je n'aime pas ce genre d'action. Mais cela dépend du contexte et du but.

les camarades de fralib n' ont que cette forme d' action pour que l' on s' occupe d' eux enfin !!!

ils ont des idées :

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/gemenos-les-fralib-retranches-dans-leur-usine-veulent-esperer

http://www.autogestion.asso.fr/?p=775

à lire aussi

http://www.bastamag.net/article2320.html?id_mot=30

Et, si je ne m'abuse, les chiffres indiqueraient que cette usine n'est pas rentable. Si c'est vrai, pourquoi la conserverait-on?

.......(....).....

Comme le détaille maître Deschaud dans la vidéo, Fralib Unilever a été amenée ce matin à re-préciser les raisons de ces licenciements économiques dans une multinationale qui a réalisé 4,6 milliards d'euros de profit net en 2011 et dont le site de Gémenos est toujours rentable. L'entreprise avait déjà estimé auparavant que sa production de thé et d'infusions ne pourrait être à terme profitable que si elle la fondait sur trois sites contre quatre - sous-utilisés - à l'heure actuelle.

Les chiffres avancés ce matin sont contestés par les salariés. Ils estiment au contraire "dans la foulée de [leurs] experts" qu'il y a "une reprise de l'activité autour du thé". Un regain d'intérêt que notait déjà en 2010 le site spécialisé dans la distribution LSA mais qui concerne principalement les marques haut de gamme plutôt que les marques vendues en grande distribution qui se voient concurrencées par les sachets des distributeurs.

Cet aspect fait l'objet d'un débat qui enflamme les prétoires sachant qu'il n'est habituellement pas du rôle du juge de juger du caractère économique. La Cour de cassation doit d'ailleurs rendre un avis sur le sujet le 11 avril. Ce matin, Maître Ghenim, l'avocat du CE s'est engouffré dans la brèche :

........(.....).....

http://www.marsactu.fr/business/fralib-au-tribunal-on-prend-les-memes-et-on-recommence-27607.html

lire aussi :

Ainsi lorsque Gérard Cazorla expliquait à l’automne dernier que ; « l’usine est rentable à partir du tiers de la production. Au lieu d’envoyer l’argent aux actionnaires, nous pourrions le consacrer aux salaires, aux lieux de production, à la qualité du produit ou encore à la baisse des prix pour les consommateurs », le secrétaire du comité d’entreprise s’appuie sur des faits, sur des chiffres clés, vérifiés et validés. « Sur les cinq dernières années nous avons produit 2900 tonnes. Les rapports d’experts démontrent que tous les coûts de cette production sont amortis à partir de 1000 tonnes. » Précise-t-il.

Pour être encore plus clair et rapporter les chiffres à des données concrètes, Olivier Leberquier indique depuis le début du conflit que : « Une boite de 25 sachets de thé ou d’infusion est vendue entre 1,80 € et 2,60€. Le coût du travail dans ces productions revient à 0,16 €, en incluant toutes les cotisations sociales ».

Dans ces conditions aucun argument ne peut légitimer l’arrêt d’une quelconque production.

http://blogs.mediapart.fr/blog/olivier-perriraz/130112/fralib-cest-pas-fini

On remarquera que ce sondage est clairement orienté pour faire penser que ceux qui voteront pour la première solution sont des connards qui n'ont rien à foutre des ouvriers.

Pas faux.

mais c'est encore plus dommage que ce genre de situation si frequente soit percu comme des fatalites desesperantes.

L’appropriation de facto d’une entreprise par les travailleurs n’est pas à mes yeux une situation « desespérante ».

Bien au contraire...

Et, si je ne m'abuse, les chiffres indiqueraient que cette usine n'est pas rentable. Si c'est vrai, pourquoi la conserverait-on?

Elle n’est très certainement pas assez rentable pour l’actionnaire qui veut la fermer.

D’un autre côté, elle est aussi très certainement assez rentable pour payer les salaires des travailleurs.

Pourquoi la conserver ?

J’y vois au moins deux bonnes raisons « objectives » :

- maintenir une unité de production utile à la société (il y a des gens qui consomment du thé en France)

- maintenir l’emploi de gens qui veulent conserver leur emploi, plutôt que de les mettre au chômage

J’en rajouterais une troisième, affreusement subjective et orientée :

- donner des idées aux travailleurs d’autres entreprises, et donc poser la première pierre d’une réduction sensible du périmètre du secteur capitaliste