Enquête pour viol chez les pompiers de Paris

vous etes en train de vous perdre...!! dans le cas des pompiers il n'y a pas eu bizutage mais peut être viol...c'est pas la même chose...!! en plus deux gradés étaient présents dans le car et n'ont pas réagis...et ça c'est grave...!!! mais bon les médias montrent ce qu'ils veulent bien montrer...!! ce ne serait pas la premiére fois qu'ils font de la désinformation...!!! j'attends les preuves du viol par la justice...!!!quant au bizutage je suis pour...du moment que ça reste dans les limites du raisonnable...!!!

J'ai vécu deux "bizutages" et il n'y a jamais rien eu dépassant les limites ou d'imposé avec pressions et violences. C'était plutôt des activités destinées à faire connaissance.

A l'époque de mon entrée en école de communication, j'ai signalé le jour de l'intégration que je ne pouvais pas faire certaines activités ( sortie de l'hôpital récente ) et on m'a dit que je n'étais obligée de rien et que je pouvais m'arrêter si je ne le sentais pas. Je ne suis pas allée à la soirée organisée après, ni celle des années suivantes et ça n'a jamais joué dans la suite de mes études où même mes relations aux autres. Quant aux activités auxquelles j'ai participé ( une espèce de jeu de pistes avec différentes "épreuves" par groupe, avec un sac poubelle au dessus des vêtements et "bizu" écrit au rouge à lèvres sur le front ), j'en garde un souvenir plutôt sympa. Mais j'ai bien conscience que ça ne se passe pas partout de la même façon.

C'est pour ça qu'il faut distinguer les simples rituels d'intégration et les bizutages "no limit" où la crétinerie règne en maîtresse et où l'alcool excite les plus bas instincts.

Je pense que ces rituels restent de bons moyens justement de se rassurer vis à vis d'un environnement inconnu ( faire de nouvelles connaissances, faire ses premiers pas dans le milieu étudiant ) à condition d'être encadrés et suivis un minimum.

c'est pas tout le temps comme tu le décris et certains ne le veulent pas (subir le bizutage)

Pour ce qui est des fameux "rituels d'intégration", qui sont maintenant le terme politiquement correct pour bizutage. De deux choses l'une :

- Soit ils ont mauvaise réputation, et alors il ne faut y participer à aucun prix (voir mon post précédent);

- Soit ils ont l'air assez innocents, et dans ce cas on peut y aller. Mais si quoi que ce soit de déplaisant se passe => porter plainte et réclamer d'énormes dommages et intérêts, à la mode américaine.

Gouderien...tu vois trop de films americains....si tu va à un bizutage...c'est que tu es consentant...!!!tant pis pour toi...car il te sera trés difficile de prouver que tu n'était pas consentant...!!

Nous ne parlons de "bizutage", mais de "rituels d'intégration". Dois-je te rappeler que le bizutage est interdit? Donc si on se trouve entraîné dans ce genre de chose, ce ne peut être que par tromperie! Et, juste pour mémoire :

Le libre consentement des participants ne suffit pas à absoudre les responsables. (Le bizutage et la loi).

Franchement, y a du fric à se faire, là!

La sanction est tombée. Le commandant la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris a annoncé lundi matin la dissolution de l'équipe de gymnastique de l'unité, après la mise en examen de douze membres de la BSPP, dont certains pour viol en réunion.

Cette prise de parole du général Gilles Glin s'est déroulée à huis clos, au quartier général de la brigade, porte Champerret (XVIIe). La mesure s'applique immédiatement.

Lors de son intervention de près d'un quart d'heure, le général a dit avoir le «sentiment d'une trahison car ces faits sont totalement inacceptables et contraires à nos valeurs», selon un compte rendu au porte-parole. Il a assuré que la brigade apportera «toute son aide à la manifestation de la vérité». Le spectacle intitulé «Les Virtuoses du feu», prévu les 15 et 16 juin à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), avec la participation de l'équipe des 33 gymnastes, est donc annulé, a précisé le porte-parole de la BSPP, le lieutenant-colonel Pascal Le Testu.

De son côté, l'avocat des sapeurs-pompiers de Paris ayant porté plainte après un bizutage, Me Nicolas Cellupica, a assuré lundi que les pompiers mis en examen avaient «avoué les violences subies par les deux victimes». L'avocat a précisé que mardi soir, veille de leur garde à vue, les pompiers de l'équipe de gym se sont réunis en caserne. Anticipant leurs auditions par les gendarmes, ils ont donné pour mot d'ordre : «Sauver l'équipe». «C'est dire si la défense est prête à tout pour faire passer les victimes comme coupables, alors qu'elles ont eu le courage de briser la loi du silence», a-t-il ajouté.

L'avocat des victimes : «Il est honteux de vouloir inverser les rôle»

L'intervention de Me Nicolas Cellupica fait suite aux propos tenus, dimanche soir, par les défenseurs de deux pompiers mis en examen. Les deux avocats ont mis en cause le comportement de la principale victime présumée avant et pendant les faits, assurant que ce jeune engagé avait prévu plusieurs semaines auparavant de susciter un incident lors du bizutage à venir. L'avocat des deux victimes a jugé «ces propos véritablement scandaleux».

«Il y a dans cette affaire deux victimes et une dizaine de bourreaux mis en examen dont l'un d'eux écroué. Il est honteux de vouloir inverser les rôles, comme certains osent encore le faire, surtout dans des affaires de viol», a déclaré Me Cellupica assurant que le viol de la victime a été constaté par un examen médical. «Tous les pompiers mis en cause ont par ailleurs avoué les violences subies par les deux victimes», a-t-il affirmé.

L'avocat a annoncé parallèlement que «de très nombreux pompiers et anciens pompiers» l'avaient contacté et qu'une association était en cours de création «pour dire stop à ces agissements et barbaries» et «accompagner les victimes de ces agissements». Me Cellupica a reçu en particulier le témoignage d'une «personne violée il y a plusieurs années». «J'ai écouté son message qui est totalement dramatique, il apporte tout son soutien et félicite pour leur courage les victimes de cette affaire», a affirmé l'avocat. Selon lui, les pompiers prêts à adhérer à l'association en cours de création «demandent l'arrêt du bizutage», qui consiste en «des actes indignes de la personne humaine, des actes honteux», et «demandent à ce qu'il y ait des formations effectuées à l'école des pompiers de Villeneuve-Saint-Georges et des sensibilisations à de tels actes».

http://www.leparisien.fr/faits-divers/viol-le-general-des-pompiers-s-adresse-a-la-brigade-ce-matin-14-05-2012-1999479.php

Bonjour,

La définition donnée du bizutage, provenant de l'article 14 de la loi du 17 juin 1998, est :

« Le fait pour une personne, d'amener autrui, contre son gré ou non,

à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations,

ou de réunions liées aux milieux scolaires et socio-éducatif. »1.

Ainsi, contrairement à l'idée répandue, cette interdiction s'applique également

« en cas de consentement de la personne. » 2.

Quoiqu'il en soit le bizutage est être forcé ou non à commettre des actes humiliants ou dégradants.

Il y a des gens qui aiment ça emmerder le monde !

Ca fait bon chic, bon genre paraît-il ?

Dans certains milieux dites éducatifs aux USA, ils déchanteraient vite.

J'entends qu'ils auraient du mal à passer d'une bêtise et d'une cruauté épisodiques

à une bêtise et une cruauté quotidiennes sur de longs mois voire de longues années.

Peut-être que la prison les aideraient à y réfléchir ?

Ce qui est embêtant c'est que ce bizutage a entaché les pompiers de PARIS qui n'avaient pas besoins de cela , nous aimons leurs dévouements . c'est dommage les Parisiens doivent être en colère contre ces délinquants violeurs.

ben, ce qui est affolant, c'est que....c'est une tradition donc il y en a plusieurs. je ne savais pas qu'avant d'etre pompier il pouvait arriver d'avoir une bouteille dans le cul.

sérieux, c'est un viol en réunion. ils ont tout de meme un bizutage particulier, les pompiers!

pope ???

Le jour ou, il y aura le feu chez toi , chose bien sur que je ne te souhaite pas , quand les pompiers viendront te chercher !!!!

Tu leur dira les memes propos ???

Je suis admirative du travail que font les pompiers de Paris. Je pense que c'est un dérapage de la part de quelques petits co*n ! Ne généralisons pas....

Il y a pas qu'a Paris qu'il y a des pompiers !!!

Je suis comme toi doc, que des personnes défendent le bizutage me pose question sur leur santé mentale.

Ca, ça fait avancer le débat.

Moi je me pose des question sur la santé de mentale de ceux qui généralise à partir d'un fait divers.

J'ai vécu deux "bizutages" et il n'y a jamais rien eu dépassant les limites ou d'imposé avec pressions et violences. C'était plutôt des activités destinées à faire connaissance.

A l'époque de mon entrée en école de communication, j'ai signalé le jour de l'intégration que je ne pouvais pas faire certaines activités ( sortie de l'hôpital récente ) et on m'a dit que je n'étais obligée de rien et que je pouvais m'arrêter si je ne le sentais pas. Je ne suis pas allée à la soirée organisée après, ni celle des années suivantes et ça n'a jamais joué dans la suite de mes études où même mes relations aux autres. Quant aux activités auxquelles j'ai participé ( une espèce de jeu de pistes avec différentes "épreuves" par groupe, avec un sac poubelle au dessus des vêtements et "bizu" écrit au rouge à lèvres sur le front ), j'en garde un souvenir plutôt sympa. Mais j'ai bien conscience que ça ne se passe pas partout de la même façon.

C'est pour ça qu'il faut distinguer les simples rituels d'intégration et les bizutages "no limit" où la crétinerie règne en maîtresse et où l'alcool excite les plus bas instincts.

Je pense que ces rituels restent de bons moyens justement de se rassurer vis à vis d'un environnement inconnu ( faire de nouvelles connaissances, faire ses premiers pas dans le milieu étudiant ) à condition d'être encadrés et suivis un minimum.

Il faut arreter de diaboliser ces rituels.

Le problème, ce n'est pas le bizutage en lui-même, mais que certaines personnes soient prête à violer, à torturer. Là, pour le coup, c'est un problème de santé mental..

Et j'emet l'hypothèse que, ici, ceux qui défendent le bizutage sont ceux qui en ont déjà vécu un, alors que ceux qui le diabolise ne connaissent que ce qu'ils en voient à la télé, ou dans les faits divers.

Il y a pas qu'a Paris qu'il y a des pompiers !!!

Oui désolée , mais comme l'article parle d'eux j'ai écrit ça. Je suis admirative du travail de tous les pompiers :)

oui, ou dans les témoignages de ceux qui ont vécu des bizutages qui selon toi sont des exceptions. Mais dis moi s'ils sont si exceptionnels, d'après toi, d'où vient la loi contre le bizutage, d'un excès de zèle politique ?

@US_eyes

Je dirais plutôt que ceux qui le banalisent , c'est peut être ceux qui l'on fait subir à d'autres. Je dis bien subir !

il serait bien, un jour, d'arrêter d'idéaliser certains corps de métier, comme les pompiers, qui ont le statut de "demi dieux" dans ce pays !

Ben oui, il y a aussi des sales cons chez eux, et alors, c'est une nouveauté ?????

Ils ont bénéficier pendant trop longtemps de complaisance ; dans de nombreux départements, les SDIS (service départementaux d'incendie et de secours) coutent une fortune au contribuable. Les investissements en matériel et en homme sont considérables. Personne ne dit rien, cat "pas touche au pompiers".

Et dans ce fait divers, c'est pareils ; ces pratiqes existent depuis une éternité et personne n'en parle, de peur d'égratigner cette prestigieuse corporation...

Le bizutage peut-être pas les dérapages, l'humiliation , le viol d'un camarade.

oui, ou dans les témoignages de ceux qui ont vécu des bizutages qui selon toi sont des exceptions. Mais dis moi s'ils sont si exceptionnels, d'après toi, d'où vient la loi contre le bizutage, d'un excès de zèle politique ?

Je ne raisonne pas de la même manière que toi. J'évite de voir les lois comme garantes de ce qui est bien ou mal. Ca vaut pour le bizutage comme pour le cannabis, la burqua, l'alcool, le tabac, les éthylotests dans les voitures, etc... Mais ça c'est un autre débat.

Comme je l'ai dit, je dénonce les bizutages violents, qui tournent mal. Mais ceux-si sont le fait de détraqués, qui n'ont aucun respect, aucune compassion.

L'institution traditionnel du bizutage, qui apporte cohésion, respect, de bons moments et de supers délires doit-elle payer pour ceux qui profitent du bizutage pour lyncher et humilier ?

J'ai trouvé ça sur le bizutage, assez édiifiant.

Définitions :

Bizuter :soumettre un nouveau à des brimades, à titre d'initiation, avant de l'admettre au sein d'une société scolaire ou universitaire déterminée.

Brimer :

1) faire subir à un nouveau dans les écoles et les casernes des épreuves, des vexations, pour éprouver son caractère ;

2) soumettre quelqu'un à une série de difficultés inutiles, le plus souvent en abusant de son autorité ;

3) contraindre quelqu'un, faire obstacle à sa liberté.

Origine :

Ses origines remontent au XII^e siècle. A l’université de Paris, le « béjaune », ancêtre du bizut était soumis à des rites initiatique où la violence et l’humiliation, le sexe et l’alcool étaient à l’honneur. Cette tradition c’est perpétuée durant le Moyen-âge et l’époque moderne avant de disparaître dans la tourmente révolutionnaire de 1789.

En 1804, des élèves de Polytechnique ressuscitent les mœurs médiévales et inventent le « bahutage ». Pour les écoliers ou les Polytechniciens, le but est de souder les élèves au sein de confrérie secrète aux règles strictes afin de faire face à une administration détestée. Au XIX^e siècle, cette administration mènera d’abord une lutte sans merci contre les auteurs du bahutage. Mais par la suite autorisera les brimades. Parallèlement, ces cérémonies s’étendent en restant toutefois limitées aux écoles militaires, aux facultés et aux écoles de beaux-arts.

On situe généralement l’apparition du mot « bizut » dans la langue française vers 1843, c’est un dérivé de « besogne » lequel signifie jeune recrue d’origine espagnole. Au cours des années 60, les cérémonies de bizutage finissent par tomber plus ou moins en désuétude. Mais en 1985, Polytechnique renoue avec la tradition.

Actuellement, une grande partie de l’enseignement supérieur la connaît de même que l’enseignement secondaire.

Comment se passe un bizutage ?

L’étudiant anticipe le bizutage. La rumeur joue un grand rôle. Une certaine anxiété, voire une réelle angoisse, met le sujet en condition.

- port d'uniforme (charlotte, blouse, ficelle, interdiction de bijoux) ;

- privation plus ou moins longue de sommeil ;

- repas les mains attachées, de durée écourtée, sans couverts, dans une gamelle commune ; interdiction de boire pendant le repas, ingurgitations répugnantes ;

- défilés débridés ou paramilitaires ;

- exercices physiques pénibles ou incongrus ;

- apprentissage de textes et chants "traditionnels", de l'argot du groupe ; effeuillages, léchages, simulacres érotiques ;

- harcèlement par des propos salaces ou injurieux, des consignes absurdes ;

- punition d'un individu pour la "faute" d'un autre, ou du groupe, pour la "faute" de l'un de ses membres ;

- jeux et manipulations diverses.<br style="mso-special-character:line-break"> <br style="mso-special-character:line-break"> Exemples :

- après avoir bu, reçu des poulpes frais dans la figure et improvisé un strip-tease, sous des commentaires graveleux, une jeune fille est invitée à lécher une cuisse masculine enduite de crème chantilly.<br style="mso-special-character: line-break"> <br style="mso-special-character:line-break"> Le bizutage se termine habituellement par une fête de "réconciliation", très arrosée.

Durant le reste de l'année universitaire, voire pendant plusieurs années, l'étudiant "digère" dans son groupe ce qu'il a vécu. Puis le voilà prêt à confirmer activement son adhésion au système. Enfin, il devient bizuteur, il prépare puis met en oeuvre le bizutage de ses cadets.