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Présidentielle - Hollande et Sarkozy : rendez-vous le 6 mai

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Invité David Web

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Membre, Chevalier de la Table Ronde , 72ans Posté(e)
Le-Roi-Arthur Membre 1 865 messages
72ans‚ Chevalier de la Table Ronde ,
Posté(e)

:smile2:

Dimanche soir .

Aux premières estimations , dimanche soir , l'électorat de Sarko , avec ses pénibles 46 % ; va prendre une sacrée douche froide !

C'est dommage de se retrouver du côté des perdants .

Et compter sur l'électorat du Front National , est une des plus graves erreurs !

C'est NIET !

NADA - MACACHE - NO

Prendre les gens pour des cons deux fois , c'est râpé !

:smile2:

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Membre, 64ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Le point d'interrogation qui plane sur la tête de François Hollande depuis le depuis de sacampagne est loin de s'être dissipé hier soir, au contraire.

Les Français n'étaient pas hier soir devant leur poste pour avoirune démonstration, une fois de plus, de Nicolas Sarkozy, mais pour connaître lacapacité réelle d'argumentation du nouveau prétendant à l'Elysée sur tous lesproblèmes auxquels il devra faire face, et cela devant le candidat sortant quiconnait très bien ses sujets.

Dans le contexte actuel, il n'est plus question de militantisme,mais de savoir si les deux candidats savent vraiment où ils vont, autant sur le plan intérieur qu'international, et de savoir également si leur approche des questionsse fera bien en connaissance de cause et non systématiquement avec des arrièrespensées idéologiques qui risquent d'être un handicap très lourd et dangereuxpour notre pays.

Le point d'interrogation qui suit F Hollande depuis desmois reste hélas bien présent car ce candidat n'a absolument rien révélé surles capacités vraiment requises pour mener le pays aujourd'hui.

"Dans le doute, abstiens-toi", nous a-t-onappris, mais quand le sort d'un pays en dépend, il ne faut pas qu'il y ait lemoindre doute.

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

:smile2:

Dimanche soir .

Aux premières estimations , dimanche soir , l'électorat de Sarko , avec ses pénibles 46 % ; va prendre une sacrée douche froide !

C'est dommage de se retrouver du côté des perdants .

Et compter sur l'électorat du Front National , est une des plus graves erreurs !

C'est NIET !

NADA - MACACHE - NO

Prendre les gens pour des cons deux fois , c'est râpé !

:smile2:

des cons tu crois ? http://www.rassemblementjustice2012.fr/bilan/?utm_source=email_videotexte_2404&utm_medium=lien_email_custom1&utm_campaign=rassemblement_justice

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Membre, 73ans Posté(e)
denis76 Membre 653 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
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qui a gagné le debat ????? de toute facons, le vainqueur du debat ne peut au mieux ne recuperer qu un pourcent, ca ne changera rien !

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Membre, 73ans Posté(e)
denis76 Membre 653 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

les avis sont partagés--------------------http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/qui-a-gagne-le-debat-hollande-sarkoy-l-avis-de-la-presse-7213026.html

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

J'ai trouvé M.Hollande assez bluffant dans le sens où il était vraiment confiant et a démontré une personnalité bien plus appuyée qu'à son habitude sur les plateaux de télévision. Il a pas mal énervé M.Sarkozy sur les privilèges accordés aux plus riches, le pauvre n'en pouvait plus de bouger nerveusement ses épaules.

Sincèrement maintenant, si vous connaissez et appréciez ne serait-ce qu'une personne qui galère, ne votez pas Sarkozy, vous la trahiriez.

Le points faible de Hollande est l'économie, mais il aura le mérite de mettre de l'humain là où il n'y a eu auparavant que le fric-à-tout-va. Honte à ceux qui ne sont patriotes que pour leurs profits, mais qui nous tournent le dos quand le peuple grâce auquel ils se sont enrichis est dans la difficulté. D'un côté, je pense que redonner de l'argent aux plus pauvres relancerait également la croissance, car cet argent sera très certainement dépensé.

Laissons-lui sa chance, nous aurons toujours l'occasion de voir le résultat qui pourra difficilement être pire qu'une politique sarkozyste.

Tu connais beaucoup d'autres pays où les pauvres ne payent pas d'impôts?

Et les riches, ce n'est pas payer qui les dérange, seulement, mais peut-être aussi qu'on les traite de cons derrière.

La France a toujours défendu un modèle social protecteur qui a longtemps fait sa fierté et la caractérise. Il me semble qu'il faut maintenir cette exigence sans nécessairement lorgner sur les pays étrangers. Un modèle égalitaire devrait être une fierté et pas une honte.

Je n'ai absolument rien contre les riches, il est tout à fait normal qu'un patron gagne plus qu'un simple ouvrier. Mais que penser des inégalités qui n'ont jamais été aussi fortes que par le passé? Comment laisser ceux qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois, ceux qui travaillent mais sont dans la rue ou sont en situation précaire, payer encore plus d'argent? Au contraire, la vocation de l'impôt c'est d'être redistribué au bénéfice des plus démunis.

Certains riches ont encore cette conscience que cela ne peut plus durer. Je pense ne serait-ce qu'à l'intérêt qu'ils ont d'apaiser la colère du peuple qui pourrait bien un jour se retourner contre eux. Mais ceux qui expatrient leurs capitaux sont franchement cyniques.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le candidat socialiste, François Hollande, n’a pas souhaité faire le vol retour entre l’île de la Réunion et Paris avec la compagnie sur laquelle les billets avaient été achetés la jugeant « trop inconfortable » selon Paris-Match.

Il avait fait le vol aller Paris – Mayotte en 1ère (Grand Large) dans un avion Corsairfly, mais le confort n’a semble-t-il pas été à la hauteur de ses désirs.

Le candidat socialiste a donc demandé que lui-même et l’ensemble de son entourage disposent de billets sur une autre compagnie aérienne.

On peut comprendre qu’après une salade de mâche à 140€ avec son ami BHL au Restaurant Laurent on a des envies de luxe, mais quand c’est le contribuable qui paie la facture…

Après Air Sarko et le « bling-bling style » c’est au tour de « la gauche caviar » d’être à la une…

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Hoallande a été trés bon,Sarkozy mis face a ses mensonges:

Au cours de 2h50 d’un échange technique et tendu, François Hollande et Nicolas Sarkozy ont donné à voir un débat de belle tenue démocratique, ouvrant la réflexion tant sur les choix d’avenir de la France que sur deux manières d’incarner la fonction présidentielle. Bilan contre propositions nouvelles : retour sur le face-à-face présidentiel 2012.

L’invective au coeur du débat

Pas de round d’observation. A peine le débat lancé par Laurence Ferrari (TF1) et David Pujadas (France 2), un François Hollande offensif a lancé l’attaque. En creux. Se posant implicitement en anti-Sarkozy : "Je serai le président de la justice", "du redressement" d’une France qui a "décroché" et "du rassemblement" de ces Français qui "ont été opposés les uns aux autres, divisés".

Il n’en fallait pas plus pour faire réagir Nicolas Sarkozy. Proposant "un moment d’authenticité où chacun donne sa vérité", le président-candidat a donné sa vision du "rassemblement" :

Le rassemblement, c'est un très beau mot, c'est une très belle idée mais il faut y mettre des faits. Le rassemblement, c'est quand on parle au peuple de France, à tous les Français. Je ne suis pas l'homme d'un parti, je ne parle pas à la gauche".

Les hostilités bel et bien ouvertes, François Hollande s’est livré à un exercice de décryptage implacable des postures et effets rhétoriques de son adversaire –quitte à lui couper la parole à plusieurs reprises.

- Victimisation. A un Nicolas Sarkozy lui reprochant d’avoir "cautionné" les attaques dont il a pu être l’objet ("quand on m'a comparé à Franco, à Laval, à Pétain, et pourquoi pas à Hitler, vous n'avez pas dit un mot"), François Hollande a répondu :

M. Sarkozy, vous aurez du mal à passer pour une victime et pour un agneau".

- Bouc émissaire. François Hollande a accusé Nicolas Sarkozy de se se défausser de ses responsabilités, lui lançant: "Avec vous c'est très simple, ce n'est jamais de votre faute, vous avez toujours un bouc émissaire". Exemple :

Vous aviez dit 5% de chômage, c'est 10%" à la fin du quinquennat; et "ce n'est pas de votre faute, c'est de la faute de la crise, jamais vous".

- Mensonges et calomnies. Refusant d'être "traité de menteur", François Hollande a observé : "C'est un leitmotiv qui devrait pour moi être insupportable mais qui dans votre bouche finit par être une habitude". A Nicolas Sarkozy montant d’un cran, Hollande a rétorqué :

Vous n'êtes pas capable de tenir un raisonnement sans être désagréable avec votre interlocuteur. Et après, vous dites que vous êtes un président rassembleur?"

Le bilan de Nicolas Sarkozy au cœur du débat économique

Les deux hommes sont ensuite entrés dans le vif du sujet. Stratégies : attaque du bilan pour François Hollande, réformisme malgré la crise pour Nicolas Sarkozy.

- Chômage

François Hollande a reproché au candidat sortant de ne pas avoir tenu sa promesse faite en 2007 de ramener le chômage à 5% : "le chômage a augmenté, si l'on prend l'ensemble des personnes inscrites, d'un million" pour atteindre "4 millions de personnes". "C'est beaucoup, c'est énorme. C'est un record" et "c'est un échec", a martelé François Hollande, qui a énuméré les mesures qu’il comptait mettre en œuvre pour y remédier, à commencer par le contrat de génération.

En face, Nicolas Sarkozy a dénoncé des chiffres "faux", en s’appuyant de son côté sur les données du Bureau international du Travail (BIT). Il a défendu une augmentation de 18,7%, soit " un taux de chômage qui a augmenté deux fois moins que (la moyenne de) nos partenaires de la zone euro" et prôné la restauration de la "compétitivité" pour "éviter le cancer des délocalisations".

- Déficits publics

François Hollance a fustigé l’augmentation de la dette publique "de 600 milliards d’euros depuis le début du quinquennat et plus de 900 milliards depuis 2002", "responsabilité d’une équipe sortante depuis dix ans". Le candidat socialiste a ainsi estimé :

Cette dette publique est née à la fois de vos largesses fiscales pour les plus favorisés et en même temps de cette incapacité qui a été la vôtre de maîtriser la dépense publique".

"Vous voulez moins de riches, moi je veux moins de pauvres", s’est défendu Nicolas Sarkozy, accusant son rival de "laxisme" et de "folie dépensière". Le projet de créer 61.000 postes dans l’éducation nationale a concentré les attaques qui assure que "tout n’est pas une question de poste".

- Europe

François Hollande a rappelé son projet de renégocier le nouveau traité européen, pour plus de croissance, et a reproché à son rival de n'avoir rien obtenu de l'Allemagne dans la gestion de la crise. "Je ne peux mettre cela que sur l'incompétence, pas sur la mauvaise foi", s'est défendu Nicolas Sarkozy, qui l'a accusé de découvrir "le fil à couper le beurre" en proposant la taxation des transactions financières, déjà votée par le Parlement français.

Les propositions de Hollande au cœur du débat sociétal

- Immigration.

La passe d'arme attendue sur ce sujet n'a pas manqué. François Hollande a reproché à son rival "l'échec de sa politique d'immigration choisie", alors que Nicolas Sarkozy a dénoncé : "Nous avons accueilli trop de monde. Nous devons donc réduire le nombre de ceux que nous accueillons". Le candidat UMP a rappelé sa volonté, dans le cadre du rapprochement familial, "que soit organisé un examen de français avant l'entrée sur le territoire". Il a également tenté de mettre en difficulté le candidat socialiste au sujet des centres de rétention.

- Droit de vote des étrangers aux élections locales : un désaccord assumé

"C'est une position que je défends", assume François Hollande. La mesure figure parmi ses 60 propositions. "Vous-même vous y étiez favorable pour les élections municipales", lance-t-il à Nicolas Sarkozy qui, rappelons le, s'est dit partisan du droit de vote des immigrés au niveau local en 2005 et 2008. François Hollande se dit prêt à aller jusqu'au référendum :

Si la réforme ne passe pas au Parlement, ce sera aux Français de décider."

A l'affût des voix du Front national, Nicolas Sarkozy a répondu, visant implicitement l'islam :

Si vous donnez le droit de vote aux immigrés, avec la tentation communautariste (...) à ce moment là pour les municipales il y aura des revendications identitaires et communautaires, des horaires différenciés pour les femmes et les hommes dans les piscines, des menus différenciés dans les cantines municipales, des médecins différenciés pour les hommes et les femmes dans l'hôpital."

- La République une et indivisible jusque dans les piscines et les cantines

François Hollande n'a pas laissé passer : "Pourquoi laissez-vous entendre que les immigrés non européens sont musulmans?". Il a rassuré :

Que les Français n'aient aucune inquiétude: sous ma présidence, il n'y aura aucune dérogation à quelque règle que ce soit en matière de laïcité. La loi sur la burqa, si je deviens président de la République, sera strictement appliquée. Aucun horaire de piscine ne sera toléré s'il fait la distinction entre les hommes et les femmes. Rien ne sera toléré en terme de présence de viande halal dans les cantines de nos écoles, il n'y a pas nécessité de faire peur."

Deux styles de présidence

François Hollande avait soigneusement préparé sa tirade. "Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fond pour mon parti dans un hôtel parisien. Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit exemplaire. Je ferai réformer le statut pénal du chef de l'Etat. Je constituerai un gouvernement paritaire, les ministres ne pourraient pas cumuler avec un mandat local. Je ferai en sorte que les partenaires sociaux soient considérés. (…) J'introduirais la représentation proportionnelle." Il promet aussi qu'il n'y aura plus aucune pression sur les magistrats.

"On en a la larme à l'oeil", l'a mouché Nicolas Sarkozy. "Le président de la République, c'est quelqu'un qui assume ses responsabilités, qui est profondément engagé." Il contre-attaque : "Je ne prendrai pas de leçons d'un parti politique qui a voulu avec enthousiasme se rassembler derrière Dominique Strauss-Kahn." Mais le candidat socialiste ne se démonte pas. Le dialogue est savoureux :

- Hollande : "Je me doutais que vous en arriveriez là. Mais ce n'est pas moi qui ait nommé Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI"

- Sarkozy : "Mais je le connaissais moins bien que vous."

- "Mais je ne le connaissais pas plus. En tout cas, vous le connaissiez suffisamment bien pour le nommer à cette haute fonction. Mais je trouve que venir sur le terrain de Dominique Strauss-Kahn n'est pas forcément aujourd'hui ce qui vous arrange le plus."

"Vous avez nommé vos proches partout", accuse François Hollande. Nicolas Sarkozy répond : "Ca, c'est un mensonge, c'est une calomnie, vous êtes un petit calomniateur" (sic).

Quitter l'Afghanistan, mais quand ?

Le débat sur la politique étrangère s'est résumé à une passe d'arme sur l'Afghanistan. La mission des 3.550 soldats français est "terminée", estime François Hollande. "Il convient de retirer les troupes combattantes fin 2012." "Donc j'annoncerai cette décision dès le sommet de l'Otan de Chicago" (20-21 mai), "Je le ferai en bonne intelligence avec nos alliés. D'autres pays se sont déjà retirés."

"Progressivement nous nous désengageons, mais en bon ordre", lui répond Nicolas Sarkozy. "Parce que j'ai la responsabilité de la parole de la France, donc de l'honneur de la France." D'ailleurs, affirme-t-il, "partir en 2012, c'est d'abord techniquement impossible, compte tenu du matériel et des problèmes de sécurité que nous avons là-bas. Partir en 2012, ce serait parjure, par rapport à l'engagement avec nos partenaires, qui nous demandent que nous partions ensemble en 2013".

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

.

Bon, maintenant on va aller voter.

Pas regardé jusqu'au bout, trop fatigant.

oui tu raison de faire l'autruche, de vouloir rien voir,que monsieur hollande

a un comportement de bourgeois peut être pire que sarko qui lui a l'inverse d'hollande ne s'en cache pas! si il est président il fera moins bien que sarko sur le plan politique économique mais pour les dépenses aux restaurant il sera votre champion toutes catégories ils avait perdu du poids exprès pour pouvoir profité de l'excellente cantine de l'Élysée.

Modifié par phil-
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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Tiens a propos d'autruche regarde ton pinochio de candidat::sleep:

Le "Nouvel Observateur" a décerné en direct quinze Pinocchios à Nicolas Sarkozy lors du débat avec François Hollande mercredi 2 mai.

François Hollande l'a répété : s'il est élu, il agira en tant que chef de l'Etat et non en chef de parti. Reproche que fait le candidat socialiste au président sortant : "Dites la vérité. Vous n’avez pas organisé des réunions pour les collectes de fonds à l’Hôtel Bristol avec Woerth ?"

  • 2519187.jpg2519187.jpg2519187.jpgRéponse de Nicolas Sarkozy : "Non"

Les articles de presse ont pourtant plu sur les réunions du "premier cercle", ce groupe de donateurs les plus généreux de l'UMP, et sur la présence du chef de l'Etat lors de ces rendez-vous dans de prestigieux hôtels parisiens. Et notamment celui-ci de 20 Minutes concernant une soirée au Bristol en 2009, mais aussi celui-ci du Nouvel Observateur en 2011, dans lequel c'est bien le chef de l'UMP Jean-François Copé en personne qui confirme la rencontre du chef de l'Etat avec ces donateurs.

  • 2519187.jpg"M. Berlusconi n'est pas dans mon parti"

Faux. La formation politique de l'ancien président du Conseil italien est bien membre du PPE, le Parti populaire européen. Le PPE est également la prolongation de l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat ne peut considèrer que son parti s'arrête à la France. Car c'est en affirmant qu'elle faisait partie de la même formation politique européenne qu'il avait justifié le soutien officiel de la chancelière allemande d'Angela Merkel. C'est aussi en plaidant pour le droit à la politique interne en Europe que la majorité a défendu cette intervention allemande dans le débat de l'élection présidentielle française. Bien entendu, Nicolas Sarkozy a le droit de prendre ses distances avec l'ancien chef du gouvernement italien, mais de là à dire qu'il n'est pas du même parti, non.

  • 2519187.jpg"Votre état-major n'est composé que de socialistes"

Faux. Dans son équipe de campagne, François Hollande compte notamment Jean-Michel Baylet et Christiane Taubira, élus du Parti radical.

  • 2519187.jpg2519187.jpg"La frontière entre la Turquie et la Grèce est complètement ouverte"

Evidemment, Nicolas Sarkozy s'est laissé quelque peu emporter par sa défense d'une renégociation des accords Schengen – par ailleurs déjà en cours - qui garantissent la libre circulation au sein des pays qui en sont signataires. En dehors des efforts grecs pour maîtriser les 206 km de frontières dont le président sortant parle (dont seulement 12,5 km de frontière terrestre), plusieurs opérations sont en cours notamment sous l'égide de Frontex (l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’UE). Frontex a ainsi, par exemple, déployé de novembre 2010 à février 2011 près de 175 policiers des 27 pays de l’UE (opération RABIT - Rapid Intervention Border Teams). Et, en 2012, l’opération Poséidon Terre a continué la mise en place d’équipes d’intervention rapide aux frontières afin d'accroître le niveau de surveillance. Le gouvernement grec a par ailleurs entrepris de construire une clôture de sécurité le long de la frontière avec la Turquie.

Nicolas Sarkozy a tenté de prendre au piège son interlocuteur sur le thème de l'immigration, d'abord en lui faisant confirmer qu'il était pour le maintien des centres de rétention. Ensuite en citant une lettre que le candidat socialiste avait adressé à l'association France Terre d'asile dans lequel il disait souhaiter que les centres de rétention soient "l'exception". Et le candidat-président de conclure :

  • 2519187.jpg"Vous venez de vous contredire."

C'est évidemment faux. Dans la lettre adressée à l'association France Terre d'asile, François Hollande a écrit qu'il souhaitait que les centres de rétention soient l'exception. Il ne se prononce donc pas contre leur existence. Il n'y a tout simplement pas de contradiction.

  • 2519187.jpg2519187.jpgNicolas Sarkozy affirme que sa politique a permis d'exonérer d'impôts "80% des successions".

Ce chiffre n'est pas forcément faux, mais la formulation induit en erreur. Il faut en effet préciser que plus de 75% des successions étaient déjà exonérées avant les différentes réformes du gouvernement.

  • 2519187.jpg2519187.jpg"La dette a augmenté de 500 milliards d'euros. (…) La cour des comptes dit que sur ces 500 milliards, 450 sont imputables au déficit structurel. Et 200 milliards, c'est la crise."

Bien évidemment, le chef de l'Etat se trompe dans son addition. La dette (au sens de Maastricht) était de 1.717 milliards fin 2011, selon l'Insee, et de 1.209 milliards fin 2007, soit une augmentation de 508 milliards d'euros. Que dit le dernier rapport des magistrats de la Cour des comptes sur la question ? Le déficit, qui chaque année creuse la dette, a atteint 7,1% du Produit intérieur brut (PIB) en 2010. Sur ces 7,1%, 2,7 points sont dus à la crise, 3,7 points sont des déficits structurels, résultats des politiques de gauche et de droite depuis des décennies… et 0,7 point des déficits structurels provoqués par la politique de Nicolas Sarkozy. On peut donc attribuer un peu moins de 10% du déficit à sa politique.

  • 2519187.jpg"Quel est le seul pays qui n'a pas eu un trimestre de récession depuis 2009? La France."

Faux. La France a connu un trimestre de croissance négative : le deuxième trimestre 2011. En fait, le chef de l'Etat joue sur la définition de la récession - qui commence à partir de deux trimestres - et il serait plus exact de préciser que la France n'a pas connu de récession depuis le deuxième trimestre 2009. Ce qui est absolument faux, c'est de dire qu'elle est la seule dans ce cas.

En effet, l'Allemagne et les Etats-Unis n'ont connu qu'un semestre de croissance négative depuis le deuxième trimestre 2009, tout comme la France. Mais la Pologne et la Suisse, elles, n'en ont connu aucun.

  • 2519187.jpg2519187.jpg"Il n'y a jamais eu de violence pendant les 5 ans de mon quinquennat."

Faux. Nicolas Sarkozy semble avoir oublié un épisode de son tout début de mandat : les émeutes de Villiers-le-Bel. Durant trois jours, du 25 au 27 novembre, de violentes échauffourées ont opposé plusieurs centaines de personnes aux forces de l'ordre après la mort de deux adolescents de 15 et 16 ans, tués lorsque leur mini-moto a été heurtée par une voiture de police.

Lors de ces affrontements, des armes à feu ont été utilisés, 81 tirs étant recensés et 150 policiers blessés. Plusieurs villes voisines avaient été touchées, notamment Sarcelles, Gonesse ou Goussainville, où notamment des entrepôts ont été incendiés. Des violences tellement fortes qu'elles ont été couvertes par la presse internationale, et notamment par la chaine américaine CNN.

Le principe des Pinocchios de l'Obs :

2519187.jpg Un Pinocchio = Une simple erreur, une imprécision.

2519187.jpg2519187.jpgDeux Pinocchios = Une erreur manifeste, un mensonge par omission

2519187.jpg2519187.jpg2519187.jpg Trois Pinocchios = le mensonge prémédité, avec intention de nuire.

Donald Hebert, Céline Lussato - Le Nouvel Observateur

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est quand même incroyable de constater que dans un débat devant 20 millions de français sarko ne peut s'empêcher de mentir, tricher et travestir la vérité....

Comment pouvoir donner sa confiance à ce genre de type?

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 237 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

:mef: Qui a coupé la parole à l'autre sans cesse?? qui ne connait rien à son histoire?? qui attaque pour se défendre??? être gouverné par un type qui veut déshabiller Paul pour habiller Jacques, non merci....

Tu préfère quelqu'un qui veut déshabiller les deux ? laugh.gif

Qui a coupé la parole sans cesse, un peu les deux, peut-être plus souvent Hollande, mais en général juste d'un mot lorsque Sarko affirmait des contre-vérités, des approximations ou tentais d'asséner des coups en dessus de la ceinture. Bref, sur la forme, Hollande n'a pas coupé un seul développement ou argumentation de Sarko (qui n'en a pas proposé beaucoup, il faut dire), mais s'est simplement borné à couper court, à désamorcer les invectives gratuites de SArko. Pour sûr, l'autre a été un poil destabilisé par le retour de toutes ces attaques sournoises, et il a vite été excédé de ne pas pouvoir manoeuvrer le débat comme il l'entendait, se faisant souvent recadrer par Hollande.

Ensuite sur le "qui attaque pour se défendre", en toute objectivité, ça a davantage été la méthode de Sarko (et en même temps, c'est assez logique, puisque c'est lui qui avait un bilan désastreux à défendre et qu'il a effectivement choisi le biais d'attaquer, en tentant de démontrer la pseudo incompétence de Hollande : comme l'a dit un journaliste, le flamby lui semblait peut-être mou, mais il s'est bien cassé les dents dessus)

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 237 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Dans 5 ans il y aura la meme émission avec hollande en tant que (président sortant) et candidat a l'élection présidentiel et un autre mec en costume en face de lui,qui lui diras qu'il a fait de la merde pendant 5 ans et que lui promet un monde de bisounours.

Et a la sortie rien ne change,

bis repetita.

RDV dans 5 ans.

Ben la différence, c'est que Sarko a tout de même tenu ses promesse en 5 ans.

Pas les promesses de "résultats" sur sa politique (pouvoir d'achat, baisse du chomâge, etc ...) que beaucoup ont gobé sans réfléchir à l''époque. Non, les promesses de son programme, il s'y est tenu. Je me rappelle encore cet étonnement que j'avais eu à l'époque à voir tous ces gens adhérer à des promesses de résultats totalement déconnectés des promesses de mesures pourtant connues à l'époque. Il nous a refait le même coup, avec la hausse de la TVA et la baisse des cotisations, qui soi-disant aiderait les ménages les plus modestes ? Aberrant.

Tous les déçus du Sarkozisme sont avant tout des gens qui n'ont pas voté pour les bonnes solutions, justes séduits par un emballage racoleur.

Alors, certes, Hollande ne fera peut-être pas des miracles, mais au moins il inversera tout de même la tendance, ce qui ne peut qu'être que mieux pour l'ensemble de la population française.

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Membre, Posté(e)
nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Cette lettre ouverte au Président Sarkozy est le texte support d’une chaîne citoyenne pour la démocratie et contre l’oubli.

Monsieur le Président,

Les citoyens français vous ont élu sur la foi et la sincérité d’un programme politique dont vous n’avez pas respecté les engagements et auquel vous avez maintes fois tourné le dos depuis votre élection, le 6 mai 2007.

Aujourd’hui vous vous présentez une nouvelle fois au suffrage du peuple français et vous menez une campagne reposant sur une double imposture : la promesse d’une nouvelle rupture et l’oubli de votre bilan. Bien plus, vous utilisez les services de l’État au bénéfice de votre campagne et vous n’hésitez pas à exploiter les événements politiques, économiques et sociaux à des fins électoralistes et avec le soutien de nombreux médias qui propagent une insidieuse politique de la peur sur laquelle vous espérer bâtir une popularité.

Cette lettre citoyenne entend simplement vous rappeler les trop nombreux engagements que vous n’avez pas tenus.

Vous aviez promis en 2007 de maintenir le droit à la retraite à 60 ans : vous l’avez repoussé autoritairement à 62 ans, contre l’avis de la majorité des Français et au terme du plus long conflit social que la France ait connu depuis très longtemps. Nous n’oublierons pas !

Vous avez souhaité dans vos propositions que « la formation initiale des enseignants soit assurée » : votre réforme a supprimé l’année de stage et conduit des milliers de jeunes enseignants non formés à exercer devant des élèves désemparés. Nous n’oublierons pas !

Vous avez voulu réformer en profondeur l’université et la recherche et vous prétendez que cette réforme est le succès de votre quinquennat : les milliards promis ne sont jamais arrivés et de nombreux établissements de l’Enseignement supérieur sont aujourd’hui en déficit tandis que les organismes de recherche sont démantelés. Nous n’oublierons pas !

Vous avez promis de « préserver l’excellence de notre système de santé » et d’«améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé ». Vous avez fait fermer des hôpitaux et des maternités, créé des déserts médicaux dans de nombreuses régions, supprimé des dizaines de milliers de postes de personnels de santé et détérioré gravement l’accès aux soins de millions de français. Nous n’oublierons pas !

Vous vous êtes engagé à « veiller rigoureusement à l’indépendance de la justice » : les nombreuses affaires en cours montrent crument l’exercice d’un pouvoir qui tend à privatiser la justice au service d’intérêts financiers, personnels ou politiques, et qui contrevient gravement au principe d’indépendance dont votre fonction vous fait pourtant le garant. Vos gouvernements successifs ont enfreint sous votre autorité l’Article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dispose que la loi « doit être la même pour tous ». Nous n’oublierons pas !

Votre politique a ainsi ébranlé les trois socles de la République française : la Sécurité sociale, l’École et la Justice. Nous n’oublierons pas !

Au chapitre des Droits de l’Homme vous aviez promis à vos compatriotes de « franchir de nouvelles étapes dans la préservation et la conquête des libertés ». Les seules étapes que vous avez fait franchir à la société française constituent une inadmissible régression des Droits de l’Homme : votre politique sécuritaire et d’immigration, en flattant les idéologies d’extrême droite et en avivant les haines comme les peurs, a porté non seulement atteinte dans son application aux libertés démocratiques fondamentales, mais aussi aux principes intangibles des grands textes fondateurs de notre histoire, et que votre volonté politique a travaillé à déconstruire et à mettre en péril : La Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen, la loi de 1905, les valeurs issues du Conseil National de la Résistance. Nous n’oublierons pas !

Sous votre présidence plusieurs ministres condamnés ou mis en cause dans des procédures ou des informations judicaires, ont continué impunément à exercer leurs fonctions alors que dans toute démocratie digne de ce nom ils auraient dû se mettre en retrait. Vous avez ainsi contribué à l’abaissement moral de la politique en la soumettant, soit à une idéologie condamnable, soit aux intérêts d’une oligarchie financière et d’un clan. Nous n’oublierons pas !

Aveuglé par votre hyperprésidence et votre conduite autoritaire des affaires de l’Etat, vous avez dévalorisé le rôle du gouvernement et du Parlement. En refusant obstinément de vous mettre à l’écoute des citoyens, en méprisant les associations et les organisations syndicales, vous avez délité les liens sociaux et provoqué une crise démocratique et institutionnelle sans précédent dont vous portez l’entière responsabilité. Responsabilité encore aggravée par le choix de la provoquer en une période de grave crise économique et financière, crise que vous exploitez et que votre politique alimente en choisissant d’accabler les plus pauvres et en ne cessant d’enrichir la classe des Français les plus aisés. En cinq années d’exercice de votre pouvoir, vos gouvernements ont considérablement aggravé les inégalités sociales et économiques. Nous n’oublierons pas !

Enfin, vous avez adopté à de multiples reprises un comportement public et fait des choix politiques qui ont rabaissé la fonction présidentielle ainsi que l’image, la culture et les valeurs de la France en Europe et dans le monde. Nous n’oublierons pas !

Pour toutes ces raisons, en allant voter les 22 avril et 6 mai prochains, nous n’oublierons pas que vous avez brisé le contrat social et politique qui vous unissait à nous. Vous avez perdu toute crédibilité.

Il est temps, Monsieur le Président, que vous redeveniez un citoyen et un justiciable

Source: Mediapart

:plus:

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

excellent.................vive médiapart!

J'espère juste, au nom de la justice et de la démocratie, qu'ils auront, s'il le faut, le même regard sur le a présidence suivante.

Cette honnêteté que le canard enchainé a toujours eu quelque soit le pouvoir en place...

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

Pour moi que ça soit Holland ou Sarkosi qui arrive ?cela ne changera rien ,on va en chier de toute façon Alors je vote blanc comme cela l'affaire est rêglée .Je ne crois pas aux miracles

Modifié par papy75
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