La gentillesse... C'est quoi pour vous ?

Je pense que je suis quelqu'un de très gentille

Je pense que j'ai appris, avec le temps et les échecs, à reconnaître ceux et celles avec qui je peux continuer une relation, ou non.

La gentillesse ne signifie pas être naïf et aveugle, toujours prêt à la soumission ou à faire profil bas

Mais c'est vrai que ce n'est pas toujours évident à voir tout de suite

Et je peux toujours me tromper encore

Je me suis trompée récemment

Je me tromperai sûrement encore

Car je suis dans l'ensemble, je pense, plutôt d'un esprit à faire confiance.

Mais pas, plus, jusqu'à l'aveuglement naïf

Voilà

C'est tout

Mais pas, plus, jusqu'à l'aveuglement naïf

Voilà

C'est tout

Pour moi ça n'est pas forcément être toujours en accord avec la personne concernée ,

et pouvoir s'expliquer tranquillement sur la question ;

auquel cas cela resterai de l'ignorance ...

Et zut quoi , y'a personne qui voudrait me mettre " + 1 " pour cette belle phrase gentille ..?

Vous savez, le problème est justement de savoir où s'arrêter. c'est votre "jusqu'à" qui pose problème. Car, souvent, quand on décide de ne plus, il est déjà un peu tard puisqu'il faut un déclencheur, une puce à l'oreille, pour cesser d'être gentille avec.

Je suis d'accord avec vous sur ce point que la vie est impossible si on n'accorde pas sa confiance. Or, confiance implique forcément une forme de cécité consentie, de naïveté sans laquelle le bonheur devient impossible (sauf névrose notoire.) Mais, dans ce cas là, il ne s'agit nullement d'être gentil ou pas, mais simplement d'assumer un choix de partage, d'un renoncement à sa liberté contre la promesse d'un plaisir ou d'un amour.

Mais justement, c'est là-dessus que l'arnaque à la gentillesse fonctionne. On ne sait jamais comment agir avec les gentils: les adorer comme des dieux ou leur mettre des claques. L'idiot de Dostoïvski, par exemple, peut être vu comme un gentil génial ou, tout simplement, comme un parfait idiot. Dans tous les cas, moi, je préfère ne pas avoir à faire avec ce type de personne. Dans les relations sociales, je préfère que les actions soient dictées par des lois ou des choix et qu'elles soient assumées. Je ne veux rien devoir à personne. Je veux être libre, de conscience et d'actes. les gentils m'en empêchent, ces c...

Et les personnes méchantes, les "peaux de vache", les petits chefs agressifs et hargneux et tous les autres censeurs de joie du même acabit n'empêchent personne d'être libre de conscience ?

PS : C'est fait Yethineo

Les méchants, au moins, ne vous donnent pas mauvaise conscience quand vous agissez.

Sauf ceux qui se font passer pour des gentils...

Merci !

Ceux-là, c'est les pires. Je pense que ce sont les plus nombreux d'ailleurs. C'est le type de personne qui, parce qu'elle t'aime bien, te raconte plein de méchanceté sur une autre personne qui n'est pas gentille, elle. Elle t'empoisonne la vie, car aucun blindage ne tient contre ce type de vermine gentille.

Les méchants, au moins, ne vous donnent pas mauvaise conscience quand vous agissez.

Le méchant , lui le malin , ne te donnera certainement pas mauvaise conscience lorsque tu agira ,

simplement pour garder son image , son " identité fréquentielle " qui lui est " propre " .

... tout ceci , sans vouloir détruire La Toile , on naît bien d'accord ...

Zarathoustra : Mentir dans le but d'être gentil, n'est-ce pas une attitude louable ?

Genesiis : L'intention est louable. L'attitude, elle, dépend des circonsctances, car bien des actes et attitudes ne sont à juger que lorsqu'ils sont éteints. Permettez que je vous en donne exemple : un parent félicite son enfant pour son "joli" dessin et voilà que l'enfant se presse à apposer sa marque un peu partout.

Bran ruz : Il n'y a aucun intérêt à être gentil. Les rapports humains ne sont pas nécessairement basés sur l'intérêt.

genesiis : Il y a le contrat social, car si nous ne sommes pas gentil avec les faibles alors pourquoi serait-on gentil avec nous lorsque nous sommes faibles ? (interrogaton rhétorique) C'est une nécessité dont certains abusent.

Mentir dans le but d'être gentil, n'est-ce pas une attitude louable ?

L'intention est bonne , dans ce cas là tu mens à la personne sans te mentir à toi-même ,

mais c'est toujours " risqué " ...

Cela peut par exemple fausser l'éducation des enfants .

Mentir pour être gentil ? Hypocrisie et tout ? C'est gentil ?

Dans une conversation adultes, je ne vois pas en quoi ce serait être gentil que de mentir.

Il y a la diplomatie, le tact, qui permettent de dire les choses en étant "gentil". Mentir, ce n'est jamais "gentil" non ?

Bran ruz : Il n'y a aucun intérêt à être gentil. Les rapports humains ne sont pas nécessairement basés sur l'intérêt.

genesiis : Il y a le contrat social, car si nous ne sommes pas gentil avec les faibles alors pourquoi serait-on gentil avec nous lorsque nous sommes faibles ? (interrogaton rhétorique) C'est une nécessité dont certains abusent.

Je répondait à une question qui me demandait quel était l'intérêt de ce que j'avais affirmé :

"On peut être gentil mais être aussi capable de fustiger la bêtise".

Donc vous me citez hors contexte :)

Je voulais signifier que la gentillesse est un acte gratuit, qu'elle n'implique rien en retour, à fortiori si notre gentillesse est adressée à une personne que nous secourons et qui est en état de fragilité. Lorsque l'on se montre gentil, complaisant, agréable envers quelqu'un, si notre gentillesse est sincère, elle est désinteressée.

Mentir pour être gentil ? Hypocrisie et tout ? C'est gentil ?

Dans une conversation adultes, je ne vois pas en quoi ce serait être gentil que de mentir.

Il y a la diplomatie, le tact, qui permettent de dire les choses en étant "gentil". Mentir, ce n'est jamais "gentil" non ?

Je crois que dans certains cas, l'annonce de la mort d'un proche on peut travestir la vérité pour éviter une douleur suplémentaire et inutile aux parents.

Combien de militaires dont les collègues furent tués au combat disaient aux proches des défunts : "Non, votre fils n'a pas souffert, il est mort sur le coup."

Alors que le fils en question avait agonisé dans d'atroces souffrances pendant des heures.

Mais fallait-il le dire à ses parents, et rajouter de la peine à la peine ?

Qui peut en être certain humainement parlant ?

Oui tu as raison Bran Ruz, c'est vrai que dans ce cas... on dépasse le cadre du tact et de la diplomatie, c'est bien du mensonge mais une nécessité je suis d'accord.

Mais sur ce topic tu avais tout dit depuis le départ : bienveillance, et lucidité :)

Yethineo, vous m'avez attribué une phrase qui n'est pas de moi. Pourriez-vous corriger je vous prie ?

Bran : Donc vous me citez hors contexte :)

genesiis : Tout le monde cite tout le monde hors contexte car seul chacun vit sa vie. Hélas je ne peux pas prendre note que lorsque vous dites "aucun" il ne me faut pas y lire une exclusivité partielle.

C'est tordu mais c'est rigolo comme réponse

Bonne soirée Genesiis.

Je crois que dans certains cas, l'annonce de la mort d'un proche on peut travestir la vérité pour éviter une douleur suplémentaire et inutile aux parents.

Combien de militaires dont les collègues furent tués au combat disaient aux proches des défunts : "Non, votre fils n'a pas souffert, il est mort sur le coup."

Alors que le fils en question avait agonisé dans d'atroces souffrances pendant des heures.

Mais fallait-il le dire à ses parents, et rajouter de la peine à la peine ?

Qui peut en être certain humainement parlant ?

Là , il est courageux en disant cela , car il ment à la personne , ne se ment pas à lui-même ,

et sait pertinemment que des détails n'apporteront rien de bon au final .

Certainement pas , et c'est une circonstance largement atténuante ...

C'est un très bon exemple de cas particuliers .