Une subtilité

Pensez vous que trop de subtilité puisse nuire à la subtilité ou bien qu'au contraire il est impossible d'être trop subtil ?

Je parle bien entendu de la pensée humaine.

Nous ne sommes jamais trop subtiles si nous sommes compris.

La subtilité n'est jamais à la mesure de la réalité. Mais il faut avoir beaucoup de patience. Malheureusement, la plupart du temps, l'homme préfère les grosses approximations. Plus c'est précis, plus on grille des neurones à se comprendre. Il faut néanmoins différencier la subtilité de la spéculation exploratoire. :p Laquelle est fatigante et contre-productive quand elle est exposée sans tri ni ordonnancement clair.

Nous ne sommes jamais trop subtiles si nous sommes compris.

Compris quand ? De suite ou bien 2O ans plus tard ?

Vous voulez parler de ceux qui tournent autour du pot pendant cent sept ans avant de parvenir à exprimer clairement leur pensée?

Dans ce cas il est vrai, à mon sens que "trop de subtilité tue la subtilité" car à trop insister en "enculant des mouches" on sombre dans la lourdeur et l'on s'éloigne effectivement de la subtilité recherchée.

La simplicité est une subtilité plus fine qu'une quête obsessionnelle de l'absolu.

Pour exister la subtilité se doit d'être reconnue comme de la subtilité. Ainsi une femme qui me dirait "oh non je ne sais vraiment pas quoi faire, mon clic clac est encore bloqué et je n'ai pas assez de force pour l'ouvrir toute seule" que j'estimerais sa subtilité proche du deux, mais je lui donnerais 20 si c'est fait exprès parce que ce serait un petit peu drôle quand même. En revanche une femme qui aurait touché une mèche de ses cheveux au resto entre son index et son pouce gauche en disant, moi je vais prendre les lasagnes, pour moi il n'y aurait même pas de subtilité. Elle aurait prit une saucisse à la limite...

Donc il faut garder en mémoire que la subtilité doit être reconnue, sinon c'est de l'autisme.

Donc il faut garder en mémoire que la subtilité doit être reconnue, sinon c'est de l'autisme.

C'est encore politiquement correct de parler de l'autisme de cette manière ?

Non mais sinon, oui, j'ai compris ce que tu voulais dire. Une subtilité non perçue n'en est pas une.

Mais je trouve que vous avez tord en disant ça car l'inconscient peut lui la percevoir et effectuer un travail tout aussi intéressant qu'une prise de conscience immédiate.

Une attitude peut être un message subtil envoyé à son interlocuteur.

La subtilité peut aussi être volontairement perçue selectivement :

Lorsque l'on envoi un message subtil, généralement on ne souhaite pas que l'ensemble de l'assemblée le comprenne, on agit ainsi pour qu'il soit perçu par une, voire quelques personnes.

Donc il faut garder en mémoire que la subtilité doit être reconnue, sinon c'est de l'autisme.

C'est encore politiquement correct de parler de l'autisme de cette manière ?

Non mais sinon, oui, j'ai compris ce que tu voulais dire. Une subtilité non perçue n'en est pas une.

Mais je trouve que vous avez tord en disant ça car l'inconscient peut lui la percevoir et effectuer un travail tout aussi intéressant qu'une prise de conscience immédiate.

C'est imagé, c'est parlant... du coup je m'en sers.

Pour répondre à l'inconscient, j'aurais tendance à penser que savoir une chose inconsciemment, c'est par définition, ne pas en avoir conscience. ça c'est pour la première problématique. La seconde problématique est: est ce qu'une décharge de phéromones c'est encore de la subtilité? Là encore, inconsciemment mon corps va réagir à des stimuli (phéromones, pupilles qui se dilatent, transpiration des mains, accélération du rythme cardiaque...) Autrement dit est ce qu'un message "inconscient" ou physiologique continue à être de la subtilité?

Exister en dépendant de manière aussi complexe à autant de paramètres, la subtilité est avérée.

Je trouve que la subtilité est une chose qui se doit d'etre dosé comme tout, certain essaye de se donné un genre et finalement sont juste lourd.

Les gens font souvent trop de manière surtout quand ils se prennent pour des intello.

"Menotter les mains dans le dos avec un bâton. Mais que fais-tu avec ce bâton ? J'essai de jouer de la flûte les mains dans le dos. Tu n'as qu'à te la péter. Je veux bien mais comme tu fais ton étincelle je risque de tout flamber et je ne veux pas jouer avec le feu."

Je trouve que la subtilité est une chose qui se doit d'etre dosé comme tout, certain essaye de se donné un genre et finalement sont juste lourd.

Les gens font souvent trop de manière surtout quand ils se prennent pour des intello.

Trop de subtilité, serait un manque d'humilité ?

Nous ne sommes jamais trop subtiles si nous sommes compris.

Compris quand ? De suite ou bien 2O ans plus tard ?

De suite. Bien évidemment. Etre compris trop tard n'apporte pas grand chose, ou peut-être un soulagement tardif?

Un trop plein est relatif à la nuisance, il suffit d'être trop subtil sans nuire à autrui pour que les gens n'y voient que du feu.

non pas forcement un manque d'humilité, c'etait juste une point de vue que j'ai exprimé il ne faut pas généralisé

la subtilité peut aussi etre utilisé de differente façon dans l'humour par exemple,

bref etre subtil c'est pas toujours utile

J'aimerai bien savoir comment l'on pourrait nuire à un concept ? La subtilité est un concept fabriqué par la pensée, la pensée subtile ne fait qu'utiliser le concept fabriqué, l'utiliser reviendrait à en user, l'user, pousser à ses limites, pour ou en être conscient et ne pas les dépassées donc rester fidèle à ce qu'il est, ou repousser les limites ce qui ferait que le concept même de subtilité deviendrait encore plus subtil.

Être trop subtil nuirait à la subtilité ?

Être trop vrai nuirait à la vérité ?

Il n'y a que la vérité qui blesse, mais elle ne blesse pas la vérité, c'est les gens qu'elle blesse. C'est la même chose pour la subtilité.

Toute subtilité n'est pas pertinentes, certaines ne sont que des illusions pour cacher l'essentiel.

Exempli gratia, quand Michelle Aliot Marie a été accusée pour ses pérégrinations tunisiennes, elle a introduit des subtilités, elle a dit n'avoir eu Ben Ali qu'au téléphone, etc.

Ces "subtilités" n'étaient qu'un écran de fumé pour cacher sa faute.

Quelqu'un qui ment c'est un menteur et non pas quelqu'un de subtil.

D'ailleurs la subtilité dont parle le sujet est ce une subtilité relative à la finesse, au déliement ou à la complexité ?

J'aimerai bien savoir comment l'on pourrait nuire à un concept ? La subtilité est un concept fabriqué par la pensée, la pensée subtile ne fait qu'utiliser le concept fabriqué, l'utiliser reviendrait à en user, l'user, pousser à ses limites, pour ou en être conscient et ne pas les dépassées donc rester fidèle à ce qu'il est, ou repousser les limites ce qui ferait que le concept même de subtilité deviendrait encore plus subtil.

Être trop subtil nuirait à la subtilité ?

Être trop vrai nuirait à la vérité ?

Il n'y a que la vérité qui blesse, mais elle ne blesse pas la vérité, c'est les gens qu'elle blesse. C'est la même chose pour la subtilité.

Ce n'est pas comparable. Le risque de la subtilité est qu'il disparaisse aux yeux des autres. Si je veux communiquer de façon subtile, je dois avant tout communiquer. Et si mon message est trop subtile c'est comme si je murmurais "je t'aime" sous les réacteurs d'un Airbus A380 au décollage... Le degrés maximal de subtilité est la capacité maximal de l'autre à la saisir. Si l'autre est sourd, aveugle ou super con alors ma subtilité n'existera que pour moi.

Introduire une subtilité ne relève pas nécessairement du mensonge, ce peut être aussi une diversion.