Savez-vous relativiser ?

relativiser = Considérer quelque chose comme n'ayant qu'un caractère, qu'une importance relative par rapport à un élément analogue, comparable.

Relativiser serait un moyen de lâcher prise, d'être moins pessimiste et moins stressé. La solution miracle ? En fait, à bien y regarder ce n'est pas évident de ne pas prendre quelque chose uniquement en soi, mais d'arriver à comparer.

Savez-vous relativiser ?

Il faut relativiser dans la vie, personnellement à chaque fois que j'ai une passe difficile, je le fais, je me dit que y'a plus grave ...

ça soulage ..

Oui !

Quand je pars en live en me lamentant sur mon sort ou en enrageant pour ceci ou cela, je m'arrête tout à coup, c'est comme si je me voyais 'de loin' et je me trouve tout à fait ridicule.

Qu'est ce que j'en penserais dans un mois, un an ? J'aurai oublié. Dans le temps et l'espace, je ne suis quasiment rien, alors un moment dans mon existence minuscule... Et pourquoi gâcher ce temps si bref et précieux avec ces aléas somme toute banals, dérisoires ?...

Pour les choses plus importantes (maladie, décès d'un proche par exemple) c'est plus difficile de se raisonner, la peine et la colère plus longues à passer, mais c'est le même fonctionnement.

Relativiser serait un moyen de lâcher prise, d'être moins pessimiste et moins stressé.

Il faut relativiser dans la vie, personnellement à chaque fois que j'ai une passe difficile, je le fais, je me dit que y'a plus grave ...

ça soulage ..

Ce sont des vérités absolues que vous énoncez là ? :D

Par rapport à certains rendez-vous ou autres choses ,je me mettait la pression .

Une fois passé ,je me disais tout ça pour ça!

Je veut dire par la que la pression que je m'était infliger ne servait ni à ce que ça se passe bien ou empêcher que ça se passe mal.

Alors maintenant je relativise avant et après et niveau frustrations ça aide vraiment .

Chasing, chacun fait ce qu'il veut, c'est pas une vérité absolue, juste ce que je fais moi personnellement

Ne pas savoir relativiser est bel et bien TOUT le drame de ma vie quotidienne.

je me prends naturellement et instinctivement la tete sur TOUT et RIEN.

j'espere qu'un jour ca me passera.

NB:

cependant il faut bien souligner que relativiser est un JEU de l'esprit.

c'est une fuite face a un monde qui nous dépasse.

mais c'est nécessaire!

cependant il faut bien souligner que relativiser est un JEU de l'esprit.

c'est une fuite face a un monde qui nous dépasse.

mais c'est nécessaire!

Ce n'est pas une fuite à mon avis, c'est une remise en place des évènements. "Je" ne suis pas le nombril du monde, "mes emmerdes" ne sont pas la cata du siècle ni même du jour.

Mais c'est en effet un jeu de l'esprit, tout comme faire une montagne des choses mauvaises en est un. Sauf que le jeu de la relativisation est plus difficile mais ô combien plus bénéfique.

Que c'est important ! Ah ça oui !

Je dis que c'est très important de relativiser mais attention je ne dis pas que je m'y atèle avec une assiduité exemplaire.

En fait, assez souvent je suis stupéfaite de voir à quel point il nous est facile de rouspéter quand les choses vont pas mais qu'en revanche, quand tout va bien, alors là on le dit jamais. Alors voilà, j'essaie, de temps en temps, de m'estimer heureuse, de me dire que tout va bien et que je n'ai pas de traquas vraiment embarrassants. J'admire ma vie sans soucis. Bon, quand c'est le cas, hein. Sinon, boh, comme tout le monde, je râle et vocifère.

Mais je crois que cette attitude me permet parfois de ne pas en vouloir d'avantage, de nourrir de faux rêves qui ne sont qu'illusions et qui me font plus souffrir que ce qu'ils m'aident à avancer.

Voilà, je suis heureuse de mes non-problèmes.

Ne pas savoir relativiser est bel et bien TOUT le drame de ma vie quotidienne.

je me prends naturellement et instinctivement la tete sur TOUT et RIEN.

j'espere qu'un jour ca me passera.

NB:

cependant il faut bien souligner que relativiser est un JEU de l'esprit.

c'est une fuite face a un monde qui nous dépasse.

mais c'est nécessaire!

Le problème ,c'est quand ça devient une mauvaise habitude ,la c'est clair que c'estdifficile de s'en débarrasser ,mais pour moi le stress que ça engendre, m'a après beaucoup de temps fait comprendre que pour beaucoup de chose ,ça ne valait pas le coup (t).

cependant il faut bien souligner que relativiser est un JEU de l'esprit.

c'est une fuite face a un monde qui nous dépasse.

mais c'est nécessaire!

Ce n'est pas une fuite à mon avis, c'est une remise en place des évènements. "Je" ne suis pas le nombril du monde, "mes emmerdes" ne sont pas la cata du siècle ni même du jour.

Mais c'est en effet un jeu de l'esprit, tout comme faire une montagne des choses mauvaises en est un. Sauf que le jeu de la relativisation est plus difficile mais ô combien plus bénéfique.

Peut etre n'as tu pas compris l'idée précise que je voulais formuler pour expliquer pourquoi je pense que c'est une fuite.

Je parle d'une fatalité.

on ne relativise pas face a une fatalité. on la fuit car c'est tout ce qu'on peut faire.

exemple pragmatique:

>>> si je perds une jambe dans un accident.

me dire qu'il me reste toujours l'autre jambe n'est qu'un JEU de l'esprit.

dans les faits j'ai bien perdu une jambe. c'est un fait, une fatalité a laquelle je ne peux rien y faire. elle me dépasse DONC je fuis l'idée d'y penser et je me concentre sur le point positif qui est a ma disposition: mon autre jambe valide.

la vie est OBJECTIVEMENT remplie de plus de malheurs que de bonheur.

c'est un fait (pour une majorité de personnes en tout cas).

mais comme nous ne pouvons pas supporter cette réalité nous la "relativisons" en apprenant a faire avec ce qu'on a à défaut de ce qu'on voudrais (et qu'on a pas).

cette vision n'est pas pessimiste, elle est juste lucide.

triste oui, mais lucide.

cependant il faut bien souligner que relativiser est un JEU de l'esprit.

c'est une fuite face a un monde qui nous dépasse.

mais c'est nécessaire!

Pas forcément Femzi. Pas forcément un jeu de l'esprit ni une fuite.

La réalité est le sentiment que procure un évènement : c'est avec ce sentiment que l'on va pouvoir interagir pour "relativiser". Qu'est ce qui te fait croire que la manière "instinctive" de prendre les choses est la bonne, la plus juste, ou la plus réelle?

>>> si je perds une jambe dans un accident.

me dire qu'il me reste toujours l'autre jambe n'est qu'un JEU de l'esprit.

dans les faits j'ai bien perdu une jambe. c'est un fait, une fatalité a laquelle je ne peux rien y faire. elle me dépasse DONC je fuis l'idée d'y penser et je me concentre sur le point positif qui est a ma disposition: mon autre jambe valide.

Hum je vois, mais il y a d'autres moyens de relativiser comme dire :

j'aurai pu mourir,

je n'aurai pas pu l'éviter,

je ne peux qu'accepter, me torturer l'esprit ne changera rien aux choses...

Et s'il y a une troisième guerre mondiale qui se déclare, et que tous les hommes valides sont appelés au front, tu seras bien content d'avoir une jambe en moins

Il me semble que l'être humain n'est pas enclin à relativiser spontanément.

En effet, relativiser demande un effort intellectuel supplémentaire afin de pouvoir s'affranchir de la réaction initiale et aller au delà.

Avec de la persévérance, relativiser peut devenir un mode de penser. Néanmoins, le recul qu'il exige modifie l'échelle de valeur que l'on applique à soi et aux événements ce qui conduit à des résultats qui peuvent être différents voire contradictoires de l'impression initiale.

Toutefois, je suis persuadé que si relativiser ne rend pas la vie plus facile, il la rend plus compréhensible et acceptable.

Je relativise assez facilement. Cependant, je pense qu'il est aussi bon parfois de lâcher la pression...réfléchir en permanence c'est une prison aussi bien que des émotions incontrôlables ...

Certaines personnes se regardent trop le nombril et d'autres culpabilisent toujours de le faire. La question pour moi n'est pas "c'est bien de relativiser" ou "c'est bien de s'exprimer au présent, dans l'impulsion du ici et maintenant" ... mais surtout quelle est la bonne attitude à l'instant I, qu'est ce qui me fera du bien dans l'absolu.

Il y a des moments où ça fait du bien de ne pas être sage, d'autres ou garder la tête froide est la meilleure des options.

Chasing, chacun fait ce qu'il veut, c'est pas une vérité absolue, juste ce que je fais moi personnellement

Chacun fait ce qu'il veut, c'est une vérité absolue ?

Et vouais, Gardiane. Des fois oui, des fois non.

Et...euh...bôh bè rien en fait. Je suis déjà au lit.

Mais attend Gardiane. C'est vrai. Je ne me moque pas de toi. Des fois oui, des fois non.

En fait, cette phrase devrais s'afficher automatiquement à la fin de chaque poste de tous les forumeurs. Un peu comme une signature générale. Ça serait rigolo et ça éviterais bien des quiproquos inutiles...:D

J'ai appris à relativiser et surtout à apprécier les bons côtés des choses, même si mon existence est pauvre. Depuis que j'y arrive, je suis bien mieux dans ma peau et la vie est à un autre aspect.

Alors ça pour relativiser, je relativise. Tout et trop d'ailleurs à tel point que je ne donne parfois plus assez d'importance à certaines choses quand elles devraient en avoir.

Mais bon je relativise, c'est pas bien grave, y'a pire :D

cependant il faut bien souligner que relativiser est un JEU de l'esprit.

c'est une fuite face a un monde qui nous dépasse.

mais c'est nécessaire!

Ce n'est pas une fuite à mon avis, c'est une remise en place des évènements. "Je" ne suis pas le nombril du monde, "mes emmerdes" ne sont pas la cata du siècle ni même du jour.

Mais c'est en effet un jeu de l'esprit, tout comme faire une montagne des choses mauvaises en est un. Sauf que le jeu de la relativisation est plus difficile mais ô combien plus bénéfique.

Peut etre n'as tu pas compris l'idée précise que je voulais formuler pour expliquer pourquoi je pense que c'est une fuite.

Je parle d'une fatalité.

on ne relativise pas face a une fatalité. on la fuit car c'est tout ce qu'on peut faire.

exemple pragmatique:

>>> si je perds une jambe dans un accident.

me dire qu'il me reste toujours l'autre jambe n'est qu'un JEU de l'esprit.

dans les faits j'ai bien perdu une jambe. c'est un fait, une fatalité a laquelle je ne peux rien y faire. elle me dépasse DONC je fuis l'idée d'y penser et je me concentre sur le point positif qui est a ma disposition: mon autre jambe valide.

la vie est OBJECTIVEMENT remplie de plus de malheurs que de bonheur.

c'est un fait (pour une majorité de personnes en tout cas).

mais comme nous ne pouvons pas supporter cette réalité nous la "relativisons" en apprenant a faire avec ce qu'on a à défaut de ce qu'on voudrais (et qu'on a pas).

cette vision n'est pas pessimiste, elle est juste lucide.

triste oui, mais lucide.

Je comprends ce que tu veux dire, mais ce n'est pas pour moi la bonne façon de relativiser. Si je perds une jambe, je ne fuirai pas l'idée d'y penser, j'y penserai (d'abord certes avec désespoir) et puis je me dirai : il y a des handicapés en fauteuil, des aveugles, des unijambistes, qui font du sport à haut niveau, qui travaillent, qui vivent pleinement, pourquoi pas moi ? J'ai perdu une jambe c'est un fait, une fatalité, mais elle ne me dépassera pas : JE vais la dépasser, et me concentrer sur, non pas mon autre jambe valide, mais tout ce qui reste : l'amour, l'amitié, le travail, les rires, la vie quoi !

Et la vie n'est pas remplie de plus de malheurs que de bonheurs : en temps normal, quand il ne se passe rien de spécial, on ne voit même pas tous les mini instants de bonheur qu'on vit : manger un bon repas, rire avec des amis, recevoir un compliment, caresser un chat, voir le soleil se coucher, avoir une discussion intéressante avec quelqu'un, écouter une musique qu'on aime, réussir un travail qu'on nous a confié, se détendre dans un bain parfumé, sentir le parfum d'une fleur, faire du sport... ou simplement le bonheur d'être en vie, en à peu près bonne santé, avec un minimum de confort...

Mais non, on bloque sur : rester coincé dans un bouchon (mais quand on en sort on ne pense pas au bonheur), perdre ses clés (pareil quand on les retrouve), le collègue qui nous énerve, le temps pluvieux, les rides aux coins des yeux, le chat qui a pissé par terre...

Et si on veut vraiment quelque chose, on peut aussi se battre, faire des efforts, tout faire pour au moins essayer de le réaliser, et au moins avoir la fierté d'avoir essayé. Oui il faut faire avec ce qu'on a, et ne pas regarder vers le haut avec jalousie, ou vers le bas pour se 'réconforter', mais vers le haut pour tenter de monter, et vers le bas pour voir le chemin qu'on a parcouru.

C'est ma lucidité à moi ! :)

Toutefois, je suis persuadé que si relativiser ne rend pas la vie plus facile, il la rend plus compréhensible et acceptable.

Milliard!

et j'ajouterais que c'est bien ce qui fait la difference entre chaque individu.

certains n'ont pas besoin de comprendre la vie pour l'accepter.

c'est a dire: qu'il arrive un moment dans le raisonnement de tout un chacun, face a des réalités où l'on décide d'arreter de chercher a comprendre et accepter cette réalité comme tel.

on "fuit" notre raisonnement logique.

on SE fait une raison.

notre seuil de reflexion determine donc notre capacité a etre heureux. (selon moi)