trouble de la personnalité limite

Bonjour à tous forumeurs et forumeuses. Je souhaiterais revenir sur un de mes anciens posts où j'ai abordé mon histoire de dépression, je suspectais mon psychiatre de me croire schyzophrène au vu du médicament qu'il m'avait donné l'abilify aripripazole, je tiens à dire que j'ai arrêté le traitement car j'avais beaucoup d'effet secondaire j'ai ensuite parlez avec lui du traitement qu'il a arrêté, il m'a expliqué que l'abilify à si petite dose était juste un régulateur d'humeur

Ouf soulagé je ne suis donc pas schyzophrène. Mais voila je l'ai revu après et il m'a expliqué que mon problème était un trouble de la personnalité limite/ Borderline, je me suis alors renseigné sur internet, et j'aimerais des témoignages de personnes qui sont atteints de ce trouble ou encore le maximum d'infos que je puisse récolter dessus merci. :)

Bonjour kasrkins :)

Je me souviens de ton post. Bon tu sembles aller mieux et être rassuré.

Il existe plusieurs associations pour des personnes atteintes de troubles borderline. Je te poste le lien d'une qui me semble sérieuse.

http://www.alalimite.ch/accueil

Je te l'avais bien dit

Être borderline, ce n'est pas un trouble très "grave" dans le sens ou cela ne te gâchera pas la vie.

Après c'est à prendre au sérieux, bien sur, mais je pense qu'on a tous une maladie mentale au final donc ne t'inquiète pas:)

mais je pense qu'on a tous une maladie mentale au final donc ne t'inquiète pas:)

Ca, c'est sur !

c'est quoi exactement ce trouble?

Voici les critères du DSM-IV qui décrivent ce trouble: Mode général d'instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:

(1) efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés

(2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation

(3) perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi

(4) impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).

(5) répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d' automutilations

(6) instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)

(7) sentiments chroniques de vide

(8) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)

(9) survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères

borderline signifie tout et n'importe quoi. C'est en général utilisé pour dire "vous n'allez pas bien, et n'entrez pas dans les autres catégories".

Un fourre-tout quoi.

Cela dit il est vrai que certains psychiatres ont la mauvaise manie de mettre borderline toutes les personnes ayant des troubles qu'ils ne savent pas diagnostiquer. Ce qui est très dommage.

Je te l'avais bien dit

Être borderline, ce n'est pas un trouble très "grave" dans le sens ou cela ne te gâchera pas la vie.

Après c'est à prendre au sérieux, bien sur, mais je pense qu'on a tous une maladie mentale au final donc ne t'inquiète pas:)

Hé bé, c'est fou ce qu'on peut lire par moment sur les forums.

Je te l'avais bien dit

Être borderline, ce n'est pas un trouble très "grave" dans le sens ou cela ne te gâchera pas la vie.

Après c'est à prendre au sérieux, bien sur, mais je pense qu'on a tous une maladie mentale au final donc ne t'inquiète pas:)

Hé bé, c'est fou ce qu'on peut lire par moment sur les forums.

Bhwa, la dessus, je suis pas trop d'accord avec le fait que cela ne te gachera pas la vie. En fait c'est même bien souvent l'inverse, au point de pousser certain à choisir le suicide... Je sais malheureusement de quoi je parle pour avoir connu quelqu'un comme ça.

Le fait est qu'effectivement les "médecins (?)" ont tendance à Borderliner un peu trop facilement tout ce qu'ils n’expliquent pas.

Je suis d'accord sur le fait qu'on a tous une maladie mentale

C'est surtout qu'il n'y a pas de définition précise de cette maladie et personnellement si me reconnaît dans pas mal de critère, pareil pour la schizophrénie donc bon..

Et je pense que s'il a par lui même essayé de savoir quelle maladie il pouvait avoir c'est qu'il est conscient, et qu'il n'est donc pas très atteint.

je mettrais la bêtise de ta réponse sur ton jeune âge!

Les borderlines sont conscient de leurs troubles ça n'enlève en rien le fait que ce soit au quotidien très dur à gérer d'autant que les molécules utilisées pour réguler leur humeur ont pas mal d'effets secondaires et ça prend des fois du temps avant de trouver le bon médoc!

Maintenant ce n'est pas parce que tu te reconnais dans une description de symptômes donné sur le net que la définition des troubles borderline est imprécise!

Ce trouble est juste compliqué à diagnostiquer parce qu'il regroupe effectivement des symptômes qui sont similaires à d'autres maladie!

C'est bien pour ça que seul un psychiatre peut poser ce diagnostique!

De même que seul un psy peut dire si oui ou non l'atteinte de ce trouble sur le patient est ou pas important!

Et un psy se base sur quoi pour un diagnostic?

Pour avoir bien fréquenté la schizophrénie, je peux vous assurer que les symptômes connus ne sont pas du tout les mêmes que les réels.

Attitrer une maladie à un individu est la pire chose à faire.

Après on risque de se dire qu'on est foutu, qu'on ne s'en sortira pas, qu'on a un réel "problème" alors que je suis persuadée que certains troubles sont curables.

Et regardez, quelqu'un étant réellement atteint n'irait pas se renseigner ainsi..

Enfin bon, je vous laisse dramatiser et dire à ce pauvre garçon qu'il est atteint d'une maladie très grave, ça arrangera son cas, bien sur.

Un psychiatre puisqu'il est le seul habilité à poser un diagnostic de pathologie mentale, va utiliser l'entretien clinique, l'observation clinique, des tests si nécessaires. Il se base sur ce que dit et montre le malade et/ou l'entourage et/ou les professionnels qui lui parlent de la personne.

Il se base sur sa compétence professionnelle et ses connaissances professionnelles et il se réfère aux classifications internationales DSM ou CIM qui regroupent les tableaux symptomatiques des différentes pathologies mentales.

Poser un diagnostic, c'est rassurer la personne, c'est lui proposer un traitement et une thérapie qui va l'aider si ce n'est à guérir, à vivre mieux avec sa pathologie. Ce qui veut dire pouvoir peut être travailler, avoir des relations avec les autres, une vie de famille si c'est possible et si c'est son choix, vivre en autonomie et surtout souffrir moins.

C'est aussi être pris en charge par la MDPH, ce qui veut dire toucher une allocation de compensation au handicap, ainsi que des aides si l'environnement doit être adapté, c'est la possibilité d'avoir accès à des emplois dit protégé en ESAT ou des emplois adaptés en milieu ordinaire. C'est aussi voir ses frais médicaux pris à 100 % pour cette pathologie.

Je pense réellement que si on disait aux malades que cela peut n'être qu'une "phase", il guériraient où du moins vivraient mieux plus vite.

Tu ne connais pas les pathologies mentales. Lis un peu de choses sur le sujet, discutes avec des professionnels de la maladie mentale, discutes avec les personnes atteintes de pathologies mentales.

La pathologie mentale est une réalité. Pour certaines, elles sont attachées à des maladies génétiques ou chromosomiques. Elles sont réelles. Ce n'est pas une passe. Elles ne disparaissent pas comme par magie.

J'en connais assez pour être renseignée sur le sujet, mais une maladie qui n'est pas réellement définie ne peut pas être considérée comme incurable.

Le peu que j'ai lu ne correspondait pas à ce que je vois dans la réalité.

Un psychiatre ne pourra jamais donner un traitement tout à fait approprié car les malades ne disent pas tout ce qu'il faudrait que le psychiatre sache.

Je pense encore une fois à la schizophrène que je connais et qui dit à son psy que tout va toujours bien.

Qu'est-ce qu'on peut faire? Aller voir son psy? Oui mais on ne sait pas ce qu'il se passe dans sa tête..

Tu te bases sur un cas particulier. Et ce qui se passe entre la personne atteinte et son médecin ne regardent qu'eux; Si la personne dont tu parles se met en danger ou met en danger son entourage il faut demander une hospitalisation en psychiatrie.

Je pense que beaucoup de cas sont ainsi.

L'interner détériora son état encore plus.

Je m'arrête là car je n'ai plus d'arguments et parce que je pense que plus je parle, plus je me ferais contredire, plus l'auteur du sujet sera confronté à des dramatisations de sa maladies qui n'arrangeront pas son cas.