Je joue avec les rimes

Je joue avec les rimes, pas pour la frime, pas pour la gloire.

Je joue avec les cimes, pas les abîmes, il fait trop noir.

Je noue avec les femmes, des liens superficiels.

C'est doux le vague à l'âme, surtout quand elles sont belles.

J'y repense sans cesse en fermant les yeux,

Elle avait de belles fesses et j'avais l'air heureux.

C'est la nostalgie quand j'hume ce parfum,

Mon coeur va faire une hémorragie à la fin.

C'est trop dur de faire des vers joyeux,

A moins d'avoir des verres merveilleux,

A portée de main pour noyer l'ennuyeux,

Apportez du girondin, on boira à deux.

[Merci de m'avoir lu. C'est un entrainement vous l'aurez compris. Vos rimes sont les bienvenues. J'essaierai d'en ajouter de temps en temps]

J'y repense sans cesse en fermant les yeux,

Elle avait de belles fesses et j'avais l'air heureux.

Excellent

:D J'aime bien

joli exercice de style

à partir du cancre de la classe

de Prévert

paroles de choses simples comme du lys..

style binaire comme le rythme de la nature...

(si des sonorités un peu jolies m' viennent à l'esprit j'essayerai d' songer à ce sujet si on m' le permet )

J'y repense sans cesse en fermant les yeux,

Elle avait de belles fesses et j'avais l'air heureux.

Bien joué père-vert, il en fallait au moins une,

D'allusion qui témoigne de tes origines,

Lointaines, plus loin que les mauresques dunes ;

Le pays des pert-verts, doux comme zibeline

Mais en réalité, posés sous les marches,

C'est sous les jupes, les culottes qu'ils admirent,

Ce sur quoi rêvent-ils d'utiliser leur cravache

Faites gaffe, très chères, à ne guère tomber dans leur mire,

Soyez donc préparés lorsque vous irez là-bas,

Là où sont pourchassés sans cesse les hommes pieux,

Là où la simple paire de fesse peut rendre heureux. Amen

[Merci pour vos messages et à Mdr de s'être lâché ]

J'ai repris mon jeu d'apprentissage des figures de style,

Alors puisque c'est libre, je ne me fais pas de bile.

Ma prose, parfois sage, change de calibre,

Subtil métissage, à la recherche du parfait équilibre.

La désinvolture nous sied mieux,

C'est plus simple d'être immature.

Le coeur léger j'aborde cette belle nature,

Je pense déjà au moment de nos adieux.

Mener une vie dangereuse, et savoureuse,

Ou s'avouer vaincu et n'avoir rien vu.

Tantôt la sagesse, tantôt la paresse,

Et des moments d'ivresse à la vue de ce corps nu.

[Merci pour vos messages et à Mdr de s'être lâché ]

Mais de rien (c'est bien parce que t'es sympa hein ! ), seulement je n'écris jamais, j'ai chier ça "comme ça", et en le relisant je me dis que j'aurais pu davantage le travailler... (Voilà pourquoi je n'écris jamais : la flemme de peaufiner :D )

J'ai repris mon jeu d'apprentissage des figures de style,

Alors puisque c'est libre, je ne me fais pas de bile.

Il neige

Ni âge ni yeux ni haine les flocons

Comme des faucons faisant le siège

De la ville figée depuis les toits emmolis

D'une galaxie inconnue chutent sans bruit

Dans les paupières des hommes et femmes

Emmitouflés de laine en ce jour de Noël

Sur les trottoirs devenant irréels ça rame....

Les papiers cadeaux voltigent

De mains en mains à l'intérieur des magasins

La neige de l'extérieur paraît coupante figée

Plus constante malgré les efforts des jouets

Adultes et enfants ont le regard fasciné par l'airain

Des décors saupoudrés sous leurs yeux alanguis

Par la période festive il ne manque que le gui

Pour que l'amour ceigne les répliques des vendeurs

Le petit garçon est seul malgré les apparences

Il songe et il rêve et il toise le costume rouge

D'un faux père noël distribuant de la douceur

Prés de la danse des choses et des êtres, transe

Diabolique et divine tout à la fois de ces heures

Qui passent comme d'un songe impatient la lance

Des automobiles stationnent de part et d'autre

De la rue commerçante parée d'accents de fête

Il neige

Les flocons semblent faire toc toc

A la porte de l'âme des gens aux gestes

Désinvoltes en dépit du temps qu'il fait

A travers ces quelques vers nés

De l'esprit pervers d'un auteur du dimanche

Endimanché

précision : il n'a pas neigé cette année par chez moi et ce n'était qu'un exercice de style

Comme c'est bon d'avoir un chez soi,

En ces moments rudes parce qu'il fait froid,

De jour en jour la misère s'accroît,

De mois en mois les requins s'octroient,

Les fruits d'années de labeur des plus précaires,

Propageant sans cesse un climat délétère,

Rien de surprenant à ce que les gens soient austères,

La jalousie, l'envie, la haine prospèrent,

C'est avec gratitude que le vert père

Remercie les cieux d'être né sous la bonne étoile,

En un clin d'oeil je pourrais me retrouver à poil,

Sans un sous en poche je paraîtrais bien moche,

A celles que je convoitise, bien qu'un peu cloches,

Mais à l'apparence si harmonieuse,

Que même l'ascète oublierait ses principes le temps d'une levrette,

Plaisirs de la chair qui comme une transe, rend la vie plus radieuse

précision: freestyle

Je voudrai vous dire

pour votre plaisir

que dans l'avenir

ces vers se désirent

du sens à saisir

meilleur ou pire

Je ne suis pas un criminel

depuis que la vie moins belle

double la mort plus rebelle

sublime repos éternel

Je n'ai pas tout compris,

Mais c'est à ce prix,

Que l'homme a appris,

A maîtriser ses cris,

Pour en restituer une part intelligible,

A ses interlocuteurs sensibles et susceptibles

De sortir un cutter pour lui déchirer sa carotide,

Ce vers amer, voire acide,

Taquin comme Molière, risque de faire un bide

L'idiot toujours à se surprendre

qui veut toujours vouloir tout comprendre

fumée, dernière étincelle, cendre

voilà sa flambée à attendre

que toute rime soit bonne à vendre

Paré à fumer, fumer à Paris,

Pourrait m'entuber, mon tube pourri,

Le sens n'a pas de sens,

Les sens en silence,

Le silex aiguise, à ma guise les sexes

Le sang dégouline, goulûment, indécent

Oui mon nom n'est pas Prévert

neanmoins je suggère

des ensoleillés et verts

poèmes et poèsies de vers

masturbant moins pervers

vive le père noel

Les peurs, des eaux en cascade

en plus de leur façade.

Bref, ce n'est que passade.

Plus d'une, il traversa deux

jusqu'au paysage merveilleux.

L'atmosphère d'une douce musique

qui nous anime par la mélodie,

ambiancée de quelques lyriques,

une proche dame, on se sourit,

accompagnée d'un cocktail très chic,

carressé pour la danse de l'envie,

rappel à cette soirée authentique

qui fut pour moi une éternelle nuit.

A cette rencontre atypique,

c'est une femme virtuelle ou amie,

sans jamais prendre en compte mon fric,

puisque sur cette amour infini,

pour ne pas être soporifique,

que c'est maintenant où tout fini.

En ce jour particulier,

Grâce à l'état séculier,

J'ai discuté virtuellement,

Avec des personnes limitées,

Il me faut un médicament,

Pour atténuer cette cécité,

A moins d'avoir bien lu,

Et dans ce cas, salut!

C'est un aveugle malheureux

et se vantait d'être le meilleur et les autres pires

qui croyait qui voyait comme deux

alors qu'à chaque fois il devait tout relire

parcequ'il avait de la merde dans les yeux

mais c'est un secret il ne faut pas lui dire

Cet aveugle s'est rendu à l'évidence,

Pourtant humble, prompt à faire pénitence,

Pour ses congénères, même lorsque ça dégénère,

Mais constater une telle misère,

De l'esprit de chez ces va-t-en guerre,

Lui fait broyer du noir, le désespère,

Quant à l'évolution de l'espèce humaine,

Vers une voie de paix plus saine. Amen.

Pisser sur des cadavres, voilà ce qui le choque,

Aveugle certes, mais possédant ses capacités olfactives,

Il peut sentir à quel point ceux qui nient en bloc,

La bassesse de tels comportements n'est pas fictive,

Et juger à travers leurs réactions,

Ce manque incroyable de compassion.

Il fallait bien qu'il les nettoie

avec de l'urine sur ses yeux qui étaient la cible

pour mieux qu'il voit

se faisant passer pour sensible

pourvu qu'il s'aperçoit

qu'il était plutot pénible