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RDC - 8 millions de morts


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Le massacre au Congo- Kinshasa

Bonjour, la RDC (République Démocratique du Congo ou Congo Kinshasa) c'est une cinquantaine de femmes violées par jour.

L'une d'entre-elles a même reçu après son calvaire des balles dans son vagin !

Violées, torturées, défigurées, elles sont aussi démembrées vivantes !

Les enfants sont aussi une proie notamment pour des pédophiles étrangers profitant de la misère.

Ces enfants aujourd'hui sont atteints du sida et n'espèrent plus fonder une famille.

Le taux d'infection dans certaines provinces atteint les 20%, et le risque de contamination menace la moitié du pays.

Des familles entières sont massacrées chaque jour, des corps mutilés parfois carbonisés sont visibles dans les rues de Kinshasa, la capitale.

Selon Amnesty International, "Le conflit en RDC est particulièrement marqué par l’usage systématique du viol comme arme de guerre.

Comme l’histoire humaine le montre tragiquement, le viol suit toujours de près les conflits, mais en RDC,

il est manifestement utilisé par des groupes armés comme l’une des armes principales contre leurs adversaires et la population civile.

Dans l’est de la RDC, des membres de groupes armés violent des dizaines de milliers de femmes, dont des fillettes ou des femmes âgées,

ainsi qu’un certain nombre d’hommes et de jeunes garçons, afin de terroriser, d’humilier et de soumettre les populations civiles"

Les enfants soldats.

Toujours selon Amnesty International, des enfants soldats sont recrutés de force par toutes les parties en conflit (milices armées, forces armées "officielles", etc. ) :

« Des dizaines de milliers d’enfants, filles comme garçons, parfois âgés de moins de dix ans,

combattent dans les rangs des milices et des forces armées de la République démocratique du Congo (RDC).

Dès leur recrutement, ces enfants sont victimes d’une longue série d'atteintes à leurs droits fondamentaux,

notamment d’actes de torture, de viols et de meurtre.

La Justice.

Rapport 2011 d'Amnesty International

Le conflit qui sévissait dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a entraîné de multiples violations du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits humains.

Sur le territoire de Walikale, dans le Nord-Kivu, plus de 300 personnes ont été violées en l’espace

de quatre jours par des membres de groupes armés, au cours d’une série d’attaques lancées contre des villages.

Ni les forces armées congolaises (FARDC) ni les soldats de la Mission de l’Organisation des Nations unies

en République démocratique du Congo (MONUC) ne sont intervenus, alors que leurs troupes étaient stationnées à proximité.

L’armée congolaise s’est également rendue responsable de nombreuses violations des droits humains dans la région.

Personne, ou presque, n’a été amené à rendre des comptes pour les graves violations de ces droits qui ont été commises,

parmi lesquelles des viols et d’autres formes de violences sexuelles.

Les autorités congolaises refusaient toujours de livrer Bosco Ntaganda à la CPI.

Cet officier supérieur des FARDC était sous le coup d’un mandat d’arrêt pour enrôlement et utilisation de mineurs.

En octobre 2011, les Nations unies ont rendu public un rapport recensant les violations graves du droit international humanitaire

et du droit international relatif aux droits humains perpétrées en RDC entre 1993 et 2003.

Le document comporte toute une série de recommandations visant à renforcer le système judiciaire congolais et à lutter contre l’impunité.

Ces recommandations nécessiteront la mise en place d’un suivi et un soutien politique.

On ne pouvait qu’accueillir avec regret les critiques émises au sujet de ce document par certains pays,

notamment le Rwanda et l’Ouganda, désignés dans le rapport comme auteurs de violations des droits fondamentaux ;

leur réaction était emblématique de la profonde réticence des autorités à amener les responsables à rendre compte de leurs actes.

Faute de volonté politique, les progrès en matière d’obligation de rendre des comptes pour les crimes de droit international ont été limités dans un certain nombre d’autres pays.

La prison au Congo - Brazzaville.

D’après les informations recueillies, des détenus ont été torturés et autrement maltraités par des membres des forces de sécurité,

notamment à la prison centrale de Brazzaville.

Trois demandeurs d’asile originaires de la République démocratique du Congo (RDC) ont passé leur sixième année en détention aux mains de l’armée, sans inculpation ni jugement.

Torture et autres mauvais traitements

Des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements infligés par des membres des forces de sécurité dans des centres de détention ont été signalés, notamment à la prison centrale de Brazzaville.

Ferdinand Mbourangon est mort en septembre après avoir été passé à tabac par des gendarmes à la prison centrale de Brazzaville.

Il avait pris part à un mouvement de protestation suscité par le refus de la direction de la prison d’autoriser un détenu à assister aux obsèques de son enfant.

Ferdinand Mbourangon a été emmené dans un hôpital militaire afin d’y recevoir des soins, mais l’administration pénitentiaire n’a pas suivi l’avis d’un médecin qui recommandait son hospitalisation.

Son autopsie a, semble-t-il, permis d’établir qu’il avait eu une hémorragie interne.

On ignore si les autorités ont pris des mesures à la suite de ce décès.

André Bakekolo, policier à la retraite, a été roué de coups lorsqu’il s’est rendu au poste de police de Ouenzé, à Brazzaville, pour déclarer que des policiers avaient saisi des biens lui appartenant.

Ceux-ci recherchaient son fils, impliqué dans un accident de la circulation.

Le commandant du poste de police aurait été suspendu à la suite de la plainte déposée par André Bakekolo auprès des autorités.

Réfugiés et demandeurs d’asile

Trois demandeurs d’asile originaires de la RDC, Germain Ndabamenya Etikilime, Médard Mabwaka Egbonde et Bosch Ndala Umba,

étaient détenus depuis six ans par l’armée, sans inculpation ni jugement.

Les trois hommes avaient été arrêtés en 2004 à Brazzaville.

Les autorités ont persisté à refuser de révéler les motifs de leur détention.

En juin, les gouvernements de la République du Congo et de la RDC ainsi que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ont signé un accord en vue du rapatriement de quelque 150000 personnes qui avaient fui la RDC en 2009.

Il était difficile de déterminer si, aux termes de cet accord, les réfugiés qui craignaient de retourner en RDC continuaient à bénéficier d’une protection en République du Congo.

Le gouvernement de la RDC a demandé l’extradition de dirigeants présumés d’un groupe armé accusés d’avoir provoqué des violences dans le nord-est de la RDC.

Détenues en République du Congo, ces personnes n’avaient pas encore été extradées à la fin de l’année.

Frédéric Bintsamou, ancien dirigeant du Conseil national de résistance – un groupe armé devenu par la suite un parti politique, le Conseil national des républicains (CNR) – s’est porté candidat à des élections législatives partielles qui se sont déroulées dans la région du Pool, en juillet. C’est une candidate issue de la coalition au pouvoir qui l’a emporté.

En octobre, l’Union européenne et la République du Congo ont conclu une convention pour une opération de déminage de la zone de l’aéroport international de Brazzaville, la capitale.

En décembre, la France a signé une convention de financement d’une école militaire régionale et de services de santé pour les forces armées congolaises.

Le gouvernement a annoncé en octobre qu’il déployait des soldats, des gendarmes et des policiers dans la région du Pool afin d’y restaurer l’état de droit, mis à mal par le conflit armé de 1998-2003.

Certains dirigeants du CNR ont exprimé leur préoccupation devant le fait qu’ils n’avaient pas été consultés sur cette opération.

Le rapporteur spécial des Nations unies sur les populations autochtones s’est rendu dans le pays en novembre.

Il s’est dit préoccupé par les discriminations endurées par les populations autochtones et notamment par le fait qu’elles n’avaient pas accès aux services sanitaires et sociaux de base, et que leurs conditions de travail étaient assimilables à des forme de servage. ...

Des millions de morts, des femmes violées, des enfants agonisants: la triste réalité de la République Démocratique du Congo en 2011!

Attention âmes sensibles s'abstenir !!!

République Démocratique du Congo :

Le pays est aussi appelé plus simplement Congo mais aussi « Congo-Kinshasa » pour le différencier de la République du Congo voisine,

elle-même appelée « Congo-Brazzaville » pour les mêmes raisons.

Peuple en guerre, les congolais parlent la langue de Molière, ils sont francophones.

C'est le quatrième pays le plus peuplé d'Afrique ainsi que le pays le plus peuplé de la francophonie, devant la France.

Pourquoi un tel conflit ?

Pourquoi un tel massacre ?

Est-ce sa richesse exceptionnelle en cobalt dont on se sert dans l'aéronautique et les téléphones portables et sa richesse en diamant qui en est la principale raison ?

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est con, on peut rien faire pour eux, ils ont pas de pétrole...

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Invité System
Invités, Posté(e)
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Invité System Invités 0 message
Posté(e)

Vous vous en foutez qu'il y ait 8 millions de morts pour que vous ayez un portable ?

Le pétrole n'est pas la seule ressource convoitée par l'Occident !

70% de cobalt sur les terres du congo doivent bien faire tourner la tête à quelques uns non ?

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  • 3 mois après...
Membre, Posté(e)
Active111 Membre 474 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il faut alimenter ce topic. Les Congolais vivent une tragédie monstrueuse.

soyons solidaires, au moins en discutant le cas.

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Membre, Forumeur problématique, Posté(e)
Vasily Membre 1 920 messages
Forumeur problématique,
Posté(e)
:plus:
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Membre, Posté(e)
Active111 Membre 474 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mobutu avait réusssi à stabiliser la région pendant 30 aans et pyuis je ne sais pas ce qui s'est passé pour que cet immense territoire se transforme en ventre mou de l'Afrique.

La situation des pays limitrophes a contaminé le Congo, je crois, affaibli par un dirigeant sur le déclin.

Le Burundi et son génocide. l'Angola et sa guerre civile qui a duré 30 ans.

Est-ce posssible qu'il y ait 8 millions de morts ? La dernière évalution que j'avais lue parlait de 4 millions.

Ce pays est devenu un mouroir. ça rappelle la guerre civile européenne (la 2 guerre mondiale)

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Membre, Forumeur problématique, Posté(e)
Vasily Membre 1 920 messages
Forumeur problématique,
Posté(e)

Mobutu avait réusssi à stabiliser la région pendant 30 aans et pyuis je ne sais pas ce qui s'est passé pour que cet immense territoire se transforme en ventre mou de l'Afrique.

Motubu avait compris la finance internationale et à choisi la nationalisation des banques de la RDC. Suite à cela d'énormes pressions économiques extérieures sont apparues. Comme la dévaluation du prix du cuivre entre autre. Motubu, ayant choisi une méthode plutot indépendante, subissait donc le châtiment des grandes banques centrales privées. Cependant Mobutu à beaucoup a se reprocher. Il est impliqué dans la guerre froide soutenant les rebelles angolais (UNITA, FLNA) avec les États-Unis et le régime de l’apartheid face aux communistes (MPLA, Cuba, URSS). Il a sans doute été manipuler. Car c'est ces motivations semi-guerrière qui ont plongé le pays dans la guerre civile et le désordre. Mais cela profitait aux industriels et aux financiers privés. Bref ... Ensuite c'est l'accession au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila . Qui reprend un pays divisé, en perdition, et impliqué dans de nombreux conflits. D'ailleurs il se fait assassiner 5ans après. Le "sage" s'est fait descendre. Le fils a repris le flambeau. Les intérêts miniers sont tellement énorme que j'ai l'impression qu'il ne seront jamais maitre de la RDC. Des "pions". Sans parler des luttes claniques.

Le Burundi et son génocide. l'Angola et sa guerre civile qui a duré 30 ans.

C'est triste oui. L'exploitation minière est à la source du problème selon moi. Beaucoup d'intérêt extérieur là bas.

Est-ce possible qu'il y ait 8 millions de morts ? La dernière évaluation que j'avais lue parlait de 4 millions.

Ce pays est devenu un mouroir.

Considérant la guerre, la mal nutrition, le sida et autres maladies, 8 millions n'est pas invraisemblable.

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Invité brindorge
Invités, Posté(e)
Invité brindorge
Invité brindorge Invités 0 message
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mais qui sont ces soldats tortionnaires ,est ce un parti politique,une tribue hetnie différente ou religion différante c,est impensable que de telles choses existen au 21 siecle,et une fois de plus les groupes financiers et les banques sont derriere ce massacre,

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
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C'est con, on peut rien faire pour eux, ils ont pas de pétrole...

C'est dommage mais moins conne ta remarque aurait tenue compte, que si, justement, ils ont énormément de pétrole.

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nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
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Les 19 pays créanciers composant le Club de Paris [1] se sont réunis le 18 novembre pour examiner le cas de la République démocratique du Congo (RDC), après deux reports liés à la révision du très controversé contrat chinois. Ce contrat, qui hypothèque de gigantesques quantités de minerais au profit de la Chine en échange de la construction d’infrastructures en RDC, a finalement pu être révisé dans le sens souhaité par les bailleurs de fonds occidentaux représentés par le FMI [2]. Suite à cela, l’affaire semblait réglée : le Club de Paris allait accorder les assurances financières demandées par le FMI pour conclure un nouveau programme de 3 ans avec le gouvernement congolais d’ici la fin 2009 et effacer début 2010 une partie importante de sa dette extérieure publique. Loin s’en faut ! Le Club de Paris a décidé, à son tour, de « faire chanter » la RDC en exigeant le maintien de deux contrats léonins signés avec des transnationales occidentales.

Le Club de Paris prouve une fois encore qu’il est une instance gouvernée par le Nord dans laquelle les pays du Sud ne jouent qu’un rôle de figurant. Aucun membre du gouvernement congolais n’a été invité aux discussions menées à Bercy, au ministère français des Finances, où siège le Club de Paris. Ce Club se définit lui-même comme une « non-institution » n’ayant pas de personnalité juridique. L’avantage est clair : le Club de Paris n’encourt aucune responsabilité quant à ses actes et ne peut donc être poursuivi en justice puisqu’officiellement, il n’existe pas !

Pourtant, ses décisions sont lourdes de conséquences pour les populations du tiers-monde car c’est en son sein qu’est décidé, de concert avec le FMI et la Banque mondiale, si un pays endetté du Sud « mérite » un rééchelonnement ou un allégement de dette. Lorsqu’il donne son feu vert, le pays concerné, toujours isolé face à ce front uni de créanciers, doit appliquer les mesures néolibérales dictées par ces bailleurs de fonds, dont les intérêts se confondent avec le secteur privé.

Le 18 novembre dernier, c’est la RDC qui en a fait les frais puisque le Club de Paris a décidé d’aller au-delà de la seule révision du contrat chinois exigée par le FMI en s’ingérant encore plus dans ses contrats miniers, domaine qui relève pourtant de la souveraineté permanente de la RDC, selon le droit international et l’article 9 de sa Constitution.

Officiellement, c’est le risque d’augmentation de la dette congolaise, lié à la garantie d’Etat initialement prévue dans le contrat chinois, qui avait justifié l’ingérence du FMI dans les affaires internes congolaises.

Mais en réalité, la RDC, à l’instar d’autres pays africains regorgeant de ressources naturelles, est le théâtre d’une compétition acharnée entre les pays occidentaux et la Chine, dont l’appétit ne cesse de grandir au point d’être aujourd’hui le troisième partenaire commercial pour l’Afrique derrière les États-Unis et la France. Le Club de Paris est donc l’instrument qu’ont utilisé les pays occidentaux, notamment le Canada et les États-Unis, pour exiger du gouvernement congolais qu’il revienne sur sa décision de résilier le contrat ayant donné naissance au consortium Kingamyambo Musonoi Tailings (KMT) et de réviser la convention créant Tenke Fungurume Mining (TFM), dans lesquelles les États-Unis et le Canada ont d’importants intérêts.

Les bailleurs de fonds occidentaux appliquent la politique du « deux poids, deux mesures » selon qu’il s’agisse d’un contrat conclu avec la Chine ou avec une entreprise occidentale. Les intérêts du secteur privé l’emportent sur les considérations de légalité et de développement puisque le caractère frauduleux de ces deux conventions a été rapporté par la Commission de « revisitation » des contrats miniers, mise sur pied en RDC en 2007 [3]. Les États du Nord se servent du Club de Paris et des institutions financières internationales, où ils sont surreprésentés, comme d’un cheval de Troie pour s’accaparer les ressources naturelles du Sud.

C’est le trio infernal Club de Paris – FMI – Banque mondiale qui a organisé à partir de 2002 le blanchiment de la dette odieuse de la RDC en restructurant les arriérés laissés par le dictateur Mobutu. Il s’agissait à l’époque de prêter de l’argent au gouvernement pour apurer les vieilles dettes du dictateur, permettre au gouvernement de transition de s’endetter à nouveau tout en lui imposant des politiques antisociales, notamment un nouveau Code minier très favorable aux transnationales.

En 2009, la dette continue d’asphyxier le peuple congolais dont les droits humains fondamentaux sont piétinés pour assurer le remboursement du service de la dette. Malgré les effets d’annonce des créanciers qui promettaient une annulation de la dette congolaise, celle-ci s’élève aujourd’hui à 12,3 milliards de dollars, soit l’équivalent de la somme réclamée à la RDC au moment de la mort de Laurent Désiré Kabila en 2001… Or, cette dette est l’archétype d’une dette odieuse, nulle en droit international car elle a été contractée par une dictature, sans bénéfice pour la population et avec la complicité des créanciers. Le gouvernement congolais pourrait donc la répudier, ce qui lui permettrait de surcroît de ne plus accepter les diktats du Club de Paris.

Le chantage du Club de Paris n’est pas une surprise : cette instance illégitime est depuis sa création à la fois juge et partie. Elle doit donc être purement et simplement abolie, tout comme la dette de la RDC.

En attendant, le gouvernement congolais doit suspendre unilatéralement le paiement de cette dette, à l’instar de l’Équateur en novembre 2008 et de l’Argentine qui avait décrété en 2001 la plus importante suspension de paiement de la dette extérieure de l’Histoire, pour plus de 80 milliards de dollars, tant envers les créanciers privés qu’envers le Club de Paris, et ce sans que des représailles n’aient lieu.

La crise économique nécessite des actes forts et immédiats contre la dette, et au profit des peuples. Pour ce faire, les pays du Sud auraient tout intérêt à constituer un front uni pour le non-paiement de la dette.

Damien Millet

Renaud Vivien

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  • 2 semaines après...
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Baby Forumeur‚
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quand on voit les atrocités qui accablent le congo immense, certaines de ses parties livrées aux milices et aux tueurs, on se demande comment on a le culot de se plaindre dans l'hexagone.

on devrait obliger les deux candidats de la présidentiellle à se retrouver dans une pièce , pas pour débattre, pour se faire fouetter, et ensuite les obliger à gouverner ensemble

avec une claque sur le beignet à chaque fois qu'il y en a un des deux qui veut faire le malin.

je suis furax d'avoir lu le papier sur le club de paris, club de brigands bien de chez nous, qui soutiennent à bout de bras sanglants

notre petite prospérité (chancelante) de toubabs rouspéteurs.misère de nous

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L'argent, le nerf de la guerre et la dette odieuse qui n'en finit pas de faire des victimes.

Merci d'alimenter ce sujet qui permet par ailleurs de comprendre l'étendue du massacre...et du mensonge.

Qu'elle est la position des candidats français à la présidentielle sur la politique étrangère ?

Depuis le temps que le massacre en RDC existe que fait la France et l'ONU pour protéger les civils Congolais ?

Bien que l'intervention en Libye n'est pas forcément le meilleur exemple à suivre,

pourquoi la protection des Libyens serait un prétexte plus important que celle des Congolais ?

Selon un article d'Iran French Radio une des explications serait que :

"finalement, les pays occidentaux ont fini par attaquer la Libye, par crainte d'un flux migratoire, depuis la Libye, en particulier, vers l'Europe."

Ceci étant, comme le souligne Aaltaar, il y a beaucoup de pétrole en jeu aussi au Congo.

Source, celui du Ministère des Hydrocarbures sur Congopétrole.fr où le Ministre rappel en 2010 que :

" (...) le secteur des hydrocarbures contribue à hauteur de 70 % aux recettes de l’Etat Congolais."

.

" La République démocratique du Congo dépecée par ses voisins"

c'est ce que titrait Le Monde Diplomatique déjà en 1999 et expliquait que :

Deux ans après la guerre civile qui a conduit M. Laurent-Désiré Kabila au pouvoir, l’ex-Zaïre poursuit sa descente aux enfers. Amateurisme du régime, violations des droits humains, présence de réfugiés hutus impliqués dans le génocide au Rwanda,

factions rebelles aux intérêts divers provoquent une situation chaotique qui implique,

dans un camp ou dans l’autre, six Etats de la région.

Des provinces entières sont passées sous contrôle étranger tandis que se multiplient les exactions.

Derrière les arguments de bon aloi apparaissent des volontés hégémoniques,

et la convoitise que suscitent les richesses du géant affaibli de l’Afrique centrale.

Il était déjà question d'une dette, 13 ans après le bilan est toujours catastrophique...

... alors que se disputent aujourd'hui la RDC et l'Angola un site pétrolifère.

La République démocratique du Congo (RDC) en conflit avec l’Angola,

sur la possession du bloc15 du plateau continental congolais,

dont la production pétrolière journalière s’élève à 600.000 barils et qui ne profite aujourd’hui qu’à l’Angola.

Cette capacité journalière représente une importante source de revenus,

qui aurait bien pu aider la RDC à financer son budget qui a pour point de mire le social.

Source et suite de l'article sur le quotidien panafricain d'informations générales : Le Griot.Info

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Nana89 merci pour l'info sur le Club de Paris dont voici le site : http://www.clubdeparis.org/

Selon le site, depuis son origine en 1956, le Club de Paris a conclu 423 accords avec 88 pays endettés.

Dont le Congo qui aurait à ce jour 8 traitements de dette dont deux déjà ont été remboursé de 1986 à 1994.

Depuis 1994, il lui en reste 6 actifs à rembourser aux créanciers du Club de Paris.

.

Le dernier traitement date de 2010, voici le communiqué de presse : Congo - archives 2010

Les 13 pays créanciers participants à cet accord sont :

ALLEMAGNE , BELGIQUE , BRESIL , CANADA , DANEMARK , ESPAGNE , ETATS-UNIS D'AMERIQUE ,

FEDERATION DE RUSSIE , FRANCE , ITALIE , PAYS-BAS , ROYAUME-UNI , SUISSE.

Depuis 1956, le montant total de la dette traitée par les accords du Club de Paris s'élève à 556 milliards de $.

556 milliards de $, quand on voit ce que cela coûte en pertes humaines, c'est criminel !

Quand je pense que l'on nous propose de voter pour des candidats qui promettent encore un beau gâchis,

je n'en vois pas la fin.

PS :

"La dette extérieure de la République démocratique du Congo,

trouve son origine durant les années de dictature de Mobutu en période de guerre froide.

Plaque tournante de la CIA, le Zaïre de Mobutu a bénéficié d’une aide extérieure,

de plusieurs centaines de millions de dollars annuels de la part de ses parrains occidentaux."

Source : Les origines de la dette extérieure congolaise.

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nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
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Bonsoir Systeme, comme vous je suis écoeurée par notre politique internationale et les décisions de nos dirigeants, comment et de quel droit pouvons nous laisser mourir des peuples sous pretexte d'interets économiques et / ou géostratégiques.

Effectivement ça semble perpetuelle, comme je souhaiterai un changement de mentalité qui permette le respect à la vie et un commerce équitable.

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Membre, Forumeur problématique, Posté(e)
Vasily Membre 1 920 messages
Forumeur problématique,
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Merci à vous. Totalement d'accord avec vous. :bo:

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Nana89, Vasily

Et plus je découvre le pot aux roses, plus je suis écoeurée.

Ce régime, agrémenté d’une succession impressionnante de rééchelonnements de dette (neuf au total !),

a perduré jusqu’à la fin de la guerre froide, qui a soudainement fait de Mobutu une relique dictatoriale, d’un temps désormais révolu.

Ses frasques financières et politiques ont été de moins en moins tolérées.

.

Le massacre d’étudiants à l’université de Lubumbashi, en mai 1990, a fini de ternir son image.

Le Zaïre a définitivement été lâché par la Belgique puis par les États-Unis, ses anciens parrains,

avant que la Banque mondiale et le FMI claquent la porte à leur tour.

.

Sur fond de pillages et de guerres, dont la première allait provoquer la chute du dictateur en mai 1997,

la décennie des années 1990 a ainsi débouché sur une rupture avec les institutions financières internationales,

et sur l’arrêt presque total du paiement de la dette extérieure,− seuls quelques remboursements d’arriérés ont été opérés,

par le gouvernement Kengo wa Dondo au milieu des années 1990, puis par Laurent Désiré Kabila en juin et juillet 1998,

mais ils ont respectivement cessé, dès le début de la première guerre (1996-1997), puis de la deuxième (août 1998).

.

Au fur et à mesure que les années ont passé,

les intérêts ont continué de courir et de gonfler le stock des arriérés, jusqu’à 500 millions de dollars par an.

Au début des années 2000, la dette extérieure congolaise,

qui équivalait une décennie plus tôt au montant estimé des biens mal acquis par Mobutu et son « clan » (8 milliards de dollars),

atteignait plus de 13 milliards de dollars.

Plus de 70% de cette dette était due aux créanciers bilatéraux du Club de Paris,

dont les deux tiers à cinq pays (Etats-Unis, France, Belgique,Allemagne et Italie).

Source : Les origines de la dette extérieure congolaise.

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nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
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À quelques mois de l’élection présidentielle française et des élections législatives au Congo-Brazzaville prévues à l’automne 2012, la réception par Nicolas Sarkozy de Denis Sassou Nguesso le 8 février vient rappeler les liens complaisants que les autorités françaises continuent d’entretenir avec les dictatures françafricaines. Au pouvoir de 1979 à 1992 et depuis 1997, avec l’appui d’Elf et de l’État français, le régime du président du Congo Brazzaville a toutes les caractéristiques d’un régime dictatorial tels que ceux avec lesquels Nicolas Sarkozy avait promis de rompre en 2007, puis en 2011, suite au renversement de Ben Ali en Tunisie.

Le règne de Sassou Nguesso se caractérise par le crime, la corruption, la violation des droits humains, le détournement des ressources du pays au profit du clan présidentiel ce qui n’empêche pas l’Ambassade de France d’afficher ostensiblement sur son site que « la France entretient depuis toujours des relations privilégiées de coopération avec la République du Congo et se place aujourd’hui au premier rang des bailleurs de fonds bilatéraux présents dans le pays. »

En effet, pour son retour au pouvoir en 1997 Sassou Nguesso avait programmé et exécuté des massacres de populations civiles, plongeant le pays dans une guerre dont l’un des épisodes est toujours en procédure devant la justice française : l’affaire des « disparus du Beach ». Denis Sassou Nguesso est aussi parmi les chefs d’État visés par la procédure judiciaire sur les « Biens Mal Acquis ». Cette affaire met en lumière le patrimoine considérable acquis grâce aux détournements de fonds publics, avec la complicité d’acteurs français. Les déclarations récentes de l’avocat Robert Bourgi rappellent d’ailleurs, quelques années après l’affaire Elf, que cette manne aurait grandement alimenté la vie politique française. Cette visite officielle du dictateur congolais est aussi une insulte à la mémoire du journaliste franco-congolais Bruno Ossébi, vraisemblablement assassiné en février 2009 à Brazzaville, en raison de son travail sur la corruption et les « Biens Mal Acquis » [1]. La Coalition Congolaise Publiez Ce Que Vous Payez (PWYP Congo) reste très critique sur l’absence de transparence sur les revenus du pétrole congolais [2].

En 2009, deux personnalités de l’UMP, Jacques Toubon et Patrick Gaubert, ont apporté leur caution à la mascarade électorale au cours de laquelle Sasou Nguesso a été « réélu », ce qui est une manière de soutenir ce régime « stable » qui a toujours permis la bonne implantation des grandes entreprises françaises au Congo Brazzaville (telles que le pétrolier Total ou le groupe Bolloré, qui a obtenu la même année la concession du port de Pointe-Noire pour une durée de 30 ans).

Survie et la Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD) dénoncent cette visite et demandent aux autorités françaises :

  • la fin du soutien au régime dictatorial de Denis Sassou Nguesso et aux autres dictatures en Afrique
  • la dénonciation des élections factices visant à maintenir les dictateurs
  • l’arrêt des pressions politiques au travers du Parquet dans l’affaire des Biens Mal Acquis
  • le gel des avoirs illicites des dictateurs et le renforcement des mécanismes préventifs
  • le soutien à l’exigence d’une enquête véritable sur la mort de Bruno Ossébi
  • l’arrêt de toute coopération militaire, policière et la suppression des partenariats de Défense avec les régimes dictatoriaux
  • la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’ensemble de la coopération militaire et policière française en Afrique.

[1] Bruno Ossébi s’intéressait notamment aux projets de financement de l’activité pétrolière par la BNP Paribas. Voir le communiqué du 2 février 2010, Survie, ACAT-France, CCFD, Sherpa : Il y a un an, Bruno Ossebi disparaissait

[2] Dans un communiqué publié le 31 décembre « Rapport de conciliation de volumes et des chiffres dans le cadre du processus de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) »par la République du Congo, :« Le refus de coopération de ces différentes entités publiques a eu pour résultat des écarts injustifiés des flux physiques et financiers s’élevant respectivement à 1.384.059 barils et 106436 MsFCFA (161Ms€). », « Il est simplement incompréhensible que pour 2010, les recettes pétrolières déclarées au FMI se chiffrent à 1758MdsFCFA (2,7Mds€) et pour la même période, l’ITIE a déclaré 1553MdsFCFA (2,4Mds€) soit un écart de près de 204MsFCF (312Ms€) pour lequel le gouvernement devrait fournir des explications. »,

Source: fédération des congolais de la diaspora .

ça me fait honte...

:han:

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2007 - Sarkosy devient le chef de l'Etat français.

2008 - RDC = 6 millions de morts

Des manifestations dénonçant le génocide congolais ont lieu notamment en Europe et en France.

Date de la vidéo ci-dessus.

2009 - Février : La diaspora congolaise manifeste devant l'Assemblée Nationale Française pour dire NON au plan Sarkosy,

de la balkanisation de la RDC et de l'exploitation commune de ses minerais avec le Rwanda.

2009 - Mars : Sarkosy, Brice Hortefeux et Christine Lagarde se rendent au Congo.

Les médias couvrent l'évènement.

Au Parlement de Kinshasa, Sarkosy fait un discours s'achèvant par ces mots :

" Vous l'avez compris, la France est votre amie, la France est à votre côté."

Après Kinshasa, ils se rendent à Brazzaville pour défendre la France-Afrique.

2010 - La veille de la Fête nationale célébrant les indépendances africaines,

la Première dame de France recevait à l'Élysée les épouses des chefs d'État africains invités (13 juillet 2010).

Mardi 13 juillet, la veille de l'hommage rendu à l'Afrique au défilé militaire du 14-Juillet,

Carla Bruni-Sarkozy recevait dans le salon des Ambassadeurs du palais de l'Élysée les épouses des chefs d'État africains,

invités dans le cadre des commémorations autour du cinquantenaire de l'accession à l'indépendance de treize pays d'Afrique subsaharienne.

Le thème : les problèmes de santé en Afrique.

Beaucoup de ces femmes sont impliquées dans la vie politique, notamment sur les questions de santé :

Mesdames Chantal de Souza Yayi (Bénin),

Chantal Compaoré (Burkina Faso),

Chantal Biya (Cameroun),

Monique Bozizé (Centrafrique),

Antoinette Sassou Nguesso (Congo Brazzaville),

Sylvia Bongo Ondimba (Gabon),

Lobbo Traoré Touré (Mali),

Tekber Mint Melainine Ould Ahmed (Mauritanie),

Fati Alzouma Djibo Salou (Niger), Viviane Wade (Sénégal).

Durant une heure et demie, les Premières dames ont échangé, sous forme d'état des lieux,

autour des problématiques liées au quotidien à la santé selon la situation,

la culture et la géographie de chacun des pays évoqués.

Un échange d'informations sur l'accès aux soins, le coût des médicaments,

et les nouvelles formes de maladies (cancers du sein) se surajoutant aux pandémies développées (sida).

2011 - RDC = 8 millions de morts.

.

2012 - Sarkosy s'offre l'uranium du Congo ?

Un rapport d'expertise français présenté ce mardi 10 janvier 2012,

par deux juges français, bat en brèche les accusations de l'enquête Bruguière.

Le rapport confirme l'hypothèse d'un départ des tirs de missiles,

depuis le camp de Kanombe qui ont abattu l'avion du président Habyarimana, en avril 1994.

Une thèse qui, selon les avocats des proches de l'actuel président rwandais inculpés dans le dossier, exonère leurs clients.

Le gouvernement rwandais a immédiatement réagit en considérant que ce rapport « rend justice » au Rwanda.

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Membre, 30ans Posté(e)
AaAshley Membre 35 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
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je suis D'origine congolaise,et je suis particulièrement touchée par ce topic. je trouve certains propos tenus pertinants. mais ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi on ne parle de cet affreux génocide qui fait des milliers de morts dans les chaines populaires parceque très peu de gens ont l'air informé sur les problèmes de ce si beau pays autrefois.:(

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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République Démocratique du Congo :

Le pays est aussi appelé plus simplement Congo mais aussi « Congo-Kinshasa » pour le différencier de la République du Congo voisine,

elle-même appelée « Congo-Brazzaville » pour les mêmes raisons.

Peuple en guerre, les congolais parlent la langue de Molière, ils sont francophones.

C'est le quatrième pays le plus peuplé d'Afrique ainsi que le pays le plus peuplé de la francophonie, devant la France.

Pourquoi un tel conflit ?

Pourquoi un tel massacre ?

Est-ce sa richesse exceptionnelle en cobalt dont on se sert dans l'aéronautique et les téléphones portables et sa richesse en diamant qui en est la principale raison ?

une des raison et la poursuite d une politique qui a eu pour premier geste l élimination de

Patrice Lumumba.

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