La Mort m'a Salué!

Il en est parmi les villageois du "par-chez-soi" qui ne savent vivre sans se plaindre de l’inéluctable culpabilité de la société, la rendant généralement coupable de ce qui découle pourtant de leurs choix personnels. Lors à ces gens, je dis :

« Si vous continuez comme ça Vous allez faire une dépression Ou alors mourir avant moi Ce serait un comble, voyons ! »

A l’aube d’un petit matin gris

Toujours polie, la mort ma salué

Hé ! « Bonjour » je répondis…

Bonjour ! Le mot fut ébaudi

Car si vous m’êtes d’aujourd’hui

C’est sûr, vous me cherchiez !

C’est un mauvais jour, avouez…

Pourtant mon âme est pleine d’allant

Par Dieu, qu’ai-je commis de méchant ?

En me sentant d’aussi bonne santé

Je me questionne sur ce départ précipité.

D’ailleurs si vous permettez ce mot

Je vous trouve le teint très palot!

Vos yeux creux ont le cerne tiré,

Puis votre front semble marbre ciré

Et ce noir suaire plaqué sur vos os

Fait effacement de mes ex-voto!

Non ! Vous n’êtes pas la bienvenue

Quittez ce monde ! Hors de ma vue !

De votre faux vous feriez mieux

Plutôt qu’à couper l’herbe des dieux

D’aller faucher ainsi quelques épis

Pour nourrir de grands oiseaux noircis.

Voyez mes rêves: ils sont pourvus d’amour

Je les vis parfois en plein jour

Et si mon cas vous semble gravissime

Alors c'est que ma vie à rien ne rime

Que certains me diront poète des champs

D’autres critiqueront jusqu’à mes chants

D’aucuns encore me croiront orgueilleux

Moi qui ne suis que des fleurs amoureux...

Allons, cessez d’étiqueter mon éthique

Venez en amis flâner au monde épique

Notre village est un berceau joli

Car de ma vie: le jardin le plus fleuri.

RHD

Ceux qui vont mourir te saluent

Lui disaient les esclaves de Jules

César bien sûr dont ils n'avaient point lu

Les ouvrages à propos de la Guerre des Gaules

Bien qu'ils fussent gaulés

Face à ses bêtes domestiques : les lions!

Tigres et éléphants aussi, tout un cirque et

Dans l'arène, réunis car il fallait bien allons

Un peu de jeux, un peu de volupté

Afin d'égayer la vue de l'auteur de "veni vidi victi"!

Alors Jules saluait de la main, d'un signe hé

Sans ôter sa fameuse célèbre couronne de lauriers

Le sang giclait, arrosant les bêtes affamées

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Blandine

Juste pour la petite histoire, le Colisée

Ce jour-là était parfumé d'un peu de sainteté...

(si je puis m' permettre et sans avoir compté les pieds)

Bonjour, bonsoir Morphée...

Quand on aime libre versifier c'est que l'on regarde plus particulièrement le troisième oeil de la fable contemporaine d'un ressenti et non ses pieds! Certes, il m'arrive de taquiner l'alexandrin, mais seulement pour des sujets classiques...

Merci de m'avoir lu

Bien cordialement de Robert.

ouais en fait j'ai aimé aussi votre lecture, disons que mon texte était une interprétation, teintée (en mon esprit en écrivant du moins) des images de l'album Astérix.... ceci combiné à une petite recherche et voila....

amicalement vôtre...

Le principe même de la vie des êtres répond à l'expansion universelle, et c'est justement cette notion de quête permanente qui à permis à une lignée de grands singes d'évoluer au point d'aboutir à homo sapiens... Ainsi, quelle que soit la bibliothèque dans laquelle nous puisons notre culture, nous faisons toujours acte de volontariat signataire de la charte divine... En clair, malgré moult exemples de décadence majeure, l'humanité tend à s'idéaliser, certes imperceptiblement, mais sûrement!

salut

Je suis en cours d'ecrire un roman et je souhaite avoir la fluidité du style que tu as. bravo jolie poéme.

Merci l'ami: je te souhaite bon courage, car personnellement cela fait trois ans que je travaille sur une trilogie de plus de mille pages (format livre)et je n'en suis toujours pas satisfait!

Au cas où cela t'intéresse, sache que nous pourrions envisager de travailler des extraits de tes textes sur mon forum...(il te suffirait pour ce faire; de t'y inscrire et en plus d'y participer: me demander l'ouverture de ton propre espace de travail)

Bien cordialement,

Robert