Quand un proche n'en à plus rien à faire de la vie

Bonjour,

Je reviens de chez mes parents, avec un sentiment d'amertume.

Mon beau-père, n'en a plus rien à carrer de la vie, il ne le dit pas mais ça se voit dans ses paroles et son comportement. Il est blasé de tout.

Il s'est fait récemment opéré d'un nodule à la vessie, tout n'est pas parti, c'est à surveillé.

Il prend beaucoup de médicament pour ça et aussi pour le coeur, et par dessus tout ces médocs, alcool.

Beaucoup d'alcool, du vin à table, du vin à longueur de journée tout seul dans la cuisine, une bouteille de whisky neuve est descendue de 3/4 en 2 jours. je ne l'ai pas vu boire de l'eau en 6 jours. Il avait pourtant fortement stoppé sa consommation d'alcool. Et cigarette sur cigarette (ça aussi il avait arrêter).

bref tout ça ne fait pas bon ménage.

Ma mère vit ça tous les jours, je ne sais pas comment elle fait.

Elle s'en plain mais c'est elle qui achète le vin et les cigarettes...

M Cali m'a répéter à plusieurs reprise "c'est pas bon ce qu'il fait" oui, certes mais qu'y puis-je?

Ma mère lui répète déjà à longueur de journée, que peu-t-on dire de plus? Si il s'en tape.

Je suis entre deux eaux, d'un côté ça me rend triste pour l'ambiance que ça crée chez eux, pour le mal que ça fait sur ma mère, et d'un autre côté, il est adulte, s'il est assez con pour chercher la merde c'est son soucis, pas le mien.

Quand le téléphone sonne je m'attends souvent à une mauvaise nouvelle maintenant.

Je ne sais pas quelle réaction avoir, je sais bien que ça ne me regarde pas, mais je suis quand même concernée.

Je n'ai pas /plus envie d'exposer ce que je suis en train de vivre avec le mien, mais je suis tout à l'écoute en privé mp/tchate ma belle .

Salut.

Il faudrait essayer de l'aider dans la mesure du possible. Demander à son médecin de le convaincre à se traiter, surtout que l'alcool et le tabac sont très mauvais pour la santé.

Lui changer les idées en faisant des sorties avec lui, en lui donnant à garder ses petits-enfants s'il en a. Etc.

++

Bonjour

C'est "injuste" mais pourtant compréhensible..

Essaie de parler a ta mère, qu'elle lui redonne gout a la vie, qu'elle cesse petit a petit de lui acheter ses clopes et l'alcool..

Il a vu un psy après l'opération qui n'a pas trop bien fonctionné?

(pv si tu veux)

il faut qu' il aille voir un psy

@ clou antique : merci, même si ce n'est pas évident de faire tout ce que tu conseil, étant donné que j'habite à plus de 200 km de chez mes parents :gurp:

@ zala : il n'ira jamais chez un psy ça c'est une certitude

@ zala : il n'ira jamais chez un psy ça c'est une certitude

Parle a ta maman, ca peut vraiment l'aider..

Bonjour,

Ce que je vais te dire peux te paraitre très dur, mais malheureusement, tu ne peux rien faire de plus. Lorsque quelqu'un est confronté à une maladie grave, dont le traitement n'a pas donné les résultats espérés et on peut imaginer non seulement sa souffrance psychologique mais aussi physique et qu'une dépression (bien légitime) s'installe, personne ne peut rien. Il faut que la personne, en l'occurence ton beau-père puisse assimiler tout ce qui lui arrive et puisse lui-même décider de remonter la pente. Personne ne pourra l'obliger à le faire.

La seule chose que tu peux faire, c'est soutenir ta mère qui elle va devoir effectivement assister à sa souffrance sans pouvoir rien faire non plus. La soutenir, c'est l'appeler régulièrement pour qu'elle sache que personne ne l'oublie, et l'écouter quand elle aura besoin de déverser le trop. Pour ton beau-père, tout dépend de votre relation. Si vous êtes proches, je dirais la même chose, l'appeler ne serait-ce que pour dire bonjour, pour qu'il sache que du monde pense à lui, qu'il compte pour des gens, même si pour l'instant il ne peut le dire ou ne s'en préoccupe pas, et l'écouter s'il le souhaite. Surtout, éviter de le juger, éviter de le secouer. Ne pas oublier qu'il souffre et que ça il le vit seul.

Ensuite il faut attendre de voir comment son état de santé va évoluer, si la douleur physique s'atténue, si la maladie stagne voir régresse, cela lui redonnera sans doute un coup de mieux. Si son état psychologique semble se dégrader, ta mère peut interpeler son médecin qui pourra lui parler voir l'hospitaliser s'il le juge nécessaire.

Bon courage à lui, à ta maman et à toi.

+1 , tout est dit.

Merci de tes conseils fuel2life

De rien :)

et si tu as besoin d'en parler, n'hésites pas, ce sera avec plaisir :)

J'ai bien compris le problème. Et c'est différent quand il s'agit d'un parent. Mais hélas, il n'y a rien à faire. Comme tu dis il est adulte. C'est à lui de remonter la pente. Cependant, l'agresser, le harceler de reproches, c'est pas fait pour arranger les choses.

Il vit une épreuve terrible suite à l'opération, il traverse sans doute une sale période, peut être se voit il mort de toute façon. Toi et ta mère, vous vous devez de vous montrer présent et que vous l'aimez, que vous êtes là.

Dis toi que tu auras peut être une pente difficile à ton tour. Là tu seras bien content d'avoir ton père pour te soutenir. Pas pour t'enfoncer. La balle est dans ton camp (et celui de ta mère).

Ne lui supprimez pas ces cigarettes ! Vous voulez le tuer d'un seul coup ?

Il faudrait qu'il aille en cure. Plus psychiatre. Mais pas trop de joie : huit buveurs sur dix récidivent.

Pourquoi s'accrocher à la vie quand on n'a pas de raison de vivre ?

J'ai bien compris le problème. Et c'est différent quand il s'agit d'un parent. Mais hélas, il n'y a rien à faire. Comme tu dis il est adulte. C'est à lui de remonter la pente. Cependant, l'agresser, le harceler de reproches, c'est pas fait pour arranger les choses.

Je ne pense pas qu'il s'agisse de l'agresser ou le harceler, mais lui dire ce que l'on en pense on le peut ( sur conseil du toubib), je signale au passage qu'un alcoolo ne se gêne pas pour le faire ( j'en sais quelque chose) qu'il peut être très violent en paroles et avoir un comportement assez excécrable , qu'il ment , tout le temps, s'invente des trucs, le ramener sur terre de temps à autre n'est pas du luxe.

Il vit une épreuve terrible suite à l'opération, il traverse sans doute une sale période, peut être se voit il mort de toute façon. Toi et ta mère, vous vous devez de vous montrer présent et que vous l'aimez, que vous êtes là.

Malgré cette dépendance, une famille la plupart du temps se bat autant que l'alcoolo , le voit mort tout autant que lui, même être présent ne suffit pas, pour celui qui a un semblant de vouloir s'en sortir, c'est courir en visite chez les médecins, être là , à la moindre incartade, regarder si il prend ses médocs, parfois faire semblant de ne pas voir ce qu'il devient, car quelque part il fait pitié, c'est espérer en même temps que lui qu'il s'en sortira, pour se rendre compte le lendemain qu'il tient un verre à la main, ce sont des promesses , foutues en l'air .... ah ça oui ! parole d'ivrogne !

Alors au bout d'un moment tout le monde jette l'éponge , l'alcoolo, la famille n'en peuvent plus chacun de leur côté, l'engrenage commence....

Dis toi que tu auras peut être une pente difficile à ton tour. Là tu seras bien content d'avoir ton père pour te soutenir. Pas pour t'enfoncer. La balle est dans ton camp (et celui de ta mère).

Oui on a chacun nos emmerdes, si le monde devait boire à chaque fois.... Et non, la balle est dans le camp de personne, une fois qu'on y est, que cette maladie passe par chez nous, y a plus de jeu qui compte , personne ne l'emporte !

Pourquoi s'accrocher à la vie quand on n'a pas de raison de vivre ?

Ben oui pourquoi , on pourrait leur en donner des tas de raisons, mais ça ne cadre plus dans leurs visions des choses, j'en ai entendu et en entend encore des paroles, des pensées , ça fait mal de voir que l'on ne fait pas/plus partie de leur monde, quoi que tu fasses , ce n'est jamais assez , de plus , je ne parle pas du côté médical, là c'est chapeau bas, on t'informe que l'on peut t'aider à surmonter cela, une fois j'ai voulu prendre contact avec une cellule, c'était abonné absent sur toute la ligne, à quoi ça servait tous ces beaux prospectus donné par le toubib..... Bref

personne n'a parler de harceler de reproches, et je suis de l'avis d'eva, pour moi rien ne vaut un bon électrochoc pour remettre les idées en place ou faire prendre conscience

Essaie de parler a ta mère, qu'elle lui redonne gout a la vie, qu'elle cesse petit a petit de lui acheter ses clopes et l'alcool..

Ca c'est très théorique et souvent bien loin de la réalité .

Un alcoolique trouvera TOUT les moyens possibles et imaginables pour se procurer de l'alcool .

Ps : complétement d'accord avec Eva .

Je ne pense pas qu'il s'agisse de l'agresser ou le harceler, mais lui dire ce que l'on en pense on le peut ( sur conseil du toubib), je signale au passage qu'un alcoolo ne se gêne pas pour le faire ( j'en sais quelque chose) qu'il peut être très violent en paroles et avoir un comportement assez excécrable , qu'il ment , tout le temps, s'invente des trucs, le ramener sur terre de temps à autre n'est pas du luxe.

Tout dépend de l'état d'esprit. Après oui, le remettre en place, ne pas lui laisser dépasser les limites quelque soit la circonstance, oui. Mais pas lui faire de reproches, ca sert à rien.

Il faut aussi combattre le problème à la source. Là ce n'est pas vraiment l'alcool le problème. C'est ce qu'il traverse suite à l'opération. Peut être dramatise-t-il les choses ? Le rassurer déjà, peut être que ça contribuerait.

]Malgré cette dépendance, une famille la plupart du temps se bat autant que l'alcoolo , le voit mort tout autant que lui, même être présent ne suffit pas, pour celui qui a un semblant de vouloir s'en sortir, c'est courir en visite chez les médecins, être là , à la moindre incartade, regarder si il prend ses médocs, parfois faire semblant de ne pas voir ce qu'il devient, car quelque part il fait pitié, c'est espérer en même temps que lui qu'il s'en sortira, pour se rendre compte le lendemain qu'il tient un verre à la main, ce sont des promesses , foutues en l'air .... ah ça oui ! parole d'ivrogne !

C'est pas parce qu'il cherche à noyer ses soucis dans l'alcool que c'est un alcoolo. Du moins pas dans un premier temps.

]Alors au bout d'un moment tout le monde jette l'éponge , l'alcoolo, la famille n'en peuvent plus chacun de leur côté, l'engrenage commence....

Ca je suis bien d'accord. Peut être le raisonner un bon coup, le mettre devant un ultimatum. Ceci dit, c'est "facile" pour une femme peut être mais pour sa fille ? :s Hey, il l'a éduqué quand même, il l'a vu grandir, il était sans doute dans un meilleur jour.

C'est trop facile aussi que dès qu'un proche sombre, de le laisser couler. Après quand on a des soucis à son tour, on s'étonne de trouver personne !

Oui on a chacun nos emmerdes, si le monde devait boire à chaque fois.... Et non, la balle est dans le camp de personne, une fois qu'on y est, que cette maladie passe par chez nous, y a plus de jeu qui compte , personne ne l'emporte ![

C'est pas un jeu. Mais d'après la description, le père est dans une impasse. Il s'en sort pas tout seul, et là dessus s'ajoute une déprime. Mais ça peut aussi t'arriver à toi une déprime. Quelque soit sa morale, avoir recours à l'alcool ça va vite. Et là, imagine que les gens qui t'entourent réagissent pareil ? "aaah une alcoolo, laisse là va"

C'est dégueulasse avoue. Je suis sur que si tu t'en sors, ces gens, tu ne les connais même plus. Quand on se dit proche, c'est dans les meilleurs comme dans les pires moments.

Comme tu le dis , dans les pires aussi, c'est juste que le pire , il n'y a plus que ça et encore le reste est seulement à venir, évidemment, j'y vais de par mon vécu, pour Cali , je vois ptète un peu trop loin, c'est juste que l'engrenage arrive vite, on a pas le temps de réagir, bien souvent c'est déjà trop tard. Car justement , l'alcoolo ne veut pas reconnaître son vice, il se cache, se cherche des excuses, puis on ne va pas y croire, on se dit que ça passera....et vlan, le verdict tombe.

Bien des étapes sont passées pour que je puisse parler et dire ce que j'en pense, je parais peut-être inhumaine à certains moments, c'est simplement un ras-le-bol, trop de présente, trop de promesses, trop de mensonge , ce n'est plus lui qui sombre, mais la famille complète et j'en passe , quand je lui parlais sérieusement et au calme, il me refoulait, partait dans des conversations que lui seul pouvait y croire , là tu abandonnes, tu dis oui et amen, si je gueulais, mon dieu la mauvaise fille, je ne le comprenais pas, mais cependant , il m'expliquait pas non plus ou plutot si, cet homme n'a vécu que pour lui , son métier qu'il affectionnait tant, nous on a été que là ....

Donc oui, il y a un déclencheur, quand je me suis aperçue de son alcoolémie, je lui ai dit de faire gaffe, mais non, ça n'était rien, il gère , tu parles ! Je lui ai dit aussi qu'il devait se trouver un autre centre d'intérêt, un loisir qu'il aime , ah ben oui, il aime jouer à carte .....au bistro Tout est dit .