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Elle tue son fils autiste ,et se suicide.


nanouchka47

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Membre, la blonde chocolatée, 37ans Posté(e)
tihaa Membre 3 766 messages
37ans‚ la blonde chocolatée,
Posté(e)

c'est certain pour en arriver la (je ne savais pas pour l'hopital de jour) ma mere faisait le relai en famille d'accueil d'une petite autiste durant les vacances scolaires pour qu'ils puissent souffler a leurs tour et la petite y allait 2 fois par semaine en journée complète et pendant certaines vacances et elle adorait ca.. bref c'est triste de voir des faits ainsi pour "reagir" et encore que.. ca fait du bruit mais souvent rien ne change, on remettra a sur un etat dépressif n'ayant rien avoir avec l'autisme de son enfant.. enfin bref trouver autre chose pour pas avoir a changer quoi que ce soit.. comme souvent.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

des familles pareilles doivent bénéficier de l'aide des psy,afin qu'ils allègent un tant soit peu de leurs douleurs.

Oui, mais il y a un problème de base qui est que l'autisme est peu connu et peu compris en France par les médecins et par les gens en général. Il est nécessaire de faire de l'information sur ce qu'est vraiment l'autisme, améliorer la prise en charge et la formation des psy ! Les gens ont une image simpliste, alors qu'il y a tout un spectre de l'autisme, et que, si on fait attention à ce qui est important, beaucoup d'autistes peuvent réussir dans la vie. Je parle bien sûr de l'autisme Asperger et des autismes léger en général.

L'humain est résistant, mais il a ses limites. Et cela est tabou dans notre société. Les parents n'ont pas le droit de dire qu'ils n'en peuvent plus de leur enfant, qu'ils préfèreraient qu'ils ne soient pas nés ou mort pour que toute cette souffrance s'arrête.

Oui, mais il ne faut pas confondre la souffrance des parents et la souffrance des enfants. Ce qui est sûr, c'est que l'euthanasie n'est pas du tout acceptable pour l'autisme léger. Pour le reste, je n'ai pas assez d'information pour avoir un avis sur la question.

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Membre, 53ans Posté(e)
Anathemia Membre 114 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

des familles pareilles doivent bénéficier de l'aide des psy,afin qu'ils allègent un tant soit peu de leurs douleurs.

Oui, mais il y a un problème de base qui est que l'autisme est peu connu et peu compris en France par les médecins et par les gens en général. Il est nécessaire de faire de l'information sur ce qu'est vraiment l'autisme, améliorer la prise en charge et la formation des psy ! Les gens ont une image simpliste, alors qu'il y a tout un spectre de l'autisme, et que, si on fait attention à ce qui est important, beaucoup d'autistes peuvent réussir dans la vie. Je parle bien sûr de l'autisme Asperger et des autismes léger en général.

L'humain est résistant, mais il a ses limites. Et cela est tabou dans notre société. Les parents n'ont pas le droit de dire qu'ils n'en peuvent plus de leur enfant, qu'ils préfèreraient qu'ils ne soient pas nés ou mort pour que toute cette souffrance s'arrête.

Oui, mais il ne faut pas confondre la souffrance des parents et la souffrance des enfants. Ce qui est sûr, c'est que l'euthanasie n'est pas du tout acceptable pour l'autisme léger. Pour le reste, je n'ai pas assez d'information pour avoir un avis sur la question.

:plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus:

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Merci pour tous ces +1.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'autisme léger, voilà une vidéo très bien faite par une personne Asperger :

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Membre, 53ans Posté(e)
Anathemia Membre 114 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Joseph Shovanec concerné tout comme moi en parle lui aussi très bien il est d'ailleurs porte parole dans le domaine.

http://www.aspiequebec.org/?p=212

De rien les :plus: étaient mérités rares sont ceux qui connaissent le syndrome d'Asperger étant Aspie je suis contente de voir l'information véhiculée.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

C'est par hasard, en parlant de l'athéisme avec Grenouille verte, qu'elle a indiqué le site http://www.wrongplanet.net où il y avait un sondage sur les croyances religieuses des autistes.

Le lien ne contient pas de vidéo.

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Membre, 53ans Posté(e)
Anathemia Membre 114 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

il y a deux vidéos en principe dans le sujet.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Marche pas. "L'utilisateur a supprimé cette vidéo"

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est certain pour en arriver la (je ne savais pas pour l'hopital de jour) ma mere faisait le relai en famille d'accueil d'une petite autiste durant les vacances scolaires pour qu'ils puissent souffler a leurs tour et la petite y allait 2 fois par semaine en journée complète et pendant certaines vacances et elle adorait ca.. bref c'est triste de voir des faits ainsi pour "reagir" et encore que.. ca fait du bruit mais souvent rien ne change, on remettra a sur un etat dépressif n'ayant rien avoir avec l'autisme de son enfant.. enfin bref trouver autre chose pour pas avoir a changer quoi que ce soit.. comme souvent.

Si une amie me dit qu'elle attend un enfant autiste en admettant qu'on puisse le savoir un jour lors de la grossesse , je lui conseille d'avorter

Faut penser surtout à la fratrie , bonjour le cadeau à vie en héritage pour les fréres et soeurs quand les parents meurent , les placements c'est payant et c'est pas donné

Une famille ne peut pas accueillir un autiste adulte sauf à s'en occuper jour et nuit

Et si y'a pas de fratrie , je te dis même pas ce que le gosse autiste va devenir

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Membre, 55ans Posté(e)
vagary Membre 1 826 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Personnellement je penchais d'abord sur une cause culturelle : mariage forcé, culpabilisation de la mère, etc ...

Peut-être que ça a eu un impact sur cette femme, qui sait!

Mais en poussant mes recherches, je suis tombée sur http://www.vaincrelautisme.org/content/drame-martigues-vaincre-l-autisme-s-indigne qui souligne l'immobilisme de la France sur l'autisme engendrant un isolement et un abandon des autistes et de leurs familles.

Il est probable que le cocktail soit à l'origine de cette décision désespérée de cette mère ...

Mais partir dans des réflections de la sorte est un peu facile.

Quoiqu'il en soit, j'ai un neveu autiste et sa mère (ma soeur) refusait l'évidence, préférant voir une autre cause à son enfermement. Pourtant il présentait à 7 ans tous les signes d'un autisme (je ne saurais dire lequel) et lui faire prendre conscience de cette réalité n'a pas été évident pour nous (la famille) et le personnel soignant. Il a fallu qu'une pédo-psy le lui dise avec des pincettes sans complètement réfuter les causes qu'elle invoquait pour que cela soit enfin accepté.

Ensuite, elle a pu adopter des méthodes d'apprentissage adaptées et a de nouveau accepté de le confier à d'autres personnes dans des établissements adaptés.

C'est sûr que c'est dur de gérer ce type de personnalité, mais le terme de maladie est-il vraiment juste? Ne serait-il pas mieux de bannir ce mot afin de ne pas réduire les autistes à des "cas malades" nécessitant par conséquent un traitement médical et un suivi médical alors que ce dont ils ont besoin c'est une clef qui leur permette d'ouvrir la porte?

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ben ça dépend, l'autisme léger est plutôt une façon d'être différente, alors que l'autisme plus lourd entraine une faible intelligence et un handicap qui rend ces autistes dépendants, tout comme les autres problèmes de développement mental. Pour l'autisme lourd, le terme maladie, s'il est acceptable, est semblable au terme maladie pour les autres formes d'handicap mental. Je dirais que le terme "maladie" est en soi problématique pour les problèmes de développement, parce que ce terme fait plutôt penser à un virus, une bactérie, éventuellement à des états momentanés du corps et de l'esprit. Pour cette raison, je dirais que le terme maladie n'est pas valable.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonsoir,

Pour en savoir plus sur l'autisme, je vous conseille ce site Autisme france

Pour résumer, on parle de spectre autistique, car il existe des formes très différentes d'autisme. Ensuite, l'autisme n'est plus une maladie mentale, mais un handicap mental.

Les personnes atteintes d'autisme n'ont pas toutes une déficience intellectuelle associée.

Les personnes autistes ont généralement des problèmes d'hypersensorialité, des troubles de la communication et des relations sociales, parfois des difficultés de langage.

Aujourd'hui, les nouvelles méthodes éducatives basées sur les théories comportementales et cognitives permettent aux enfants de faire des apprentissages, de diminuer les comportements inadaptés et d'augmenter leur capacité à communiquer. Effectivement, cela dépend de l'intensité du trouble autistique (léger, modéré ou intense). Mais plus le diagnostic est précoce et plus les méthodes éducatives sont mises en place précocement et meilleure est l'évolution de l'enfant.

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Membre, 53ans Posté(e)
Anathemia Membre 114 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Les autismes sous toutes leurs formes ne sont pas des maladies, il s'agit précisément d'un mode de fonctionnement différent, les autismes font parti des TED (troubles envahissants du développement), s'ajoute à celà un système neurologique autre que celui des personnes dites neurotypiques c'est à dire ne souffrant pas d'un TED quelqu'il soit.

D'autres par tous les autistes y compris "lourds" c'est à dire en fait autistes de Kanner, ne sont pas non verbaux, certains sont verbaux mais ne sont pas dans l'échange.

Pour les autres formes d'autisme telles que : Asperger, Haut niveau, ou atypique la plupart sont verbaux mais eux non plus ne sont pas toujours dans l'échange.

Selon la forme d'autisme et le degré d'atteinte, les facultés de communication sont plus ou moins altérées.

Tous les autismes ne sont pas non plus forcément associés à un retard mental.

Enfin j'aimerais dire, qu'étant moi même autiste Asperger, je suis, comme vous le voyez à même de communiquer par écrit.

Je suis également capable de communiquer par oral mais celà m'est plus difficile non pas que je ne comprenne pas ce qu'on me dit, et que je ne sache pas me faire comprendre, il s'agit en fait d'une problématique autre, comme par exemple avec les expressions toutes faites, ou une certaine forme d'humour tel que le second degré que je ne suis pas à même de comprendre facilement.

On a longtemps mis mes capacités intellectuelles et mentales en doute, je voudrais ici préciser sans prétention aucune que je possède un coefficient intellectuel de 130 et un coefficient émotionnel de 110.

Alors quand je lis que certains conseilleraient l'avortement en cas de grossesse si la personne pouvait savoir que l'enfant serait autiste, ou quand je lis encore qu'on ne peut pas gérer les autistes adultes ou enfants, qu'ils n'ont pas de place, pas d'avenir etc... qu'il faut penser à la souffrance de la fraterie et j'en passe...

Je veux vous dire que je souffre beaucoup dans mon âme et dans ma chair de lire ce genre de choses, que cette bêtise et cette ignorance me terrorisent et me font l'effet d'un coup de poignard, je voudrais vous dire que vous me faites mal et que je me sens sale de vous lire.

Enfin je voudrais dire merci maman d'avoir eu la bonté de me mettre au monde

Et pour conclure je vous dirais que moi qui ne suis qu'une autiste, je suis aussi une maman, une maman célibataire, autonome qui élève seule sa fille, bien sur je suis fatiguée, bien sur je n'ai pas le droit de travailler, mais j'ai ma place dans cette société comme tout un chacun, je n'ai pas à avoir honte de n'être qu'une autiste, ma vie au quotidien est un combat que je mène jour après jour, pas à pas, chaque jour est une victoire et je suis heureuse de vivre n'en déplaise à certains.

Je suis prisonnière de moi-même mais libre d'exister.

merci.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Alors quand je lis que certains conseilleraient l'avortement en cas de grossesse si la personne pouvait savoir que l'enfant serait autiste, ou quand je lis encore qu'on ne peut pas gérer les autistes adultes ou enfants, qu'ils n'ont pas de place, pas d'avenir etc... qu'il faut penser à la souffrance de la fraterie et j'en passe...

Je veux vous dire que je souffre beaucoup dans mon âme et dans ma chair de lire ce genre de choses, que cette bêtise et cette ignorance me terrorisent et me font l'effet d'un coup de poignard, je voudrais vous dire que vous me faites mal et que je me sens sale de vous lire.

Je ressens aussi cela. Ces commentaires reflètent en grande partie l'ignorance sur l'autisme. Dans tous les cas, il ne faut pas confondre l'avortement avec le fait de refuser la prise en charge des autistes. En fait, là, on rejoint le débat sur la question de choisir ou pas de garder un enfant selon son handicap éventuel, bien avant que ce ne soit un bébé. Cela dit, il n'est pas si facile de faire des dépistages, et puis, tant qu'on y est autant éduquer les gens sur ce qu'est l'autisme, parce que ce n'est pas une raison rédhibitoire pour peu qu'on prenne bien l'enfant en main. C'est une solution de facilité que de rejeter les autistes parce qu'on ne comprend pas ou qu'on ne sait pas comment s'y prendre et la question de l'avortement devrait être la dernière question à se poser et non pas la première.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)
C'est une solution de facilité

Qu'est-ce qui est préférable ? La facilité ou la complexité ?

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ben à partir du moment où un autiste est là, il est préférable de faire un effort plutôt que de le rejeter. C'est le principe même de la tolérance pour la différence. Et même, cet effort devrait être spontané, parce que les différences sont des richesses pour peu qu'on les accepte.

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Membre, Posté(e)
Forbidden Membre 254 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui mais on n'est pas tous fait pour faire face à ce genre de problème. Moi j'ai l’honnêteté de dire que je ne pourrai pas m'occuper d'un enfant lourdement handicapé ou encore d'un autiste encore que ça, je ferai mon possible quand même pour l'éduquer. J'ai déjà vu des garçons autistes, redescendre sur Terre, et aujourd'hui il a un métier et il est indépendant.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Oui bon il faut distinguer le lourd handicap et la différence. On est pas tous motivés et capables d'élever des enfants tout court, on est pas tous motivés et capables de s'occuper d'enfants handicapés. Mais à partir du moment où on a envie d'avoir des enfants, l'autisme, sans parler de cas très handicapants, est juste une différence. Les autistes ont de la difficulté dans la matière "relations sociales" tout comme d'autres enfants ont des difficultés en mathématiques ou bien en dessin. Cela devrait inviter juste à avoir des "cours" de relations sociales en quelque sorte. La réaction de dire qu'ils n'auraient pas dû naitre dénote pour moi une rigidité dans l'organisation sociale et même une pulsion de destruction. Ensuite, qu'on soit aidé par l’État pour prendre en charge les cas d'autisme profond, cela me semble évident, et les exemples de personnes en difficulté devrait plutôt nous motiver à faire des pieds et des mains pour que ce soit le cas.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Attention, dans le cas d'autisme d'intensité sévère avec parfois d'autres pathologies associées, cela peut donner des profils très lourds au quotidien. Dans certains cas, les troubles du comportements peuvent être bien plus grave qu'une difficulté relationnelle. Certains adolescents autistes avec intensité sévère peuvent avoir des comportements d'une très grande violence. Dans ces cas là, il faut souvent trouver des solutions d'internat afin de protéger la famille, la fratrie.

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Membre, Posté(e)
Forbidden Membre 254 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui bon il faut distinguer le lourd handicap et la différence. On est pas tous motivés et capables d'élever des enfants tout court, on est pas tous motivés et capables de s'occuper d'enfants handicapés. Mais à partir du moment où on a envie d'avoir des enfants, l'autisme, sans parler de cas très handicapants, est juste une différence.

Les autistes ont de la difficulté dans la matière "relations sociales" tout comme d'autres enfants ont des difficultés en mathématiques ou bien en dessin. Cela devrait inviter juste à avoir des "cours" de relations sociales en quelque sorte. La réaction de dire qu'ils n'auraient pas dû naitre dénote pour moi une rigidité dans l'organisation sociale et même une pulsion de destruction. Ensuite, qu'on soit aidé par l’État pour prendre en charge les cas d'autisme profond, cela me semble évident, et les exemples de personnes en difficulté devrait plutôt nous motiver à faire des pieds et des mains pour que ce soit le cas.

Voila ! Mais ce n'est pas question de motivation c'est surtout être capable, financièrement et moralement ! Moi je peux pas ! Traitez moi d'inhumain si vous voulez, mais je serai incapable de soutenir son regard. J'aurai l'impression qu'il me dit "mais tue moi, je n'en peux plus, tu ne vois pas ?".

Même si ce n'est pas le cas, c'est l'image que ça me renverrait à chaque fois.

Autiste c'est différent, je ne sais même pas si c'est reconnu comme handicap. J'ai authentiquement vu des "dit-autistes" devenir normal après un travail éducatif intensif. Ca reste très dur, mais faisable.

Après l'Etat, l'Etat, l'Etat, il peut pas non plus financer forcément, déjà qu'ils n'ont plus de sous et qu'ils ont du mal avec la sécu... Puis que veux tu qu'ils fassent exactement ?

Attention, dans le cas d'autisme d'intensité sévère avec parfois d'autres pathologies associées, cela peut donner des profils très lourds au quotidien. Dans certains cas, les troubles du comportements peuvent être bien plus grave qu'une difficulté relationnelle. Certains adolescents autistes avec intensité sévère peuvent avoir des comportements d'une très grande violence. Dans ces cas là, il faut souvent trouver des solutions d'internat afin de protéger la famille, la fratrie.

L'autisme, il me semble que c'est inexpliqué en fait. C'est pas comme une déficience mentale, ou encore un syndrome comme la paranoïa.

Quoique mine de rien, la paranoia, ça reste difficile au quotidien. Une connaissance à moi l'est depuis tout petit. Comme mes parents sont des amis des siens, il n'est pas rare qu'ils appellent en larme parce qu'il est en pleine crise et qu'ils n'en peuvent plus.

C'est pour ça, c'est facile à dire de l'assumer, mais les gens qui disent ça ne savent pas ce que c'est.

Attention, dans le cas d'autisme d'intensité sévère avec parfois d'autres pathologies associées, cela peut donner des profils très lourds au quotidien. Dans certains cas, les troubles du comportements peuvent être bien plus grave qu'une difficulté relationnelle. Certains adolescents autistes avec intensité sévère peuvent avoir des comportements d'une très grande violence. Dans ces cas là, il faut souvent trouver des solutions d'internat afin de protéger la famille, la fratrie.

L'autisme, il me semble que c'est inexpliqué en fait. C'est pas comme une déficience mentale, ou encore un syndrome comme la paranoïa.

Quoique mine de rien, la paranoia, ça reste difficile au quotidien. Une connaissance à moi l'est depuis tout petit. Comme mes parents sont des amis des siens, il n'est pas rare qu'ils appellent en larme parce qu'il est en pleine crise et qu'ils n'en peuvent plus.

C'est pour ça, c'est facile à dire de l'assumer, mais les gens qui disent ça ne savent pas ce que c'est.

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