Elle tue son fils autiste ,et se suicide.

Une maman tue son fils autiste et se donne la mort par pendaison .

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/elle-tue-son-fils-autiste-et-se-suicide_1050454.html

finalement elle était encore plus autiste que son fils.... j'ignore pourquoi puisque en fait ça n'a rien à voir mais, l'expression "pendre la crémaillère" me vient à l'esprit....

N'importe quoi, on se demande si certains ont un minimum d'intelligence quand on voit la nullité absolue de leur réponse.

Oui, cela arrive que des parents soient désespérés devant leur enfant handicapé, car il y a pas assez aide pour les soutenir au quotidien. C'est monstrueux au quotidien de s'occuper d'un enfant qui hurle toute la journée, casse tout, joue avec ses excréments, s'automutile et j'en passe.

On peut se demander, quand on voit le taux très élevé de divorce dans les familles avec un enfant autiste, si il n'y a pas un gros défaut d'accompagnement dans la prise en charge de l'autisme de la progéniture :(

L'article met l'accent sur le mariage traditionel parce que c'est dans l'air du temps, mais je crois que regarder comment s'effectue la prise en charge de ces enfants ne serait pas malvenu non plus

Du peu que je sais, l'encadrement est inadapté et nul. Les parents sont obligés de se démerder tous seuls. Je connais une nana sur internet qui a deux de ses enfants qui sont autistes. Elle m'a dit un jour qu'elle regrettait de les avoir mis au monde et qu'elle voudrait bien se foutre en l'air tellement elle en pouvait plus de cette vie d'enfer. Bien sur, elle ne l'a pas fait, mais je pense qu'elle doit pleurer souvent de désespoir.

Bonjour,

C'est un sujet terrible, cependant la détresse de la maman pour avoir fait un tel geste, est synonyme de désespoir.

Élever un enfant autiste, demande une attention particulière, et de la force en soi, même avec tout l'amour des parents.

Elle devait aimer son enfant à un tel point qu'elle ne supportait plus de le voir souffrir.

Si elle s'est donné la mort c'est parce qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas vivre avec ce geste sur la conscience.

Nul n'est en droit de juger d'un tel acte, cela peut être un acte d'amour, de désespoir, d'abandon, de lâcheté, etc...

Je rejoins Grenadine33 pour dire que les moyens ne sont pas suffisamment adaptés pour donner à la famille le pouvoir d'élever un enfant ainsi atteint.

Je n'en dirai pas plus, ce geste est triste, mais cette femme n'avait plus le courage d'assumer.

Je pense par contre au papa et mari qui reste impuissant face à cette situation, il a perdu son enfant et sa femme et dans des circonstances atroces.

C'est à lui qu'il faut penser et que je lui souhaite beaucoup de courage afin de se reconstruire, et encore si ce malheureux y arrive!

L'humain est résistant, mais il a ses limites. Et cela est tabou dans notre société. Les parents n'ont pas le droit de dire qu'ils n'en peuvent plus de leur enfant, qu'ils préfèreraient qu'ils ne soient pas nés ou mort pour que toute cette souffrance s'arrête.

Oui comme pour l'euthanasie qui n'est pas légale dans notre pays. Un sujet qui est tabou là aussi.

Malgré l'espoir que nous pouvons tous avoir face à une maladie ou une pathologie, il y a des conditions telles qu'il n'est plus possible d'assumer...

Pour moi, cela se rejoint. Je vois pas en quoi c'est digne de maintenir en vie de force un enfant lourdement handicapé et qui souffre.

Je pense la même chose que toi

Je laisse place à d'autres personne sur le débat...

Bonne journée

Parfois, le suicide est la seule alternative.

Le suicide oui, le meurtre c'est différent et cela nous dépasse totalement étant donné que nous ne connaissons pas réellement l'état de son enfant. Enfin, c'est une bien triste histoire..

Il existe non pas un autisme mais des autismes, tous ne jouons pas avec nos excréments ni ne crions que se soit en bas age ou à l'age adulte :(

Il y a une autre cause, mariage imposé.

6 ans après la naissance de l'enfant ?

Non, l'article rappelle les modalités de mariage parce que c'est dans l'air du temps

des familles pareilles doivent bénéficier de l'aide des psy,afin qu'ils allègent un tant soit peu de leurs douleurs.

Merci de ton intervention !!!

je ne sais pas comment était suivit l'enfant, mais je crois savoir qu'il existe "l'hôpital de jour" ou l'enfant autiste considère ainsi que la famille que c'est comme l'école, ils sont entourés par des pro qui savent les stimuler et leurs faire faire des activités adaptés a leur degres d'autisme.

Ca permet de soulager la famille vis a vis de la maladie et de l'attention permanente que cela prend mais aussi et surtout de continuer a stimuler l'enfant et de le sortir un peu du contexte familiale je pense..

Apres je ne sais pas comment on peut y avoir le droit mais je pense que ca doit etre prit en charge non?

Faut pas se demander à quel point elle devait se sentir seule et désespérée pour en arriver à un tel acte.

C'est triste de savoir que de nos jours certaines familles ne trouvent (et n'ont) d'autres alternatives.

je ne sais pas comment était suivit l'enfant, mais je crois savoir qu'il existe "l'hôpital de jour" ou l'enfant autiste considère ainsi que la famille que c'est comme l'école, ils sont entourés par des pro qui savent les stimuler et leurs faire faire des activités adaptés a leur degres d'autisme.

Ca permet de soulager la famille vis a vis de la maladie et de l'attention permanente que cela prend mais aussi et surtout de continuer a stimuler l'enfant et de le sortir un peu du contexte familiale je pense..

Apres je ne sais pas comment on peut y avoir le droit mais je pense que ca doit etre prit en charge non?

Il faut savoir que les hopitaux de jour ne sont pas tous spécialisés dans la prise en charge de l'autisme (mais c'est un autre débat). Par contre, il faut savoir qu'ils ne prennent pas l'enfant à temps complet,il s'agit souvent de demi-journée par semaine (cela dépend des régions voir des départements) mais si l'enfant est peu ou pas scolarisé, cela veut dire que la maman le garde à son domicile. Toutefois, rien n'est dit sur les difficultés de cet enfant, ni sur son type d'autisme ni sur la sévérité de son trouble. Il se peut aussi que cette maman est été gravement dépressive et si elle n'était pas prise en charge et suivie, cela n'a fait qu'agraver la situation. Je ne suis pas sur que le handicap de son fils est été le seul déclencheur à ce drame. Je pense que c'est l'accumulation d'évènements qui ont conduit à ces deux actes.