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Dignité de tout être humain

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

@som26, disons que j'attends toujours ta réponse à mon message du bas de la page 26, que j'ai repris plus tard ; et quand je lis qu'en prime, après mon message du haut de la page 32 (message #312) tu te contentes d'une tirade sur le dogmatisme...

Pourtant, j'avais essayé d'être brève. :)

Bon, je sais pas ce que tu attendais comme réponse sur l'IMG, donc j'ai écrit un peu comme ça venait et du coup, c'est un peu long. :D

L'IMG proposé, non imposé ? Sur le papier peut-être, dans les faits va dire "non" au grand professeur qui t'annonce que ton gosse a 80% de chances de mourir à la naissance (ce qui fait quand même 20% de chances que tout aille bien, donc) et qui t'annonce son "intervention" comme un fait. Va garder sereinement ton enfant trisomique quand il faut se battre pour obtenir des aides pour un enfant handicapé (que le handicap ait pu être détecté in utero ou non).

Ce qu'on propose, ce sont des non-choix, des "avortez ou démerdez-vous". Désolée, pour pouvoir choisir, pour pouvoir vraiment parler de choix, il faut que le choix de donner la vie ne soit pas jugé : quoi, tu gardes ton enfant alors que tu n'as pas fini tes études/il sera handicapé/tu en as déjà 4 ? Mais tu es inconsciente !

Tu ne mets pas un terme à ta grossesse mais tu comptes confier ton enfant à l'adoption ? Mais c'est pire que tout !

Et sinon, pour la qualification de l'IMG, je rapproche ça de l'euthanasie plus que de l'IVG, en termes de démarche. Exception faite du cas où il s'agit de choisir entre une vie et une autre, quand, médicalement, la vie de la mère est mise en danger par la poursuite de la grossesse.

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Membre, Posté(e)
Canonas Membre 900 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La liberté individuelle, on lui dit déjà merde quand on rend extrêmement difficile pour une femme jeune ou sans enfants de se faire ligaturer les trompes. :D

Pourtant, dans ce cas-là, tout le monde sera d'accord pour dire que le seul individu concerné, c'est la femme et personne d'autre.

Ce qui fait justement débat dans le cas de l'ivg, c'est le statut de l'embryon puis du foetus : certains considèrent qu'il ne l'est pas, et d'autres que si ; dans ce cas la "liberté individuelle" ne concerne plus un seul individu mais deux... Et c'est là que ça coince, c'est là qu'est le problème éthique : si l'on considère qu'il y a deux individus, comment favoriser la liberté de l'un sans altérer celle de l'autre ?

La loi a simplifié les choses en n'accordant pas ce statut à l'embryon ni au foetus, quel que soit le projet parental, mais c'est une décision arbitraire qui n'est pas scientifiquement fondée...

si on ne considère pas le foetus ou l'embryon comme un individu, la liberté individuelle ne se pose pas.

Mais soit prenons le foetus et l'embryon et plaçons nous dans la philosophie, en dehors d'un système légal. J'ai une question.

Qu'il y a-t-il après la mort ?

A moi ce qui m'amuse, c'est que les "pro-vies" adhèrent plutôt à une religion et qui dit religion dit contre l'avortement, contre l'euthanasie... Mais rappelons que pour eux, la vie existe après la mort et cela dans la sérénité, proche de Dieu... Alors pourquoi ces gens s'obstinent-ils à vouloir absolument que des êtres viennent au monde dans de mauvaises conditions ou que d'autres restent en vie dans des souffrances atroces, ne seraient-ils pas mieux dans l'au-delà ??? C'est très contradictoire comme raisonnement ou alors ils pensent que nous devons vivre dans un corps terrestre pour souffrir... Nous revoilà avec le masochisme des religions sur lequel il y aurait beaucoup à dire...

Il se trouve que l'IVG est beaucoup plus admise par les gens sans religion, peut-être aussi parce qu'ils ne considèrent pas un embryon comme une vie. A moi ce qui me choque c'est que précisément à cause des "pro-vies" et de la période imposée pour essayer de faire changer d'avis la potentielle future mère, cet embryon a le temps de devenir un foetus. Du coup, ce qui pourrait être vécu sans aucune séquelle risque dans certains cas de laisser quelques traces... Cette tendance à vouloir faire culpabiliser les gens tout en retardant le temps de l'IVG est ignoble surtout quand la mère n'a pas vraiment le choix. Ce ne sont pas ces gens là qui vont aider la mère en galère à s'occuper de l'enfant si elle décide de le garder, ils n'ont même pas conscience du malheur qu'ils sèment autour d'eux... Quel que soit le choix de la mère les "pro-vies" rajoutent de la souffrance...

Merci qui ? Merci les "pro-vies" !

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)
surtout quand la mère n'a pas vraiment le choix

Et si on lui permettait d'avoir vraiment le choix ?

Ce ne sont pas ces gens qui vont aider la mère en galère à s'occuper de l'enfant si elle décide de le garder
Pourtant ce sont eux, en majorité, qui financent des associations qui vont justement proposer une aide à celles qui le désirent... ;)
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Membre, 111ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 111ans‚
Posté(e)

Si le pro-vie est un véritable pro-choix, vous devriez pouvoir citer un choix autorisé par les pro-vie mais interdit par les pro-choix.

J'attends.

Enfaite je me suis mal exprimé, la ou le pro-choix ne laisse pas le choix c'est qu'il ne laisse pas le choix d'appliquer un principe éthique de défense d'un individu dans l'incapacité de prendre une décision.

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Membre, Posté(e)
Canonas Membre 900 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
surtout quand la mère n'a pas vraiment le choix

Et si on lui permettait d'avoir vraiment le choix ?

Quand il n'y a pas de père, quand elle est trop jeune ou trop vieille, quand la grossesse est à risque, quand c'est suite à un viol..., je ne vois pas ce qu'on pourrait lui offrir comme bonnes conditions.

Quant à l'argent nécessaire, ce ne sont pas les allocations qui vont permettre de s'en sortir...

Tout cela n'est que de l'utopie qui ne va pas sortir la mère de la mouise.

Et l'enfant dans tout ça ? Il risque fort d'en souffrir et de se sentir comme un fardeau...

Je vais te confier un truc, ma mère m'a eue contre son gré, hé bien j'aurais préféré qu'elle se fasse avorter, un enfant non désiré garde des séquelles toute sa vie... Vous ne pouvez pas parler au nom des enfants, vous n'en savez rien et cela ne vous regarde pas, il faut laisser à chacun sa liberté...

Ce ne sont pas ces gens qui vont aider la mère en galère à s'occuper de l'enfant si elle décide de le garder
Pourtant ce sont eux, en majorité, qui financent des associations qui vont justement proposer une aide à celles qui le désirent... ;)

Tu parles d'une aide, j'ai répondu plus haut, c'est se moquer des gens de faire croire que l'on peut se contenter de si peu...

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

"si peu" ? Hébin. :hu:

Quand il n'y a pas de père, quand elle est trop jeune ou trop vieille, quand la grossesse est à risque, quand c'est suite à un viol..., je ne vois pas ce qu'on pourrait lui offrir comme bonnes conditions.

Donc les femmes en menace d'accouchement prématuré devraient forcément avorter plutôt que de tenter de mener leur grossesse à terme, selon toi ? :hu:

AUCUNE des situations que tu décris n'est synonyme, selon moi, de "ne pas avoir le choix".

Choisir sera peut-être dur, ben sûr, mais si l'on fait le choix à la place de la femme (quelle que soit l'option, d'ailleurs) je reste persuadée que ça le sera encore plus. Parce que pour certaines, je n'ai pas la prétention de vouloir donner un pourcentage, c'est garder son enfant qui lui permettra d'être heureuse. Pour d'autres, même si je trouve ça triste, ce sera l'autre choix. Mais pour deux situations semblables, selon la personne, le "meilleur choix" pourra être différent.

Et, bon, tu vas me sembler dure, mis tu dis que tu aurais préféré que ta maman avorte... mais pour autant, est-ce que tu te suiciderais ?

Qu'est-ce que tu entends, au fait, par "avoir contre son gré" ? Tu parles d'échec de contraception, ou de non possibilité d'IVG ? (Si ce n'est pas trop indiscret...)

Bref, je m'étale, mais pour résumer, j'estime que si l'on veut que la femme soit libre de faire un choix, il faut lui donner les moyens de faire ce choix librement. Et pour moi, actuellement, c'est pas le cas.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

@Som28 je ne sais pas si ton problème c'est d'être obtus et ancré dans tes convictions, ou simplement de en pas savoir lire...

si on ne considère pas le foetus ou l'embryon comme un individu, la liberté individuelle ne se pose pas.

Bin oui. Justement. Je ne dis pas le contraire.

Et c'est ce point sur lequel on n'est pas d'accord, et c'est de là que découle la différence de position entre les uns et les autres...

Mais soit prenons le foetus et l'embryon et plaçons nous dans la philosophie, en dehors d'un système légal. J'ai une question.

Qu'il y a-t-il après la mort ?

Bah, je dirais qu'il y a trois possibilités, ou plus. :D

Mais je ne vois pas trop le lien avec le fait de considérer le foetus/l'embryon comme un individu/une personne

* soit y'a une vie éternelle, dans ce cas :

- soit le foetus/l'embryon est une personne, et on l'y envoie directement alors qu'il aurait pu avoir aussi une vie sur terre

- soit il n'en est pas une et on l'en prive

* soit y'a réincarnation

vu que là on considère que tout être vivant, personen ou pas, rentre dans le cycle (il me semble), bah on renvoie le foetus/l'embryon à la case départ

* soit y'a rien et là, qu'il soit une personne ou pas, on lui refuse le droit d'exister.

M'enfin je ne vois pas trop le lien avec le sujet. Ce n'est pas parce qu'un au-delà super m'attend que je vais pouvoir me jeter par la fenêtre sans regrets ?

Et bien si, d'un point de vue philosophique, si le paradis existe, il est forcément mieux que la vie. Le foetus ou l'embryon sera donc accueilli au ciel, cela lui épargnera une vie dure, fait de péchés et de souffrance. Donc parti de ce principe, je ne vois pas où est le problème. Le foetus va au paradis, il y est bien mieux que sur terre.

Toi peut être, vu le nombre de suicidé par an dans le monde, tout le monde n'est pas de ton avis.

D'autre part, personne ne peut savoir si un foetus pense, donc personne ne sait s'il ne préfèrerait pas le paradis.

@som26, disons que j'attends toujours ta réponse à mon message du bas de la page 26, que j'ai repris plus tard ; et quand je lis qu'en prime, après mon message du haut de la page 32 (message #312) tu te contentes d'une tirade sur le dogmatisme...

Pourtant, j'avais essayé d'être brève. :)

Bon, je sais pas ce que tu attendais comme réponse sur l'IMG, donc j'ai écrit un peu comme ça venait et du coup, c'est un peu long. :D

L'IMG proposé, non imposé ? Sur le papier peut-être, dans les faits va dire "non" au grand professeur qui t'annonce que ton gosse a 80% de chances de mourir à la naissance (ce qui fait quand même 20% de chances que tout aille bien, donc) et qui t'annonce son "intervention" comme un fait. Va garder sereinement ton enfant trisomique quand il faut se battre pour obtenir des aides pour un enfant handicapé (que le handicap ait pu être détecté in utero ou non).

Ce qu'on propose, ce sont des non-choix, des "avortez ou démerdez-vous". Désolée, pour pouvoir choisir, pour pouvoir vraiment parler de choix, il faut que le choix de donner la vie ne soit pas jugé : quoi, tu gardes ton enfant alors que tu n'as pas fini tes études/il sera handicapé/tu en as déjà 4 ? Mais tu es inconsciente !

Tu ne mets pas un terme à ta grossesse mais tu comptes confier ton enfant à l'adoption ? Mais c'est pire que tout !

Et sinon, pour la qualification de l'IMG, je rapproche ça de l'euthanasie plus que de l'IVG, en termes de démarche. Exception faite du cas où il s'agit de choisir entre une vie et une autre, quand, médicalement, la vie de la mère est mise en danger par la poursuite de la grossesse.

Tu parles de jugement et de choix. Parce que dire qu'une femme qui choisit un IVG ou un IMG c'est une meurtrière. Ce n'est pas un jugement ? Et quand elle cède à ce discours et qu'elle poursuit sa grossesse parce qu'émut par vos arguments que son enfant né avec un handicap lourd, voir qu'elle apprend qu'il va mourir avant 18 ans, qui va la soutenir parmi vous ? qui va l'aider à laver son gosse de 12 ans ? personne dans les pro-vies ou les personnes anti-IVG. Votre choix ? il n'est pas mieux, gardes ton mome sinon t'es une meurtrière. Ben maintenant démerdes toi avec.

Où est la différence ?

surtout quand la mère n'a pas vraiment le choix

Et si on lui permettait d'avoir vraiment le choix ?

Ce ne sont pas ces gens qui vont aider la mère en galère à s'occuper de l'enfant si elle décide de le garder
Pourtant ce sont eux, en majorité, qui financent des associations qui vont justement proposer une aide à celles qui le désirent... ;)

Ah oui, cites moi une de ces associations, je serais curieuse de les connaitre.

"si peu" ? Hébin. :hu:

Quand il n'y a pas de père, quand elle est trop jeune ou trop vieille, quand la grossesse est à risque, quand c'est suite à un viol..., je ne vois pas ce qu'on pourrait lui offrir comme bonnes conditions.

Donc les femmes en menace d'accouchement prématuré devraient forcément avorter plutôt que de tenter de mener leur grossesse à terme, selon toi ? :hu:

AUCUNE des situations que tu décris n'est synonyme, selon moi, de "ne pas avoir le choix".

Choisir sera peut-être dur, ben sûr, mais si l'on fait le choix à la place de la femme (quelle que soit l'option, d'ailleurs) je reste persuadée que ça le sera encore plus. Parce que pour certaines, je n'ai pas la prétention de vouloir donner un pourcentage, c'est garder son enfant qui lui permettra d'être heureuse. Pour d'autres, même si je trouve ça triste, ce sera l'autre choix. Mais pour deux situations semblables, selon la personne, le "meilleur choix" pourra être différent.

Et, bon, tu vas me sembler dure, mis tu dis que tu aurais préféré que ta maman avorte... mais pour autant, est-ce que tu te suiciderais ?

Qu'est-ce que tu entends, au fait, par "avoir contre son gré" ? Tu parles d'échec de contraception, ou de non possibilité d'IVG ? (Si ce n'est pas trop indiscret...)

Bref, je m'étale, mais pour résumer, j'estime que si l'on veut que la femme soit libre de faire un choix, il faut lui donner les moyens de faire ce choix librement. Et pour moi, actuellement, c'est pas le cas.

Ah oui tu sais soigner la déficience mentale lourde ? tu sais soigner la trisomie 19 ? tu sais soigner les maladies neurologiques ou cérébrales ? les malformations physiques graves ?

Les femmes ont le choix que ce soit pour un IVG ou un IMG. Elles peuvent choisir de ne pas poursuivre leur grossesse ou elles peuvent choisir de tenter de faire avec. Actuellement ce sont les deux seuls choix qui s'offrent à elles. Et elles font en fonction de la réalité pas de l'idéalisme et de la moralisation de certains.

En supprimant le droit à l'IVG ou à l'IMG vous voulez leur enlever le droit de choisir.

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Fuel4life, que ce soit bien clair, je ne veux pas qu'on supprime l'accès à l'IVG ou à l'IMG. Si une femme, après avoir pris le temsp de la réflexion, ne veut pas poursuivre sa grossesse, autant qu'elle n'y risque pas sa vie.

En revanche, j'estime que ce ne serait pas du luxe de donner aux femmes enceintes en difficulté des infos sur les aides dont elles peuvent disposer, sur les associations vers lesquelles elles peuvent se tourner, au lieu de se voir délivrer quasi-automatiquement le message "ma pauvre, ça va être galère, ce sera moins douloureux pour toi d'avorter".

Et ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit non plus, merci : je n'ai jamais traité de meurtrière une femme qui avorte. Et je ne le ferai jamais. Parce que dans ce genre de situation, on se passe des jugements. Ce que je voulais dire, c'est qu'ils ne sont pas à sens unique.

Pour les associations, je pensais en particulier aux "maisons de Tom Pouce".

Pour reprendre rapidement certains de tes exemples : non, je ne sais pas soigner la trisomie 19 (qui d'après une rapide recherche n'aboutit pas à un enfant vivant, contrairement aux trisomies 21, 13, 18 et 9, je ne sais pas à laquelle des trois tu pensais). Je sais aussi que sur la trisomie 21, la recherche pour aider les malades à développer leurs facultés, et ainsi à gagner en autonomie, avance...

Une malformation physique grave, on peut en subir une une fois né, est-ce pour autant que notre vie ne mérite plus d'être vécue ? Et à partir de quand considère-t-on qu'une malformation est "grave" ? Quand on n'a pas de bras ? Pas de main ? Pas de petit doigt ?

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Donc il existe des choix, les maisons de Tom Pouce que tu cites qui peuvent accueillir en tout une petite trentaine de femmes enceintes est un choix.

Si la trisomie 19 partielle donne des enfants viables avec un handicap de moyen à lourd et une espérance de vie variable.

Le problème de la trisomie 21 outre le manque de place en structure spécialisée est là aussi variable cela va de la difficience très légère à très lourde avec absence de langage, de propreté. A la difficience il faut ajouter les problèmes biologiques associés (problèmes cardiaques, rénaux, musculaire, osseux....)

Pour l'IMG, le protocole est très stricte, seules certaines pathologies et malformations font parties des IMG possible. L'absence d'un petit doigt, n'en fait pas parti.

D'autre part, le fait que l'handicap ou la pathologie puisse se déclarer plus tard n'est pas la question. La question est lorsque le diagnostic est pré-natal, le couple parental a le choix. Ce sont eux qui devront assumer la souffrance, le quotidien du handicap.

Si on commence à évoquer la souffrance des enfants nés, je le redis il y a des millions d'enfants sur Terre qui souffrent, que les pro-vies si désireux de préserver la dignité humaine comme ils disent aillent les secourir, car ceux là ils sont là bien vivants et souffrent, meurent, pendant que les pro-vies paradent dans les rues pour faire supprimer un droit acquis au nom de valeur religieuse.

Si je parle de l'accusation "de meurtrière" c'est que cela a été dit dans ce topic, je n'ai jamais dit que tu en étais l'auteur.

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Merci pour ta réponse.

Tu sais, généralement, les pro-vie ne se contentent pas de défendre la vie in utero... mais la vie en général. Et les résumer à des types dont la religion guide la vie, c'est réducteur : je suis certaine qu'il y a des athées dans le lot. ;)

T'as aussi des beaux hypocrites qui se disent pro-vie par-devant, mais qui seront les premiers à faire pression sur leur gamine si elle avorte parce qu'avoir une "fille-mère" à la maison, ce serait une honte... -_-

Oui, il existe des choix, ce qui me gêne c'est que ces possibilités sont relativement confidentielles - m'étonnerait qu'une jeune fille débarquant au planning familial en expliquant qu'elle aimerait bien garder son bébé, mais que ses parents menacent de la mettre à la porte si elle n'avorte pas, se voit proposer les coordonnées ce cette structure ou d'une association semblable. De ton côté, tu déplores le fait qu'une fille un peu perdue qui voudrait plutôt avorter soit convaincue de continuer sa grossesse grâce à des pro-vie qui ne lui auront pas donné les coordonnées d'un centre d'IVG.

Donc... en théorie, oui, y'a des choix, en pratique, y'a du boulot pour qu'ils soient accessibles au même endroit, qu'on puisse faire un VRAI choix. Il manque une structure neutre entre les deux pour aiguiller. :p

Pour l'IMG, mon problème est que plutôt que de chercher à guérir une pathologie, ou en attendant de savoir la guérir, on préfère supprimer le malade. Et pour moi, en termes de vision globale, on flirte parfois avec l'eugénisme, et ça me dérange.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est là où tu te trompes, le planning familial est avant tout là pour écouter les femmes. Et lors de l'entretien, il est demandé les raisons de la demande d'IVG, et il es t parlé des autres solutions. Mais quand tu vis dans un coin paumé où toutes les structures mère-enfant sont blindés. Que faire ? dire à la gamine de 16 ans, ben oui poursuit ta grossesse, si tes parents te mettent dehors on essayera de te trouver un foyer, sinon au pire ton enfant sera placé dans une famille d'accueil. C'est tellement mieux tu penses ?

Non moi je dis que quand une jeune fille croise un pro-vie, il ne lui laisse aucun autre choix. D'ailleurs leur combat c'est de faire interdire l'IVG et l'IMG. Pas d'offrir d'autres choix aux femmes. La différence est là.

Des femmes mettent au monde des enfants qui meurent dans les secondes voir les jours après les naissances. Est-ce humain de vouloir leur imposer ça ? D'autres part, c'est un choix des parents ne demandent pas d'IMG et des enfants handicapés naissent avec des handicaps. Mais quand tu vois le manque de structures spécialisés et de moyens généraux pour prendre en charge le handicap de l'enfant puis de l'adulte, je trouve que parler d'eugénisme c'est dur et que là encore tu parles idéal moi je parle réalité. Et les difficultés financières de la France font que les budgets pour le handicap en 2012 ont encore baissés; Ce qui veut dire, moins de moyens, moins de place, moins de qualité de soin, ça aussi c'est une réalité. Des parents sont obligés d'arreter de bosser pour pouvoir garder leur enfant à leur domicile faute de structure. Certains choisissent de bosser de nuit pour s'en occuper de jour. Des couples explosent, des fratries souffrent. .... c'est ça la réalité.

Pour certaines maladies les recherches sont en cours, mais les recherches ça prend du temps. Pour certaines maladies orphelines (trop rare) aucune recherche n'a débuté.

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
Posté(e)

Je ne suis pas d'accord avec toute ton analyse.

Pour le planning familial, ça doit vraiment dépendre des intervenants... parce que ce que tu décris, ce n'est pas toujours ce qui se passe.

La gamine de 16 ans, on ne lui dit pas "bin oui poursuis ta grossesse", c'est faire le choix à sa place... mais "si tu poursuis ta grossesse, voilà ce qu'on peut te proposer" (et, bon, confier un enfant à l'adoption dans un foyer qui l'aimera, on peut imaginer plus horrible comme sort :)).

Je sais que la réalité est loin d'être rose. Mais est-ce une raison pour refuser de tendre vers un idéal, même si on sait bien qu'il ne sera pas là demain d'un coup de baguette magique ?

Une société qui diminue l'aide qu'elle apporte aux plus faibles (en général, d'ailleurs), je n'aime pas ça. Je sais que c'est la réalité, mais je refuse de l'accepter, de baisser les bras.

J'ai du mal à considérer l'IVG ou l'IMG comme des progrès, pour moi ce sont plus des constats d'échec : autant d'IVG quand l'accès à la contraception est facilité, je trouve qu'il y a un souci quelque part ; et les IMG sont l'aveu de l'échec de la médecine, pour l'instant en tous cas...

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et bien pour les intervenants que j'ai rencontré aucun n'est un extremiste prov ivg à tout va. Ils ont à coeur le bien être, la sécurité et la santé des femmes qui les consultent.

Et que fait-tu de la jeune fille de 16 ans à qui on enlève son enfant parce qu'elle n'est pas en mesure de l'élever ? ça ne compte pas décidement je ne comprends pas qu'on préfère un foetus ou un embryon à des personnes en vie.

Mais que ce soit des aveux d'échec si c'est comme ça que tu le vois pourquoi pas, mais tu ne peux pas demander à des femmes de mettre des enfants non désirés au monde juste pour rassurer ton envie d'idéal. Car c'est elles qui vivront le quotidien avec cet enfant, pas toi.

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
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Pourquoi "enlever" ? La jeune fille en question choisit, soit de garder son enfant, soit d'avorter, soit de le confier en vue de l'adoption...

Et bon, prenons cette même jeune fille, si on la force à avorter parce qu'elle n'es pas en mesure d'élever son enfant, c'est mieux pour elle ? :hu:

Pourquoi considérer que l'adoption est le pire des choix possibles ? Je surinterprète peut-être tes propos, mais c'est une impression que j'ai parfois eue sur des discussions autour de ce thème.

Et sinon, pour rassurer mon idéal, est-ce que j'ai le droit de demander aux femmes et aux hommes d'être plus responsables, plus vigilants, en matière de contraception ? :)

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
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Si une jeune fille ou femme d'ailleurs est à la rue ou dans un foyer pour adulte, tu crois que l'ASE va lui laisser gentillement un nouveau-né ?

Mais pourquoi parler de forcer ? Elle peut aussi faire cette demande, c'est son droit de vouloir avorter.

Parce que de :

1 : une femme à le droit de ne pas vouloir mener à terme une grossesse en sachant qu'elle ne veut pas de l'enfant

2 : une femme peut se savoir incapable affectivement d'abander un enfant une fois qu'il sera né alors que sa situation l'empêchera de l'élever. Le traumatisme des abandons "forcé" par les circonstances est très dur pour les femmes.

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
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Je parle de forcer parce que tu parles de forcer, tout simplement. :)

Et dans le cas d'une femme à la rue qui souhaiterait garder son enfant, m'es avis qu'on se débrouillerait avant tout pou lui trouver une place ne foyer mère-enfant, du moins je l'espère...

Sinon, tu oublies

3 : une femme peut se sentir incapable d'avorter et la meilleure solution pour elle sera de savoir que l'enfant qu'elle a mis au monde est heureux quelque part dans une famille qui n'attendait que lui

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui on essayerait mais dans certains départements, les foyers de ce type sont peu nombreux et parfois plein.

Toujours le décalage entre l'idéal et la réalité

tu me demandais pourquoi je ne parlais pas systematiquement de l'adoption comme alternative à l'IVG.

Les femmes savent que l'abandon est possible, lorsqu'elles demandent l'IVG c'est qu'elles ont écarté cette solution

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
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Non, je demandais pourquoi, à chaque fois que j'évoquais l'adoption comme une alternative possible à l'IVG (en laissant le choix à la dame) on me répliquait que c'était pire que tout... ;)

Ce n'est pas exactement ce que tu dis, je ne sais pas si c'est ce que tu penses, mais notre conversation m'a amenée à penser à ça.

Oui, y'a un décalage idéal/réalité, mais pour le coup, là, on pourrait peut-être essayer de progresser, de se donner les moyens d'accueillir celles qui ont besoin de l'être ?

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ah non pour moi l'adoption est un choix, tout comme l'IVG.

Là c'est une question d'argent, argent donné par l'état..... la suite tu la connais, l'état il s'en fout des femmes enceintes.

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Membre, Tête en l'air, 40ans Posté(e)
Feuille Membre 10 893 messages
40ans‚ Tête en l'air,
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Edit (anecdotique) tu écrivais plus haut que "lors de l'entretien [au planning familial], il est demandé les raisons de la demande d'IVG, et il est parlé des autres solutions. " => y compris l'adoption ? Est-ce que la démarche pour faire une IVG n'est pas plus balisée, plus connue, que celle pour confier son enfant à l'adoption ?

Re-édit : oki, merci pour ta précision, du coup j'ai ma réponse. :)

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