Rater sa vie est un droit inaliénable

Sujet passionnant en perspective...

Ou pas?

"Bonjour "

Introduction

Questionnements

Avis personnel

Conclusion

Non?

passionnant... j'aurais pas dit mieux :D

heu.. on doit discuter de quoi au fait ?

"Bonjour",

Les questions sous-jacentes sont:

-Qu'est-ce que réussir/rater sa vie?

-Réussir/rater sa vie dépend-il d'un contexte socio-culturel?

-Comment réussir/rater sa vie aujourd'hui?

-Quelles différences avec hier?

-A-t-on effectivement le droit de rater sa vie?

-Si la réponse est non, que risque-t-on?

Certains concepts auront certainement un intérêt particulier ici comme la compétition, la jalousie, la reconnaissance sociale etc...

Mais j'allais me passer d'introduire le sujet car ce qui m'intéresse, c'est ce que ce sujet évoque pour vous.

Bonne soirée.

Rater sa vie a un sens différent pour chaque personne.. c'est lorsque l'on atteint pas ses objectifs. Pour certain ce sera de ne pas avoir de femme, d'enfant, pour d'autre ce sera de ne pas avoir de travail.

On a le droit de rater sa vie ( heureusement encore) , mais ce que je ne comprendrais pas, c'est qu'on ne fasse rien pour la réussir...

Merci, j'aime bien ta réponse :)

Bonjour

Pour moi, "rater sa vie", c'est aller dans une mauvaise direction. A un moment de sa vie, où tout nous réussit, un faux pas et tout se casse la figure, pour moi c'est ça "rater sa vie". La réussir serait, dans l'absolu, exercer le métier dans lequel nous nous imaginions enfant, avoir une famille (ou pas, selon les personnes, certaines trouvent qu'être marié est un frein a vivre sa vie, d'autres voient ca comme l'aboutissement de qq chose).

-Réussir/rater sa vie dépend-il d'un contexte socio-culturel?

Je pense oui. Par exemple, dans un pays "pauvre", si on arrive a aller a l'école jusqu'a 15 ans, on est chanceux, on est bien vu. Par ici, ne pas continuer ses études peut etre mal vu. On peut vite avoir l'image de "raté de la famille", alors qu'ailleurs ca serait une fierté. Par exemple^^

-Comment réussir/rater sa vie aujourd'hui?

Alors là.. Tu me poses une colle :D

"s'en donner les moyens" c'est à dire savoir que tout ne tombe pas du ciel, qu'il faut travailler (que ce soit intellectuel ou pas) pour arriver a nos objectifs. Connaitre la valeur de l'argent, c'est important. Connaitre la valeur de l'enseignement, c'est important. Savoir reconnaître qu'on se met dans une mauvaise situation qui risque d'avoir des conséquences pour un bon bout de temps, etc..

-Quelles différences avec hier?

TOUT

-A-t-on effectivement le droit de rater sa vie?

Oui, mais je trouve ca dommage.. Et encore une fois, ca dépend de notre propre définition de "rater sa vie".

-Si la réponse est non, que risque-t-on?

Les risques sont personnels, personnellement si mon voisin ou ma voisine rate sa vie, c'est son problème pas le mien. Mais j'imagine que s'il rate sa vie, il fait rater celle de son entourage direct (enfants, femme/homme, ..)

Pour rater sa vie encore faut-il avoir le choix de pouvoir le faire. Pour ma part, ce n'est pas le cas.

Pourquoi je me confirai à un inconnu ?

J'avais lu un jour une réflexion : la personne qui meurt sans avoir abouti à quoi que ce soit (fonder un foyer; monter un projet...) mais qui aura vécu plein de choses, rencontré plein de gens; cette personne, a-t-elle raté ou réussi sa vie ?

Selon ses aspirations elle pourrait considérer qu'elle l'a réussie .

Fonder un foyer n'est pas une fin en soi , ce peut être un choix ..ou pas .

La sensation d'échec n'est qu'en rapport direct avec un désir inassouvi ...

J'avais lu un jour une réflexion : la personne qui meurt sans avoir abouti à quoi que ce soit (fonder un foyer; monter un projet...) mais qui aura vécu plein de choses, rencontré plein de gens; cette personne, a-t-elle raté ou réussi sa vie ?

Rater sa vie est un droit inaliénable.

Le problème que pose ce sujet est je pense le suivant, parmi beaucoup d'autres bien sûr:

Dans le contexte actuel de mondialisation, les barrières entre réussite privée et réussite public tendent à s'estomper.

Et ainsi une vie "rater" peut en faire tomber bien d'autres, devrait-on dans ce cas toujours considérer le droit d'échouer comme légitime ?

Ne devrions nous pas nous interdire d'échouer pour le bien de tous ? Transformer le droit d'échec par le devoir de réussite ? Sans

pour autant attaquer les fondements de la liberté.

Il est évidemment difficile de répondre à ces questions, étant donné que les termes du sujet ne sont pas définis, ils dépendent de tellement de critères,

comment pourrions nous juger impartialement quelqu'un sur sa réussite, en d'autres termes comment pourrions nous affirmer que un tel ou un autre

a réussit sa vie ?

Si l'on pouvait trouver une définition convenable à réussir sa vie, on saurait aisément qu'est ce que la rater.

Pour ma part, réussir c'est obtenir la meilleure vie qui puisse nous être accordés.

Dans ce cas, je me sentirais quelque peu désappointé si l'on m'en empêcherait .

Qu'en pensez-vous ?

un descendant

de Jules :

http://www.forumfr.com/sujet176114-c-est-quoi-le-sens-de-la-vie.html#entry1958462

J'avais lu un jour une réflexion : la personne qui meurt sans avoir abouti à quoi que ce soit (fonder un foyer; monter un projet...) mais qui aura vécu plein de choses, rencontré plein de gens; cette personne, a-t-elle raté ou réussi sa vie ?

Cherches pas... t'es grillé....

Rater sa vie n'a de sens que si l'on prend en compte les critères de réussite communément admis, et les critères de chacun en matière de réussite. Pour beaucoup, je rate ma vie (on me l'a déjà exprimé). Pas intéressé par l'argent, pas envie d'avoir un boulot où l'on attend quelque chose de moi différent de ce que j'ai envie de donner, à savoir des sourires et de la sympathie (allez être productifs avec ça !), pas envie d'être performant face aux autres, je déteste la compétition sauf contre moi-même, ou alors dans un climat amical. Je ne veux ni le pouvoir, ni subir le pouvoir, juste vivre ma vie tranquillement sans qu'on m'embête pour des futilités et des impératifs qui ne sont valables que là où il ont été édictés. Le fait d'avoir cotoyé d'autres cultures, où les gens ne se prennent pas autant la tête que nous sur la réussite, et sont finalement loin d'être malheureux parce qu'ils se contentent de choses beaucoup plus simples, m'a beaucoup fait réfléchir sur le sens de tout ça.

Pourquoi vouloir réussir ? Pour réussir soi-même, ou pour procurer à d'autres la réussite dont ils rêvent et coller nous-même au plus prêt à ce modèle ? Pourquoi avoir ce sentiment d'échec ?

Pour moi, réussir ma vie, c'est entendre ma meilleure amie me dire que je suis la seule personne en qui elle a confiance. C'est faire des choses que tout le monde ne fait pas. C'est être apprécié des gens sympas. Rencontrer la personne à qui je donnerai l'envie de partager un bout de route avec moi. Réaliser mes rêves, qui sont finalement simples et accessible si je m'en donne le temps. C'est finalement être libre.

Des échecs j'en ai essuyé, dans les études, la vie sentimentale, et beaucoup d'autres choses. Par flemme parfois, par fatalité d'autres fois. Et puis avec le temps je me rends compte que j'ai bien fait de ne pas me battre pour ces choses, qui ne me correspondaient pas. Bien sûr il y a un prix à payer : l'imcompréhension de ses proches, parfois la solitude physique ou intellectuelle. Il est certainement beaucoup plus simple de choisir des voies toutes tracées et de s'en contenter.

Voilà comment je vois les choses aujourd'hui.

J'avais lu un jour une réflexion : la personne qui meurt sans avoir abouti à quoi que ce soit (fonder un foyer; monter un projet...) mais qui aura vécu plein de choses, rencontré plein de gens; cette personne, a-t-elle raté ou réussi sa vie ?

Non, en fait tant qu'on est pas dérangé par sa propre situation on peut parfaitement réussir sa vie autrement qu'en suivant les stéréotypes.

Mais le regard du monde est cruel face à ceux qui prennent cette option 2, on est vite marginalisés.

Je ferais très court :

La vie ne se rate pas plus qu'elle ne se réussit, elle se vit c'est tout...

C'est la formule de la question que je ne comprend pas :

" Rater est il un droit " comme si on choisissait de rater .

Là , je n'ai pas compris ...

A moins d'être maso ,on ne choisi pas de rater et encore moins se demander si c'est un droit !

Bizarre , bizarre ...

Je ferais très court :

La vie ne se rate pas plus qu'elle ne se réussit, elle se vit c'est tout...

C'est la formule de la question que je ne comprend pas :

" Rater est il un droit " comme si on choisissait de rater .

Là , je n'ai pas compris ...

A moins d'être maso ,on ne choisi pas de rater et encore moins se demander si c'est un droit !

Bizarre , bizarre ...

Ne pas réussir sa vie n'existe pas, en ne pensant pas en terme d'échec.

Une vie jugée comme étant un échec est le fruit d'un cerveau ne pouvant reconnaître comme autorité que le pessimisme et prouve une capacité intelligente limitée.

Toutes personnes jugeant qu'une vie est ratée, souvent estiment leur vie réussie.

Jugement d'individus qui ont la capacité de reconnaître autrui si et seulement si sa vie correspond à la leur.

Ceux sont des gens dans l'incapacité d'entendre qu'un autre chemin que celui qu'ils empruntent, imposé par la société et ses normes, est possible et est possible en toute conscience, c'est à dire n'étant pas le fruit d'une maladie mentale.

Ainsi juger qu'une vie est ratée est le fruit d'une aliénation.

La vie n'est pas un choix, ni un droit mais, un concours de circonstances qui permet de faire ou non un nombre limité de choix.

Hors personne n'a le contrôle absolu des évènements, pour en conclure que la vie est le fruit d'un choix préparé et contrôlé en toutes circonstances.

Dés lors, la question du droit ou du non droit de réussir ou de rater sa vie, n'a pas de sens.

La question du droit de réussir ou de rater sa vie ne peut-être compris, que si il est question d'exigence personnelle et à sa capacité d'y répondre.

C'est un jugement purement intrinsèque et ne devrait pas, dés lors, être exprimé par autrui au risque de faire preuve d'ignorance.

Rater sa vie s'apparente plutot à une fatalité qu'à un droit.

Une vie raté pour les uns peut être un objectif ou un désir pour d'autre! C'est tautologique.

L'apitoiment a rarement fait avancer mais peut-être bouger un peu selon l'origine.

Un droit? NON, ca reste un choix plus ou moins conscient!

"Rater", quand on parle d'une vie, n'est quune perception négative et rien d'autre.