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Récompencer fiscalement les entreprises qui investissent.


economic dream

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

A l'heure où il semble difficile de lutter contre le chomage, des nouvelles mesures sont nécessaires.

Là où la théorie libérale propose un taxation faible en général des entreprises pour leur permettre d'investir, je proposes plutot de faire l'inverse: d'abord laisser les entreprises investir en France et ensuite alléger leurs taxes. L'idée est certainement bénéfique pour l'Etat car des investissements signifient des nouveaux emplois et donc des nouveaux revenus pour l'Etat.

Cependant, pour ne pas que récompencer que les grandes entreprises( si on prend l'idée de plus on investit, moins on est taxé) je proposes que l'on regarde l'importance que représente l'investissement pour l'entreprise en regardant le rapport investissement/ valeur entreprise.

Ainsi, aussi un petit entrepreneur peut obtenir une belle ristourne fiscale si il investit beaucoup( par rapport à la taille de l'entreprise).

En résumé, je proposes donc de récompencer fiscalement les entreprises qui investissent en France selon 2 facteurs: -l'importance de l'investissement lui-meme

- le rapport investissement/ valeur entreprise.

Biensur cette ristourne fiscale serait limitée dans le temps( 2 années) pour encourager les entreprises à investir à nouveau pour à nouveau obtenir une ristourne fiscale.

Voilà je trouve que cette mesure pourrait etre efficace. Qu'en pensez vous?

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

C'est un problème, ne pas investir et distribuer des dividendes plus importants pour obtenir des capitaux qui permettent de créer des entreprises à l'étranger.

Du coup, on multiplie les profits sans doute défiscalisés à l'étranger.

Sans investissement en France, les entreprises sont moins compétitives qu'à l'étranger et débauchent ou ferment.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Je suis d'accord avec toi: l'entreprise a commencé a priviliégier les actionnaires et les bénéfices à court-terme( sous la pression folle de la Bourse) plutot que la croissance à long-terme qui passe par l'investissement durable.

Or aujourd'hui, si les entreprises investissent, c'est dans le Sud car les investissements nécessaires y sont beaucoup plus petits.

C'est ça le noeud du problème et donc cette mesure pourrait aider mais ce n'est biensur pas une mesure-miracle.

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Membre, 73ans Posté(e)
gravellegg Membre 24 565 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

toutes les entreprises,n'ont pas ce raisonnement,elles ont d'abbords ce raisonnement

rénumérer les investisseurs qui ont mise en bourse,en fait payer des boursiers assis toute la journée

plutôt que d'investir dans leurs société,qui marche grace a ses ouvriers,voila une nouvelle facon de faire,tout le monde n'y retrouve pas son compte,les boursiers ,oui :mef:

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Membre, 50ans Posté(e)
belzebut Membre 1 585 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

les entreprises genre pme pmi oui sans doute,en ce qui concerne les grands groupes je ne suis pas d'accord.

les pme sont les premiers employeurs en france,je ne vois pas pourquoi on privilege les grands groupes et pas les pme.

et puis,il faut se rentre compte que le marché boursier est déconnecté de l'économie réel,c'est un fait et un gros probleme.

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Récompencer fiscalement les entreprises qui investissent.

A l'heure où il semble difficile de lutter contre le chomage, des nouvelles mesures sont nécessaires.

Récompencer fiscalement les entreprises qui investissent n’est pas une idée nouvelle, c’est l’idée fondamentale de la fiscalité des entreprises depuis, à ma connaissance, au moins les années 1970 (et probablement au-delà).

En effet, le principal impôt payé par les grandes et moyennes entreprises, à l’exclusion des travailleurs indépendants, est l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IS).

Cet impôt, pour faire simple, a pour assiette, pour base, non pas le chiffre d’affaire de l’entreprise, ni la valeur ajoutée brute, ni la part de la rémunération du capital dans la valeur ajoutée brute, mais une partie de cette part (ou excédent net d’exploitation - ENE), ou pour être précis, une version de l’ENE, dite « bénéfice fiscal ».

On obtient la valeur ajoutée brute en retranchant du chiffre d’affaire les consommations de biens et services intermédiaires.

On obtient la part de la rémunération du capital (ou plutôt revenant au propriétaire du capital) en retranchant de la valeur ajoutée brute la rémunération du travail : les salaires et cotisations sociales.

On obtient enfin le profit net, en retranchant de cette somme les « amortissements », c’est-à-dire une estimation de la perte de valeur des investissements en capital fixe réalisées.

Le montant intégral du capital investi est retranché du bénéfice fiscal (en deux, cinq, ou dix ans selon la durée de vie du capital fixe).

Le résultat est que, par exemple, quand une entreprise réinvestit systématiquement la totalité de ses profits, elle ne paye pas d’impôt sur les sociétés.

Les entreprises ne sont, sur le long terme, imposées que sur la part des profits qui est distribuée en dividendes ou mise en réserve.

Les entreprises qui investissent sont donc très nettement soutenues, ne serait-ce que pour cette raison.

En réalité, s’il suffisait de mesure d’ajustement technique, d’ordre fiscal, pour que l’économie de marché réalise de grands investissements et résorbent le chômage, ces mesures auraient été trouvées depuis bien longtemps.

Cela fait en effet quarante années que l’on s’en remet à l’économie de marché, et que l’on réforme la fiscalité, pour lutter contre le chômage. En vain.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Récompencer fiscalement les entreprises qui investissent.

A l'heure où il semble difficile de lutter contre le chomage, des nouvelles mesures sont nécessaires.

Récompencer fiscalement les entreprises qui investissent n’est pas une idée nouvelle, c’est l’idée fondamentale de la fiscalité des entreprises depuis, à ma connaissance, au moins les années 1970 (et probablement au-delà).

En effet, le principal impôt payé par les grandes et moyennes entreprises, à l’exclusion des travailleurs indépendants, est l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IS).

Cet impôt, pour faire simple, a pour assiette, pour base, non pas le chiffre d’affaire de l’entreprise, ni la valeur ajoutée brute, ni la part de la rémunération du capital dans la valeur ajoutée brute, mais une partie de cette part (ou excédent net d’exploitation - ENE), ou pour être précis, une version de l’ENE, dite « bénéfice fiscal ».

On obtient la valeur ajoutée brute en retranchant du chiffre d’affaire les consommations de biens et services intermédiaires.

On obtient la part de la rémunération du capital (ou plutôt revenant au propriétaire du capital) en retranchant de la valeur ajoutée brute la rémunération du travail : les salaires et cotisations sociales.

On obtient enfin le profit net, en retranchant de cette somme les « amortissements », c’est-à-dire une estimation de la perte de valeur des investissements en capital fixe réalisées.

Le montant intégral du capital investi est retranché du bénéfice fiscal (en deux, cinq, ou dix ans selon la durée de vie du capital fixe).

Le résultat est que, par exemple, quand une entreprise réinvestit systématiquement la totalité de ses profits, elle ne paye pas d’impôt sur les sociétés.

Les entreprises ne sont, sur le long terme, imposées que sur la part des profits qui est distribuée en dividendes ou mise en réserve.

Les entreprises qui investissent sont donc très nettement soutenues, ne serait-ce que pour cette raison.

En réalité, s’il suffisait de mesure d’ajustement technique, d’ordre fiscal, pour que l’économie de marché réalise de grands investissements et résorbent le chômage, ces mesures auraient été trouvées depuis bien longtemps.

Cela fait en effet quarante années que l’on s’en remet à l’économie de marché, et que l’on réforme la fiscalité, pour lutter contre le chômage. En vain.

Merci pour les renseignements.

En général, les entreprises devraient etre plus taxées car comme ce système existe déjà, elles sont aidées 2 fois par l'Etat: la première fois en ayant un taux d'imposition bas et la seconde avec ce système.

Faudrait choisir entre les 2 car l'Etat n'a pas d'argent en trop!

Je pencherais donc pour la seconde car celle-ci encourage plus les investissements que la première qui ne fait qu'augmenter les bénéfices des entreprises sans qu'il y ait nécessairement des retombées en matière d'emploi.

Oui le marché est vicieux mais chaque mesure dans le bon sens ce sont des milliers de chomeurs qui trouvent un emploi.

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Pour faire simple, l'investissement est déductible par fractions du bénéfice imposable.

Le problème est de pouvoir investir, l'Etat ne fait pas de cadeau, la déduction s'échelonne sur 10, 20 ans.

La preuve, les subventions, elles doivent être réintégrées au bénéfice imposable, un comble quand même. Beaucoup de créateurs l'ignorent et on peut imaginer leur surprise.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Juste une question aux spécialistes de la fiscalité(carnifex, David Webb, transporteur):

Est-ce que ce principe existe dans d'autres pays et surtout aux Etats-Unis?

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  • 2 semaines après...
Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Il y a en effet un impôt sur les bénéfices des sociétés, au sens précis où je l’ai défini, dans tous les pays européens et aux États-Unis, et probablement dans à peu près tous les pays du monde.

Cependant, la définition du bénéfice fiscal, soit la base de l’imposition (par opposition au taux appliqué à la base), varie de façon substancielle d’un pays à l’autre. En France, l’impôt sur les sociétés frappe une base particulièrement restreinte, ce qui explique la faiblesse du montant des recettes tirées de l’IS (de l’ordre de 50 milliards, soit 2,5% des richesses produites).

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Membre, le gollum d' une femme précieuse, Posté(e)
Forumeurdu60 Membre 10 190 messages
le gollum d' une femme précieuse,
Posté(e)

C' est un beau projet mais pas réalisable,

investir c' est se mettre en danger pour une entreprise même sans fiscalité,

car le plus onéreux c' est le coût de la main d' oeuvre,

et tant qu' à l' étranger (hors cee) la main d' oeuvre accepte l' esclavagisme et bien,

la plupart des entreprises feront du bénéfice...............:)

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 11 111 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

l'incitation fiscale, nouvelle chimère des bobos qui se refusent de s'attaquer aux vrais problèmes de fond

comme si les entreprises n'étaient pas déjà abusivement exonérées pour toutes sortes de raisons plus ou moins bidons

faut-il encore agraver le déséquilibre entre les dépenses et les recettes de l'état ?

je préfèrerais largement la dissuasion fiscale, à défaut d'autre chose, au moins ça ferait rentrer de l'argent dans les caisses de l'état

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