Les grandes écoles s’inquiètent des conséquences de la réforme du lycée

Les grandes écoles tirent la sonnette d'alarme : elles estiment que la réforme du lycée, appliquée en seconde en 2010 et en première en 2011 (avant les terminales en 2012), pourrait encore dégrader le niveau des élèves.

L'un des points qui les inquiètent particulièrement, c'est le niveau scientifique des futurs bacheliers. « Il est dangereux de revoir gravement à la baisse les exigences » en sciences, a déclaré Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles (CGE), lors d'une conférence de presse, mardi 21 juin. Selon le directeur général de l'Essec, « on perd 3 heures de sciences en tout en première et en terminale avec la réforme ».

Or, le niveau des élèves français n'est déjà pas brillant, rappelle-t-il : « La France est passée de la 17e à la 22e place entre 2003 et 2009 dans les enquêtes PISA [conduites tous les trois ans par l'OCDE auprès d'un grand nombre de pays pour déterminer le niveau des jeunes de 15 ans] . Comme grande école, on ne peut qu'en être consterné. D'autant que l'on constate une perte de compétences aussi bien chez les plus forts que chez les plus faibles. A l'entrée en 6e, les "illettrés mathématiques" sont passés de 12 % à 18 %. C'est terrifiant. »

Source et Suite

Utiliser des 6eme comme exemple c'est vraiment nul !!

J'étais nul en mathématique à mon entré au collège, et je poursuis actuellement des études scientifiques, donc ça ne veut rien dire.

Cela dit, c'est vrai que cette reforme est vraiment inquiétante, et pas seulement pour les grandes écoles.

Comme déjà dit sur d'autre sujet, le secondaire français est vraiment pitoyable, ça l'est (CF : bac S 2011) et ça le sera encore plus (CF : nouvelle reforme)

Nos prof nous en ont parlé, et eux même sont inquiet, ils ne savent pas trop comment ils vont caser ce nouveau programme en si peu d'heure.

On en revient toujours au même, ça doit surement être encore une fois un problème de FRIC ... ça l'est pour le BAC S et maintenant la nouvelle reforme.

Rien de surprenant, c'est dans la tendance actuelle.

Les familles aisées auront de les moyens de payer à leurs gosses des cours supplémentaires hors de prix pour l'entrée aux grandes écoles, et les autres iront dans des facs, obtenir des licences qui ne servent à rien d'autres qu'à trimer deux années supplémentaires, soit en Master soit en concours...

L'éducation nationale de la troisième république avait de la classe, elle avait de l'avenir et des objectifs autre que des objectifs chiffrés, celle de la cinquième est sous-évaluée et bradée à tour de bras les formations.

encore un truc totalement honteux et pitoyable!

les ressources de la France:

les grandes idées de ses dirigeants :D

C'est à cause de cette réforme que je ne voulais pas redoubler ma première cette année. Pourquoi ? Il y avait le problème de l'écart de niveau mais je me suis posé une question :

entre un bac mention d'avant la réforme et un bac sous la réforme, lequel des deux serait le plus avantageux pour avoir un travaille ?

Même si je n'avais pas de réponse officiel, la réponse me semblais évidente. Il est donc hors de question que je pourrisse mon année de Ter.

Un bouquin passionnant à ce sujet.... à lire avec discernement bien sûr:

"La Fabrique du Crétin", Jean-Paul Brighelli

Edit: attention, il date de 2005 donc n'est pas "à jour" à propos des réformes; cependant, dans la mesure où tout ce bordel dure depuis des dizaines d'années, il reste d'actualité.

merci pour l'info

le titre est inspirant

C'est à cause de cette réforme que je ne voulais pas redoubler ma première cette année. Pourquoi ? Il y avait le problème de l'écart de niveau mais je me suis posé une question :

entre un bac mention d'avant la réforme et un bac sous la réforme, lequel des deux serait le plus avantageux pour avoir un travaille ?

Même si je n'avais pas de réponse officiel, la réponse me semblais évidente. Il est donc hors de question que je pourrisse mon année de Ter.

Je peux t'assurer que, malheureusement, le bac ne t'assurera pas un travail !

De toute façon, le bac, qu'il soit d'ancienne reforme ou de nouvelle, ne vaut pas un clou. Pourquoi ? Qu'il soit général ou technique, il reste encore trop général. Il ne sert que de ticket d'entré au étude supérieur.

Je peux t'assurer que, malheureusement, le bac ne t'assurera pas un travail !

De toute façon, le bac, qu'il soit d'ancienne reforme ou de nouvelle, ne vaut pas un clou. Pourquoi ? Qu'il soit général ou technique, il reste encore trop général. Il ne sert que de ticket d'entré au étude supérieur.

...je crois comprendre.

Enfaite j’avais en tête que le bac sous la réforme, même en poursuivant dans des études supérieurs, serait désavantagé par un bac d'avant la réforme dans un CV. Mais ça ne peut pas ce faire puisque dans tout les cas on parle de poursuivre des études supérieurs.

J'ai mal réfléchis...encore une fois.

Pour avoir passé mon bac (si si je vous assure :D), avoir fait une grande école, et maintenant enseigner à l'université... Je ne peux que faire le même constat que la CGE... A tel point qu'aujourd'hui, certaines grandes écoles ont instauré en 1A, en parallèle aux cours d'orthographe, des remises à niveau en math et physique... Et je dois bien dire qu'ils ne remettent pas à un niveau très brillant... C'est inquiétant d'autant plus qu'aujourd'hui, les meilleurs cerveaux ont tendances à s'exiler...

Affaire à suivre...

A+

Mad_

La réforme est nulle, et tout le monde le sait à force tant on ne cesse de relancer ce sujet par le biais de divers forums pour n'aboutir à rien au final... ou peut-être que si, une boucle sans fin et le (pardonnez-moi) "racontage de life". Je trouve qu'il est inutile de discuter de ça maintenant que la réforme a été mis en place. Il n'y a plus qu'à attendre une prise de conscience de la part de l'Education Nationale, et ça ce n'est pas une mince affaire.

Et franchement, nous sommes tous au courant pour la baisse de niveau... elle est clairement définie maintenant qu'elle est l'objet de proie à la surmédiatisation, mais bon... on est une génération d’arriérés de toute façon. Ils sont bien loin les Voltaire, Rousseau, Rimbaud etc. (non, je ne suis pas un puriste, seulement réaliste).

Après ce que j'en pense, on s'en fiche à la rigueur, vous êtes libre de continuer ce débat ô combien (in)intéressant si cela vous chante.

Bonne soirée.

Ce n'est pas de cette manière qu'il sera possible dee trouver une solution. Au contraire même, c'est ce comprtement qui va mener purement et simplement à des "solutions" extrèmes et ridicules. L'ducation nationale n'a pas pour priorité la formation de ses élèves, ça se saurait. Sa priorité aujourd'hui est l'université du troisième millénaire. Traduction, l'université entreprise...

Le système est simple : les élèves sont la matière première, Elle entre avec des compétences, et ressorts avec plus de compétences dont on tire une plus value... C'est vers ça qu'on se dirige, si on n'y est pas déjà et il faut continuer à le dénoncer, ici et ailleurs. Le racontage de life, comme tu le dis, est un apport d'expérience ô combien nécessaire à résolution des problèmes. Prendre le temps de laisser voire ce qui se passera, c'est sacrifier les études d'une génération entière, et tu devrais te sentir concerné en l'occurence, puisque c'est de la tienne qu'il s'agirait... Il faut proposer des soltions, et ces solutions elles sont déjà proposées, personne ne les écoute... Ou s'y intéresse, simplement.

Il est triste de voir finalement que les premiers concernés, les étudiants ou futur étudiants, finalement, s'en tape... Bravo...

Ce n'est pas que je m'en tape (comme tu dis Mad), c'est seulement qu'aujourd'hui je ne vois pas comment je peux faire avancer les choses. Certes, il y a le rassemblement, mais on a vu ce que ça a donné pour la réforme des retraites, plus personnes n'en parle pratiquement maintenant, alors qu'avant on avait fait de multiples mouvements de manifestations à l'encontre de cette loi qui nous semblait jusqu'alors injuste. J'y étais, et je peux te le dire aujourd'hui, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir purement et simplement sécher deux jours de cours pour pas grand chose. Alors, maintenant, les grands mouvements d'idées allant à l'encontre de l'Etat je ne me fais plus d'illusion. Je préfère avoir l'Etat dans ma poche et ne rien dire, mais il viendra un jour, (lorsque j'aurai acquis plus d'expérience) où je pourrai réellement exposer mon point de vue, faire la part du "pour" et la part du "contre" de telle ou telle décision nationale (ou plutôt décision de l'Etat). Et c'est à ce moment précis que l'on pourra faire avancer les choses. Ne mettons pas la charrue avant les boeufs.

Des réformes incohérentes, il y en aura de plus en plus et pouvons-nous y faire? Rien car les gouvernants ne s'intéressent de l'avis du citoyen qu'en période électorale.

De toute façon, le pays se casse sérieusement la figure, et bien, qu'on continue ainsi...

Le manque d'élitisme, d'exigences rend bête.

Je dirais plus le manque d'exigence et de discipline personnelle.

Il faut réformer le lycée, je suis d'accord... mais dans l'autre sens !! Il ne faut surtout pas baisser le niveau des lycéens, le résultat on le connait:

certes plus de bacheliers a la fin de l'année (oui parce que le bac devient plus facile a avoir), mais la claque elle vient après le bac.

Il y a plein de matières à "virer" : le francais qu'on se traine trop longtemps et pour rien, une partie de l'histoire/géo qu on répete au lycée (on a déjà parlé de guerre mondiale en 3e par exemple)

Et plein de matières à valoriser: les maths parce que le niveau au lycée est pitoyable, la physique, chimie et biologie parce que c'est complexe et important aujourd'hui.

Hé oui, les matières littéraires sont a diminuer au lycée (quitte a en faire plus au college) et les sciences a valoriser, car elles évoluent vite au cours du temps.

Certains diront que "le français c'est important": oui mais pas autant.

Riddicule: a la fin de la terminale, on sait a peine faire un bilan de forces, en gros niveau Newton, 17e siecle. Des savants du 17e siècle en savaient plus que la plupart de nos lycéens du 21e siècle !

On n'est jamais d'accord avec les réformes de toutes façons alors nous, les lycéens ce n'est pas en nous certifiant que notre niveau est pitoyable (alors que nous avons déjà assez de mal comme ça.) et qu'on n'a aucune connaissances que nous allons nous motiver et réussir nos études.

Et puis l'éducation nationale aurait pu trouver n'importe quelle autre réforme, qu'elle serait toujours critiquée.

Alors soit, cette réforme n'est pas très profitable, mais ne nous désespérez pas.