A qui tire avantage de ce qui est relatif,
La subordination de l'échine au regard du précepte.
Veille à ce qui t'es précieux et soit attentif,
A ces milliers de voix qui raisonnent dans ta tête.
Certes, tu es doué de raison, tu fais la différence,
Mais dans cette illusion qu'est le monde, tu perds toute espérance.
La Mort résonne dans ton coeur, tu as peur,
Serait-elle plus forte que Dieu, ton sauveur?
- Non, je n'ai pas peur de ce qui n'est plus,
L'existence que je mène pour atteindre la béatitude n'est rien.
Moi, je cherche l'essence mais je trime comme un chien,
La structure de ma pensée ne me ressemble pas,
Je cherche sans cesse une raison de mon parcours vers l'être qui juge.
Lui saura faire la différence pour moi-même entre le Bien et le Mal.
Lorsque l'on tue et il n'est pas de pire gestes que ceux-là,
Le souverain, lui, nous rappelle "tu ne tueras point".
Ici bas, je perds conscience et raison et inflige le coup fatal,
Quand même quel respect pour celui qui demanda jadis à Abraham,
De sacrifier son propre fils, cela lui plut,
Quelle cruauté quand même que celle du créateur.
Moi je vogue dans l'espérance d'une vie éclairée,
Je veux être illuminé par la sagesse.
Mais la trouverais-je? Ou suis-je dans la mauvaise direction?
Bien, maintenant plus un seul geste;
Je m'en remets aux lettres, à leur animalité, à leur frénétique rage,
Philosopher, au fond, pour survivre à l'orage.