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"La Tunisie va connaître de vraies élections libres"


eklipse

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
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reportint20110314191447810.jpg

Yadh Ben Achour préside la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, chargée de préparer les futures élections tunisiennes. Trois mois après la chute du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, elle vient de jeter les bases du nouveau cadre électoral.

La Tunisie élira, le 24 juillet, ses représentants à la Chambre constituante. Comment la Haute Instance que vous dirigez a-t-elle été mise en place ?

En janvier, cette Haute Instance était une simple commission de réforme politique, dont le rôle était de réviser l'ensemble des textes liberticides qu'utilisait l'ancien régime pour opprimer le pays: la loi sur les associations, sur les partis, sur le terrorisme, le code de la presse, certaines dispositions du code pénal…

Puis un conseil de protection de la révolution, avec des partis et des organisations de la société civile, a été créé et conçu comme une sorte de tuteur du gouvernement, ce qui aurait pu conduire à une crise et à un parallélisme de deux pouvoirs, l'un institutionnel, l'autre révolutionnaire. L'instance que je préside est la synthèse de ces deux logiques.

Elle est composée de 155 membres – ce qui en fait une sorte de parlement! –, représentant douze partis politiques [sur les 51 actuellement enregistrés en Tunisie] – nationalistes arabes, de gauche et d'extrême gauche, qui ont soutenu la révolution – et d'organisations qui ont eu également un rôle très actif comme la Ligue tunisienne des droits de l'homme, l'Union générale tunisienne de travail, l'ordre des avocats, l'Association tunisienne des femmes démocrates… Il y a, enfin, des personnalités connues pour leur rôle dans l'opposition, et des représentants des régions.

Comment l'idée d'une Assemblée constituante est-elle née?

Alors que nous nous acheminions vers une élection présidentielle, c'est le peuple qui a imposé l'idée d'une Assemblée constituante. Il voulait une nouvelle légitimité. Du coup, le problème fondamental devenait : comment élire une assemblée qui échappe au contrôle du ministère de l'intérieur? Nous ne pouvions pas utiliser l'ancienne loi électorale. Notre tâche essentielle a donc été de préparer un nouveau cadre. Nous l'avons fait en trois semaines, un temps record!

Le 11 avril, nous avons adopté deux projets de décret-loi, le premier pour créer une instance supérieure électorale, le second sur l'élection proprement dite. Il a été voté par tous les participants, à l'exception de cinq abstentions. Personne ne s'attendait à ce que nous puissions aboutir. Les discussions ont été difficiles, parfois violentes, dans un climat tendu. Mais quand nous y sommes parvenus, tout le monde, à l'unisson, a entonné l'hymne national. C'était un moment très émouvant, plein d'espoir. Pour la première fois dans son histoire, la Tunisie va connaître de vraies élections libres, non manipulées.

Nous avons ainsi choisi le mode de scrutin proportionnel parce que c'est le système le plus équilibré, qui donne à tous les partis le maximum de chances d'être présents à l'Assemblée constituante.

Vous avez aussi adopté le principe de listes paritaires homme-femmes, une première dans le monde arabe. Cela a-t-il été difficile?

Nous avons adopté le principe de la parité à une écrasante majorité! Si une liste n'est pas paritaire à 50-50, elle ne sera tout simplement pas validée. C'est effectivement historique dans le monde arabe, et même au-delà.

Les anciens cadres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), aujourd'hui dissous, ne pourront pas se présenter, alors que des anciens ministres ont reçu l'autorisation de créer leur parti. N'y a-t-il pas une contradiction?

Le gouvernement tranchera. Mais la majeure partie des Tunisiens ne veut pas que l'on réintroduise par les élections ce qui a été dissous par la loi. Le peuple ne peut plus sentir l'odeur de ce parti, même sous une autre forme, qui a tant nui au pays, à la justice, à l'université, à la neutralité de l'administration et de l'Etat, dont ils utilisaient illégalement le patrimoine. La Constituante va défaire ce qu'ils ont fait pendant les vingt-trois années de dictature.

C'est une logique incontournable, qui vise uniquement les membres du bureau exécutif, du comité central, les secrétaires généraux des comités de coordination et les présidents de cellule. Cela ne concerne pas les militants.

Le parti islamiste Ennahda fait partie de la Haute Instance. Comment avez-vous perçu sa participation?

Je vous répondrai en tant que citoyen. Ennahda donne toutes les garanties que nous cherchons dans son programme, ses déclarations, notamment sur la liberté de croyance, de pensée et d'expression. S'il respecte ces engagements, alors nous n'avons plus aucun problème avec Ennahda.

L'élection pourra-t-elle vraiment avoir lieu le 24 juillet? C'est un délai très court…

Je le souhaite. Les transitions démocratiques sont délicates, ce sont des zones dangereuses car tout est dans l'attente. Nous ne devons pas contribuer à retarder l'échéance. Mais c'est vrai, la tâche est encore immense. Il va falloir refaire les listes des électeurs – puisque jusqu'ici, même les morts votaient –, mettre à jour les cartes d'identité nationale, organiser les 2000 bureaux d'inscription, ce qui nécessite de former 4000 personnes.

Puis il faudra organiser 7 000 bureaux de vote avec un président et deux assesseurs, soit à nouveau 21 000 personnes à former… Cette opération coûtera environ 20 millions d'euros. Nous marchons toujours sur la corde raide.

Quelles sont les futures étapes ?

Nous préparons un pacte républicain pour imposer à tous ceux qui vont se présenter une déontologie, un standard politique minimum sur les droits de l'homme et le rejet absolu de la violence. Puis le gouvernement provisoire présentera sa démission et un nouveau, désigné par l'Assemblée, prendra sa place.

Lorsque la nouvelle Constitution sera votée, dans le délai de six mois à un an, des élections seront organisées. Nous entrerons alors dans la deuxième République de notre histoire.

Vous allez rencontrer, le 21 avril, à Tunis, le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé. Qu'attendez-vous de la France?

Un revirement de sa position qui n'a pas été jusqu'ici très brillante. On nous disait qu'il était préférable d'avoir le pain sans la liberté, nous n'avons eu ni l'un ni l'autre. Aujourd'hui, nous voulons les deux.

Propos recueillis par Isabelle Mandraud

http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2011/04/20/la-tunisie-va-connaitre-de-vraies-elections-libres_1510254_1466522.html

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Membre, 111ans Posté(e)
echoo Membre 990 messages
Baby Forumeur‚ 111ans‚
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reportint20110314191447810.jpg

Yadh Ben Achour préside la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, chargée de préparer les futures élections tunisiennes. Trois mois après la chute du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, elle vient de jeter les bases du nouveau cadre électoral.

La Tunisie élira, le 24 juillet, ses représentants à la Chambre constituante. Comment la Haute Instance que vous dirigez a-t-elle été mise en place ?

En janvier, cette Haute Instance était une simple commission de réforme politique, dont le rôle était de réviser l'ensemble des textes liberticides qu'utilisait l'ancien régime pour opprimer le pays: la loi sur les associations, sur les partis, sur le terrorisme, le code de la presse, certaines dispositions du code pénal…

Puis un conseil de protection de la révolution, avec des partis et des organisations de la société civile, a été créé et conçu comme une sorte de tuteur du gouvernement, ce qui aurait pu conduire à une crise et à un parallélisme de deux pouvoirs, l'un institutionnel, l'autre révolutionnaire. L'instance que je préside est la synthèse de ces deux logiques.

Elle est composée de 155 membres – ce qui en fait une sorte de parlement! –, représentant douze partis politiques [sur les 51 actuellement enregistrés en Tunisie] – nationalistes arabes, de gauche et d'extrême gauche, qui ont soutenu la révolution – et d'organisations qui ont eu également un rôle très actif comme la Ligue tunisienne des droits de l'homme, l'Union générale tunisienne de travail, l'ordre des avocats, l'Association tunisienne des femmes démocrates… Il y a, enfin, des personnalités connues pour leur rôle dans l'opposition, et des représentants des régions.

Comment l'idée d'une Assemblée constituante est-elle née?

Alors que nous nous acheminions vers une élection présidentielle, c'est le peuple qui a imposé l'idée d'une Assemblée constituante. Il voulait une nouvelle légitimité. Du coup, le problème fondamental devenait : comment élire une assemblée qui échappe au contrôle du ministère de l'intérieur? Nous ne pouvions pas utiliser l'ancienne loi électorale. Notre tâche essentielle a donc été de préparer un nouveau cadre. Nous l'avons fait en trois semaines, un temps record!

Le 11 avril, nous avons adopté deux projets de décret-loi, le premier pour créer une instance supérieure électorale, le second sur l'élection proprement dite. Il a été voté par tous les participants, à l'exception de cinq abstentions. Personne ne s'attendait à ce que nous puissions aboutir. Les discussions ont été difficiles, parfois violentes, dans un climat tendu. Mais quand nous y sommes parvenus, tout le monde, à l'unisson, a entonné l'hymne national. C'était un moment très émouvant, plein d'espoir. Pour la première fois dans son histoire, la Tunisie va connaître de vraies élections libres, non manipulées.

Nous avons ainsi choisi le mode de scrutin proportionnel parce que c'est le système le plus équilibré, qui donne à tous les partis le maximum de chances d'être présents à l'Assemblée constituante.

Vous avez aussi adopté le principe de listes paritaires homme-femmes, une première dans le monde arabe. Cela a-t-il été difficile?

Nous avons adopté le principe de la parité à une écrasante majorité! Si une liste n'est pas paritaire à 50-50, elle ne sera tout simplement pas validée. C'est effectivement historique dans le monde arabe, et même au-delà.

Les anciens cadres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), aujourd'hui dissous, ne pourront pas se présenter, alors que des anciens ministres ont reçu l'autorisation de créer leur parti. N'y a-t-il pas une contradiction?

Le gouvernement tranchera. Mais la majeure partie des Tunisiens ne veut pas que l'on réintroduise par les élections ce qui a été dissous par la loi. Le peuple ne peut plus sentir l'odeur de ce parti, même sous une autre forme, qui a tant nui au pays, à la justice, à l'université, à la neutralité de l'administration et de l'Etat, dont ils utilisaient illégalement le patrimoine. La Constituante va défaire ce qu'ils ont fait pendant les vingt-trois années de dictature.

C'est une logique incontournable, qui vise uniquement les membres du bureau exécutif, du comité central, les secrétaires généraux des comités de coordination et les présidents de cellule. Cela ne concerne pas les militants.

Le parti islamiste Ennahda fait partie de la Haute Instance. Comment avez-vous perçu sa participation?

Je vous répondrai en tant que citoyen. Ennahda donne toutes les garanties que nous cherchons dans son programme, ses déclarations, notamment sur la liberté de croyance, de pensée et d'expression. S'il respecte ces engagements, alors nous n'avons plus aucun problème avec Ennahda.

L'élection pourra-t-elle vraiment avoir lieu le 24 juillet? C'est un délai très court…

Je le souhaite. Les transitions démocratiques sont délicates, ce sont des zones dangereuses car tout est dans l'attente. Nous ne devons pas contribuer à retarder l'échéance. Mais c'est vrai, la tâche est encore immense. Il va falloir refaire les listes des électeurs – puisque jusqu'ici, même les morts votaient –, mettre à jour les cartes d'identité nationale, organiser les 2000 bureaux d'inscription, ce qui nécessite de former 4000 personnes.

Puis il faudra organiser 7 000 bureaux de vote avec un président et deux assesseurs, soit à nouveau 21 000 personnes à former… Cette opération coûtera environ 20 millions d'euros. Nous marchons toujours sur la corde raide.

Quelles sont les futures étapes ?

Nous préparons un pacte républicain pour imposer à tous ceux qui vont se présenter une déontologie, un standard politique minimum sur les droits de l'homme et le rejet absolu de la violence. Puis le gouvernement provisoire présentera sa démission et un nouveau, désigné par l'Assemblée, prendra sa place.

Lorsque la nouvelle Constitution sera votée, dans le délai de six mois à un an, des élections seront organisées. Nous entrerons alors dans la deuxième République de notre histoire.

Vous allez rencontrer, le 21 avril, à Tunis, le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé. Qu'attendez-vous de la France?

Un revirement de sa position qui n'a pas été jusqu'ici très brillante. On nous disait qu'il était préférable d'avoir le pain sans la liberté, nous n'avons eu ni l'un ni l'autre. Aujourd'hui, nous voulons les deux.

Propos recueillis par Isabelle Mandraud

http://www.lemonde.f...54_1466522.html

La révolution Tunisienne est suivie avec une trés grande attention par le reste du "monde arabe". Sa réussite aura un impacte trés important sur les processus révolutionnaires engagés par les pays sous dictature et ne manquera pas de galvaniser encore plus les énergies des peuples qui aspirent à la démocratie.

Une mention particuliére pour la place réservée à la femme tunisienne : une premiére dans le monde , ce qui va boucher un trou au tenant du fondamentalisme islamiste qui n'arrivent pas à admettre que la femme fait partie des "êtres humains" pour vivre sur terre avec les mêmes droits que les hommes.

Une parité égale 50/50 ,c'est la cérise sur le gateau en attendant l'alternance femme/homme sur le fauteuil présidentiel.

Bravo et chapeau bas !!

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Membre, Posté(e)
aminerotor Membre 857 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La révolution tunisienne a permit de lever le voile sur des secrets mondiaux et qui touche particulièrement la France, l'Italie, les USA et enfin et surtout Israel avec des preuves inconrtestablles.

Voici un reportage CHOC qui vient de faire l'effet d'une bombe en Tunisie et qui démontre cela par des témoignages et des documents classés TOP SECRET révélés après la chute du tyran

le reportage est sur 5 partie et il est en arabe (lorsque j'aurais le temps, je pourrais traduire certains passages très important)

http://www.facebook....162701253791164

http://www.facebook....162704607124162

http://www.facebook....162714200456536

http://www.facebook....162714400456516

http://www.facebook....162714500456506

le documentaire démontre carrément que les services secrets francais ont fournis des informations aux mossad concernant la Tunisie lors des frappes de "hammam echatt"

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Membre, 105ans Posté(e)
elmourouji Membre 18 611 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
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Ma foi, c'est sidérant !

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Les Tunisiens tentent de réinventer leur scène politique

PAR PIERRE PUCHOT

Vote de la parité, montée en puissance des islamistes, création de plus de 50 partis, dont un issu du syndicat unique... La Tunisie vit un bouillonnement politique qui peine à faire émerger un pôle au sein du camp progressiste. De notre envoyé spécial à Tunis.

quelques extraits

Au sein du PTT, une commission composée en majorité d'universitaires planchent sur un programme en cinq axes, qui recoupe en partie ceux qu'ont commencé à publier d'autres organisations de gauche :

Une économie soutenue et régulée par l'Etat»

Mise en place d'une «démocratie sociale», qui réformerait le système de rémunération, fiscal, et de protection sociale.

Fonder une «démocratie locale» à travers une véritable décentralisation et la redistribution de nouvelles ressources via un plan Marshall sur dix ans.

Face au « massacre » du système éducatif, orienter la Tunisie vers une « économie de savoirs ».

Rénover et diversifier le système productif tunisien, aujourd'hui basé sur l'emploi massif d'une main-d'œuvre non qualifiée, quand le système éducatif génère un grand nombre de diplômés de l'enseignement supérieur.

Un contrat environnemental : «Les politiques menées par le passé ont conduit à la dilapidation de notre patrimoine et à l'appauvrissement de nos ressources, la progression de la désertification.

Pour convaincre, le porte-parole du parti du travail avance un autre argument. «L'idée de monter un parti politique à partir de l'UGTT était ancienne, nous pensons qu'elle doit être mise en place rapidement, commente Abdeljedid Bédoui, parce que face aux menaces intégristes de Nahda, la scène politique actuelle n'offre pas de possibilité de résistance réelle.» Au cœur des débats depuis deux mois, se trouve la montée en puissance de Nadha, le parti islamiste, agitée par la majorité des responsables politiques comme un chiffon rouge.

Nahda, une menace pour les Tunisiens?

Seule organisation politique solidement organisée, Nahda s'est lancée dans une offensive de séduction nationale, notamment auprès des anciens du RCD. Ces deux derniers mois, le parti islamiste a enchaîné avec succès les meetings dans le centre du pays comme sur la côte. À Sfax, le dirigeant local de l'UGTT a même accepté l'invitation à prendre la parole du mouvement islamiste. En public, son discours n'a pas changé. Selon les dirigeants du bureau politique du parti, pas question de remettre en cause la «culture» tunisienne et la laïcité.

Début avril, les militants de Nahda ont même voté la proposition sur la parité des listes pour la constituante. N'est-ce pas une preuve suffisante de la bonne foi du mouvement ? À cette question, les dirigeants des autres partis mettent en avant le fait que Nahda n'a pas signé le pacte républicain, proposé au sein de l'«Instance Ben Achour», qui pose notamment que le texte voté par l'assemblée constituante maintiendra l'idée de laïcité. «Il ne faut pas se laisser prendre à leur efficace petit jeu, insiste l'avocat Mohamed Lazhar Akremi. Les dirigeants de Nahda mènent en permanence un double discours, offrant d'un côté le visage de l'ouverture, radicalisant de l'autre les prêches au sein des mosquées, qui sont de plus en plus politiques. L'assemblée constituante va organiser notre vie politique pour les cinquante ans à venir. C'est un moment décisif. Or Nahda, ce n'est pas l'AKP en Turquie. Si nous voulons éviter une dérive à l'iranienne, il faut s'y prendre dès maintenant.» Nahda contre le camp progressiste, cette opposition va structurer les échanges des partis politiques jusqu'au 24 juillet, date de l'élection de l'assemblée constituante. Pas sûr que tous les Tunisiens s'y retrouvent.

http://www.mediapart...scene-politique

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Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Dur à croire.

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Membre, Allez à Jactaès ou vers Saint Gétorix,c'est beau!, 78ans Posté(e)
puceau Membre 6 704 messages
78ans‚ Allez à Jactaès ou vers Saint Gétorix,c'est beau!,
Posté(e)

Il y a beaucoup de (électeurs)Tunisiens qui croient que ces "élections libres" se passent en ...Europe :smile2:

:baby:

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