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Sortir de l'euro ou mourir à petit feu

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Napo

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)

L'inverse est vrai d'autres renomé pronne l'inverse.

J'ai connu l'establishment plus bavard. On les entends pour dire que la sortie de l'euro serait l'apocalypse, bien plus que pour donner des solutions d'avenir.

Modifié par Napo
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Membre, 64ans Posté(e)
pilgrim Membre 1 003 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Bon on va faire simple les enfants.

Attendons que tout ce bazard s'effondre, c'est à dire le dollar US et l'euro, et comme il ne restera plus rien on pourra repartir à zéro.

Alors évidement lorsque je dis plus rien, cela veut dire plus d'EU, plus de USA qui se sera désintégré par une guerre civile, même chose pour la chine et évidement les institution comme le FMI, l'OMC et l'ONU etc auront étaient évidement vaporisé.

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Membre, Posté(e)
FFABIO Membre 127 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Face au gouffre grec

Juré ! La Grèce ne sortira pas de l’euro, ne reviendra pas à un drachme dévalué en monnaie de singe et Athènes ne demandera pas la restructuration de sa dette colossale (environ 335 milliards €) ! Mais que de rumeurs, après une réunion des ministres des Finances de l’Eurogroupe à Luxembourg, une réunion que l’on voulait confidentielle, sans doute une erreur. Avec pour conséquence une brève déstabilisation de la monnaie unique.

L’incident montre une fois de plus la fragilité d’un système bloqué dans plusieurs impasses, qu’elles soient irlandaise, portugaise ou grecque, de loin l’impasse la plus tortueuse. Il est évident qu’Athènes ne pourra pas faire face à ses obligations. Sur les 110 milliards promis l’an dernier par les Européens et le FMI pour aider le pays à sortir de la crise, la moitié environ a été versée. En contrepartie d’une austérité drastique que l’État, sous la pression de la population, ne peut assumer. Ainsi, les privatisations ne donnent pas grand résultat et les impôts ne rentrent toujours pas. Un bon tiers des revenus en Grèce, au niveau des particuliers comme des entreprises, échapperait toujours au fisc. Et ceux qui paient l’impôt s’acquittent d’un minimum, grâce à un filet fiscal aux mailles généreusement taillées par tous les partis qui se sont succédé au pouvoir. Quant à une reprise économique, inutile de l’évoquer. C’est plutôt une récession encore aggravée par l’austérité, de l’ordre de -3 % ou -4 %, qui est attendue en 2011. Enfin, un autre fléau s’ajoute à tous les autres : l’évasion des capitaux ailleurs dans l’Euroland, par peur d’un retour à la drachme.

Cette éventualité, à l’efficacité hasardeuse et complètement irréaliste car une «nouvelle drachme » serait dévalué d’au moins 50 % par rapport à celui d’avant l’euro, inquiète bien au-delà de l’Europe. Et ouvre la voie à toutes les spéculations monétaires. Le mauvais exemple que donnerait la Grèce ferait, craint-on, tâche d’huile avec le risque de contaminer l’euro. Mais alors, comment sauver la Grèce de la faillite ? Par une restructuration de sa dette abyssale ? Le cauchemar des banquiers européens et des fonds d’investissements (donc également des épargnants qui, souvent sans le savoir, détiennent indirectement de la dette grecque) ! Une restructuration passerait par un «bouillon» que certains estiment déjà à 50 % des mises. Très vite, les instituts financiers en difficulté présenteraient de nouveau leur sébile aux États qui, tout aussi vite, se tourneraient vers leurs contribuables pour éviter de nouvelles faillites. En fait, la faillite de tout un système.

Alors, que faire ? Une «dévaluation interne», c’est-à-dire une baisse sur un pourcentage à deux chiffres de tous les salaires et tous les revenus grecs, comme osent le préconiser les obnubilés de la finance insensibles aux dimensions humaines ? Impensable… Octroyer une nouvelle perfusion à la Grèce, de 20 milliards d’euros ? De l’acharnement thérapeutique, en quelque sorte. Moins pour guérir le malade que pour faire patienter la famille Euro penchée à son chevet. Et incapable, au nom des égoïsmes nationaux, de donner une vraie gouvernance économique à la zone euro. Elle passerait par plus de fédéralisme autorisant aussi une nécessaire ingérence dans les affaires grecques. Mais «fédéralisme» est un mot tabou, indécent…

JEAN-CLAUDE KIEFER

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Membre, Posté(e)
bukowski Membre 7 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Des solutions sont données pour se protéger des spéculations, et ce n'est pas un plan sur la sortie de l'euro comme une fin en soit mais sur les étapes à franchir pour réindustrialiser la France, donc créer de l'emploi, retrouver une forte croissance, une compétitivité, et tout ce qui nous fait défaut dans la monnaie unique.

Pour être prise au sérieux, la France doit avoir une ferme intention et un plan de sortie de l'euro crédible ; à partir de là, ce document de travail propose une voie qui serait d'abord celle d'une évolution de la zone euro, avec des propositions concrètes et des revendications à porter dans l'UE ; c'est seulement si cette voie échoue – et c'est plus que probable – que le plan envisage le scénario de la sortie de l'euro.

Les solutions données pour éviter les spéculations ne sont en rien garanties! Vu le pouvoir des spéculateurs depuis des années, pouvoir maintenu malgré la crise, on peut raisonnablement penser que les solutions seront bien légères. On reste dans l'illusion que le pouvoir politique national a toute marge de manœuvre, ce qui est faux dans l'état actuel des choses. Pour que cela fonctionne, il faudrait que ce soit réalisé à une autre échelle que la France.

Le plan concernant l'Euro montre bien que tout ce raisonnement plus idéologique qu'économique ne peut fonctionner. Pour que la zone euro soit réformée, il faudrait que ce soit de façon collégiale, avec négociation de tous et prise en compte des spécificités de chaque état; or là il s'agit simplement d'un pays qui imposerait ses solutions aux autres. On reconnait bien ici la vanité des français qui pensent encore que eux seuls ont les clés pour changer le monde et que s'ils agissent seuls ils montreront la lumière. Bien sûr cette voie échouera, tout comme échouerait la France seule.

Je ne dirais pas que c'est l'échec de l'Europe, mais l'échec de l'Europe fédérale dont nous avons pris la voie à sens unique, avec la monnaie unique.

La monnaie commune, qui n'aurait pas laissé sur le bord de la route les Anglais, aurait fait de l'euro une monnaie de réserve. C'était certainement la meilleur solution. L’Europe des nations ne veut pas dire l'Europe divisée, ne soyons pas manichéen ; entre un fédéralisme européen et des nations en autarcie chacune, il y a de la place pour une Europe aux nations souveraines et partenaires.

L'échec d'une Europe fédérale est l'échec de l'Europe. Les nations européennes sont souveraines depuis longtemps, elles sont aussi concurrentes. La construction européenne a toujours eu pour but de les unir suffisamment que ces concurrences ne mèneraient pas à de nouvelles guerres ou à des compétitions trop fortes. Il n'y a pas 36 façons d'y parvenir. Dans le contexte actuel, nous ne pèserons qu'au niveau de l'Europe. Laisser les pays souverains sur tout, notamment sur leur politique économique et fiscale, revient à en refaire des concurrents. Nous n'avons jamais pu vraiment être partenaires, des pays si proches, aux identités si marquées et avec de telles différences dans un espace si restreint ne peuvent que s'entendre, or ils ne le feront pas naturellement. Ce vieux rêve des souverainistes ignore les évolutions du monde et surtout la nature de ce qu'est l'Europe des nations. Ce sont plus de 30 nations aux agendas différents. Nous avons manqué de figure européenne ces 15 dernières années, et les politiques nationaux en ont profité pour vider l'Europe de tout ce qui menait vers une Europe politique. Sarkozy aura été un grand fossoyeur de l'Europe. Sauf que les économies étant imbriquées, avec ou sans euro, et étant condamnées à lutter ensemble, on se retrouve avec une équation insoluble. Revenir encore en arrière non seulement affaiblira l'Europe et nombre de pays mais surtout ouvrera la voie à une période bine moins paisible. Pour rappel, le couple franco-allemand ne fonctionne qu'à cause de l'UE. Supprimez l'euro, puis du coup nationalisez toutes les politiques et régulations, et l'UE s'effondre. Il faudrait être bine naïf pour croire que ce trou béant laissera la place à plus de 30 pays autonomes mais partenaires, mettant leurs intérêts au service de l'intérêt commun. Un monde de bisounours.

Dès qu'il s'agit de remettre en cause le libre-échange c'est toujours le même épouvantail qui est brandi : la peur des puissants et la peur de se prendre en main. Mais le libéralisme économique est toujours la volonté des impérialistes à étouffer le monde de leurs produits et donc de leur culture ; si nous ne faisons rien pour nous même, ce n'est certainement pas ceux à qui le système profite qui changeront quoique ce soit.

Mais ce programme ne remet pas en cause le libre échangisme, il change simplement d'échelle. Tout le système perdurerait, l'économie française fonctionnerait sur les mêmes bases, celles du capitalisme productiviste et actionnarial. Que ce soit nationalisé ou pas ce serait pareil. Plus grave, ce n'est pas parce que la France seule déciderait ce changement d'échelle que le monde suivrait. Les autres ne se posent pas ces questions existentielles. Je ne dis pas qu'ils ont raison, mais le fait est que nous parlons là d'une civilisation mondiale, qui s'est mise en place depuis plus de deux siècles et dans laquelle nous sommes très intégrés. Qui sont donc ces impérialistes? Nous le sommes aussi. Que croyez-vous que nous fassions dans les pays du sud? Les entreprises françaises se placent très bien au niveau mondial. Il faut un peu arrêter avec ces délires de français victimes de méchants impérialistes mais qui, étant purs, vont rétablir l'ordre naturel de l'univers. Les chinois exportent plus que quiconque, vous vous sentez envahi par la culture chinoise? La culture japonaise est aussi présente chez les jeunes que la culture américaine, qui est d'ailleurs non pas la culture américaine qu'une sous culture que nous excellons aussi à produire. Le système profite à beaucoup dans tous les pays, y compris chez nous.

Vous voulez changer les choses? Devenez puissant pour avoir une marge de manœuvre. Cette puissance viendrait (si nous y parvenons) de l'Europe. Tout changement ne pourra être qu'à des échelles bien plus petites que la France seule. Tant que nous n'aurons pas compris ce que nous sommes, nous resterons sur ces délires théoriques qui pensent encore que De Gaulle peut revenir.

Si il s'agit d'être pragmatique, laissons les nations européennes être protectionnistes pour réguler leur économie.

Bien, revenons aux années 30, où en effet elles étaient protectionnistes!

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Membre, Posté(e)
FFABIO Membre 127 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Des solutions sont données pour se protéger des spéculations, et ce n'est pas un plan sur la sortie de l'euro comme une fin en soit mais sur les étapes à franchir pour réindustrialiser la France, donc créer de l'emploi, retrouver une forte croissance, une compétitivité, et tout ce qui nous fait défaut dans la monnaie unique.

Pour être prise au sérieux, la France doit avoir une ferme intention et un plan de sortie de l'euro crédible ; à partir de là, ce document de travail propose une voie qui serait d'abord celle d'une évolution de la zone euro, avec des propositions concrètes et des revendications à porter dans l'UE ; c'est seulement si cette voie échoue – et c'est plus que probable – que le plan envisage le scénario de la sortie de l'euro.

Les solutions données pour éviter les spéculations ne sont en rien garanties! Vu le pouvoir des spéculateurs depuis des années, pouvoir maintenu malgré la crise, on peut raisonnablement penser que les solutions seront bien légères. On reste dans l'illusion que le pouvoir politique national a toute marge de manœuvre, ce qui est faux dans l'état actuel des choses. Pour que cela fonctionne, il faudrait que ce soit réalisé à une autre échelle que la France.

Le plan concernant l'Euro montre bien que tout ce raisonnement plus idéologique qu'économique ne peut fonctionner. Pour que la zone euro soit réformée, il faudrait que ce soit de façon collégiale, avec négociation de tous et prise en compte des spécificités de chaque état; or là il s'agit simplement d'un pays qui imposerait ses solutions aux autres. On reconnait bien ici la vanité des français qui pensent encore que eux seuls ont les clés pour changer le monde et que s'ils agissent seuls ils montreront la lumière. Bien sûr cette voie échouera, tout comme échouerait la France seule.

Je ne dirais pas que c'est l'échec de l'Europe, mais l'échec de l'Europe fédérale dont nous avons pris la voie à sens unique, avec la monnaie unique.

La monnaie commune, qui n'aurait pas laissé sur le bord de la route les Anglais, aurait fait de l'euro une monnaie de réserve. C'était certainement la meilleur solution. L’Europe des nations ne veut pas dire l'Europe divisée, ne soyons pas manichéen ; entre un fédéralisme européen et des nations en autarcie chacune, il y a de la place pour une Europe aux nations souveraines et partenaires.

L'échec d'une Europe fédérale est l'échec de l'Europe. Les nations européennes sont souveraines depuis longtemps, elles sont aussi concurrentes. La construction européenne a toujours eu pour but de les unir suffisamment que ces concurrences ne mèneraient pas à de nouvelles guerres ou à des compétitions trop fortes. Il n'y a pas 36 façons d'y parvenir. Dans le contexte actuel, nous ne pèserons qu'au niveau de l'Europe. Laisser les pays souverains sur tout, notamment sur leur politique économique et fiscale, revient à en refaire des concurrents. Nous n'avons jamais pu vraiment être partenaires, des pays si proches, aux identités si marquées et avec de telles différences dans un espace si restreint ne peuvent que s'entendre, or ils ne le feront pas naturellement. Ce vieux rêve des souverainistes ignore les évolutions du monde et surtout la nature de ce qu'est l'Europe des nations. Ce sont plus de 30 nations aux agendas différents. Nous avons manqué de figure européenne ces 15 dernières années, et les politiques nationaux en ont profité pour vider l'Europe de tout ce qui menait vers une Europe politique. Sarkozy aura été un grand fossoyeur de l'Europe. Sauf que les économies étant imbriquées, avec ou sans euro, et étant condamnées à lutter ensemble, on se retrouve avec une équation insoluble. Revenir encore en arrière non seulement affaiblira l'Europe et nombre de pays mais surtout ouvrera la voie à une période bine moins paisible. Pour rappel, le couple franco-allemand ne fonctionne qu'à cause de l'UE. Supprimez l'euro, puis du coup nationalisez toutes les politiques et régulations, et l'UE s'effondre. Il faudrait être bine naïf pour croire que ce trou béant laissera la place à plus de 30 pays autonomes mais partenaires, mettant leurs intérêts au service de l'intérêt commun. Un monde de bisounours.

Dès qu'il s'agit de remettre en cause le libre-échange c'est toujours le même épouvantail qui est brandi : la peur des puissants et la peur de se prendre en main. Mais le libéralisme économique est toujours la volonté des impérialistes à étouffer le monde de leurs produits et donc de leur culture ; si nous ne faisons rien pour nous même, ce n'est certainement pas ceux à qui le système profite qui changeront quoique ce soit.

Mais ce programme ne remet pas en cause le libre échangisme, il change simplement d'échelle. Tout le système perdurerait, l'économie française fonctionnerait sur les mêmes bases, celles du capitalisme productiviste et actionnarial. Que ce soit nationalisé ou pas ce serait pareil. Plus grave, ce n'est pas parce que la France seule déciderait ce changement d'échelle que le monde suivrait. Les autres ne se posent pas ces questions existentielles. Je ne dis pas qu'ils ont raison, mais le fait est que nous parlons là d'une civilisation mondiale, qui s'est mise en place depuis plus de deux siècles et dans laquelle nous sommes très intégrés. Qui sont donc ces impérialistes? Nous le sommes aussi. Que croyez-vous que nous fassions dans les pays du sud? Les entreprises françaises se placent très bien au niveau mondial. Il faut un peu arrêter avec ces délires de français victimes de méchants impérialistes mais qui, étant purs, vont rétablir l'ordre naturel de l'univers. Les chinois exportent plus que quiconque, vous vous sentez envahi par la culture chinoise? La culture japonaise est aussi présente chez les jeunes que la culture américaine, qui est d'ailleurs non pas la culture américaine qu'une sous culture que nous excellons aussi à produire. Le système profite à beaucoup dans tous les pays, y compris chez nous.

Vous voulez changer les choses? Devenez puissant pour avoir une marge de manœuvre. Cette puissance viendrait (si nous y parvenons) de l'Europe. Tout changement ne pourra être qu'à des échelles bien plus petites que la France seule. Tant que nous n'aurons pas compris ce que nous sommes, nous resterons sur ces délires théoriques qui pensent encore que De Gaulle peut revenir.

Si il s'agit d'être pragmatique, laissons les nations européennes être protectionnistes pour réguler leur économie.

Bien, revenons aux années 30, où en effet elles étaient protectionnistes!

A choisir entre donner le salaire des Roumains aux Français ,car tu sais trés bien que le problème de l'Euro est un problème de convergence économique , social et fiscal

et que le nivellement se fera par le bas sauf pour ceux qui croient au Père Noel , et bien je préfère me débarasser de l'Euro .

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Sauf que les pays pauvres avec le temps s'alligne petit a petit sur les pays plus riches,exemple l'Espagne.

Bien entendu il faudrait un SMIC européen.

Modifié par transporteur
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Membre, 48ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

Oué ok super...

Sortons de l'Euro, retrouvons le Franc où je ne sais quoi.

Mais dans le fond , ça changeras quoi au quotidien?

Tu iras toujours bosser comme un débile, pour un boss plus con qu'une bite et un salaire plus maigre qu'un survivant de Daschau.

Tu paieras toujours une fortune des objets dont tu n'as pas utilité, et tes impôts paieront toujours des gueules de bois aux élus.

Nan Sérieux , c'est pas de l'Euro qu'il faut sortir, c'est du sytème économique basé sur les profits qu'il faut sortir, tout simplement.

M'est avis....

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)
L'échec d'une Europe fédérale est l'échec de l'Europe.

C'est typiquement le genre de raisonnement réducteur ; c'est cette pensée unique depuis des années qui nous impose l'Europe fédérale ou rien, et qui nous a mené droit dans le mur.

L'euro est un échec car c'est un outil politique pour imposer le fédéralisme et non un outil économique intelligent.

Dans le contexte actuel, nous ne pèserons qu'au niveau de l'Europe.

Nous pesons sur l'Europe et l'Europe pèse sur le monde. Si demain la France – qui est le carrefour de l'Europe – quitte la monnaie unique et se protège du libéralisme économique, le continent n'aura d'autre choix que de changer en conséquence.

Laisser les pays souverains sur tout, notamment sur leur politique économique et fiscale, revient à en refaire des concurrents.

Mais ils sont des concurrents plus que jamais depuis l'UE, réveil ! L'UE institut le libre-échange et oblige aux privatisations, à la libre concurrence. Nous sommes justement désarmés face à une sacrosainte concurrence, ne serait-ce qu'à l'intérieur de la zone euro.

Nous n'avons jamais pu vraiment être partenaires, des pays si proches, aux identités si marquées et avec de telles différences dans un espace si restreint ne peuvent que s'entendre, or ils ne le feront pas naturellement. Ce vieux rêve des souverainistes ignore les évolutions du monde et surtout la nature de ce qu'est l'Europe des nations. Ce sont plus de 30 nations aux agendas différents.

Tu confonds "le rêve" des souverainistes et le rêve des fédéralistes. Il est claire qu'il n'y a pas un peuple européen mais des peuples européens, que les identités "si marquées" dont tu parles n'accepteront jamais d'abandonner leur indépendance pour se soumettre à une souveraineté étrangère. D'ailleurs quand on les interroges, les peuples disent Non à cette Europe qui se fédéralise ; alors on ne les interroges plus.

Pour rappel, le couple franco-allemand ne fonctionne qu'à cause de l'UE.

L'intérêt économique de l’Allemagne dans la monnaie unique est de dépecer à vif l'économie française (l'excédent commercial de l'Allemagne s'effectue au détriment des pays européens, là où la France exporte en grande partie hors de la zone euro : dès lors, la surévaluation de l'euro par rapport au dollar est dévastatrice pour notre économie mais favorise l'Allemagne) ; de manière générale ce qui est bon pour eux est mauvais pour nous et vice versa ; c'est cela que tu appelles fonctionner en couple.

Supprimez l'euro, puis du coup nationalisez toutes les politiques et régulations, et l'UE s'effondre.

Comme l’argumente Sapir, « l’Euro est une institution qui – juridiquement – est périphérique à la construction européenne. D’ailleurs un certain nombre de pays de l’UE ne font pas partie de la zone Euro. Son éclatement ne saurait donc menacer la construction européenne. D’autre part, si la sortie d’un ou de plusieurs pays de la zone Euro devait entraîner l’effondrement de l’Union Européenne, il faudrait alors sérieusement s’inquiéter sur la solidité de cette dernière et reconnaître qu’elle était minée par une crise dépassant de loin la simple question de l’Euro. »

Mais ce programme ne remet pas en cause le libre échangisme, il change simplement d'échelle. Tout le système perdurerait

Excuse moi de te dire que tu l'as très mal lu.

Les autres ne se posent pas ces questions existentielles.

Au contraire. À l'étranger, notamment en Allemagne, la question de la sortie de l'euro est bien plus décomplexée qu'en France.

Bien, revenons aux années 30, où en effet elles étaient protectionnistes!

Mon cher, les époques se sont succédées avec des temps protectionnistes et d'autres plus libéraux ; le libéralisme économique est un concept vieux de plusieurs siècles et n'est en rien plus neuf que le protectionnisme ; avec le capitalisme financier et le libre-échange, on n'innove pas, on ne fait que se soumettre pleinement au vieux modèle anglo-saxon.

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Membre, Posté(e)
FFABIO Membre 127 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sauf que les pays pauvres avec le temps s'alligne petit a petit sur les pays plus riches,exemple l'Espagne.

Bien entendu il faudrait un SMIC européen.

Sauf que cette idée n'a littéralement aucun sens. Il ne s'agit même pas d'un débat entre les méchants ultra-libéraux d'un côté et les gentils hyperkeynésiens de l'autre.

Non. Il s'agit de réalités mathématiques. Si un Roumain produit trois fois moins de richesses qu'un Français en une heure de travail il est mathématiquement impossible que le Roumain ait la même rémunération que le Français, toutes choses égales par ailleurs. On ne peut pas faire les mêmes parts dans une mignardise que dans un quatre quarts.

En revanche puisqu'il faut réunir trois Roumains pour faire le travail d'un Français cela vaudrait le coup d'aligner la rémunération des Français sur celle des Roumains !! Mais là c'est de la provoc' et il y en aurait pour prendre cela au premier degré ! Pourtant si on veut réellement fixer une rémunération en-dessous de laquelle on ne peut pas aller il semble difficile de faire l'impasse sur la productivité du travail.

Par l'avocat du diable -

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Membre, Posté(e)
FFABIO Membre 127 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sauf que les pays pauvres avec le temps s'alligne petit a petit sur les pays plus riches,exemple l'Espagne.

Bien entendu il faudrait un SMIC européen.

Sauf que cette idée n'a littéralement aucun sens. Il ne s'agit même pas d'un débat entre les méchants ultra-libéraux d'un côté et les gentils hyperkeynésiens de l'autre.

Non. Il s'agit de réalités mathématiques. Si un Roumain produit trois fois moins de richesses qu'un Français en une heure de travail il est mathématiquement impossible que le Roumain ait la même rémunération que le Français, toutes choses égales par ailleurs. On ne peut pas faire les mêmes parts dans une mignardise que dans un quatre quarts.

En revanche puisqu'il faut réunir trois Roumains pour faire le travail d'un Français cela vaudrait le coup d'aligner la rémunération des Français sur celle des Roumains !! Mais là c'est de la provoc' et il y en aurait pour prendre cela au premier degré ! Pourtant si on veut réellement fixer une rémunération en-dessous de laquelle on ne peut pas aller il semble difficile de faire l'impasse sur la productivité du travail.

Par l'avocat du diable -

Et donc à choisir je préfère l'abandon de l'EURO , et garder mon salaire , de toute façon l'allemagne est en train de se tourner vers l'EST , et a déjà intégrer une sortie de EURO ;

On peut les comprendre pour chaque Pays à aider , les allemands doivent contribuer à 40 % du montant de l'aide celle ci étant calculée au prorata du Pib europeen de chaque Etats , l'allemagne pour info représente 40% du pib Europeen .

Entre octobre 2011 et février 2012 il va y avoir une crise terminale et ce par le refus de l'allemagne de continuer .

Elle a signer au printemps dernier un pacte économique avec la pologne , les Pays bas et la Russie dans un premier temps et avance ses pions depuis plus à l'Est .

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)

J'ajouterais au sujet du SMIC commun que pour avoir une grille salariale commune, ne serait-ce qu'entre deux pays, il faut qu'ils aient un niveau de richesse quasiment similaire. Hors à 27 c'est littéralement impossible ; on peut les niveler tant qu'on voudra, jamais la Slovaquie ne sera aussi riche que la Grande-Bretagne, jamais l'Estonie ne sera aussi riche que la France, jamais Malte ne sera aussi riche que l'Allemagne. Maintenant que cette Union européenne est à 27 et continue de s'élargir, il est impossible de rectifier le tracé. Il faut détruire pour reconstruire. Quand on veut aller à Marseille et qu'on voit défiler les pancartes pour Lille, ralentir ne sert à rien, il faut faire demi-tour.

L’Espagne s'est développée ? à la bonne heure, nos entreprises délocalisaient chez eux comme ils délocalisent maintenant dans les petits pays de l'Est, et ce sont les plus pauvres des pays riches qui trinquent à chaque fois. Mais l'Espagne s'est surtout enrichie par la spéculation immobilière qui n'a ni queue ni tête, et elle se retrouve aujourd’hui au bord du gouffre financier. Malgré des années d'alignement, son SMIC n'est qu'à 738 euros mensuel là où celui de la France est à 1343 euros.

Le fait est que la grille salariale est proportionnelle au coût de la vie, et que celui-ci n'est jamais exactement similaire, même entre la France et le Royaume-Unis. On peut bien sûr espérer que le "confort de vie" s'améliore dans les petits pays de l'Est, et c'est d'ailleurs sensiblement le cas au détriment du notre, mais il est clairement surréaliste de croire que la grille salariale et donc le coût de la vie puissent devenir identique entre les 27.

J'ajouterais que de nombreux pays européens n'ont pas de SMIC (Allemagne, Finlande, Autriche, Italie, Chypre, Suède, Suisse), ils ont un système social-démocrate où les partenaires sociaux négocient un salaire minimum dans chaque branche professionnelle. Cette élasticité de l'économie à ses avantages et ses inconvénients, c'est en tout cas leur droit légitime ; je ne vois pas au nom de quoi on irait leur imposer le modèle d'un SMIC unique.

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Membre, 48ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

HEU ....

je vais encore passer pour un ignare utopiste et fasciste mais....

J'ai une question : ça sers à quoi de poser un pansement sur membre arraché, ne vaut il mieux pas cotériser la plaie?

C'est du bricolage toute vos solutions, ça résoud pas le probleme de fond...

m'est avis !

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Membre, 64ans Posté(e)
pilgrim Membre 1 003 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Exact, et le problème de fond est l'effondrement monétaire. Il ne sera plus nécessaire de sortir de l'euro, puisqu'il n'existera plus.

On pourra donc émettre une nouvelle monnaie, le franc, mais pas en empruntant aux banques.

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Membre, 48ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

Tu résouds pas vraiment le probleme en passant d'une monnaie à une autre.

Que tu l'emprunte à une banque ou à Mr Duchemolle, ça change pas non plus le fond du bleme.

Le fond du bleme c'est l'argent en lui même.

Tant qu'on continueras à rémunérer des gens (avec en plus un systeme de valorisation du travail totalement abruti !) pour des boulots de merde, le probleme resteras le meme.

Déjà on si on payais les gens en fonction de la valeur "sociale" de leur travail, on changerait beaucoup de chose. Si une infirmière était payer en fonction de l'impact social de son travail, on serait pas obliger de les recruter en Espagne ou je ne sais où... par exemple.

Mais bon, le statu quo prévaut apparement...

m'est avis

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Membre, Posté(e)
FFABIO Membre 127 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Comment les Grecs se sont mis au régime secUn an après son appel à l’aide de l’Europe et du FMI, la Grèce est en pleine austérité.

Comment-les-Grecs-se-sont-mis-au-regime-sec_article_main.jpgAFP/Angelos Tzortzinis

Une banque à Athènes. Depuis un an, la Grèce vit sous le signe de l’austérité, sous la houlette de l’Europe et du Fonds monétaire international. La plupart des Grecs vivent désormais avec moins d’argent.

Reconnaissant avoir vécu au-dessus de leurs moyens, les Grecs réduisent leurs dépenses.

Beaucoup doutent du résultat de leurs efforts, même s’ils sont décidés à rebondir.

Avec cet article

Euro 2011 de judo: les champions du monde français au rendez-vous

Le patron de NYSE Euronext défend une fusion avec Deutsche Börse

Les banques européennes restent fragiles

Christine Lagarde : « Il n'y a pas d'alternative à une gestion rigoureuse des dépenses »

Un an après son appel à l’aide financière, la Grèce vit sous le signe de l’austérité, sous la houlette de l’Europe et du Fonds monétaire international (FMI). Les Grecs apprennent désormais à vivre avec moins d’argent. Entreprises comme particuliers. Portraits.

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« NOUS AVONS VÉCU AU-DESSUS DE NOS MOYENS » FOTIS, 52 ANS, ANCIEN VENDEUR DE VOITURES

Voilà six mois que Fotis a liquidé son entreprise près de Thessalonique, dans le nord du pays. Ses ventes de grosses berlines avaient baissé de 80 % et les banques avaient coupé ses lignes de crédit du jour au lendemain pour restaurer leurs propres finances. Il le reconnaît : « Nous avons vécu au-dessus de nos moyens. Avec l’argent de l’Europe, nous sommes passés presque du jour au lendemain d’une société qui subvenait tout juste à ses besoins, à un train de vie parfois luxueux, grâce au crédit bancaire. Les banquiers suppliaient entreprises et particuliers de contracter des emprunts : 80 % de mes voitures étaient vendues à crédit et je gagnais 8 000 € par mois. Le gouvernement lui-même nous encourageait à consommer, alors qu’il connaissait parfaitement la situation. »

Aujourd’hui, il en est revenu. « Si j’avais su, j’aurais préféré toucher moins et voir perdurer l’entreprise familiale créée il y a cinquante ans. » Avec sa femme, ils vivent aujourd’hui des loyers (2 200 € en tout) d’appartements qu’elle possède, comme beaucoup de Grecs. « Nous ne sommes à l’abri de rien : si je n’arrive pas à vendre mon local commercial à un bon prix, je croulerai sous les dettes », s’inquiète ce père de deux enfants, qui se dit pourtant bien décidé à « rebondir ».

« NOUS N’ACHETONS PLUS DE NOUVEAUX HABITS » ALEXIA, 39 ANS, FEMME DE MÉNAGE

Avec un salaire de 925 € net par mois, un mari au chômage depuis six ans et deux fils aussi en quête d’un emploi, Alexia n’a jamais pu s’accorder d’« extra ». Mais avec la crise, les hausses d’impôts et la flambée du coût de la vie, le maigre pouvoir d’achat de cette femme de ménage salariée a encore fondu. Pour la deuxième année consécutive, elle a dû renoncer aux seules vacances que la petite famille s’accordait auparavant : quelques jours « au village », à Kartidsa, à trois heures de route de la capitale, pour fêter Pâques avec ses parents.

Lorsqu’elle quitte son travail dans un foyer d’étudiantes du quartier populaire de Neos Kosmos, elle croise depuis quelques mois des personnes qui fouillent dans les poubelles à la recherche de métaux, papiers et tissus, afin de les vendre à des entreprises de recyclage. « Je n’avais plus vu cela depuis des années, souligne-t-elle. Jusqu’ici, la pauvreté concernait surtout les immigrés. À présent, certaines familles grecques en viennent à fréquenter les soupes populaires organisées par les paroisses. » Cette mère de famille avoue son « inquiétude » pour ses enfants. « Comment pourront-ils fonder une famille, se loger, s’ils ne trouvent pas d’emploi ? », demande-t-elle en astiquant nerveusement les meubles du réfectoire.

Dans ce pessimisme ambiant, elle nourrit tout de même un espoir. « Mon mari a perdu son poste de mécanicien parce que les gens, pendant longtemps, achetaient une voiture neuve plutôt que de réparer l’ancienne. Désormais, les garagistes vont retrouver de l’activité… » Avec la baisse des loyers, son mari pourrait même, échafaude-t-elle à haute voix, « ouvrir son propre atelier avec son fils aîné… »

« ON NE SAIT PAS SI NOS SACRIFICES AMÉLIORENT LA SITUATION » TANIA, 53 ANS, AVOCATE

Son bureau et ses archives sont parfaitement ordonnés. « Trop », soupire Tania, incapable de se rappeler depuis quand elle n’a pas reçu de nouveau client dans son petit cabinet d’avocate. « Il n’y a plus de transactions immobilières et les gens divorcent moins pour cause de crise… » Ses revenus sont passés de 1 500 € mensuels à zéro, mais elle doit toujours acquitter 300 € de loyer. « Désormais, seul le salaire de mon mari (2 500 €) nous fait vivre, avec nos deux filles étudiantes. Et la vie ici est presque aussi chère qu’en France, voire plus ! »

Tania exerce une profession accusée de frauder le fisc. « C’est vrai, 50 % de mon activité n’était pas déclarée, reconnaît-elle. Mais si j’avais du travail, je ferais aujourd’hui la même chose. Voler l’État, c’est normal ici : notre argent part dans les poches des politiciens ou pour embaucher des fonctionnaires à tour de bras. » D’ailleurs, après un an de rigueur, pas question pour elle de faire des efforts supplémentaires. « Je ne vois pas comment, répond-elle brusquement. Et on ne sait même pas si nos sacrifices améliorent la situation. Le gouvernement ne nous donne aucune perspective. C’est très angoissant. » Originaire d’une île des Cyclades, elle sait que des magasins y ferment. Les agriculteurs qui s’étaient lancés dans la construction ou le tourisme doivent retourner à la terre. Les insulaires rachètent des poules et des cochons. Certains jeunes veulent revenir sur leur île où la vie reste quand même un peu plus facile. « On s’y crée moins de besoins superficiels. »

« JE SUIS PRÊTE À DES EFFORTS SUPPLÉMENTAIRES » MARIA, 45 ANS, FONCTIONNAIRE

Depuis près d’un an, la fiche de paie de Maria affiche un salaire mensuel net de 1 050 €, contre 1 200 € avant la rigueur imposée par le gouvernement de Georges Papandréou. Ingénieur dans un laboratoire de recherches universitaire spécialisé en urbanisme, dans la région de Thessalie, cette fonctionnaire a vu son traitement réduit, comme toute la fonction publique, tandis que ses primes de Noël et Pâques ont été fortement diminuées. Bientôt, une loi va augmenter son temps de travail de 37,5 heures hebdomadaires à 40 heures. « Ce ne sont pas de gros efforts, comparés au secteur privé, estime-t-elle. Mon mari, qui tient sa petite entreprise d’équipements électromécaniques, a vu son activité baisser de 30 % en 2010. » Elle a lu récemment qu’un tiers des entreprises du pays ont trois mois de retard dans le paiement des salaires…

Comme beaucoup de familles, le ménage et leurs deux enfants ont dû ajuster leurs dépenses. « Cet hiver, nous avons chauffé la maison à 17°, contre 20° les hivers passés. Nous réduisons aussi notre budget alimentaire. Et avec un super sans plomb à presque 1,70 € le litre, la voiture reste le plus possible au garage. Nous privilégions les transports en commun ou le covoiturage… Mes collègues de travail ont acquis les mêmes réflexes ! »

Finies, évidemment, les vacaaances à l’étranger une fois l’an. « Je serais prête à fournir des efforts financiers supplémentaires, assure-t-elle, mais je crains que ce soit insuffisant face au niveau de la dette. Il faut trouver d’autres recettes, comme une taxe sur les transactions financières. »

« RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT » CHRISTINA, 49 ANS, CHEF D’ENTREPRISE

Christina en est persuadée. « Rien ne sera plus comme avant. On ne retrouvera pas la croissance passée de sitôt », affirme cette chef d’entreprise. Jusqu’ici florissante, sa société de conseil a perdu 40 % de revenus entre 2009 et 2010, explique-t-elle, livres de comptes à l’appui. Situé à Maroussi, une banlieue proche et cossue d’Athènes, l’immeuble aux façades vitrées qui abrite son siège social, peut aisément faire illusion.

Pourtant, Christina a dû engager une impitoyable réduction des coûts, renégocier le loyer et changer d’opérateur téléphonique et de compagnie d’électricité… Car l’environnement a changé : les clients allongent unilatéralement leurs délais de paiement de trois à cinq mois et le gouvernement réclame le paiement anticipé de certaines taxes. Cette mère de quatre enfants a dû se résoudre à licencier quatre de ses huit consultants. La survie de l’entreprise étant vitale pour elle, son mari et leur fille aînée, avec lesquels elle travaille. Mais aussi sa belle-sœur, réceptionniste dans ses bureaux depuis la faillite en 2009 de l’entreprise de son frère, désormais sans emploi. « Et nous aidions déjà mes beaux-parents, dont la toute petite retraite a été gelée dans le cadre du plan de rigueur ! La famille constitue un ciment majeur de la société en Grèce », souligne-t-elle.

La traque au gaspillage s’est invitée à la maison. Les enfants doivent « éteindre la lumière en sortant d’une pièce, ne plus appeler les téléphones portables depuis une ligne fixe… », énumère cette femme élégante qui fait désormais ses courses dans une enseigne de discount – « inimaginable il y a quelques mois ! ». « Nous ne sommes pas les plus à plaindre. Je crains une explosion sociale. »

MARIE DANCER, à Athènes

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8/5/11 - 19 H 22 MI

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Membre, Posté(e)
bukowski Membre 7 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est typiquement le genre de raisonnement réducteur ; c'est cette pensée unique depuis des années qui nous impose l'Europe fédérale ou rien, et qui nous a mené droit dans le mur.

L'euro est un échec car c'est un outil politique pour imposer le fédéralisme et non un outil économique intelligent.

Ha bon, on nous a imposé l'Europe fédérale? C'est une plaisanterie. On n'a fait l'Europe qu'à moitié, c'est bien pourquoi nous sommes dans le mur, car nous sommes restés sur des schémas nationaux, tout en blâmant l'Europe chaque fois que quelque chose ne va pas. Ainsi rien n'est la faute aux états, c'est soit le libéralisme soit l'Europe. C'est ça la pensée unique. Et face à cette crise, que nous ayons l'Euro ou pas, nous sommes désunis et donc vulnérables. L'Euro est un échec relatif car il a été imposé sans que l'Europe politique ne suive. Je me demande où seraient nos monnaies sans l'Euro. Oh nous aurions dévalué, et après? Les grecs auraient dévalué et seraient encore plus ruinés.

Nous pesons sur l'Europe et l'Europe pèse sur le monde. Si demain la France – qui est le carrefour de l'Europe – quitte la monnaie unique et se protège du libéralisme économique, le continent n'aura d'autre choix que de changer en conséquence.

C'est bien ce que je disais. Tout cela repose sur une vision hypertrophiée de la France. Non nous ne sommes pas le carrefour de l'Europe, et non seuls nous ne nous protégerons pas du libéralisme puisque nous sommes dedans, euro ou pas, UE ou pas. Simplement nous y serions seuls. L'idée que le continent n'attend que nos lumières pour s'aligner sur nos choix est risible.

Mais ils sont des concurrents plus que jamais depuis l'UE, réveil ! L'UE institut le libre-échange et oblige aux privatisations, à la libre concurrence. Nous sommes justement désarmés face à une sacrosainte concurrence, ne serait-ce qu'à l'intérieur de la zone euro.

Ah nous n'aurions pas eu de privatisations ni de concurrence sans l'UE ni l'euro? Bien sûr. Le monde repose sur la concurrence, et si nous sortons de l'euro, tu vas nationaliser? Et après? Tu vas empêcher la concurrence au niveau mondial? Simplement les mécanismes qui la régulent en Europe auront disparu. Nous n'aurons pas moins de concurrence, mais plus.

Tu confonds "le rêve" des souverainistes et le rêve des fédéralistes. Il est claire qu'il n'y a pas un peuple européen mais des peuples européens, que les identités "si marquées" dont tu parles n'accepteront jamais d'abandonner leur indépendance pour se soumettre à une souveraineté étrangère. D'ailleurs quand on les interroges, les peuples disent Non à cette Europe qui se fédéralise ; alors on ne les interroges plus.

Quelle souveraineté étrangère? L'Europe? C'est nous qui la faisons. C'est pour cela que ça ne peut marcher, nous ne parvenons même pas à appréhender l'Europe, le fait que nous en faisons partie et que nous avons quelque chose à partager. Bien sûr que les peuples disent non, c'est la réponse la plus évidente surtout quand l'Europe est sabordée par ses dirigeants, qu'elle n'offre aucune perspective et que dans le contexte de la crise les politiques européens rivalisent de discours nationaux. C'est tellement plus facile de faire croire que rien ne va à cause de l'UE. Or l'Europe peut être réformée, ce n'est pas si difficile, de même que nous pouvons et devrions déléguer une partie de notre souveraineté pour pouvoir peser. Personnellement, garder ma pleine souveraineté me fait une belle jambe si c'est pour rester un pays en crise et sans réelle influence. Notre soit disant grandeur présente n'est qu'une illusion. L'Europe doit rester le but à atteindre. Franchement, revenir à ce que nous avions tout en jubilant autour du drapeau n'est pas un futur très exaltant. Il n'est qu'à voir déjà les dissensions entre membres pour imaginer ce qu'elles seraient dans une Europe des nations!!

L'intérêt économique de l’Allemagne dans la monnaie unique est de dépecer à vif l'économie française (l'excédent commercial de l'Allemagne s'effectue au détriment des pays européens, là où la France exporte en grande partie hors de la zone euro : dès lors, la surévaluation de l'euro par rapport au dollar est dévastatrice pour notre économie mais favorise l'Allemagne) ; de manière générale ce qui est bon pour eux est mauvais pour nous et vice versa ; c'est cela que tu appelles fonctionner en couple.

Il est clair que les allemands jouent leurs intérêts. Mais le seul endroit où nous pourrions les contrer c'est l'UE. Seuls nous ne ferons rien. Ce n'est pas leur faute si nous avons désindustrialisé. Ni sil leur tissu de PME est plus performant. Sortir de l'UE ne changera pas cela. Simplement sans couple franco-allemand, malgré ses faiblesses, rien ne tient l'Europe.

Comme l’argumente Sapir, « l’Euro est une institution qui – juridiquement – est périphérique à la construction européenne. D’ailleurs un certain nombre de pays de l’UE ne font pas partie de la zone Euro. Son éclatement ne saurait donc menacer la construction européenne. D’autre part, si la sortie d’un ou de plusieurs pays de la zone Euro devait entraîner l’effondrement de l’Union Européenne, il faudrait alors sérieusement s’inquiéter sur la solidité de cette dernière et reconnaître qu’elle était minée par une crise dépassant de loin la simple question de l’Euro. »

D'abord Sapir n'est pas le Messie. Il ne détient pas la vérité absolue. Ensuite je suis en désaccord, si techniquement l'Euro est peut être à la périphérie, il reste un élément fondamental de la constrruction d'un espace économique. Supprimons le et c'est l'édifice qui s'effondre et surtout le but. Pourquoi essayer de faire l'Europe si à la première grosse crise nous supprimons ce qui nous avons fait? Cela signifierait que nous ne pouvons pas nous unir. A part pour faire joli, je ne vois pas le but de maintenir l'UE puisque nous aurons montré qu'elle n'a ni utilité économique ni utilité politique.

Excuse moi de te dire que tu l'as très mal lu.

Ah? Il ne prône pas des répondes nationales au lieu d'une réponse européenne? Que chaque pays trouve ses propres recettes pour sortir de la crise et puis tant qu'on y est du libéralisme, mais seul? C'est vrai, les autres nous suivrons si nous le faisons. Oui, et s'ils ne le font pas?

Au contraire. À l'étranger, notamment en Allemagne, la question de la sortie de l'euro est bien plus décomplexée qu'en France.

Je ne parlais pas de la sortie de l'euro, mais de la remise en cause du libéralisme. Bien sûr que des allemands voudraient en sortir, cela les arrangerait. C'est bien le principe de cette idée, renforcer les égoïsmes nationaux et penser que toute collaboration sérieuse, c'est à dire qui implique des solidarités, est inutile. On confond plusieurs choses ici. Le libéralisme, système économique qui domine actuellement la planète et la construction européenne qui est ce qu'on en fait. L'UE n'est pas un organisme autonome qui agirait seul. Toute la politique de l'UE est faite par et avec les états. Si elle est devenue si libérale, oubliant le côté social, c'est bien qu'une majorité de chefs d'état élus l'a voulu. Barroso fait ce qu'on lui dit, c'est pour ça qu'il a été choisi. Sortir de l'euro ou même arrêter l'UE ne changerait rien au système économique global. Pour le changer il faudrait bien plus, il faudrait déjà une Europe unie qui s'y emploie. Pas une France seule. Et non elle n'entrainera pas les autres, il faudrait que soient élus partout en Europe des dirigeants qui pensent pareil. On en est très loin.

Mon cher, les époques se sont succédées avec des temps protectionnistes et d'autres plus libéraux ; le libéralisme économique est un concept vieux de plusieurs siècles et n'est en rien plus neuf que le protectionnisme ; avec le capitalisme financier et le libre-échange, on n'innove pas, on ne fait que se soumettre pleinement au vieux modèle anglo-saxon.

Il n'est pas question de vieux ou de neuf. Avec le protectionnisme on n'innove pas plus. En revenant en Europe aux réponses nationales on n'innove surement pas. L'UE est une construction unique et difficile. Visiblement trop difficile pour nous encore. Trouver comment fonctionner et résister en allant au delà de nos nationalismes, qui eux restent la norme, est bien trop innovant pour nous. Alors quand la crise montre combien le système est dément, où allons nous chercher les réponses? Dans ce à quoi nous sommes habitués: les nations, les réponses nationales d'autant moins efficaces que le monde ne s'y prête plus!

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 762 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
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Ça rend stérile la diabolisation qui consiste à marginaliser la sortie de l'euro au seul FN ou aux réactionnaires. Le fait est que des économistes renommés et très différents les uns des autres parlent de plus en plus sérieusement d'une nécessaire ou très probable sortie de l'euro.

Il n'y a rien de pire que la l'argument d'autorité, il est renommé donc il faut le croire de manière béate.

Non désolé.

N'importe qui peut tomber dans ce faux-débat, même quelqu'un comme Sapir, c'est typiquement le pouvoir que peuvent avoir les idéologies.

Mais la réalité est têtue, il suffit de regarder autour de nous pour voir que les pays qui sont en dehors de la zone euro n'ont résolu aucun des problèmes que la sortie de l'euro est censée résoudre, je suis désolé, mais c'est profondément accablant, on est dans la même merde euro ou pas euro.

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 762 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

Des solutions sont données pour se protéger des spéculations, et ce n'est pas un plan sur la sortie de l'euro comme une fin en soit mais sur les étapes à franchir pour réindustrialiser la France, donc créer de l'emploi, retrouver une forte croissance, une compétitivité, et tout ce qui nous fait défaut dans la monnaie unique.

A partir du moment où vous intégrez le fait que le but de notre vie est d'être compétitif dans une compétition mondiale, je crois au contraire que vous tirez un trait sur toute possibilité de plein emploi et de démocratie.

Ce n'est pas en donnant aux capitalistes français le levier du dumping monétaire que du coup les problèmes économiques comme le chomage ou la dette seront résolus pour les français.

Sacré dogmatisme.

J'ajouterais au sujet du SMIC commun que pour avoir une grille salariale commune, ne serait-ce qu'entre deux pays, il faut qu'ils aient un niveau de richesse quasiment similaire.

Totalement faux, il n'y a aucunement besoin d'avoir des richesses similaires, il y a juste besoin d'être à un même niveau de valeur de monnaie / prix.

On le voit bien à l'intérieur de notre pays, nos régions sont totalement différentes en termes de richesses, pourtant, on arrive bien à pratiquer les mêmes échelles de salaire.

J'ajouterais que de nombreux pays européens n'ont pas de SMIC (Allemagne, Finlande, Autriche, Italie, Chypre, Suède, Suisse), ils ont un système social-démocrate où les partenaires sociaux négocient un salaire minimum dans chaque branche professionnelle. Cette élasticité de l'économie à ses avantages et ses inconvénients, c'est en tout cas leur droit légitime ; je ne vois pas au nom de quoi on irait leur imposer le modèle d'un SMIC unique.

Qu'à cela ne tienne, qu'ils gardent leurs systèmes, la seule chose qui est demandée, c'est bien que les niveaux des salaires convergent vers le haut pour réduire les dumpings entre nos pays, peu importe comment chacun s'y prend, ça peut très bien se négocier de manière totalement décentralisée, il n'est pas forcément nécessaire d'imposer une méthode de manière centrale.

Modifié par jimmy45
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Membre, 64ans Posté(e)
pilgrim Membre 1 003 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Tu résouds pas vraiment le probleme en passant d'une monnaie à une autre.

Que tu l'emprunte à une banque ou à Mr Duchemolle, ça change pas non plus le fond du bleme.

Le fond du bleme c'est l'argent en lui même.

Tant qu'on continueras à rémunérer des gens (avec en plus un systeme de valorisation du travail totalement abruti !) pour des boulots de merde, le probleme resteras le meme.

Déjà on si on payais les gens en fonction de la valeur "sociale" de leur travail, on changerait beaucoup de chose. Si une infirmière était payer en fonction de l'impact social de son travail, on serait pas obliger de les recruter en Espagne ou je ne sais où... par exemple.

Mais bon, le statu quo prévaut apparement...

m'est avis

Mais tu n'as rien compris, il faudra bien une autre monnaie lorsque l'euro n'existera plus, et de plus on ne l'empruntera pas à une ou des banques, c'est le pays, la france ou la banque de france qui émettra la monnaie.

Hé bukowski, le peuple européens n'a jamais choisis l'europe, car si on lui avait demandé il aurait refusé et avec raison.

De toute façon l'effondrement ne saurait tardé, tellement cette élite de gauche et de droite est cupide et n'en a rien à foutre du peuple.

Ça rend stérile la diabolisation qui consiste à marginaliser la sortie de l'euro au seul FN ou aux réactionnaires. Le fait est que des économistes renommés et très différents les uns des autres parlent de plus en plus sérieusement d'une nécessaire ou très probable sortie de l'euro.

Il n'y a rien de pire que la l'argument d'autorité, il est renommé donc il faut le croire de manière béate.

Non désolé.

N'importe qui peut tomber dans ce faux-débat, même quelqu'un comme Sapir, c'est typiquement le pouvoir que peuvent avoir les idéologies.

Mais la réalité est têtue, il suffit de regarder autour de nous pour voir que les pays qui sont en dehors de la zone euro n'ont résolu aucun des problèmes que la sortie de l'euro est censée résoudre, je suis désolé, mais c'est profondément accablant, on est dans la même merde euro ou pas euro.

Et bien non, cela n'est pas la même merde lorsqu'on est dans l'euro ou non. Car ceux qui sont dans l'euro n'en aucune chance.

Faut pas réver la grèce est insolvable, aprés cela sera le tour de l'Irlande, le portugal et finalement l'espagne et l'euro explosera pour le plus grand bien de peuple européen, mais le malheur de son élite qui l'aura bien mérité.

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