l'europe a t elle encore les moyens...

ZONE EURO - Le pays serait sur le point de demander un plan de sauvetage...

Après la démission mercredi de son Premier ministre, le Portugal serait sur le point de demander une aide financière à l'Europe. Après la Grèce et l'Irlande, le pays pourrait donc être le troisième Etat à solliciter un plan de sauvetage. Et l'Espagne pourrait suivre.

De combien parle-t-on?

Plusieurs chiffres circulent sur le montant d'une aide financière au Portugal. A l'automne dernier, la fourchette allait de 50 à 100 milliards d'euros. Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a coupé ce jeudi la poire en deux: le pays aurait besoin selon lui de 75 milliards d'euros.

A titre de comparaison, les pays européens ont prêté 45 milliards d'euros à l'Irlande en novembre et 80 milliards d'euros à la Grèce l'année dernière.

D'où viendrait l'argent?

L'argent viendrait du fonds européen de stabilité financière (FESF) mis en place en mai 2010 pour aider les pays de la zone euro incapables d'emprunter des liquidités sur les marchés.

Actuellement, le FESF peut effectivement prêter jusqu'à 250 milliards d'euros. Comme l'indiquait ce jeudi une source diplomatique à Reuters, il a donc «largement les capacités de venir en aide au Portugal». Seuls 45 milliards d'euros ont à ce jour été mobilisés pour l'Irlande puisque le prêt à la Grèce ne rentre pas dans le cadre de ce mécanisme.

Et la Commission européenne s'est aussi engagée à prêter jusqu'à 60 milliards d'euros aux 27 Etats membres de l'UE et le FMI, une aide supplémentaire de 250 milliards d'euros.

Un prêt au Portugal pénaliserait-il d'autres pays en difficulté?

Si l'Europe a donc les moyens d'aujourd'hui d'aider le Portugal, la question se pose plutôt pour les mois qui viennent. Car d'autres Etats, comme l'Espagne, pourraient avoir besoin d'un coup de pouce financier. Et l'Irlande et la Grèce d'une rallonge budgétaire.

Une incertitude qui inquiète les marchés: face à cet afflux de demandes, ils estiment que le fonds de soutien européen sera incapable d'aider tout le monde.

Pour apaiser ces craintes, les pays de la zone euro négocient depuis des mois une augmentation de la capacité effective de prêt du FESF à 440 milliards d'euros.

Les 27 doivent aussi se mettre d'accord sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui remplacera le FESF en juillet 2013: il pourrait prêter jusqu'à 500 milliards d'euros. Une décision était attendue vendredi à l'occasion du sommet européen de Bruxelles. Mais elle été reportée au mois de juin.

Elsa Meyer

source

On peut voir ça de deux manières :

Un échec car on peut être sur que tous les pays victimes de la croissance allemande, entre autre, vont être tôt ou tard réduits à faire des demandes de la sorte, et être déclassées par des agences de notations privées, la France ne fait pas exception...

Une reussite parce que tous les pays pris à la gorge seront obligé d'accepter sans condition les directives imposées par les ultras liberaux en echange del eur soit disant sauvetage. Comme un repreneur qui vien racheter pour un euro symbolique une entreprise en pleine faillite, passe pour le sauveur et "restructure" tout ça.

J'en ai vraiment marre des marchés qui nous imposent l'austérité et qui attaquent les pays plus faibles.

De un, ces pays sont victimes d'une spéculation à outrance sur les prets et je pense que dette à cause de la spéculation= dette artificielle.

N'est-il pas dégoutant que nos impots soient utilisés pour "sauver" des pays parce que les spéculateurs en ont décidé ainsi?

On se soumet aux marchés et aux spéculateurs qui sont tout-puissants car ils possèdent l'Epée de Damoclès d'un Etat: la dette publique.

De plus, la dette est un non-sens car l'Etat ne pourra jamais payer la dette et encore moins les taux d'interets.

Revoila la fameuse loi de 1973 qui a littéralement vendu l'Etat aux marchés.

Honte à cette loi! Cette loi a fait perdre à l'Etat sa souveraineté.

Ca craint... banqueroute à l'horizon...

Un plan de sauvetage pour l'Europe, siouplé Messieurs les Arabes et Asiatiques...