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« Sarkozy, Israël et les juifs »


Asad

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Membre, 112ans Posté(e)
Asad Membre 98 messages
Baby Forumeur‚ 112ans‚
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P.E.B. : Depuis Napoléon Ier, le judaïsme de France a d'abord vécu sous l'autorité du Consistoire central du judaïsme, qui s'occupait exclusivement de ses affaires cultuelles et religieuses. Puis, après la Seconde Guerre mondiale, s'est développé le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), créé dans la clandestinité, qui s'est superposé au Consistoire. La vocation du CRIF, composé d'une centaine d'associations comme le Fonds social juif unifié qui s'occupe entre autres des écoles juives, est d'unifier la communauté juive, mais surtout de la représenter politiquement, ce que le Consistoire avait toujours refusé jusque là, craignant que les juifs ne soient perçus comme étrangers à la collectivité nationale (le fameux problème de la "double allégeance"). Avec la création d'Israël, en 1948, le CRIF est tranquillement devenu le relai officiel du sionisme, considérant que chaque juif français avait en quelque sorte deux patries, celle où il réside, la France, et celle de son coeur, Israël. Avec d'autres institutions suivant la même stratégie, comme aux états-Unis l'American Jewish Committee, le CRIF a joué un rôle néfaste, car il a contribué à assimiler judaïsme et sionisme. Or, je le rappelle, le judaïsme est une religion millénaire tandis que le sionisme est une idéologie colonialiste et raciste datant d'un peu plus d'un siècle, et à laquelle, à l'origine, étaient opposés la plupart des rabbins. N'empêche, toute personne critiquant le CRIF et le sionisme est aujourd'hui suspectée d'antisémitisme ! Dans les années 1980 a été mis en place le fameux dîner annuel du CRIF, qui est la vitrine du sionisme en France et auquel participent vedettes du show-biz, personnalités politiques et membres du gouvernement qui s'y font tancer comme de petits enfants par leur professeur s'ils n'ont pas été à la hauteur dans la promotion du sionisme. Même un sioniste patenté comme Alain Finkielkraut est gêné de cette débauche et décrit ce dîner comme "une espèce de tribunal dînatoire où les membres du gouvernement français comparaissent devant un procureur communautaire". Le pire, c'est bien sûr que Nicolas Sarkozy a été le premier président de la République à y participer. é deux reprises, il en a même été le président d'honneur ! C'est un véritable scandale, puisque la République estime que tous les citoyens sont égaux et qu'elle ne reconnaît aucune communauté particulière. La présence de Sarkozy à ce dîner s'explique simplement : pour accéder au pouvoir, il a donné des gages aux associations sionistes françaises et internationales sur lesquelles il s'est appuyé en retour. Jusqu'à ce que Sarkozy se soit installé dans le siège du général de Gaulle, dont il a contrefait les idéaux jusqu'à faire retourner la France dans le commandement milliaire intégré de l'OTAN que nous avions quitté en 1966, le sionisme avait en France la mainmise sur le pouvoir économique et culturel. Depuis, le sionisme est passé aux commandes politiques ! Par paradoxe, la faiblesse du sionisme réside aujourd'hui dans sa force. Jusqu'à présent, il n'était guère visible par le grand public, ce qui lui permettait de jouer au malin et de prétendre que ses opposants étaient des paranoïaques voyant des sionistes à tous les étages. Dorénavant, les choses deviennent plus claires : le sionisme apparaît au premier plan et avoue, par là-même, le rôle majeur qu'il joue. Mais, de fait, il devient vulnérable.

http://algerienetwork.com/info/index.php?o...&Itemid=592

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