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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Ah! Funambule me rappelle une chose bien particulière. Un autre poème, à vrai dire, de quelqu'un d'autre, à vrai dire aussi.

Et, tu sais, j'aimerais avoir plus de facilité en poésie. Enfin, tu me diras, il suffit de les travailler!

Puis, pas mal, le poème.

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Membre, 55ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Quelque part nous sommes tous des funambules ...

merci Jedino ;)

Oui tout se travaille cela dit faire des textes je manque de performance

dans ce domaine ...

Modifié par Sha'Do
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

J'ai fait pas mal de poèmes, fût un temps. Mais, trop peu de patience, finalement. Donc, j'admire ;)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Tu me demandes ce qu'il m'arrive? Ce que je peux bien avoir dans la tête pour en arriver à penser comme ça? Vraiment, tu ne comprends pas? Alors, je vais t'expliquer. Tu as pris un temps inestimable et long à tenter de me convaincre que je devrais vivre et vouloir vivre de cette façon. Et, je dois admettre qu'elle est intéressante pour ce qu'elle offre : la tranquillité, c'est-à-dire ne pas devoir se poser toujours et encore des questions inutiles. Oui, c'est vrai. Je l'aurais d'ailleurs accepté si je ne voyais pas les questions comme sympathiques. Elles ne sont pas nos ennemis, au contraire. Le seul danger serait de les fuir, de ne pas se soumettre à leur autorité. Mais, je comprends et accepte ton choix. Seulement, ne viens pas me raconter que tu es quelqu'un de libre et d'heureux. Je ne crois ni en l'un ni en l'autre. L'un parce qu'il est un abus de langage, l'autre parce qu'il n'est rien. Tu ne peux pas te prétendre libre dans la honte et la soumission. De toute façon, je ne pense pas la liberté autrement que dans la solitude. La moindre relation se transforme déjà en une contrainte. Et même loin de tout, le besoin te rattrapera. Je dirais que, finalement, être libre, c'est se laisse mourir et aimer ça. Bon. J'admets que c'est assez délirant. Il faut l'être. Sinon, tu passes ta vie à vivre, à te promener ici et là. Tu me diras, c'est tout aussi plaisant qu'autre chose, ce qui serait tout à fait vrai. Contempler est le départ de tout. Quoi? Sans doute un peu, oui. J'ai quelque chose comme un problème. Celui de croire que nous ne sommes pas que les esclaves de nos propres envies, celui de croire qu'au beau milieu de ce bordel peut ressortir du sublime, mais aussi de croire qu'un jour nous ne serons plus ces machines boulonnées de façon à entrer dans l'usine. Enfin! Qu'importe. Les règles du jeu sont là, en nous, inscrites et prêtes à nous écraser. Ne résistons pas. Perdons.

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Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

Tout me plaît dans ce texte Jedino

Accepter de perdre.

En souriant.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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C'est l'essentiel :)

Merci!

Modifié par Jedino
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Il me regarde si durement. Qu'ai-je bien pu faire? Le trahir? Le blesser? Pourquoi ne me répond-il pas? J'aimerais comprendre, j'aimerais apprendre, mais je me heurte au trouble et à la méconnaissance. Qu'aurais-je dû changer pour qu'il m'estime enfin, me regarde avec un peu moins de mépris et plus d'entrain? Je ne pensais pas, pourtant, que mon erreur était si grande. Ma vie est globalement banale, sentimentale, et bien vide de tout intérêt. Peut-être est-ce mon chemin qui lui déplaît? J'attends, en sachant très bien que jamais il ne me révèlera ce qui l'a mis dans cet état-là. Il est probablement jaloux. Jaloux de ma réussite, jaloux de ma situation, jaloux de ce qui m'arrivera ensuite quand je garderai ma raison. Mais cet air sournois, cet air étrange, ce mélange de je-ne-sais-trop-quoi, me pousse dans le doute. Je ne supporte pas l'incertitude, l'incompréhension. Il m'irrite, me provoque. Vais-je frapper de mon poing dans ce miroir? Oserais-je être violent avec celui qui me ressemble tant?

Ce soir, elle est partie. Pour de bon. Pour toujours. Merde. Quel con. Je l'aimais sincèrement, malheureusement. Je n'ai rien pigé. Ce jeu me dépasse. Il m'enlace de toute son hypocrisie. J'aurais sûrement dû faire quelques efforts, m'attarder sur elle plutôt que sur moi. Ou l'inverse. Je ne sais plus. Les choses de la vie sont si complexes que je m'y perds bêtement. Tu sais, tu étais tout pour moi. Mon coeur, mon pouls, ma foi. En la vie. En l'amour. En moi. Maintenant, dis-moi, qui suis-je? Que deviendrai-je? Un mort vivant? Un vivant mort? Je t'ai offert mon amour, tu as arraché mon âme. Je me sens comme l'ombre de ce que nous étions : une joie fausse et parfaite.

Je me retrouve là, face à moi-même, face à la vérité, ma vérité. Je suis là, à devoir affronter la mort qui tente de me convoiter. Mon visage me semble si pâle. Je me sens saigner. Mes lèvres grimacent. Je crois que je souffre, que je m'évanouis. Nous étions si haut ensemble. Je dois être en train de chuter. Le sol me rattrapera forcément. Tôt ou tard. Pourquoi la réalité est-elle de marbre? Pourquoi dois-je mourir après avoir été?

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Comment l'expliquer? Je dirais qu'aussi incompréhensible cela peut être, il y a une certaine logique. Quand tu vas mal, tu n'as qu'une envie : aller mieux, ou ne plus aller, selon où tu te situes dans la balance. Mais, dans tous les cas, il existe cette recherche difficile de la sérénité. Trouver la force, en quelque sorte. C'est là que les méthodes divergent. Ce sont ces mêmes méthodes qui peuvent paraître étranges ou anormales. Quelqu'un qui démultiplie inconsciemment ses personnalités se protègent par cette manière d'une souffrance passée extrême. D'autres ont simplement besoin du soutien d'un ou une ami. Vraiment, rien n'est jamais tout à fait commun ni tout à fait original. Pour ma part, je me suis rendu compte que malgré tous les efforts venant des autres, cela ne me calme souvent qu'un temps bref. Ce qu'il me faut, c'est une sorte de délire puissant et problématique me jetant dans des problèmes nouveaux et que je juge plus ou moins grave. Cela revient un peu à sauter du haut d'un pont. Couler pour mieux remonter parce que nous sommes accrochés, avant d'être hissés par ceux qui sont encore à nous attendre, une petite angoisse au ventre, parfois. Il y a toujours des risques, toujours cette hypothétique fin imprévue qui peut prendre le dessus. Mais sinon, je reviens sur le pont et je continue ma traversée. En cela, ne pas être seul, ou plutôt, ne pas se sentir seul, est tout sans être trop. Personne ne sort véritablement de sa solitude existentielle ni ne devient réellement un être social. Le fait que chacun finisse par jouer de sa vie à partir du pont le montre bien. Le problème, finalement, qui ressort de tout cela, c'est l'erreur consistant à vouloir faire de tout le monde notre ami pour vainement s'assurer de ne pas terminer par une chute dans le vide. C'est pourtant oublier que le matériel s'use et se casse toujours un jour. Toujours. La seule question qui nous taraude, c'est quand.

Je n'ai pas l'âge à déprimer, à m'exprimer, et encore moins, à philosopher.

Si nous sommes poètes à l'adolescence, nous devenons romanciers ensuite. Une fois les questions métaphysiques passées, l'âge de raconter s'installe. Ne peut écrire un roman que celui qui sait où il est. Que sa situation soit bonne ou mauvaise, là n'est pas vraiment le problème. L'essentiel, c'est de croire que nous nous connaissons suffisamment pour nous dévoiler plus ou moins explicitement dans une histoire. Mais il y a des hommes qui toujours resteront enfants. Nous ne vivons vraiment que peu, finalement, mais bien assez pour comprendre que nous ne pouvons rester la même personne pendant autant d'années. Je ne parlerai pas de changement. Juste d'une évolution. En cela, je peux concevoir une sorte d'arrivée, de finitude, dans la création d'un homme. Celui qui parvient à raconter avec son coeur plutôt qu'avec sa tête aura atteint une sorte de fin dans son chemin. Bien sûr, il tentera d'aller au-delà, étant sa nature propre de penser à un ailleurs, à un meilleur. Seulement, il aura cette sorte d'aura, cette sagesse, qui lui dictera aimablement qu'après avoir écouté ses instincts, ses idées et sa raison, il ne peut qu'écouter ce qui le définit et l'inscrit tellement dans ce qu'il a tant oublié : le monde, cette nature si nécessaire, complexe, évoluant comme nous évoluons à son échelle, mais aussi si poétique et sensible. L'homme qui vit est celui qui ressent et accueille généreusement ces ressentis. Nier cela, c'est nier l'évidence. Il suffit de voir que l'une des rares choses que nous recherchons longuement toute notre vie est de l'ordre du sentiment, pour ne pas dire de l'émotion, et non pas de la connaissance ou de l'artificiel.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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mes seuls vers sont inscrit sur les murs de la villes, je glisse dans la nuit a travers la cité endormis et me faufile entre les patrouille de la bac et les papillons nocturne qui attendent l heure H pour chasser le Dragon , enflammé les villes pour qu enfin la république renaisse de ces cendres ! .. je vois le béton ou s inscrit chaque soir un peu plus en lettre de Feu le désespoir d enfant en manque d amour .. je vis toujours assise sous ce ciel d acier a la solitude implacable coincé entre vos rêves et un voyage sans retour

je suis longue mince et souple

belle comme une aquarelle j associe les couleurs du ciel a celles des profondeurs océanes pour que de leur fusion naissent d'irréel baisé diluée dans l infini d une page blanche j assemblerai les étoiles et je creuserai l espace et le temps pour que d'éblouissants soleils brille pour toi …je serais cette âme quantique a la nature corpusculaire qui n a rien d artificiel

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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...poème éphémère ...

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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... je Suis la Reine de pierre la déesse des cèpes sauvage ...

une parole qui garde le silence

étranglé par son créateur..

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
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...poème éphémère ...

cherche vers précaire ...

h-20-1448442-1236412110.jpg

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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vé finir ici adossé a ma propre pensée en mode monolingus !! voyez cet ultime tentative ce pathétique envol obscurs ce long

murmure nocturne complainte monotone ultime divagation d une ame disloqué !! !!!! ô monde cruel sans délice ni délires !!! du blabla cosmique , on s enivre de mots zé de verbes on fé les beau du bruit de l écho

autour d un beau mots puis on régresse inévitablement vers le chaos de la langue , ! , c est la béance !! la fin de l horizon .. ils ont changé les noms inverser les rôles transcender

les genres ils on fait de moi une page blanche qui frissonne a l idée que quelque mots vienne la caresser … je reve d une etoile qui brule en orient

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Sur le pas de la porte, je tremble. Je doute, aussi. Il est difficile de décider de son sort. Il est encore plus dur de le faire pour les autres. Cela paraît pourtant si simple quand on se le fait raconter! Mais, une fois en face de la réalité, tout devient très différent. Les certitudes s'effacent pour l'angoisse. La confiance s'en va avec les questions. Suis-je à ma place? Dois-je le faire? Le puis-je seulement? Le couteau me pèse tant. C'est sûrement là le poids de la crainte. Mes bras sont si fébriles lorsque le problème se pose! Celui-là même qui dissuade les bonnes gens de sombrer dans la bêtise. Nous avons tous cette peur profonde de quelque chose. Certains l'appellent Dieu. D'autres l'appellent l'éthique. D'autres, les cyniques, la combattent. Le genre de combat qu'on entreprend pour mieux oublier que nous sommes menacés. Souvent, d'ailleurs, nous l'ignorons. Jusqu'au moment. Le dernier.

Voilà. Il est maintenant trop tard. Le passé reste passé. Rien ne change. Et je me dis, en cet instant, qu'au-delà de cette peur, il y en a une autre, plus terrible encore, plus intérieure. Ce besoin de me dépasser, de me prouver ma puissance, ma capacité. J'ai peur, peur de moi-même, peur de ce que je pourrais faire ou dire, entreprendre ou malmener. Pourquoi alors l'avoir égorgé? Pourquoi, en plus, l'étriper? N'ai-je pas accompli ce que je souhaitais éviter? Faut-il que je me donne raison, quitte à détruire ce que j'ai vu naître à mes côtés?

Non, bien sûr que non. J'ai offert cette chance. Connaître quand nous allons mourir n'est pas donné à tout le monde. Nous fuyons la mort, mais nous ne pouvons nous empêcher de nous demander en quelle seconde, exactement, nous respirerons pour la dernière fois. J'extrapole. Je ne suis pas vous, vous n'êtes pas moi. Je délire. Le sang sur ces mains. Le sang sur mes mains. Qui suis-je pour être ainsi? Qui serai-je après être comme cela? La vérité est que jamais, oh non, jamais, nous ne cessons de nous combattre. Nulle guerre ne vaut celle que nous menons contre notre propre personne. Derrière chaque volonté se cache ce désir suicidaire, ce désir de mort, cette libération qui doit devenir liberté. Quand je lui arrache le coeur, j'espère qu'un autre me retirera le mien. Quand je saisis cette chair dans ma paume souillée, je ne peux m'empêcher de songer à qui j'étais. Puis-je vivre, à présent? Ai-je vécu, finalement?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Les mots :

Des langages volages

Aux métriques mystiques,

Jettent de pages en pages

Des livres sophistiques!

Des maux dits du Poète

Aux terrestres lettres,

De la vie des Prophètes

Au verbe de l'Être,

Les saules printaniers

Aux feuilles de papier,

Ombragent les brûlures

Sous leurs vastes statures.

Symboles simiesques,

Sybilles fantasques!

Syllabes synergiques,

Séisme énergique!

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Merci Jedino! :blush:

Il est vrai que peu de gens aiment les jeux de mollets...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Mec, t'as beau raconter, t'as beau parler, t'as beau chercher à être quelqu'un, ça t'empêche pas d'être seul, de te sentir si seul. Combattre la vie te fatigue. La comprendre t'ennuie. Tout est si différent. Et tellement proche, aussi. Mille hommes font mille histoires et ne font qu'une seule quête : le bonheur, spectre de la déception et du désespoir.

Vole! Vole! Epuise-toi à la vie! Idiot de bas étage, idolâtre des mirages. Tu vois sympathie et amour au loin. Es-tu allé vers là? As-tu aperçu ce désert? Tout est mort. Voilà un territoire digne de toi. Pour toi. Mon ami, viens à moi. Meurs en moi. Avec moi. Pour moi.

Je me demande souvent si nous sommes réellement faits, tous, à une vie de décence et de routine, si toutes ces choses qui forment l'existence telle que nous la connaissons dans la pensée ou dans les faits correspondent à chaque individualité rencontrant, un jour ou l'autre, la réalité des hommes. Je me demande, oui, si toi, moi, eux, n'importe qui, mérite ce qu'il a. Le problème des réponses, c'est qu'elles répondent à la question.

Mieux vaut-il ignorer ou savoir? Si j'ignore, je profite, mais si je sais, tout se délite. Je préfère donc l'ignorance à la connaissance par peur plus que par envie. En même temps, l'ignorance n'est pas viable, contrairement à la connaissance. Tout ceci est bien compliqué. Je n'aime pas ça. Je n'aime pas. Ni toi, ni moi, ni eux, ni n'importe qui. Le désamour, c'est l'amour de tous, donc de personne.

Modifié par Jedino
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Paf! Voilà un morceau de ton âme. Paf! Voilà le second. Aimer à coup de marteau.

Croire en Dieu. Croire en soi. Croire en n'importe quoi.

Assis autour d'une table. Cinq cartes en main. Cinq choix. Cinq possibilités qui décideront, en partie, de ma victoire ou de ma défaite. Déterminant sans l'être. A moins d'avoir l'esprit stratégique, calculateur, je me préoccupe peu de cet hasard apparent. Plus les tours passeront, plus je penserai. La fin force à la réflexion. En être éloigné ne nous stimule pas.

Je trouve intéressant qu'au nom de la "facilité" nous préférons ce qui peut nous faire du mal. Est-ce par peur de l'effort ou par faute d'un mal nécessaire au sein de notre pensée? Le mal n'existant pas, ce qui est mauvais est de l'accepter comme une réalité, réalité qui découle de notre conception-même de la vie, c'est-à-dire comme une souffrance plus ou moins présente selon le moment concerné. Foutaise, et pure foutaise. Accepter sa condition douloureuse, c'est légitimer son état et légitimer l'esclavage qui le suit juste après. En effet, quel être suffisamment censé accepterait d'être exploité s'il se savait capable d'atteindre un "mieux", le bon? Le "je ne cherche pas à vivre bien, mais à vivre le moins mal possible" prend ici tout son sens, dans cette conception absurde de notre condition. La raison n'est-elle que ça? Une entité capable de tout, sauf de l'essentiel? La risée des émotions et du sentiment est à son paroxysme. Nous sommes passés d'une société timide et ordonnée à une société introvertie et chaotique. Je ne parle pas ici des moeurs "libres", mais bien de cette fausse liberté cachée en son ombre. Soit libre, mais ne l'acclame. Tais-toi. Tu resteras libre dans ton silence. La parole est assassine.

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