un jour = une histoire

J'allais en mettre un qui me plaisait beaucoup en plus.

Mais à défaut d'un bug, et d'un énervement en raison de celui-ci, je ne vais pas pouvoir le faire.

Désolé.

Un conte oublié

Je ne m'en souviens plus exactement, mais j'ai lu, il y a bien longtemps, un conte plutôt étrange.

En résumé, c'était l'histoire d'une femme qui perdait son enfant et, désespérée, se lamentait à grands cris. Un ange apparaissait en rêve et lui faisait découvrir ce qu'aurait été sa vie. Cet enfant devenait un affreux criminel qui faisait son désespoir et finissait sur l'échafaud!

Je ne me souviens plus de la suite, mais sans doute qu'il fallait en penser que nos plus grands regrets, nos plus profonds chagrins peuvent peut-être se résorber et que l'on doit se dire "cela pourrait être pire". Pour ça, cependant, je crois qu'il faut une bonne dose d'optimisme

Il y a quelque part, à chaque coin du monde, des arrivées, des départs. Chaque fois, l'on croit mourir de chagrin ou vivre la plus belle des histoires. Mais les jours qui passent remettent à leur place nos dérives du moment. C'est bien le temps le maître de notre vie, celui qui dirige nos besoins, nos envies, celui qui nous mènera un jour vers l'oubli...

Bonjour Jedino, ne t'énerve pas, un bug c'est énervant, mais ce n'est pas fatal...à bientôt, j'espère :)

Optimisme ou pessimisme ?

N'est-ce pas qu'une question de choix ?

Y-a-t-il meilleure raison pour préférer l'un ou l'autre ?

Et à choisir, pourquoi ne pas embrasser l'optimisme et ne plus habiller ses lendemains de noir.

Malgré les matins chagrins, se dire que le jour d'après, l'on verra la vie en rose.

Même si le soleil ne réchauffe pas et que la lumière n'apporte pas la joie, croire, même désespérément, que tout ira bien, que le bonheur reviendra dans quelques heures ou quelques jours !

Espérer même chaque seconde, à chaque inspiration douloureuse, prier un souffle calme.

Dans le malheur, dans la nuit noir, allumer une lanterne appelée OPTIMISME.

Le temps

Les heures passent lentement aujourd'hui parce que je t'attends. Quand nous sommes ensemble, elles passent bien trop vite et pourtant, elles ont toutes autant de minutes et de secondes. Je regarde ma montre et je me demande souvent si elle ne s'est pas arrêtée tant les aiguilles ne semblent pas avancer. Je compare à l'horloge qui, monotone, dispense sont tic tac et qui affiche bien la même heure. Et puis, tu apparais! Nous n'avons que peu de temps à nous. Nous avons tant envie d'en profiter que nous ne savons pas par quoi commencer. Si, bien sûr, nos baisers, nos caresses passionnées! Cela va prendre tout notre temps, nous aurons à peine celui de parler, seuls ces mots d'amour qui sont toujours les mêmes, mais qui nous semblent différents chaque fois que nous les chuchotons...

Et voilà, ça y est, il est déjà venu le moment de nous séparer, ne nous laissant plus que des regrets!

Il nous faudra encore attendre ce prochain rendez-vous qui semble si lointain, que les heures qui vont s'égréner seront si lentes, si lentes...mais, pourquoi, toi, le temps, ne te mets-tu pas au diapason de nos pensées, de nos envies, et ne t'arrêtes-tu pas quand nous le désirons!

Bonsoir tout le monde !

Tant de diversité de style, d'humeur, d'humour et de belles phrases font mon bonheur. Je ne suis pas écrivain, mais plutôt de dévoreuse de livres !!! Malgré tout, j'aime de temps a autre griffonner quelques mots qui n'auront certes pas autant de force que les vôtres mais qui seront plein de mon âme !

Optimisme est une bien jolie lumière ! Un peu pareille au soleil... Elle aime parfois jouer a cache cache mais ne se trouve jamais bien loin quand on la cherche...

Les enfants la connaissent bien... Il suffit de regarder leurs yeux, pleins de confiance en l'avenir, en la vie, en nous...

Insouciance lui prête souvent compagnie !

Deux compagnons de route que l'on ne devrait jamais délaisser !

Il est bien tard pour moi ce soir et je ne m'en irais pas écrire un roman. Aussi je vous souhaite a tous une douce nuit en espérant pouvoir lire demain de nouvelles histoires qui empliront mon coeur et mon esprit !

Pardon mais l'insouciance des enfants et leur "foi en l'avenir" sont des mythes pour grandes personnes, au même titre que le père noël pour les enfants...

Bonjour petitepao :)

Effectivement en le prenant au sens large, je peux paraitre naïve. Je ne dis pas la que les enfants ne connaissent aucun soucis et que leur vie est toute rose. J'en ai personnellement vécu suffisamment pour savoir que non. Mais je suis entourée d'enfants tous les jours, et même s'ils ne rient pas tout le temps et qu'ils ont leurs soucis, plus ou moins grave, je vois plus de joie de vivre, de confiance et de rires que dans les yeux des adultes.

Pour le père Noël, je n'y crois plus mais j'aime croire encore a la magie de Noël...

Je te souhaite une bonne journée :)

Bonjour nouvelle conteuse que je suis très heureuse de voir parmi nous. Tu as raison, je trouve, les enfants ont cette candeur et cette innocence qui manquent aux adultes. Et, il est vrai aussi qu'ils croient en l'avenir parce que je les entends parfois parler du jour où ils seront grands, "comme papa et maman" et c'est bien pour ça qu'il faut leur donner tout cet amour dont ils ont tant besoin, leur donner des repères et aussi leur laisser cette part de magie qui rend leur vie plus belle! Au plaisir de te lire :)

Merci Cosette pour ton chaleureux accueil. J'espère vous donner autant de plaisir que j'en ai a vous lire !

Laissons donc opérer la magie ! Après tout, il n'y a pas que les enfants qui aiment les histoires et les contes de fées !

Bonne journée a tous !

Il y a des jours comme hier que l'on regrette parce que l'on est nostalgique d'une fausse euphorie, d'un naïf espoir. Mais on apprécie tant cette illusion, bien qu'à ce moment là on ne sait pas que c'est le cas, que l'on aimerait en rencontrer plus souvent, juste pour retrouver un peu de cette inconscience du passé. On aimerait, tout simplement, croire plutôt que savoir, s'arrêter à la prise de plaisir plutôt qu'à la compréhension de futilités qui nous rendent malheureux.

Il y a des jours comme aujourd'hui que l'on supporte, bien que nos têtes brûlent d'avoir encore trop dormi. Il y a de ces jours banals qui n'apportent pas vraiment, mais que l'on doit tout de même vivre, ou au moins passer. C'est à se demander si la vie s'économise parfois, si elle souhaite nous retirer notre joie pour se faire désirer.

Et puis, il y a des jours tel que demain. On ignore quelle couleur ils auront, mais on espère qu'ils soient beaux. En réalité, on n'y pense pas, on n'y réfléchit pas, sauf dans ces jours où rien ne va, ou plutôt, où rien ne va comme on le voudrait nous.

Bien heureusement, cela ne concerne que les gens heureux, car les souffrants, eux, ne voient que la nuit, et ceci, même le jour.

(désolé pour le 'on' voir 'nous', mais j'avais pas l'envie de mettre de 'je' aujourd'hui)

Recevoir l'ange du jour avec les yeux de l'enfant joyeux et confiant.

Imaginer tous les jeux avec la lumière qui chasse les mauvais rêves et permet tous les mouvements.

Je me lève !

Se détendre et s'étirer comme les chats.

Lancer ses premiers sons, ses premiers mots matinaux avec la voix du haka.

Je me lève !

Ne pas compter le temps, ne pas penser au soir, à la nuit mais à la fête.

Courir vite, chanter sans musique, que celle qui trotte dans la tête.

Je me lève !

Ange du jour, soleil sans voile, toute voile dehors, je respire et me grise de mon avenir optimiste et tous mes mots participeront aux rondes de ceux qui n'auront pas oublier de regarder le monde avec leurs yeux d'enfant !

Ecouter, regarder...

Assise dans mon jardin, j'avais un livre en mains. Soudain, j'ai entendu les petits cris stridents venant d'un oisillon. Longtemps je l'ai cherché et j'ai vu qu'il était, presque dissimulé, sous le bord de mon toit. C'étaient des cris de désespoir. Je crois qu'il appelait sa mère. Je n'osais pas bouger de peur de le déranger. Le vent a fait frémir les feuilles autour de moi et l'oiselet est rentré dans le nid qui devait être dans un creux derrière lui. Que c'est beau un oiseau, que c'est fragile aussi. J'aime les observer, tout comme j'aime admirer également toutes ces belles fleurs qui rivalisent entre elles de couleurs, de parfums...Elle est merveilleuse la nature, elle nous fait renaître dès que vient le printemps. Savoir l'apprécier, savoir la regarder, savoir respirer ces odeurs qu'elle dégage! Fermer les yeux parfois, éblouis par tant de nouveautés et se dire que la vie est si belle quand on sait regarder...

Recevoir

Laisser le soleil caresser ma peau

Apprécier le vent qui bruisse dans les arbres

Sourire aux cris et jeux d'enfants

Danser sur le chant joyeux des oiseaux

Rougir sous un regard flatteur

Ouvrir ses yeux, son coeur au bonheur...

Savoir prendre ce que la vie nous donne

Ne pas regretter le passé car il est dans nos mémoires tel un trésor caché

Ne pas craindre ou attendre l'avenir

Juste profiter des secondes qui s'egrainent...

Faire le choix de croquer la vie a pleines dents !! C'est ma devise du jour !

Reath, bon réveil a toi !!!

Cosette2, c'est vrai on oublie trop souvent combien la mère nature est belle et généreuse !!!!!

Nous avons tous des âmes de poètes aujourd'hui...Merci Soleil de nous faire fantasmer et renaître après ces longs jours d'hiver...:)

Il devait être déjà tard. Assez au moins pour pouvoir entrevoir ses courbes ordinaires, bien qu'unique. Son charme ne me laissait pas indifférent, et l'obscurité semblait être la plus belle de ces robes. Je ne me lassais pas de l'observer, silencieux et rêveur, et je l'aurais bien fait éternellement.

Mais madame n'aimait pas être mise à nue constamment, et elle décida de me priver d'elle tout le jour.

Ivre de la contempler, je ne pus me retenir. J'avais l'envie de la voir, je ne pouvais m'en empêcher. Fatale erreur qui m'en couta beaucoup. Car dans sa honte et sa colère, je fus punis de plus d'une journée.

Et depuis, je ne peux que profiter de la lune que tard un soir tous les mois, lorsqu'elle se décide enfin de se montrer entière.

Oh lune qui fait l'espionne

Dis-moi donc où se trouve

Ma belle, mon amante,

Celle qui m'abandonne?

Elle est peut-être

Dans ce champ de verdure

Où comme une sentinelle

Tu veilles sur elle

Les étoiles l'accompagnent

A-t-elle quelqu'un près d'elle

Dis-moi, toi qui l'observe

Si elle m'abandonne!

Le Papillon.

""" Le coeur a sa mémoire

Il nous conte l'histoire

Des souvenirs enfouis

Aux creux de notre vie

Il refait le chemin

Nous tenant par la main

Les chemins de l'exil

Dans les parfums d'Avril* """

C'est étrange. Je ne sais pas pourquoi je me rappelle ce moment.

Nous marchions en campagne, une après midi chômée d'avril ou de mai. A vingt minutes a peine nous attendaient quelques biscuits et un chocolat. Le printemps m'a toujours fait penser à cette chanson des Têtes Raides qu'alors je chantonnais. Le Coeur A Sa Mémoire. Nous riions, même aux paroles de cette chanson triste. C'était bien.

Nous nous émouvions d'un rien : un chaton qui se dandine, un poisson tentant désespérément de se prendre pour un saumon à remonter un petit cours d'eau qui n'avait rien d'une rivière, ces deux petits papillons qui batifolaient. Pour moi, tes gestes étaient tendre, mais pour un chétif papillon, l'un d'eux fut tragique : en écartant les bras, tu en tuais un. L'autre fini par partir chercher une nouvelle compagnie quelques instant après une première larme. Tu as toujours été très sensible, et moi un coeur de pierre. C'était triste.

Vingt minutes plus tard, ni les biscuits ni le chocolat ne te faisaient envie. Ta culpabilité d'avoir ainsi abrégé les joies de deux petits papillons me semblait démesurée. Tu prêtais des sentiments à ces petits être fragiles, imaginant alors l'un d'entre eux en train de se morfondre, seul, dans un coin de buisson. Pour toi, il avait perdu l'unique raison de sa courte vie et son désespoir était insondable. Il était perdu, sans espoir, sans trop d'avenir, veuf avant même que d'être en couple. En ce temps là, je ne savais pas encore à quel point tu avais raison.

C'est étrange de se rappeler cela aujourd'hui. Car aujourd'hui, je suis un petit papillon. Bien seul, et je chantonne encore cette chanson qui ne me fait plus rire du tout.

""" Le coeur a sa mémoire

Il nous conte l'histoire

Des souvenirs enfouis

Aux creux de notre vie

Il refait le chemin

Nous tenant par la main

Les chemins de l'exil

Dans les parfums d'Avril* """

*) Extrait de "Le Coeur a sa mémoire", Tête Raides, 1998

La gourmandise

Mon papy avait un beau jardin qu'il entretenait avec un soin tout particulier. Ce jour-là, il m'avait dit "prends ce petit panier et viens avec moi". Je l'avais donc accompagné et, dans une plate-bande, j'avais découvert une multitude de fraises. Il m'avait fait voir comment les ramasser avec mes petits doigts, bien faire attention à ne pas les abîmer, ne prendre que les rouges, laisser de côté les blanches qui mûriraient plus tard! regarder aussi où je mettais les pieds pour ne pas en écraser!

Avec application, j'écoutais ses conseils, mais la petite gourmande que j'étais avait bien trop envie d'en manger quelques unes. Mon papy souriait, faisant semblant de ne pas voir mon panier qui ne se remplissait pas! Quand nous sommes rentrés, je n'ai même pas pu goûter au bon repas que mamie avait préparé, à son accoutumée. Le lendemain, je me suis réveillée avec plein de boutons sur tout le corps et qui me démangeaient. C'était, je m'en souviens encore, une sensation très désagréable et je pleurais en me grattant, croyant dans ma tête d'enfant qu'ils ne partiraient pas! Mamie m'a expliqué que ce n'était pas grave, que c'était simplement une crise d'urticaire causée par toutes ces fraises dont j'avais abusé! J'ai appris ce jour-là qu'il fallait savoir contrôler ses envies et ne pas se laisser aller à trop de gourmandise!

Il était beau Mad Word le papillon de tes rêves!

Dis-toi qu'il reviendra, et puis, s'envolera...

Un instant...des jours...une vie...

Et de tout cela il ne restera

Que souvenirs écrits...

Merci toi, ex-gourmande de Causette ^^

Parfois la vie a des gestes brusques envers les papillons que nous sommes... C'est ainsi.

Je cherchais une réponse à ce poème de la Lune que j'aime beaucoup, et je crois que j'en trouve une. Même si le lien entre les deux n'est pas évidents, en tout cas pas pour tout le monde je pense ^^

La Passante.

Sous une lune qui pleut

Quelques flèches grisées,

S’argentent les cheveux

D'une passante à aimer.

Seule, pressée par le froid

Et l’allure assurée

Elle frôle d’un doigt

Les murs étriqués

De la rue, elle frissonne.

D’une église ancienne,

Au loin, l’heure raisonne

Annonçant à la plaine

Le temps qui passe, sans pause,

Qui passe comme elle…

Guidés par quelque chose,

Marionnettes sans ficelle,

Tout deux avancent, en vain.

Elle hésite soudain,

Elle hésite. Pour l'espoir

Dans la chaleur du sien

D’emmêler mon regard.

Je fantasme des hauteurs

M’a-t-elle vu, perché ?...

J’ai dans la main un cœur,

Il lui est destiné.

Mais l’illusion s’étouffe.

Elle s’élance de nouveau, puis

Disparaît dans un souffle

Au coin de d’une rue sans bruit.

................

Mais au péché, (ou au fraisier, on ne sait plus trop) de la gourmandise ... Que répondre ? Le plus beau de tous ... La Luxure :D

Mais ce texte est censuré u_u ... Désolé :D