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Une phrase, trente ans après, un texte, aujourd'hui, un poème L'homme a inventé dieu pour l'aider à se battre dans la vie. Quand un homme a donné son cœur et son âme à un être sacré et qu'il se trouve subitement abandonné, qu'il perde la foi, il ne peut en vouloir à celui qui n'est plus et tourne sa haine vers l'humanité, dans son ensemble et dans chaque être en particulier, et n'a de cesse de chercher l'absolu avec l'espoir fou de trouver son salut. Il se détourne ainsi de la vie animale et cache le soleil à son âme et son corps, pour ne devenir qu'un fantôme insatiable, flottant entre les paradis et les enfers. Parfois, il voudrait faire disparaître le monde, d'autres fois, il voudrait le sauver. Parfois, il est en colère et voudrait infliger la souffrance, d'autres fois, il ressent cette souffrance et a beaucoup de peine. Je n'ai rien perdu Juste un peu de temps Je n'ai rien trouvé Juste un peu de temps Je ne possède rien Juste un peu de temps Je serai toujours moi Pour juste un peu de temps
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Je suis l'homme. Dieu est une partie de moi. La science est une partie de moi. L'art est une partie de moi. L'intelligence et la pensée sont aussi une partie de moi et je ne crois pas, aussi puissantes puissent être celles-ci, qu'elles peuvent prendre la mesure de ce que je suis. Je suis la vie. La mort ne m'éteindra pas complètement car une partie de ma conscience survivra à travers mes enfants et mes congénères. Je suis la vie, sans éternité, imbriquée dans toutes les autres vies, composantes de l'humanité ; l'humanité, composante de notre âme, de mon âme.
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Causette, Je ne sais pas ce qui t'es arrivé mais lorsque j'ai découvert ton sujet sur ce forum, j'avais eu plaisir à lire et à écrire, ici J'ignore où tu es allée et quel chemin tu as pris, qui t'a éloignée d'ici mais je te souhaite bon vent Les mots ne sont pas la vie, ils ressemblent plus à un miroir qui enlève une dimension à la réalité Qui nous empêchent parfois de croquer la pomme et de serrer très fort dans nos bras les êtres de chair et de sang Alors, mon voeu pour toi n'est ni le bonheur ni la peine mais de bien croquer la vie à pleine dent, de la prendre à bras le corps, avec tous tes sens, avec tout ce que tu es, que tu as toujours été et que tu seras toujours ! Merci, Causette...
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Très jolie, ta réflexion sur le corbeau et le bouleau, Causette ! Un joli poème...
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Bonjour, Causette 2 ! Bonjour, à tous ! Tu te souviens de moi, chère écrivaine du quotidien ? J'avais eu plaisir à te lire, à vous lire, ici, il y a quelques mois et je viens, aujourd'hui vous inviter sur le site que j'ai créé il y a quelques semaines où je publie tous mes textes, poèmes, nouvelles et autres histoires : http://mots-et-histoires.free-h.fr N'hésitez pas à y jeter un oeil et à partager le lien. Bons mots à tous ! Nora Reath Keo
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Mes mains tremblent. Dès que mon coeur bat vite, mes mains tremblent. Toutes mes émotions parviennent inexorablement jusqu'au bout de mes doigts. Je devrais peut-être croiser mes bras derrière le dos mais je ne le fais pas. Que ce soit par l'amour ou la haine, mes mains tremblent. Je pourrais les mettre dans mes poches mais je me dis tant pis ! Qu'elles tremblent ! Elles ne cachent aucun sentiment et mon visage leur ressemble. Mes mains tremblent, et mes yeux, mon nez et ma bouche aussi ! Je suis une feuille légère qui vole au gré du souffle de mes passions. Mais je préfère les mouvements du coeur à l'immobilité de la raison...
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Il m'est arrivé de dormir si profondément et de me réveillé dans une lumière parfaite sans pouvoir juger de la hauteur du soleil dans le ciel que j'avais perdu toute notion du temps, ignorant si c'était le matin, l'après-midi ou le début de soirée. Cette fois-là, je n'avais pas du tout envie de me lever. J'étais bien dans mon couchage, tout détendu et reposé. Je n'avais besoin de rien et je n'éprouvais aucune envie particulière. J'avais oublié mon nom, qui j'étais et ce que je devais faire. Je me contentais de respirer doucement sans rien ressentir de particulier. J'étais un peu en apesanteur, un peu amnésique, un peu en osmose avec tout et rien dans l'infini éternel d'une existence sans vie. L'éternité s'installe quand le temps disparaît et l'on devient éternel quand on oublie tout ce qu'on doit savoir.
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J'ai planté ma tente sur un nuage. J'ai enfoncé le piquet centrale tout droit dans l'eau blanche et attaché aux quatre coins du ciel les cordes de la toile de cotton, qui ne détonnait pas avec le reste du paysage. Puis j'ai regardé le soleil. Comme il était trop lumineux, j'ai baissé les yeux et allongé au bord du cumulus, j'ai observé tout autour de moi. Au bout de quelques minutes, j'ai vu dispersées dans les vapeurs immaculées quelques unes de mes pensées. Comme je ne les reconnaissais pas toutes, j'en ai déduit que certaines appartenaient à d'autres. Peut-être s'etaient-elles echapées d'autres têtes, comme moi, des têtes dans les nuages...
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Combien d'histoires ai-je commencées ? Je ne m'en rappelle plus. Je commence toujours par le titre, j'écris quelques lignes puis je me perds souvent après. Mais ce n'est pas triste, j'adore commencer des histoires qui s'annoncent plus palpitantes les unes que les autres. Comme ce sont des rêves, il n'est pas important finalement de les terminer. Je prépare le décollage, je remplis les réservoirs de ma fusée et je vise toujours les étoiles ou le soleil. J'attends que les nuages se dissipent, et par une nuit claire à la lumière de la lune ou par un jour au ciel bleu à la lumière du soleil, j'allume la mèche et le tout s'envole, le tout décolle ! Alors peu importe, si mes vaisseaux spatiaux n'atteignent pas leur objectif, j'en lancerai autant que mon imagination me le permettra. Ils restent tous dans ma tête, ils gravitent autour de moi quand je ferme les yeux et c'est un peu plus de vie que je rajoute à mon existence. J'aime bien avoir la tête dans le ciel et les pieds sur la terre et mon esprit vogue dans les airs.
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Oui, ici, ma chère Cosette ! Comme il est agréable de venir lire et écrire, ici ! Quelle bonne idée as-tu eu d'ouvrir ce topic pour nous tous ! Je me lève, j'emmène mes petites à l'école, je viens faire un tour, ici ; je range, je nettoie, je viens faire un tour, ici ; je fais mes recherches, je flâne sur internet et je viens faire un tour, ici ; j'écris pour moi, j'écris pour vous... Ici est une petite porte pour l'évasion, l'imagination et la poésie ! Je ne suis pas grand-chose : je déambule à pieds dans ma petite maisonnée, je roule en voiture dans mon petit village et j'aime au mieux les miens. Je ne connais pas l'avenir et ma voix ne porte pas loin ; je ne vois pas au-delà du ciel et de l'horizon et je n'entends pas ceux du bout du monde. Mais dans ma tête, il y a l'infini où tout est vaste et sans limite, et c'est de là que me viennent les mots que j'inscris, ici.
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La reine des étoiles tisse une toile toutes les nuits quand les rêveurs sont endormis. Son oeuvre, le firmament, avec ses astres petits et grands, couvre nos songes d'une beauté nocturne. Cette lumière astrale venue du ciel a parcouru pendant des années l'univers. Elle atterrit sur notre couvre-lit et veille à nous épargner l'obscurité lorsque nous nous éveillons d'un mauvais rêve. Le jour et la nuit, les astres nous accompagnent dans notre veille et dans notre sommeil. Les ténèbres ne peuvent surgir qu'au plus profond de notre esprit torturé, elles sont une pensée. A l'aube, regarder le jour éclatant naître et au crépuscule regarder les lumières du soir. Il est toujours une clarté quelque part à tout moment, à tout instant... Il faut avoir la volonté de regarder.
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Recevoir l'ange du jour avec les yeux de l'enfant joyeux et confiant. Imaginer tous les jeux avec la lumière qui chasse les mauvais rêves et permet tous les mouvements. Je me lève ! Se détendre et s'étirer comme les chats. Lancer ses premiers sons, ses premiers mots matinaux avec la voix du haka. Je me lève ! Ne pas compter le temps, ne pas penser au soir, à la nuit mais à la fête. Courir vite, chanter sans musique, que celle qui trotte dans la tête. Je me lève ! Ange du jour, soleil sans voile, toute voile dehors, je respire et me grise de mon avenir optimiste et tous mes mots participeront aux rondes de ceux qui n'auront pas oublier de regarder le monde avec leurs yeux d'enfant !
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Optimisme ou pessimisme ? N'est-ce pas qu'une question de choix ? Y-a-t-il meilleure raison pour préférer l'un ou l'autre ? Et à choisir, pourquoi ne pas embrasser l'optimisme et ne plus habiller ses lendemains de noir. Malgré les matins chagrins, se dire que le jour d'après, l'on verra la vie en rose. Même si le soleil ne réchauffe pas et que la lumière n'apporte pas la joie, croire, même désespérément, que tout ira bien, que le bonheur reviendra dans quelques heures ou quelques jours ! Espérer même chaque seconde, à chaque inspiration douloureuse, prier un souffle calme. Dans le malheur, dans la nuit noir, allumer une lanterne appelée OPTIMISME.
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Petite insomnie. Cette nuit est blanche comme les murs de mon plafond et depuis des heures, je froisse mes pensées dans un chiffon chiffonné. Je pense à mon gros ventre qui a grossi avec les décennies et surtout depuis hier que je l'ai regardé de travers. J'ignorais qu'il était énorme de côté et j'aurais du enfiler mon pyjama sans vouloir l'admirer, maudite soit cette porte vitrée ! Mais la lune presque toute ronde n'est-elle pas belle, ce soir et les gens gourmands ne sont-ils pas des gens charmants ? Je ne regrette pas les crêpes au chocolat, les gauffres au sucre et les beignets aux pommes... Même, j'en remangerai à la première occasion ! Et de toute façon, je nage dans l'eau telle une sirène et flotte comme une madeleine ! Bonjour, Cosette 2, Jedino et Pako 12345, bonjour à tous ! Je m'en vais prendre une douche pour bien voir la petite balle de Ping tout à l'heure ! Parce que la madeleine, elle joue au tennis de table, et en compétition ! Pas au tennis, le terrain est trop grand !... Bon dimanche ! ;-)
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Mon regard... Est-ce que les gens voient que je les regarde, que je les observe et que j'essaie de deviner ce qui se cache dans leurs pensées, quels sont leurs espoirs ainsi que les déceptions terrées dans leur coeur ? Bien sûr, je sondais les yeux des jolies filles afin de savoir si j'avais une chance d'une fois leur donner un baiser et de leur prendre la main. Mais je portais autant mon attention sur les garçons. Je me demandais qui ils étaient et ce qu'ils voulaient devenir, moi qui n'avait aucune idée de mon avenir. Et tous ces adultes à la mine souvent fatiguée, étaient-ils contents de leur présent ? Je voulais tant comprendre dans quel monde je vivais et qui étaient les gens. J'ai grandi ainsi. Mais aujourd'hui, je vieillis et je regarde moins les étrangers que je rencontre parce que je vois surtout le monde à travers les yeux de ma femme et de mes petites filles. Ce sont elles, à présent, qui emplissent mon regard ! Cosette 2, j'aime bien ton sujet mais l'inspiration n'est pas toujours au rendez-vous. Cependant, nous ne sommes pas toujours obligés d'écrire tous les jours de la grande littérature... ;-)