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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

Messages recommandés

Membre, Brise-noix devant l'éternel, 29ans Posté(e)
Ninouschkaya Membre 3 047 messages
29ans‚ Brise-noix devant l'éternel,
Posté(e)

On ne vie que sa propre vie. Comme une partie de sims où vous ne contrôleriez qu'un seul sim.

Tout paraît si singulier quand cela nous arrive personnellement, le fruit du plus simple des hasard vient prendre une teinte différente.

A faire trop attention, on pourrait croire que le monde tourne autour de soi. Que les sujets de vos examens sont fait sur-mesure pour vous, adaptés à vos talents et lacunes. A trop faire attention, vous pourriez croire que le monde entier se concerte pour influencer le cours de vôtre existence.

A trop interpréter réussites, échecs et autres coups du sort...on finit par s'imaginer des complots partout, des réunions mêlant ses parents, ses amants, ses amis, ses profs, ses patrons..comme si vous étiez le seul être sincère, le seul dupe d'une farce planétaire.

Le temps passe, et cette intime conviction, si irrationnelle qu'elle puisse paraître commence à prendre de plus en plus de place dans vos réflexions, dans vos moments de solitude. Timidement, cette orchestration imaginaire commence à s'imposer comme une évidence, un fondement de vôtre personnalité.

Et puis un jour, vous comprenez...que les autres aussi ont ce genre d'impressions, qu'eux aussi, dès qu'ils apprennent la définition d'un mot, ils ne cessent de l'entendre à la télé, au boulot... Eux aussi ont envie d'acheter la même chose que vous au même moment, sauf que cela ne relève pas de la coïncidence ni de vôtre propre singularité, mais simplement des grandes dynamiques qui régissent nos sociétés...finalement les décisions que vous prenez, vous commencez à comprendre qu'elles viennent pas directement de vôtre libre-arbitre mais de grands courants de pensée et d'actions, communs à tous vos semblables..

Bien entendu, ça fout un peu le vertige, mais surtout, ça vient ébranler toutes vos pensées puériles à base nombrilisme.

Le jour où vous comprenez ça, vous rentrez chez vous, sur vôtre table de chevet dorment plusieurs boites de médicaments...par un geste automatique, ce soir là, vous les envoyez dans la corbeille à papiers.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Tu vois, ce genre de pensée, je ne l'ai eu que comme curiosité une fois qu'une personne m'en avait parlé. Avant cela, je n'y réfléchissais pas vraiment n'étant pas réellement ainsi.

Nuit! Nuit! Où es-tu?

T'ai-je donc perdu?

Hurle! Hurle!

Crache-là, ta vie!

Le sombre pullule,

Le plomb fait envie.

Vraiment, y crois-tu?

Ne le suis-je plus?

La mort, elle, simule

L'ombre d'une hostie.

Elle est la virgule

Ponctuant l'impie.

Nuit! Nuit! M'aimes-tu?

T'ai-je tant déplu?

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Invité Velvetshead
Invités, Posté(e)
Invité Velvetshead
Invité Velvetshead Invités 0 message
Posté(e)

Rap d'ordre du type totalement badass

Un épicéa au Canada, c'est quoi c'charabia!

J'ai mangé du miel, consubstantiel!

Un apanage d'adages, irréel!

Mais qu'importe, je pratique le...

Tuning!

Tuning!

Tuning!

Fais ronfler l'moteur!

Tuning!

Tuning!

Tuning!

Regarde mon beau spoiler!

Demain, j'irai au marché!

M'acheter des navets!

Pourquoi je ferais ça!

Alors que pratique le...

Jardinage!

Jardinage!

Jardinage!

Fais ronfler l'tracteur!

Jardinage!

Jardinage!

Jardinage!

T'as vu ce beau chou-fleur!

Tu peux pas m'test!

Moi j'viens du sud-ouest!

Baudelaire est en galère!

Ta mère et c'te montgolfière, sont similaires!

"L'écriture ne soulage guère. Elle retrace, elle délimite. Elle introduit un soupçon de cohérence, l'idée d'un réalisme."

BigLebowski.jpg

Modifié par Velvetshead
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Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

Cosette est où?

Que fait-elle?

Va t'elle bien?

Est-elle heureuse?

Malheureuse?

( Vit-elle? )

  • Like 1
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Membre, Posté(e)
voilacté Membre 5 896 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Elle est heureuse, j'en suis sûre

Nous a laissé ce sujet

Qui perdure

Que certains font vivre

Et que l'on a plaisir à lire

C'est ce qu'elle aurait voulu

Le bonjour à elle avec ce texte décousu

Bonne soirée Fichée :)

  • Like 1
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Rap d'ordre du type totalement badass

Un épicéa au Canada, c'est quoi c'charabia!

J'ai mangé du miel, consubstantiel!

Un apanage d'adages, irréel!

Mais qu'importe, je pratique le...

Tuning!

Tuning!

Tuning!

Fais ronfler l'moteur!

Tuning!

Tuning!

Tuning!

Regarde mon beau spoiler!

Demain, j'irai au marché!

M'acheter des navets!

Pourquoi je ferais ça!

Alors que pratique le...

Jardinage!

Jardinage!

Jardinage!

Fais ronfler l'tracteur!

Jardinage!

Jardinage!

Jardinage!

T'as vu ce beau chou-fleur!

Tu peux pas m'test!

Moi j'viens du sud-ouest!

Baudelaire est en galère!

Ta mère et c'te montgolfière, sont similaires!

"L'écriture ne soulage guère. Elle retrace, elle délimite. Elle introduit un soupçon de cohérence, l'idée d'un réalisme."

BigLebowski.jpg

Faut dormir le jour, mon gars! :D

Cela dit, ça m'a fait rire^^'

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Invité Velvetshead
Invités, Posté(e)
Invité Velvetshead
Invité Velvetshead Invités 0 message
Posté(e)

Faut dormir le jour, mon gars! :D

Cela dit, ça m'a fait rire^^'

Dormir ou ne pas rire, telle est la devise du jardinier tuning.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

S'il venait demain, s'il vous posait la question, que répondriez-vous?

«As-tu été un homme de bien?»

Que dire? Prétendre au «oui»? Penser le «non»? Admettre son ignorance? Regretteras-tu d'avoir suivi toute une vie durant l'ordre de la morale? Désireras-tu vainement passer outre cette limite? Je te le demande : qui seras-tu si tu apprends que tout ce que tu défendais, croyais ou aimais, était le mauvais choix? Mais peut-être n'y a-t-il pas de bonne réponse? Peut-être n'y a-t-il même pas de question?

Tu cherches tant d'années à comprendre qui tu «es» en sachant très bien qu'un jour, bientôt ou non, tous ces efforts, ces réflexions, ne t'auront mené à rien. Et pourtant, tu cherches péniblement, convaincu de devoir trouver quelque chose, une essence évidente qui se cacherait dans les tréfonds de ton «moi». Tu ne saurais cependant pas expliquer ce qui te pousse ainsi à tenter de dénicher cette vérité que tu imagines belle et unique, en valant la peine. Un Saint Graal très personnel qui t'éloignerait des tumultes de ton existence. Mais tu cherches. Encore. Parce que tu sais.

La réponse la plus juste et la moins risquée serait celle-ci : «je ne suis ni bon ni mauvais, seulement un mélange plus ou moins égal des deux, et j'espère sincèrement avoir penché davantage vers le premier que le second». Que reprocher à cela? Outre la non assurance, son absurdité profonde : l'homme de bien ne s'espère pas bon et ne ne sait pas bon. Il l'est. Ce qui est n'a nul besoin d'être dit ou attendu, de même que les montagnes de nos actions ne se disent pas : elles se content.

Je n'entrerai pas dans ces débats si fréquents et si inutiles que sont ceux cherchant à légitimer telles ou telles formes de connaissance, de croyance ou d'existence. Je ne crois ni en l'uniformité, ni en la différenciation. A une époque, tout le monde se ressemblait à vouloir se ressembler. Aujourd'hui, tout le monde se ressemble à vouloir se différencier. La nuance n'est que dans l'idée. Elle n'existe donc pas. Le fait est que nous faisons deux erreurs élémentaires : l'une consiste à penser qu'il faut les mêmes moyens à tous, et l'autre voudrait qu'il faut sortir d'un hypothétique lot pour justifier d'être. Concernant la première, cela me paraît clair : une société de chercheurs reste moins viable qu'une société d'agriculteurs. Je ne prône aucune des deux. Je dis, très bêtement, qu'il existe une interdépendance nécessaire et que chaque maillon n'a pas les mêmes besoins. Rien de bien extraordinaire, donc. Concernant la seconde, il me semble qu'il faut l'attribuer à notre bêtise sans fond, incapable que nous sommes à accepter d'être aussi minable que notre ami ou voisin. Chose très paradoxale pour une espèce s'estimant apte à se maîtriser, à raisonner.

La seule réponse franche et vraie à donner serait celle qui veut que nous avons fait au mieux. Mais jamais assez.

A quoi bon apprendre pour oublier, aimer pour se séparer, créer pour abandonner? Nous avons répondu : «pour être heureux et rendre heureux». L'altruisme naitrait-il de l'égoïsme le plus primaire?

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  • 2 semaines après...
Invité Jessica *
Invités, Posté(e)
Invité Jessica *
Invité Jessica * Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour ici :blush:

Etre un homme, ou une femme, de bien!

Mais qui peut définir le bien ou le mal?

Il y a celui qui va s'en aller faire la guerre pour une "juste cause", à son avis, sans se soucier des morts qu'il aura provoquées.

Il y a celle qui va condamner la manière de vivre de cette prostituée parce qu'elle vend son corps pour n'importe quelle raison, sans penser qu'elle aurait pu faire de même si les circonstances s'y étaient prêtées.

Ne nous hâtons pas de juger qui fait le bien qui fait le mal.

Il faudrait pour cela être une personne irréprochable, ce que personne ne peut se vanter d'être.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Exact. Mais parler de bien ou de mal, c'est déjà mal en parler, je trouve. Je préfère bon et mauvais. Mais, je chipote.

Je cherche. Pas l'extraordinaire, non. Juste un truc pas ordinaire. Tu sais, moi, les gens, je les vois tous les jours déjà. Ils sont eux, ils sont toi, ils sont moi. Mais toi, t'es pas comme eux et t'es pas comme moi. T'es un peu des deux, ou quelque chose comme ça. Oh, non, ne t'en fais donc pas, je ne te demande pas ça. J'te demande pas de me prendre, de t'éprendre ou de me pendre. Je me contenterai de toi. Toi, qui es-tu? Je n'en sais rien. Un mélange de ça, de soi, de ce qui fait que t'es encore là tout en étant déjà là et pour lesquels, bientôt, tu partiras. As-tu déjà joué aux dés? Vraiment, tu devrais. Ce n'est pas que tu y trouveras la vérité. Juste que pour se décider, c'est pratique et parfaitement justifié. Ce choix, ce choix, ce choix. Un autre, encore un, puis un suivant, sans parler du dernier. Chacun a sa chance. Il suffit de lancer. Personne ne te reprochera de manquer du sens de l'équité. Seulement voilà, tu sais, tout comme moi, qu'il en faudra encore, toujours, à jamais. Ce truc, c'est une drogue. Si t'y touches, tu finis vieux ou à la morgue. Ouai, je veux plus que mourir en ayant découvert tes traits, vécu à tes côtés, miné ta vie de mon raté. Vraiment, tu devrais. Tue pour de vrai Arrête de réfléchir, je te dis que tu as le droit, ça y est. Merde, pourquoi t'en empêcher? Ils n'ont pas le droit de m'insulter à rester. Crève-moi. Crève-moi comme tu m'as aimé. Sans amour, mais avec sincérité. Je n'implore pas ta pitié. Peut-être ta piété. Ton sens de l'honneur, d'être raisonné. Bouffe-moi, et je te sauverai.

Apprendre. Savoir. Devenir quelqu'un. Devenir celui qu'il faut, celui qu'il nous faut être. Ne plus savoir si nous préférons la philosophie ou la chimie. Avoir lu plus de livres qu'il n'en existe. Etre dieu avant l'heure. Eviter les leurres. Oublier de vivre. Oublier tout. La simplicité. La beauté. Le silence.

J'aimerais beaucoup écrire une histoire, devenir célèbre, devenir important. Devenir ce genre de pingouins qui s'inscrivent dans l'ère du temps. Nul besoin d'être conscient. Je sais très bien que je n'ai ni influence, donc ni argent, ni notoriété, et bien moins encore d'hypocrisie à donner. C'est clair, les gens m'emmerdent. Je fais plus que m'ennuyer en société. J'y souffre. J'y meurs. Chaque jour de plus que j'y perds est un coup de poignard dans l'être que je suis. Que j'aurais dû être. Que j'aurais pu être. Dans une autre vie. Dans un autre monde. Dans un ailleurs que je rêve sans connaître. De temps à autre, tu regrettes. Pour le reste, tu te comprends. Que cherchons-nous ainsi? Le confort dans la mort, le suicide? L'amour dans l'illusion, derrière les masques? La reconnaissance dans l'oubli, dans l'image? Allons, cessons de délirer. Jouons aux dés.

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Invité Jessica *
Invités, Posté(e)
Invité Jessica *
Invité Jessica * Invités 0 message
Posté(e)

Mais les dés sont pipés dès l'origine. Que t'apporterait la notoriété si tu l'avais? Crois-tu qu'ils ont trouvé leur bonheur ceux qui l'ont rencontrée? Combien l'ont eue et puis sont disparus sans pouvoir l'emporter? Parce que nous ne sommes rien sur cette terre, rien que des petites fourmis qui s'affairent à faire et à défaire leurs petits tas de terre vers un illusoire but.

Vivre en méditant sur les inutiles biens que nous n'avons nul besoin de posséder, une vie calme, sans excès, sans ces envies de choses que nous croyons essentielles et qui ne nous combleraient que l'espace d'un moment, nous laissant à peine le souvenir d'un quelconque plaisir...Ah si l'être humain savait se contenter d'une vie simple, sans vouloir toujours l'inaccessible, comme il pourrait savourer ces quelques années pendant lesquelles il est sur terre!

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Invité Jessica *
Invités, Posté(e)
Invité Jessica *
Invité Jessica * Invités 0 message
Posté(e)

Tu m'en vois ravie, merci Jedino et bonne journée :)

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Invité Jessica *
Invités, Posté(e)
Invité Jessica *
Invité Jessica * Invités 0 message
Posté(e)

texte d'un auteur inconnu qui m'a donné l'envie de vous le faire partager

Le train de la vie

La vie est comme un voyage dans un train:

on monte et on descend, il y a des accidents,

à certains arrêts, il y a des surprises

et à d'autres, il y a une profonde tristesse.

Quand on naît et qu'on monte dans le train,

nous rencontrons des personnes et nous croyons

qu'elles resteront avec nous pendant toute le voyage:

ce sont nos parents!

Malheureusement la vérité est toute autre.

Eux ils descendent dans une gare

et ils nous laissent sans leur amour et leur affection,

sans leur amitié et leur compagnie.

En tous cas, il y a d'autres personnes qui montent dans le train

et qui seront pour nous très importantes

Ce sont nos frères et nos soeurs,

nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous aimons.

Certaines considèrent le voyage comme un petite promenade.

D'autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.

Il y a d'autres personnes toujours présentes

et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.

Certains quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours…

D'autres montent et descendent tout de suite

et nous avons tout juste le temps de les croiser…

Nous sommes surpris que certains passagers

que nous aimons, s'assoient dans un autre wagon

et que pendant ce temps nous laissent voyager seul.

Naturellement, personne peut nous empêcher

de les chercher partout dans le train.

Parfois malheureusement nous ne pouvons pas

nous asseoir à côte d'eux car la place est déjà prise.

Ce n'est pas grave…le voyage est comme ça:

plein de défis de rêves, d'espoirs, d'adieux….mais sans retour.

Essayons de faire le voyage de la meilleure façon possible.

Essayons de comprendre nos voisins de voyage

et cherchons le meilleur en chacun d'entre eux.

Rappelons nous qu'à chaque moment du voyage

un de nos compagnons peut vaciller

et peut avoir besoin de notre compréhension.

Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours

quelqu'un pour nous comprendre.

Le grand mystère du voyage est que nous ne savons pas

quand on descendra du train pour toujours,

Nous ne savons pas non plus

quand nos compagnons de voyage feront la même chose.

Même pas celui qui est assis juste à côte de nous.

Moi je pense que je serai triste de quitter le train….j'en suis sûr!

La séparation avec tous les amis que j'ai rencontrés dans le train

sera douloureuse, laisser mes proches seuls sera très triste.

Mais je suis sûr qu'un jour ou l'autre j'arriverai à la gare centrale

et je les reverrai tous arriver avec un bagage

qu'ils n'avaient pas quand il sont montés dans le train.

Par contre je serai heureux d'avoir contribué

a augmenter et enrichir leur bagage

Nous tous mes amis, faisons tout le possible

pour faire un bon voyage et essayons de laisser

un bon souvenir de nous au moment

où nous descendrons du train.

A ceux qui font partie de mon train, je souhaite un

BON VOYAGE!

(auteur anonyme)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Si la métaphore est commune, le texte est positif. C'est ça qu'est chouette :)

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Membre, Brise-noix devant l'éternel, 29ans Posté(e)
Ninouschkaya Membre 3 047 messages
29ans‚ Brise-noix devant l'éternel,
Posté(e)

J'aimerais te sortir de ton cloaque. J'aimerais prendre possession de ton enveloppe corporelle juste pour quelques jours, pour réparer ta vie.

Et je te dis pas ça méchamment, car nous n'en sommes plus là toi et moi, pas vrai ?

Je peux pas dire ce que je te ferais....j'aimerais te secouer, j'aimerais te piquer pour que tu t'actives, tu mordre pour que tu te remettent à vivre normalement.

C'est triste à dire mais tu n'es plus rien, tu perd pied...j'ai oublié (et toi aussi sans doute) ta personnalité, tes centre d'intérêts...

Cela fait trop longtemps que tu te complais dans ce rôle de bête mugissant sous les coups de la vie

Prend toi en main, boit un truc et réveille un peu ta rage.

Je ne t'en veux même pas, le fait est que tu me déçois...plus le temps passe et plus je me dis que finalement tout ça se passe malgré toi, que tu subis toute ces choses que j'aimerais te reprocher.

En fait, ce serait mentir que de te dire "je m'inquiète pour toi". C'est simplement que ta déchéance me met face à un dilemme assez embarrassant. Est-ce que je te tend la main, sachant que je n'arriverais jamais à te relever, est-ce que je te protège même si ta mollesse finira pas briser tous mes efforts ? Ou alors est-ce que je te laisse crever, est-ce que je passe de l'autre côté, pour me marrer un peu avec tous les autres, en te regarder patauger dans ton manque de dignité ?

Vraiment tu m'ennuies, et vraiment plus le temps passe, plus je me dis que je vais te laisser seule, seule avec ta médiocrité...mais finalement est-ce que ça ne serais pas trop banale comme réaction ? Je ne serais pas la première à te fuir.

Modifié par Ninouschkaya
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Jamais fuir. Jamais.

Viens, allez! Et si tu m'aimes, tranche-moi la gorge. C'est là tout ce que j'ai mérité.

Voilà vingt ans que je tente d'apprendre que chacun n'a que ce qu'il mérite d'avoir. Autrement dit, que celui qui crève de faim a laissé auparavant quelqu'un en crever, que celui qui claque du coeur en a fait claquer plus d'un dans sa vie, ou que celui qui se noie dans la vie n'a jamais voulu apprendre à y nager. Tous ces gens-là, ces idiots, ces abrutis osant demander égoïstement une chance et une attention, oui, ces gens-là, ils ont agi de façon à finir ainsi. Pauvre gamin, tu payeras d'être né ici. Le mérite, cette notion obscure qu'il me faut saisir et entrer à coup de marteau dans mon âme, ce démon qui ronge, et notre sympathie, et notre empathie. Celui qui crèche sous un pont ou sur un lit aurait pu, aurait dû, travailler, à l'école, dans sa profession. Le mérite. Vraiment, j'ai du mal. Beaucoup de mal. Puis-je y mettre ma pièce, tirer mon ticket? Qu'est-ce que qui, en réalité, justifie qu'une personne ait plus qu'une autre? Son diplôme? Son passé? Sa volonté? Sa naissance? Celui qui nourrit des ventres est-il moins méritant que celui qui nourrit des esprits ou la cupidité et la perfidie? Est-ce démontrer par des chiffres, des preuves, que nous avons une sorte de "valeur" admirable et à admirer, ou en tous les cas, légitimable et légitimée? Si demain, je décidais de fournir un effort pour augmenter mes notes, serais-je plus méritant que celui qui resterait stable? Ma question est claire, non? Est-ce que le plus fort est-il celui qui mérite d'avoir l'essentiel? Si vous répondez que oui, non seulement nous serons en désaccords, mais vous serez en tort, formaté par un "que le meilleur gagne".

Approche! Ne sois pas timide. Dépèce-moi avec amour. Tu pourras, enfin, me découvrir.

Paraît que l'ignorance, c'est frustrant. C'est vrai que ne pas se sentir en sécurité, ça inquiète. Cela dit, ne pas voir le danger suffit pour ne pas le craindre. Tu peux fuir, bien évidemment. Mais, tu peux courir longtemps dans une boule avant d'en sortir. Le poignard te rattrapera toujours. A moins de le faire venir à toi avant. Tout ça pour dire que savoir des choses, c'est bien. Tu pourras te montrer cultivé auprès de ton public, méritant quant à sa reconnaissance. Il n'empêche, alors que tu te trouvais là, seul, à assimiler encore ces connaissances inutiles, ils auront, eux, vécu. Oh, sans doute très mal, très simplement. Les gens ne savent pas vivre, je te le concède. Reste que c'est plus logique que se marteler le crâne en sachant pertinemment qu'un jour, tout ça, ça ne te sauvera pas. Et, lorsqu'ils penseront à ces moments magiques, tu penseras à ta solitude, à ton labeur. Là, la question qu'un être aussi intelligent que toi se posera forcément, c'est : "pourquoi?". Tu perdras le peu de temps qu'il te reste à élucider ce dont, finalement, tu te contrefous. Tout ça pour une histoire de complexification. Paraît que ce qui est simple est chiant. Dans quel monde je vis, franchement?

Tu les tiens? Tu les sens? Je sais, tu trouves ça repoussant, mais, va-y, dès à présent : délecte-toi de mes entrailles, de mon sang.

Toutes ces conneries que j'ai débité et que je débiterai encore. Tout ça parce que tu n'es plus là. Parce que tu es partie. J'ai longtemps hésité entre ma mort et leur mise à mort. Je dois être faible, à pardonner ainsi, à pardonner sans arrêt. Ils t'ont pourtant pris à moi. Ils mériteraient que je les torture et les pende. Mais, qui suis-je pour en décider? Ma justice est-elle moins juste que celle des hommes? C'est un peu tard, probablement, oui. J'ai compris qu'en réalité, je t'aimais. Vraiment.

Le premier sera pendu. Le second, éventré. Cela donnera de quoi se malmener au dernier. Je ne suis pas certain qu'être mort soit plus difficile à vivre que de vivre comme un mort. J'espère qu'il m'en touchera un mot au paroxysme de son hésitation.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Ton amour, divin, est comme une lame :

Il m'acclame, tendrement me réclame

Et, du contact de son arme, m'enflamme.

"Dis, m'aimes-tu?" que me lances-tu

Cependant que, toujours, je me suis tu

Face à ta beauté qui m'avait tant plu.

Rougeoyant comme rougeoie mes feux

Tu m'enlaces d'un rêve fallacieux :

J'y crois, comme le fer, à ces adieux.

Tromperies, mensonges, niaiseries,

Je meurs de cet inconnu dans nos vies

Qui me caresse échine et jalousies.

Mon coeur, nous voilà enfin réunis

Dans la paix et le silence infinis.

Nos sangs se mêlent ; tu nous souris.

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  • 4 semaines après...
Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je me demande si

Après la mort

Je peux mourir pour revivre

Je me demande si

Encore

Le pire est dans l'avenir

Au fond, je me demande oui

Si tout ça fait corps

Et le rire devenir ivre

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  • 3 semaines après...
Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
Posté(e)

Bon, a moi de prendre la plume, ou plutôt le clavier!

laugh.gif

Les monts d'Auvergne retentissent du chant des oiseaux, de léger nuage de beau temps flotte paresseusement dans l'azur bleu ou le soleil rayonne dispensant sa lumière bienfaisante...

Un claquement régulier perturbe le calme de cette paisible après midi de printemps, les sabots de la jument blanche soulève de micro tornade de poussière qui s’évanouisse aussitôt...

Un hennissement perçant retentis tout près, l'étalon appelle son troupeaux réduis a deux jument et un hongre dans la carrière d'obstacle...

Le jeune cheval s'écarte, pris de peur devant cette étalon dans la force de l'age, mettant sa cavalière a mal heureusement celle ci a de l’expérience et parvient tout de même a se mettre en selle sans encombre...

Seul un frémissement des oreilles a trahis l’intérêt de la jument blanche, Gaby, pour l'etalon, ceux ci s'entende très bien et la difficulté sera de les maintenir a distance suffisante!

Doucement les cavaliers se mettent en place, dans l'ordre sur la piste a main droite, les quatre chevaux sont soudain emplis de nervosité, ils n'attendent qu'un ordre, un rien pour se lancer au trots puis au galops...

Notre cher monitrice nous incite a nous lancer au trots, petit échauffement de base, joyeusement Gaby s'élance pleine d'entrain et d’espièglerie, le trots soutenus et cadencé ne laisse pas le temps de réfléchir tout ce qui compte c'est le rythme imposé, le cheval et nos coeur qui battent a l'unisson devant cette joie simple mais immense qu'est l’équitation!

Le tempo semble de plus en plus rapide, le trots s'allonge puis a l'instant ou il semble impossible d' aller plus vite, les chevaux semble triompher des lois de la physique et devenir le vent lui même, le paysage se font dans une uniformité vert, bleu et blanc, de la vitesse a l'etat brute tandis que l'on ne fait plus qu'un avec sa monture, la joie de Gaby est communicative et son entrain est un plaisir a voir...

Après cette échauffement énergique l'heure est au travail, nous ne sommes pas dans la carrière d'obstacle pour rien...

Un petit parcours est prêts exprès pour nous, cinq obstacles nous attendent en commençant par une petit barre bien sympathique de dix centimètres pour finir par un engin un peu moin marrant de cinquante!

Et attention il ne suffis pas de sauter, il y a un tracé précis a suivre sous peine de devoir recommencer depuis le débuts...

Je n'en mène pas large, quand mon tour vient je m'efforce de me souvenir du parcours, lance ma Gaby au trots, celle ci fait la coquine et caracolle juste ce qui faut pour me faire oublier le parcours!

Du cou, bingo, une erreur, en effet il est dure de se concentrer quand on rigole des pitrerie de son cheval!

On recommence, petit trots enlevé, passage dans l'angle diagonale, acceleration, cette fois Gaby a compris, elle dresse les oreilles, sauté c'est son dada!

Elle accélère encore, elle voudrais galoper, mais non pas sur cette obstacle la...

Je me dresse sur mes etrier, elle prends son elan et saute par dessus l'obstacle avec vivacité puis prends le galops, cadencé et régulier second virage, ne pas penser que trente centimetre c'est vingt de plus qu'avant, ne pas penser a la dernière chute, ne pas penser a son galop de plus en plus rapide...

Se mettre debout dans les étriers regarder au loin, bien au delà des barrière de la carrière, sur d'elle et de ses capacités Gaby saute a nouveaux, et déjà l'obstacle est derrière nous, passé comme si de rien n’étais!

On passe derrière la barrière blanche et cette fois c'est un obstacle d'une petite vingtaine de centimètre, puis une barre et...

Cinquante centimètres cette fois!

Cette fois c'est le triple galops que l'on prends, concentré et précis nous foncons vers la dernière barre quand...

Le plots!

Foutus plots orange et blancs pourtant bien visible derrière lequel il fallait passer!!!

Petite ruse, virage serré, on sent légèrement notre corps se mettre a la verticale de la piste, merci, oh gentils force centrifuge qui me plaque a la selle!!!

Et cette fois, Gaby semble voler, grâce et souplesse incroyable pour un cheval de ce poids qui triomphe de l'apesanteur et passe cette obstacle en une seconde...

Après quelques erreurs de parcours, quelques fou rires et heureusement aucune chute a déplore malgré une ou deux frayeurs...

Nous decendons de selle pour prendre soin de nos adorable chevaux qui on très bien travaillé aujord'huit...

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