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Chasse aux fausses idées


Genesiis

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
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Pat mos : Chasse aux fausses idées ou chasse aux sorcières..Il est vrai que dire la vérité risque de nous mener tout droit à la fosse

G : Si les sorcières sont des êtres de mensonges alors il est juste qu'elles soient dévolues à la fosse.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Quasi-Modo : Je ne vois aucune façon de distinguer entre l'autorité qui nous veut du bien de l'autorité qui nous veut du mal

G : Ce que fait l'autorité importe bein plus que ce qu'elle veut. Si le service apporté par l'autorité coûte plus cher que l'absence de service alors même que l'autorité veut bien le faire, elle le fait mal.

---

QM : tandis qu'originellement, nous ne nous voulons que du bien.

G : Originellement le potentiel d'expansion était suffisamment important pour éviter de convoiter le bien de l'autre. Aujourd'hui, on se marche sur les pieds.

Cela implique de concevoir la justice comme un garde-fou plutôt que comme un chemin balisé ; éduquer le moins possible en somme. Si il n'y a pas de nature humaine clairement définie, il y a toujours dans un jardin des mauvaises herbes nommées comme telles du fait qu'elles puisent des ressources utiles au résultat voulu. Qu'empêcherait une telle société de tuer les handicapés ou les infirmes à la naissance? Et au contraire, le cadre fourni par l'éducation ne nous fondrait-il pas tous sur le même modèle, comme une pâte à gâteau épouse en s'étalant, la forme du moule où elle cuit? Et les limites entre vie publique et vie privée, pourraient-elles être préservées par un pouvoir dont l'unique fonction est d'oppresser? Cela ne reviendrait pas finalement à l'ancienne conception de l'éducation qui telle une tondeuse à gazon étête les brins d'herbe qui dépassent?

QM : Tout dépend de l'éducation populaire fournie

G : L'éducation est un paramètre important, certes, mais il est à relativiser par sa teneur. Il est facile d'abrutir un peuple médiatisé par de fausses valeurs : le consummérisme, la compétition.

« J'ai peur d'une société qui est tellement axée sur la compétition, la concurrence... une société qui ose dire : vous devez être des gagnants. Mais qu'est-ce que c'est qu'un gagnant sinon un fabriquant de perdant. Je n'ai pas le droit de fabriquer des perdants. »

Albert JACQUARD

Nous revenons sur la conception adéquate de l'éducation. Ton modèle me paraît utopique, puisque la conscience du danger (conditionnant les interdits) varie et reste très subjective. Le danger c'est ce que j'ai appris à craindre, et il n'est d'ailleurs pas le même pour tous (un petit ne se cogne pas la tête aussi souvent qu'un grand). Pour que chaque être soit vraiment créateur, il faudrait alors une éducation de l'équité et plus de l'égalité, ce qui est utopique puisque chaque nature est particulière, même si les progrès de la médecine permettent désormais d'identifier les particularités (elle a également une fonction normative par l'idée de déviance en rapport au sujet typique).

QM : la Chine et son surpeuplement lui assurent un avantage d'un points de vue économique qui pourrait en faire le premier pays dans les années à venir. Economiquement, le nombre fait la force.

G : Je suppose que vous parlez de la production de masse. Cet avantage économique ne tient plus dès l'instant où il n'y a plus suffisamment de clients payeurs. Au fait, qu'importe d'appartenir à la Chine ou à la banque ?

---

QM : Les rapports de force existeront toujours, nécessairement. Voilà pourquoi il est important de défendre une certaine idée de la justice.

G : Oui, parlez-vous bien de la justesse de la justice ?

Une justice qui doit se distinguer de la morale, et donc un appareil répressif qui doit se distinguer de l'éducation ; c'est le problème des limites entre vie publique et vie privée. Les hommes de pouvoir ont tout intérêt à alimenter le réservoir sans fin d'esclaves que leur fournit l'avènement de nouvelles générations.

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Membre, Posté(e)
Pat mos Membre 237 messages
Baby Forumeur‚
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Comment faire la chasse aux fausses idées alors que ceux qui dirigent le monde s'en imprègnent?

Faut-il se révolter afin de remplacer un tyran patriarcal par un tyran democratique consumériste?

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

QM : Cela implique de concevoir la justice comme un garde-fou plutôt que comme un chemin balisé ; éduquer le moins possible en somme. Si il n'y a pas de nature humaine clairement définie, il y a toujours dans un jardin des mauvaises herbes nommées comme telles du fait qu'elles puisent des ressources utiles au résultat voulu. Qu'empêcherait une telle société de tuer les handicapés ou les infirmes à la naissance? Et au contraire, le cadre fourni par l'éducation ne nous fondrait-il pas tous sur le même modèle, comme une pâte à gâteau épouse en s'étalant, la forme du moule où elle cuit? Et les limites entre vie publique et vie privée, pourraient-elles être préservées par un pouvoir dont l'unique fonction est d'oppresser? Cela ne reviendrait pas finalement à l'ancienne conception de l'éducation qui telle une tondeuse à gazon étête les brins d'herbe qui dépassent?

G : Oui, je n'aurais pas dit mieux. L'alternative à cet utilitarisme à courte vue serait, à mon sens, de se donner des idéaux politiques plus élevés, un utilitarisme regardant à l'infini.

PM : Comment faire la chasse aux fausses idées alors que ceux qui dirigent le monde s'en imprègnent?

Faut-il se révolter afin de remplacer un tyran patriarcal par un tyran democratique consumériste?

G : Prendre conscience fait partie du mouvement de révolte. je crois que nous en sommes à un stade où le tyran n'est pas plus sage que le peuple.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

G : L'ordre apparent peut être une part d'un chaos fondamental (l'inverse non).

T : Pas d'accord. Un ordre extrêmement bien organisé peut donner l'apparence d'un sacré chaos. Pour reprendre la formulation un chaos apparent peut être une part d'un ordre fondemental.

--

G : Pourriez-vous nous dire pourquoi il faut une mesure d'ordre à la création ?

T : Ne serait-ce que l'existence d'un temps ? D'autre part, j'ai du mal à percevoir la notion de création sans qu'il s'agisse d'une référence à l'environnement. Il y a donc au moins l'ordre issue de la séparation entre ce qui est nouveau et ce qui ne l'est pas. Je pense qu'on peut trouver facilement un paquet d'autres "ordres" nécessaire à la création.

---

T : le chaos peut être extrêmement prévisible

G : nous ne parlons pas de la même chose

T : Le chaos est l'abscence d'ordre. Il ne faux pas le confondre avec notre incapacité à le percevoir, où à le prévoir.

L'imprévu, voir l'imprévisible, peut être ordonnée. Une fonction chaotique, en mathématique, donne une succession d'élément sans ordre, mais l'élément suivant peut très bien être calculé. Un exemple "imparfait" serait les décimales de pi. (Je dis imparfait parce qu'actuellement, en toute rigueur mathématique, on ne sait pas si elles sont ordonnées ou non)

---

G : J'estime également que certains ne payent pas assez d'impôts. Mais pour autant je n'ai jamais entendu quiconque faire une donation volontaire au trésor public, ca doit être suffisament rare pour être négligé.

T : J'ai souvent pensé qu'on devrait permettre des donations au service publique. Il ne se montre peut être pas assez comme ça, alors qu'il rend souvent un service bien plus "désintéressé" que beaucoup d'ONG.

Qui plus est, le fait que ça soit rare ne signifie pas que la notion soit négligeable :cray:

Quelque chose de rare prouve par là même que la chose est possible. Puisqu'on parlait de l'impossibilité de sortir d'une autorité et d'un pouvoir par la peur.

---

G : Je ne parlais pas de l'empire qu'ont les femmes.

T : Elles montrent que la notion de pouvoir n'est pas emprunte que de peur. Un leader peut inspirer des sentiments très positifs à une population, qui lui délègue alors un pouvoir sur elle même, je dirais presque "aveuglément". Et donc, précisément sans peur. Le fait qu'on manque de vrais leader actuellement ne doit pas faire oublier que cette possibilité de pouvoir existe.

---

T : C'est un pouvoir (important) que je ne donnes pas par crainte, mais par envie de vivre des relations intéressantes.

G : Il ne me semble pas exclus que vous craignez de vous retrouver seul.

T : Bonne remarque, mais en réalité, non. C'est bien pour ça d'ailleurs que je suis seul et que je ne me bouge pas assez le cul pour sortir de cette situation. ^^ ça fait partit des peurs que j'ai vaincu. Même si je conçois que ça aussi, ça soit un phénomène rare.

---

T : ça dépend de ce qu'on appelle la paix. Si on la prend sur le plan individuel, c'est un état d'esprit.

G : Un état d'esprit, oui exactement, du "vent" entre les oreilles. Collectivement pareillement.

T : Le "vent" existe. Nos sentiments et nos impressions existent. Comment parler de paix si on ne considère que la moitié de l'existant : les éléments mesurable objectivement ? ça n'est pas parce que quelque chose ne peut pas être réduit en nombre qu'il n'existe pas. C'est un raccourci intellectuel déviant, dangereux et courant à notre époque de considérer que ce qu'on ne contrôle, ne mesure et ne comprend pas n'existe pas... Existe ce qui a des conséquences sur le monde physique observable. Le vent dans nos tête à des conséquences indéniable sur le monde physique observable. Donc il existe.

---

G : Ainsi vous négligez les violences morales, les violences économiques ; nous pourrions subir une guerre économique en temps de paix. N'y voyez vous pas une contradiction ?

T : C'est vrai qu'on étend le terme de guerre aujourd'hui à toute forme de violence. Pour moi, c'est un tords dans pas mal de cas.

Reste que mon contre exemple reste valable. Pour qu'il y ai guerre, il faut qu'il y ai deux entités en conflit (et restons dans l'idée qu'elle doit regrouper plusieurs être humain qui se sentent lié dans une même communauté, sinon le mot "guerre" perdra tout son sens).

Si on contrôle assez la population pour que l'autre entité ne se manifeste pas à notre conscience, on peut être en situation de paix sans liberté.

--

G : Si les sorcières sont des êtres de mensonges alors il est juste qu'elles soient dévolues à la fosse.

T : Pourquoi le mensonge devrait ils être exclu de ce monde ?

Il est des mensonges très sympathiques.

Le jeu... L'imaginaire... et j'en passe.

Le mensonge est une des liberté fondamentale de l'être humain.

J'avais d'ailleurs écouté à ce sujet une émission sur les nouveaux outils technologique, de positionnement géographique des individus, avec un philosophe qui expliquait que ces outils informatiques ne devenait des restrictions de nos libertés que s'il n'acceptaient pas notre droit au mensonge.

Notre liberté de choix de ne pas les utiliser étant très relatif, et sujet à l'exclusion, à la suspicions de la part de notre environnement, voir si la chose se repends, très difficile à mettre en pratique.

Si on peut surveiller nos faits et gestes, et que l'utilisation de ces appareil devient courant, le fait d'éteindre l'appareil qui le permet apparaîtra extrêmement suspect.

Seul le droit au mensonge permettra de préserver nos libertés en laissant la possibilité de tirer profit de ces technologies.

Je pense d'ailleurs très sérieusement qu'on devrait l'inscrire dans les droits de l'homme.

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Membre, Posté(e)
Moonbean Membre 70 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une idée, même fausse, est - quoi qu'on dise - une idée... :cray:

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

G : L'ordre apparent peut être une part d'un chaos fondamental (l'inverse non).

T : Pas d'accord. Un ordre extrêmement bien organisé peut donner l'apparence d'un sacré chaos. Pour reprendre la formulation un chaos apparent peut être une part d'un ordre fondemental.

G : L'apparence dont vous parlez est une illusion et non une réalité. Ce sont nos propres limites de perception qui nous indiquent un chaos alors qu'il ne s'agit réellement que de complexité. En fait, si les deux formulations semblent correctes, pour autant il y a un glissement dialectique sur le terme "apparent" : L'ordre apparent est une restriction de localisation, le chaos apparent est une restriction de subjectivité.

---

G : Pourriez-vous nous dire pourquoi il faut une mesure d'ordre à la création ?

T : Ne serait-ce que l'existence d'un temps ? D'autre part, j'ai du mal à percevoir la notion de création sans qu'il s'agisse d'une référence à l'environnement. Il y a donc au moins l'ordre issue de la séparation entre ce qui est nouveau et ce qui ne l'est pas. Je pense qu'on peut trouver facilement un paquet d'autres "ordres" nécessaire à la création.

G : Qu'es ce que vous appelez "temps" ? Ne serais-ce pas une relation de causalité (un ordre certes) ? Si oui, alors quelle est la cause de l'univers ?

---

T : le chaos peut être extrêmement prévisible

G : nous ne parlons pas de la même chose

T : Le chaos est l'abscence d'ordre. Il ne faux pas le confondre avec notre incapacité à le percevoir, où à le prévoir.

L'imprévu, voir l'imprévisible, peut être ordonnée. Une fonction chaotique, en mathématique, donne une succession d'élément sans ordre, mais l'élément suivant peut très bien être calculé. Un exemple "imparfait" serait les décimales de pi. (Je dis imparfait parce qu'actuellement, en toute rigueur mathématique, on ne sait pas si elles sont ordonnées ou non)

G : Non, voir plus haut. En fait, nous n'avons pas la même définition du mot "chaos", selon votre définition vous avez raison, mais ce n'est pas la mienne.

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Membre, Artisan écriveur , 58ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
58ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)
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G : la planète est une grande table, nous respirons les pets de nos voisins...

:cray: Merci d'enfin nous dévoiler le fondement de votre pensée parfois si gazeuse...

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

G : J'estime également que certains ne payent pas assez d'impôts. Mais pour autant je n'ai jamais entendu quiconque faire une donation volontaire au trésor public, ca doit être suffisament rare pour être négligé.

T : J'ai souvent pensé qu'on devrait permettre des donations au service publique. Il ne se montre peut être pas assez comme ça, alors qu'il rend souvent un service bien plus "désintéressé" que beaucoup d'ONG.

Qui plus est, le fait que ça soit rare ne signifie pas que la notion soit négligeable

Quelque chose de rare prouve par là même que la chose est possible. Puisqu'on parlait de l'impossibilité de sortir d'une autorité et d'un pouvoir par la peur.

G : En France la donation aux services publiques est tout à fait autorisée. Je souhaite que le service publique ne soit pas corrompu, qu'il soit désintéressé ; mais je ne vois pas trop ce qui l'y oblige actuellement. Certes un fait rare n'est pas pour autant négligeable, mais dans le cas présent il me semble que c'est le cas ; auriez vous des informations contraires ? Vous avez raison, on peut sortir du pouvoir par la peur en acceptant le pouvoir par stupidité, je ne pense pas cette solution viable car ce serait décadent.

---

G : Je ne parlais pas de l'empire qu'ont les femmes.

T : Elles montrent que la notion de pouvoir n'est pas emprunte que de peur. Un leader peut inspirer des sentiments très positifs à une population, qui lui délègue alors un pouvoir sur elle même, je dirais presque "aveuglément". Et donc, précisément sans peur. Le fait qu'on manque de vrais leader actuellement ne doit pas faire oublier que cette possibilité de pouvoir existe.

G : "aveuglement" exactement, voir plus haut. Ceci dit vous avez également raison, il y a une alternative : qu'un idéal viable (comme l'intérêt public, la conscientisation, l'amour...) soit instauré au pouvoir. Pensez-vous que ce soit le cas actuellement ?

---

T : C'est un pouvoir (important) que je ne donnes pas par crainte, mais par envie de vivre des relations intéressantes.

G : Il ne me semble pas exclus que vous craignez de vous retrouver seul.

T : Bonne remarque, mais en réalité, non. C'est bien pour ça d'ailleurs que je suis seul et que je ne me bouge pas assez le cul pour sortir de cette situation. ^^ ça fait partit des peurs que j'ai vaincu. Même si je conçois que ça aussi, ça soit un phénomène rare.

G : Certaines choses ne peuvent se faire seul.

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

T : ça dépend de ce qu'on appelle la paix. Si on la prend sur le plan individuel, c'est un état d'esprit.

G : Un état d'esprit, oui exactement, du "vent" entre les oreilles. Collectivement pareillement.

T : Le "vent" existe. Nos sentiments et nos impressions existent. Comment parler de paix si on ne considère que la moitié de l'existant : les éléments mesurable objectivement ? ça n'est pas parce que quelque chose ne peut pas être réduit en nombre qu'il n'existe pas. C'est un raccourci intellectuel déviant, dangereux et courant à notre époque de considérer que ce qu'on ne contrôle, ne mesure et ne comprend pas n'existe pas... Existe ce qui a des conséquences sur le monde physique observable. Le vent dans nos tête à des conséquences indéniable sur le monde physique observable. Donc il existe.

G : Le vent existe mais ce n'est que du vent. L'objet de vos désirs ne sont des réalités que si vous les concrètisez, pas avant.

---

G : Ainsi vous négligez les violences morales, les violences économiques ; nous pourrions subir une guerre économique en temps de paix. N'y voyez vous pas une contradiction ?

T : C'est vrai qu'on étend le terme de guerre aujourd'hui à toute forme de violence. Pour moi, c'est un tords dans pas mal de cas.

Reste que mon contre exemple reste valable. Pour qu'il y ai guerre, il faut qu'il y ai deux entités en conflit (et restons dans l'idée qu'elle doit regrouper plusieurs être humain qui se sentent lié dans une même communauté, sinon le mot "guerre" perdra tout son sens).

Si on contrôle assez la population pour que l'autre entité ne se manifeste pas à notre conscience, on peut être en situation de paix sans liberté.

G: Non, désolé, ce contrôle est pour moi une guerre qui ne veut pas dire son nom. Veuillez considérer des personnes dans un camp d'extermination, diriez-vous qu'il n'y a pas de guerre entre eux et leurs geoliers ?

---

G : Si les sorcières sont des êtres de mensonges alors il est juste qu'elles soient dévolues à la fosse.

T : Pourquoi le mensonge devrait ils être exclu de ce monde ?

Il est des mensonges très sympathiques.

Le jeu... L'imaginaire... et j'en passe.

Le mensonge est une des liberté fondamentale de l'être humain.

J'avais d'ailleurs écouté à ce sujet une émission sur les nouveaux outils technologique, de positionnement géographique des individus, avec un philosophe qui expliquait que ces outils informatiques ne devenait des restrictions de nos libertés que s'il n'acceptaient pas notre droit au mensonge.

Notre liberté de choix de ne pas les utiliser étant très relatif, et sujet à l'exclusion, à la suspicions de la part de notre environnement, voir si la chose se repends, très difficile à mettre en pratique.

Si on peut surveiller nos faits et gestes, et que l'utilisation de ces appareil devient courant, le fait d'éteindre l'appareil qui le permet apparaîtra extrêmement suspect.

Seul le droit au mensonge permettra de préserver nos libertés en laissant la possibilité de tirer profit de ces technologies.

Je pense d'ailleurs très sérieusement qu'on devrait l'inscrire dans les droits de l'homme.

G : Le mensonge trompe, ce n'est pas un jeu. Il fausse les décisions, fait des victimes, ainsi le droit au mensonge est criminel.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

G : Qu'es ce que vous appelez "temps" ? Ne serais-ce pas une relation de causalité (un ordre certes) ? Si oui, alors quelle est la cause de l'univers ?

T : N'inversons pas les choses, le temps est nécessaire à la causalité, pas l'inverse ^^

Le temps est une dimension. Une création implique qu'il y ai eu un avant, et un après la création, c'est un objet dimensionné.

La question de la "création" de l'univers devrait être considéré comme un non sens. Ou tout du moins un abus de langage, introduisant nombre d'erreurs de raisonnements du genre : et "avant" qu'y avait t'il ? Poser la question de la "création" du temps devrait impliquer d'utiliser des termes qui ne portent pas en eux un dimensionnement.

Mais ces mots n'existent pas encore, à ma connaissance.

---

G : Non, voir plus haut. En fait, nous n'avons pas la même définition du mot "chaos", selon votre définition vous avez raison, mais ce n'est pas la mienne.

T : ça n'est pas vraiment la mienne. Je la partage avec les scientifiques et mathématiciens qui travaillent sur le chaos. Mais il est vrai que les scientifique aime bien modéliser, et les mathématiciens calculer. leur définition ne correspond peut être qu'à leur centre d'intérêt ^^.

Je ne connais pas vraiment les définitions des (d'autres) philosophes, n'ayant quasiment aucune culture philosophique. Mais je serais curieux de la connaître.

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G : Vous avez raison, on peut sortir du pouvoir par la peur en acceptant le pouvoir par stupidité, je ne pense pas cette solution viable car ce serait décadent.

T : mdr !!!! stupidité, décadence ... Question de point de vu ^^ Ne pas vivre dans la peur, donc reconnaître et accepter sa propre impuissance, est un point de vu qui ne manque pas de sagesse non plus :o

Tout dépend de nos objectifs. :cray:

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G : "aveuglement" exactement, voir plus haut. Ceci dit vous avez également raison, il y a une alternative : qu'un idéal viable (comme l'intérêt public, la conscientisation, l'amour...) soit instauré au pouvoir. Pensez-vous que ce soit le cas actuellement ?

T : Je pense que c'est relatif. Dans les temps "décadent" que nous vivons aujourd'hui, je pense qu'une majorité des gens agissent par peur, et la plupart des autres par conditionnement. Mais il est d'autres voies. Par exemple celle que je suie, et je ne pense pas être le seul à la suivre ^^

Je souhaite (et vais probablement) changer des choses à la politique. Mais un peu de conscience du monde montre que le monde politique qui gouverne une population dépend de sa culture. Les changement de culture prennent du temps. Pour l'instant, on aime bien vivre dans la peur, au point de s'en fabriquer si on n'en a pas assez. La politique actuelle ne découle que de cette préférence populaire.

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T : C'est un pouvoir (important) que je ne donnes pas par crainte, mais par envie de vivre des relations intéressantes.

G : Il ne me semble pas exclus que vous craignez de vous retrouver seul.

T : Bonne remarque, mais en réalité, non. C'est bien pour ça d'ailleurs que je suis seul et que je ne me bouge pas assez le cul pour sortir de cette situation. ^^ ça fait partit des peurs que j'ai vaincu. Même si je conçois que ça aussi, ça soit un phénomène rare.

G : Certaines choses ne peuvent se faire seul.

T : Je ne vois pas trop quoi. :p Bien qu'en toute honnêteté, il serait plus exacte de dire qu'il est impossible que je sois seul. Mais il ne vaux peut être mieux pas trop chercher à comprendre ce qu'il se passe dans ma tête, on en ressort rarement indemne ^^

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T : Le "vent" existe. Nos sentiments et nos impressions existent. Comment parler de paix si on ne considère que la moitié de l'existant : les éléments mesurable objectivement ? ça n'est pas parce que quelque chose ne peut pas être réduit en nombre qu'il n'existe pas. C'est un raccourci intellectuel déviant, dangereux et courant à notre époque de considérer que ce qu'on ne contrôle, ne mesure et ne comprend pas n'existe pas... Existe ce qui a des conséquences sur le monde physique observable. Le vent dans nos tête à des conséquences indéniable sur le monde physique observable. Donc il existe.

G : Le vent existe mais ce n'est que du vent. L'objet de vos désirs ne sont des réalités que si vous les concrètisez, pas avant.

T : Seulement si on ne désir que des choses concrètes. Si on désir certains vent dans nos têtes, les réaliser ne demandent pas de matérialisation concrète. (bien qu'ils peuvent nécessiter des outils concrets).

Les sensations, les sentiments, les ressentis (comme la liberté) existent et peuvent être important (en fonction du point de vu de chacun), mais ne sont pas des choses concrètes.

---

G: Non, désolé, ce contrôle est pour moi une guerre qui ne veut pas dire son nom. Veuillez considérer des personnes dans un camp d'extermination, diriez-vous qu'il n'y a pas de guerre entre eux et leurs geoliers ?

T : Non, ça n'est pas une guerre. D'ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi les juifs acceptaient. Bien que je pense qu'ils ignoraient simplement ce qu'il se passait. Il ne faut pas oublier qu'on a l'avantage de savoir ce dont les êtres humains sont capable. Eux vivaient à cette époque dans une illusion gentillette du monde, et ne devait pas avoir le temps de remettre en cause cette vision du monde. Cependant, on peut comprendre la difficulté d'imaginer qu'un tel comportement (des nazis) sois humainement possible.

---

G : Le mensonge trompe, ce n'est pas un jeu. Il fausse les décisions, fait des victimes, ainsi le droit au mensonge est criminel.

T : la vérité trompe plus facilement que le mensonge. Et fait plus de mal et de victime ^^

Le mensonge peut sauver des vies. Et est très certainement une arme puissante contre le totalitarisme.

Puis le jeu est un mensonge par nature. Un enfant qui joue au capitaine d'un vaisseau corsaire n'est pas un capitaine de vaisseau corsaire.

Jouer avec quelqu'un c'est se mentir réciproquement, en sachant qu'on se ment réciproquement, simplement pour un but ludique.

C'est l'escence même du jeu. (même les loups entre eux font semblant de se battre. ça exige d'avoir la capacité de mentir.)

Supprimer le mensonge, c'est supprimer une de nos liberté essentielle, asservir les humains, supprimer les jeux et toute forme d'imaginaire. C'est détruire l'humanité des êtres humain.

Puis de toute façon, c'est impossible ^^

C'est une des causes des dérives malsaine de pas mal de religions.

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
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G : Qu'es ce que vous appelez "temps" ? Ne serais-ce pas une relation de causalité (un ordre certes) ? Si oui, alors quelle est la cause de l'univers ?

T : N'inversons pas les choses, le temps est nécessaire à la causalité, pas l'inverse ^^

Le temps est une dimension. Une création implique qu'il y ai eu un avant, et un après la création, c'est un objet dimensionné.

La question de la "création" de l'univers devrait être considéré comme un non sens. Ou tout du moins un abus de langage, introduisant nombre d'erreurs de raisonnements du genre : et "avant" qu'y avait t'il ? Poser la question de la "création" du temps devrait impliquer d'utiliser des termes qui ne portent pas en eux un dimensionnement.

Mais ces mots n'existent pas encore, à ma connaissance.

G : Je ne parlais pas de nécessité. La nécessité est un concept abusif lorsqu'on parle de causalité.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

J'entendais nécessité au sens mathématique.

La notion de temps est nécessaire à la notion de causalité, mais la notion de causalité n'est pas nécessaire au temps.

Le temps peut s'écouler sans qu'il y ai de lien de causalité entre ses éléments. Comme regarder une vidéo où l'image suivante n'est pas une conséquence de l'image précédente.

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

Je suis désolé que nous ne parlions pas le même langage malgré les apparences. Je pense vous parler de réalité et vous me répondez virtualité mathématique.

Pourtant les champs d'application sont définis et les extentions soumises à caution.

Donc, si vous me passez l'expression, diviser par 0 n'est pas la meilleur façon de chercher l'infini.

Pour pouvoir continuer cette conversation, permettez que je poseque le chaos (réel général) est l'absence réelle de contrainte générale à la causalité. Ce qui fait que vous en pourrez aisémment en déduire une table de vérité sur le sujet dont nous débattons.

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