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le dieu et les maths

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noureddine2

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La science est née justement de cette démarche, il n'est pas question de simple paramètre mais de fondement.

Définir ce qu'est la science relève d'une démarche datant de plusieurs siècles depuis la métaphysique d'Aristote, la scolastique et le nominalisme médiévaux qui tiennent de la philosophie et de la religion.

La définition même de science relève de la philosophie avec l'épistémologie, le Larousse est ici quelque peu dépassé.

La démarche scientifique est un pilier essentiel, je vous suis entièrement, cependant quand je cherche le sens d'un mot je me réfère à la définition qu'en donne le dictionnaire de l'Académie française, en l'occurrence ici (Dictionnaire de l'Académie française, 8e édition) :

> SCIENCE

n. f.

Connaissance exacte qu'on a de quelque chose. Je sais cela de science certaine. Cela passe ma science. La science du bien et du mal.

Il signifie particulièrement Système de connaissances rationnelles ou expérimentales sur un objet déterminé. Les sciences naturelles. Les sciences exactes. Les sciences physiques. Les sciences morales et politiques. Les sciences occultes. Les sciences expérimentales. Les sciences d'observation. La science des nombres. Les sciences. Se livrer à l'étude des sciences. Posséder une science à fond. Cultiver une science. Les sciences, les lettres et les arts. L'Académie des Sciences. Le progrès des sciences. L'état des sciences. La classification des sciences.

Il se dit absolument et au singulier de l'Ensemble des connaissances acquises par l'étude. Il a beaucoup de science. Il a un grand fonds de science. Il se pique de science. Cet homme est un puits de science.

La science infuse, Celle qui est surnaturelle, qui vient de Dieu par inspiration. Les scolastiques prétendaient qu'Adam avait la science infuse.

Fam., Il croit avoir la science infuse se dit, par raillerie, d'un Homme qui se croit savant sans avoir étudié.

SCIENCE désigne aussi la Connaissance de certaines choses qui servent à la conduite de la vie ou à celle des affaires. La science du monde. La science du gouvernement, de l'administration.

Je ne discute pas sur le pourquoi des définitions, mais parlant et écrivant le français, j'essaye de me référer aux définitions adoptées.

Tiens donc.

La gravitation peut, selon vous, être une "interaction" entre quelque chose de matériel et quelque chose d'immatériel ? De quel truc immatériel s'agit-il ? :cray:

En relativité générale, on parle d'onde gravitationnelle. Cette dernière est une déformation de l'espace-temps. Une déformation de l'espace-temps serait matérielle ?

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Membre, 60ans Posté(e)
alexandreW Membre 314 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

En relativité générale, on parle d'onde gravitationnelle. Cette dernière est une déformation de l'espace-temps. Une déformation de l'espace-temps serait matérielle ?

Salut Gallium, pourquoi pas?

Moi j'ai un problème avec l'immatériel, je pense que l'immatériel est la non compréhension du matériel comme la religion vis-à-vis d'une explication matérielle des phénomènes.

(Je fais de la philo, j'en crois pas mes yeux :cray:

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Posté(e)
Salut Gallium, pourquoi pas?

Moi j'ai un problème avec l'immatériel, je pense que l'immatériel est la non compréhension du matériel comme la religion vis-à-vis d'une explication matérielle des phénomènes.

(Je fais de la philo, j'en crois pas mes yeux :cray:

Ce qui me donne une raison de penser que cette interaction gravitationnelle n'est pas matérielle, c'est que cette onde est une déformation de l'espace-temps qui s'accompagne d'un déplacement d'énergie, et non de matière. Toute matière est énergie, mais toute énergie n'est pas matière, la matière étant une forme particulière d'énergie.

AlexandreW, tu supposerais donc que l'univers ne serait que matière ?

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Membre, 60ans Posté(e)
alexandreW Membre 314 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Oui exactement Gallium, mais pas forcément de la matière que j'appelle impactante (qui peut interagir par obstacle physique avec la masse).

Je pense même que le vide quelque soit son volume contient une énergie en théorie infinie, le seul problème est d'arriver à la libérer, je ne pense pas qu'aucune technologie n'en soit capable.

Mais on voit bien que le vide transmet, prête de l'énergie (il n'y aurait pas d'effet tunnel en mécanique quantique).

Je pense que l'énergie est toujours soit de la quantité de mouvement contenue à différentes échelles soit de l'énergie libérée sous forme de quantité de mouvement de masse (énergie cinétique) ou sous forme de quantité de mouvement de support de vibration qui a donc une certaine inertie également.

Qu'en penses tu ?

:cray:

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Membre, Posté(e)
alistee Membre 169 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Je ne discute pas sur le pourquoi des définitions, mais parlant et écrivant le français, j'essaye de me référer aux définitions adoptées.

Pour un mot comme "fourchette" l'usage du dictionnaire n'est pas déraisonnable, mais pour science...

Quand on pense les siècles passés à construire et définir la science, qu'une branche de la la philosophie lui est consacrée, se contenter du dictionnaire, là j'ai un peu de mal.

Les définitions du dictionnaires sont par essence liées à l'usage des mots et donc sujettes à évolutions et discussions et diffèrent d'un ouvrage à l'autre. En plus la définition citée fait appel à la rationalité, pas une mince affaire que définir cela en quelques mots également.

Le dictionnaire est un outil lexical sémantique, pas un recueil d'axiomes.

Quand à la place de Dieu dans les sciences elle est actuellement métaphysique, quel modèle mathématique peut donc s'appliquer ?

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Le dictionnaire est un outil lexical sémantique, pas un recueil d'axiomes.

:cray:

Il me semblerait étrange de déléguer aux auteurs des dictionnaires le droit de fixer le sens des mots.

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Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)
Oui exactement Gallium, mais pas forcément de la matière que j'appelle impactante (qui peut interagir par obstacle physique avec la masse).

Je pense même que le vide quelque soit son volume contient une énergie en théorie infinie, le seul problème est d'arriver à la libérer, je ne pense pas qu'aucune technologie n'en soit capable.

Mais on voit bien que le vide transmet, prête de l'énergie (il n'y aurait pas d'effet tunnel en mécanique quantique).

Je pense que l'énergie est toujours soit de la quantité de mouvement contenue à différentes échelles soit de l'énergie libérée sous forme de quantité de mouvement de masse (énergie cinétique) ou sous forme de quantité de mouvement de support de vibration qui a donc une certaine inertie également.

Qu'en penses tu ?

:cray:

C'est un avis que je ne partage pas. L'énergie peut exister en tant que quantité de mouvement, aussi sous forme de quantité de mouvement de support de vibration (je reprends vos termes exacts), mais pas uniquement, par exemple parleriez-vous de quantité de mouvement pour un photon ? C'est tout simplement impossible. Où classez-vous donc le photon, dans quelle catégorie ?

Pour un mot comme "fourchette" l'usage du dictionnaire n'est pas déraisonnable, mais pour science...

Quand on pense les siècles passés à construire et définir la science, qu'une branche de la la philosophie lui est consacrée, se contenter du dictionnaire, là j'ai un peu de mal.

Les définitions du dictionnaires sont par essence liées à l'usage des mots et donc sujettes à évolutions et discussions et diffèrent d'un ouvrage à l'autre. En plus la définition citée fait appel à la rationalité, pas une mince affaire que définir cela en quelques mots également.

Le dictionnaire est un outil lexical sémantique, pas un recueil d'axiomes.

Quand à la place de Dieu dans les sciences elle est actuellement métaphysique, quel modèle mathématique peut donc s'appliquer ?

Le dictionnaire, dont celui de l'Académie française qui constitue une référence en matière de langue française, nous donne des définitions liées à la sémantique, je suis tout à fait d'accord, mais de là à privilégier ce qu'en dit la ou plutôt les philosophies, c'est donc moi qui ai du mal à comprendre.

La philosophie dit tout et son contraire, il suffit sur ce point de faire de la doxographie pour remarquer qu'on peut facilement opposer les philosophes entre-eux, et donc les différentes conceptions véhiculées à travers leurs écrits. La philosophie appartient finalement plus à la réflexion personnelle, et on ne peut imposer des concepts philosophiques. Comment se mettre d'accord sur ce que doit être le sens d'un mot, si chacun pense différemment et adopte des conceptions différentes ? La philosophie nous invite à réfléchir, et non à donner une réponse universelle à chaque question posée.

Pour cette raison, le dictionnaire est un outil très important, car il permet de fixer une définition qui doit être adoptée et suivie. Si chacun redéfinissait les mots selon sa propre philosophie, les quiproquos seraient voués à l'hégémonie certaine. Les définitions évoluent, mais ils constituent une référence. Pour cette raison, refuser que l'on parle de "science exacte" alors que ce terme s'applique précisément à un type de science, et répond à la définition de ce qu'est une science, c'est un peu réécrire la langue française à son goût.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Le dictionnaire, dont celui de l'Académie française qui constitue une référence en matière de langue française, nous donne des définitions liées à la sémantique, je suis tout à fait d'accord, mais de là à privilégier ce qu'en dit la ou plutôt les philosophies, c'est donc moi qui ai du mal à comprendre.

Je pense que tu devrais consulter ce dictionnaire de l'Académie française. Notamment la partie où les immortels expliquent que le sens des mots est décidé par l'usage et non pas par les dictionnaires. :cray:

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Membre, Posté(e)
alistee Membre 169 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
on peut facilement opposer les philosophes entre-eux...La philosophie appartient finalement plus à la réflexion personnelle, et on ne peut imposer des concepts philosophiques...La philosophie nous invite à réfléchir, et non à donner une réponse universelle à chaque question posée...chacun redéfinissait les mots selon sa propre philosophie, les quiproquos ...
Mieux vaut ne s'exprimer que sur ce qu'on maitrise un minimum au risque de divaguer.

La monoculture de l'hyperspécialisation actuelle (en France en tout cas) sépare les champs de réflexion de l'universalisme et amène à une condescendance pitoyable eu égard à la dimension de l'héritage concerné.

La science actuelle est issue des travaux d'Aristote, St Thomas d'Aquin, Occam, Descartes, Locke, Popper... et de nombreux autres; tour à tour philosophes mais aussi mathématiciens, logiciens, économistes qui ont contribué à définir ce qu'est la science et l'ont nourrie.

Les dictionnaires ne sont pas d'accords entre eux, ce dont on ne saurait les blamer : En donnant une définition de science, travail acrobatique et méritoire s'il en est, c'est précisément sur les travaux de ces personnes qu'ils s'appuient pour tenter de résumer en quelques mots le fruit d'esprits brillants s'étalant sur des millénaires .

Il est question d'un corpus continu, évoluant dans l'histoire qui aboutit de nos jours à un état de la définition de science qui permet de disserter sur les propriétés de l'espace-temps en sachant ce qui est du domaine du savoir, de l'hypothèse ou de la croyance.

Je en connais pas grand chose à cette notion d'espace-temps, mais si j'avais la curiosité de m'y intéresser sans doute prendrais-je un dictionnaire pour commencer, mais j'éviterai d'avoir la paresse de m'y limiter.

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Invité Gallium
Invités, Posté(e)
Invité Gallium
Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)
Mieux vaut ne s'exprimer que sur ce qu'on maitrise un minimum au risque de divaguer.

La monoculture de l'hyperspécialisation actuelle (en France en tout cas) sépare les champs de réflexion de l'universalisme et amène à une condescendance pitoyable eu égard à la dimension de l'héritage concerné.

La science actuelle est issue des travaux d'Aristote, St Thomas d'Aquin, Occam, Descartes, Locke, Popper... et de nombreux autres; tour à tour philosophes mais aussi mathématiciens, logiciens, économistes qui ont contribué à définir ce qu'est la science et l'ont nourrie.

Les dictionnaires ne sont pas d'accords entre eux, ce dont on ne saurait les blamer : En donnant une définition de science, travail acrobatique et méritoire s'il en est, c'est précisément sur les travaux de ces personnes qu'ils s'appuient pour tenter de résumer en quelques mots le fruit d'esprits brillants s'étalant sur des millénaires .

Il est question d'un corpus continu, évoluant dans l'histoire qui aboutit de nos jours à un état de la définition de science qui permet de disserter sur les propriétés de l'espace-temps en sachant ce qui est du domaine du savoir, de l'hypothèse ou de la croyance.

Je en connais pas grand chose à cette notion d'espace-temps, mais si j'avais la curiosité de m'y intéresser sans doute prendrais-je un dictionnaire pour commencer, mais j'éviterai d'avoir la paresse de m'y limiter.

Ce que j'expliquais, ce n'est pas que l'on ne doit se fier qu'uniquement au dictionnaire, mais qu'il constitue généralement un point de rencontre là où plusieurs conceptions d'une même notion peuvent diverger. Le dictionnaire est notamment le moyen de savoir si l'on parle de la même chose, car bien que les définitions soient sensiblement différentes d'un dictionnaire à l'autre, il existe des dictionnaires de référence tel le Littré ou l'Edition de l'Académie française.

La science a eu divers acteurs qui l'ont faite évoluer, vous l'avez souligné, cependant les débats philosophiques engagés par certains philosophes de l'Antiquité sont loin d'être terminés à ce jour. Je me souviens qu'à la question "les mathématiques, invention ou découverte ?", plusieurs conceptions de philosophes nous amenaient à penser en terme d'écoles philosophiques.

Doit-on au final considérer qu'il n'existe pas une définition pour un mot, mais qu'il y en a une multitude, autant que d'êtres humains sur cette planète ?

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Membre, Posté(e)
La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Ce que j'expliquais, ce n'est pas que l'on ne doit se fier qu'uniquement au dictionnaire, mais qu'il constitue généralement un point de rencontre là où plusieurs conceptions d'une même notion peuvent diverger. Le dictionnaire est notamment le moyen de savoir si l'on parle de la même chose, car bien que les définitions soient sensiblement différentes d'un dictionnaire à l'autre, il existe des dictionnaires de référence tel le Littré ou l'Edition de l'Académie française.

La science a eu divers acteurs qui l'ont faite évoluer, vous l'avez souligné, cependant les débats philosophiques engagés par certains philosophes de l'Antiquité sont loin d'être terminés à ce jour. Je me souviens qu'à la question "les mathématiques, invention ou découverte ?", plusieurs conceptions de philosophes nous amenaient à penser en terme d'écoles philosophiques.

Doit-on au final considérer qu'il n'existe pas une définition pour un mot, mais qu'il y en a une multitude, autant que d'êtres humains sur cette planète ?

Vous tenez un double discours si on se réfère à l'opinion que vous avez émise au sujet du terme ''matière''... :cray:

Je me permets de vous citez au cas où vous ne vous souviendriez pas de vos propres dires :

L'étymologie du mot "matière" et/ou son application ancestrale ne nous intéresse pas ici. Je ne vois pas pourquoi on resterait dans une conception figée du concept de matière, alors que la science évolue sans cesse. Que l'on soit clair, en physique la matière désigne les atomes.

A ce sujet le mot "atome" vient du grec ancien et signifie "indivisible" et pourtant on s'est rendu compte, avec les progrès de la physique, qu'un atome n'est pas indivisible.

Donc les philosophes de l'antiquité ont bien pu servir de bases au progrès, aujourd'hui le monde a évolué et il ne faut pas rester avec des définitions ancestrales d'un mot ou d'un terme.

Et je me permets également de vous rédférez ce que dit le dictionnaire de l'académie française au sujet du mot ''matière... espérons que les mots employés ne portent pas leur sens archaïque, celui que les philosophes en questions leur donnaient...

(1)MATIéRE n. f. XIIe siècle. Emprunté du latin materia, proprement « bois de construction », puis de même sens.

1. Ce dont une chose est faite, un corps est constitué. Cette statue, ce meuble sont d'une belle matière. Une matière noble, précieuse. Matière combustible. Matière synthétique, substance produite par synthèse chimique. Matière plastique, voir Plastique. Matière première, qui n'a pas encore été manufacturée. Le coton, le bois, le pétrole sont des matières premières. Au pluriel. Matières d'or et d'argent, les espèces fondues, les lingots et les barres employés pour la fabrication des monnaies. Matières grasses, constituées de graisse ou contenant de la graisse . Matières fécales ou, absolt., matières, excréments. Spécialt. BX-ARTS. Matériau travaillé, mis en forme par l'artiste. Delacroix joue avec la matière. - MéD. Matière médicale, ensemble des substances qui fournissent des remèdes et, par ext., branche de la pharmacologie qui étudie ces substances et la manière de les préparer, de les administrer. Un traité de matière médicale. - GRAMM. Complément de matière, complément indiquant la matière dont est fait un objet et introduit par les prépositions de et en . Dans « une table de bois », « un couteau en acier », « bois » et « acier » sont compléments de matière. 2. Tout ce qui compose la réalité physique. Les propriétés de la matière. La matière est étendue, divisible et susceptible de recevoir toutes sortes de formes. PHYS. Ce qui est constitué d'atomes, de molécules, et possède une masse propre. La structure de la matière. La loi de conservation de la matière. Matière à l'état solide, liquide, gazeux et ionisé. Matière fissile. Désintégration de la matière. - BIOL. Matière vivante, formée des molécules organiques et des substances minérales qui constituent les cellules des êtres vivants. Matière organique. Matière organisée. Matière végétale, minérale. Par ext., fam. Matière grise, le cerveau, considéré comme siège de l'intelligence. 3. Par ext. Ce qui a une substance corporelle ou une réalité concrète, par opposition à âme, Esprit, Conscience. Le corps est matière. S'élever au-dessus de la matière. étre dégagé de la matière. Expr. étre enfoncé dans la matière, avoir l'esprit épais, n'avoir pas d'aspiration spirituelle. Spécialt. Dans la langue philosophique, le mot Matière, pris dans des acceptions très diverses, est souvent opposé à celui de Forme. Dans la philosophie d'Aristote. Matière première, principe indéterminé et indéfini de toutes choses, inconnaissable par lui-même, par opposition à Matière seconde, ce dont une chose est faite, ce qui, chez un être, perdure dans le devenir et supporte tous les changements. Chez Kant, Matière désigne ce qui, dans le phénomène, correspond au donné de l'expérience, considéré indépendamment des formes a priori (l'espace et le temps) que lui impose notre perception et indépendamment des catégories de l'entendement. RELIG. CHRéTIENNE. La matière d'un sacrement, l'élément sensible et le geste auxquels la forme donne leur signification et leur efficacité de grâce (voir aussi Forme). L'eau et l'aspersion constituent la matière du sacrement du baptême. Titre célèbre : Matière et Mémoire, d'Henri Bergson (1897). 4. Ce qui sert d'objet à l'activité de l'esprit ; contenu, sujet d'un ouvrage, d'un discours, etc. La matière de ce traité est fort riche. Cet évènement lui a fourni la matière d'un roman. Traiter une matière délicate. Entrer en matière, voir Entrer . L'entrée en matière d'un exposé. Table des matières, liste des différentes parties d'un ouvrage, avec l'indication des pages correspondantes. Des ouvrages classés par matières. Par ext. Domaine, discipline que l'on étudie, que l'on enseigne. Traiter à fond, approfondir, épuiser une matière. Les matières scientifiques. L'histoire et le latin sont ses matières préférées. Une matière à option, dont l'étude est facultative. Spécialt. DROIT. Se dit de la substance, du contenu, de l'objet du droit. En termes de jurisprudence, Matière civile, criminelle, ce qui concerne le droit civil, criminel, ce qui donne action au civil, au criminel. La matière de l'infraction, l'ensemble des éléments objectifs qui concourent à constituer l'infraction. Loc. En matière, suivi d'un adjectif, en ce qui concerne tel domaine. En matière juridique, en matière civile, criminelle. En matière commerciale. En matière de, en fait de, quand il s'agit de. En matière de religion, de finance. En la matière, sur ce sujet, dans ce domaine. Faire autorité en la matière. 5. Par ext. Cause, sujet, occasion (s'emploie en ce sens sans article). Il n'y a pas là matière à critique. Donner matière à rire. Il y a matière à procès.

Nous sommes donc en droit de se demander si un électron ou un proton (entre autres) seraient de la matière selon votre source de prédilection puisqu'il ne seraient contitués ni d'atomes, ni de molécules.

On ne parle pas d'antimatière non plus... :o

Alors pour référer à votre petite question... diriez-vous qu'il y aurait autant de définitions que de personnes sur terre, alors que vous semblez avoir votre propre définition basée sur vos propres critères. de ce que serait de la matière... :acute:

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Membre, Posté(e)
alistee Membre 169 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Syntaxiquement on peut considérer une infinité de possibilités pour définir un mot.

Sémantiquement, un mot doit pouvoir correspondre à un usage ce qui implique de ne pas se limiter à un individu et atteindre un groupe.

Concernant les débats qu'ils soient philosophiques, scientifiques, politiques... ils sont constitutifs de notre mode de pensée avec comme corollaire le consensus dont le dictionnaire se fait l'echo.

Référence sémantique le dictionnaire avoue très vite ses limites dès lors qu'il est question d'alimenter le débat, puisqu'il s'en nourrit en le simplifiant. A l'utiliser comme référence, le résultat à peu près inéluctable c'est de tourner en rond.

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

salut , dans la mecanique classique la gravitation agit sur la masse P=m.g .

dans la relativité , la gravitation agit par deformation de l'espace-temps sur l'energie et la masse .

je pense que pour ne pas avoir de confusion entre l'unite de mesure de masse et l'unité de mesure de l'energie , pourquoi ne pas se contenter d'utiliser qu'une seule unite de mesure dans la gravitation : celle de l'energie ? merci .

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Membre, 60ans Posté(e)
alexandreW Membre 314 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)
C'est un avis que je ne partage pas. L'énergie peut exister en tant que quantité de mouvement, aussi sous forme de quantité de mouvement de support de vibration (je reprends vos termes exacts), mais pas uniquement, par exemple parleriez-vous de quantité de mouvement pour un photon ? C'est tout simplement impossible. Où classez-vous donc le photon, dans quelle catégorie ?

Le dictionnaire, dont celui de l'Académie française qui constitue une référence en matière de langue française, nous donne des définitions liées à la sémantique, je suis tout à fait d'accord, mais de là à privilégier ce qu'en dit la ou plutôt les philosophies, c'est donc moi qui ai du mal à comprendre.

La philosophie dit tout et son contraire, il suffit sur ce point de faire de la doxographie pour remarquer qu'on peut facilement opposer les philosophes entre-eux, et donc les différentes conceptions véhiculées à travers leurs écrits. La philosophie appartient finalement plus à la réflexion personnelle, et on ne peut imposer des concepts philosophiques. Comment se mettre d'accord sur ce que doit être le sens d'un mot, si chacun pense différemment et adopte des conceptions différentes ? La philosophie nous invite à réfléchir, et non à donner une réponse universelle à chaque question posée.

Pour cette raison, le dictionnaire est un outil très important, car il permet de fixer une définition qui doit être adoptée et suivie. Si chacun redéfinissait les mots selon sa propre philosophie, les quiproquos seraient voués à l'hégémonie certaine. Les définitions évoluent, mais ils constituent une référence. Pour cette raison, refuser que l'on parle de "science exacte" alors que ce terme s'applique précisément à un type de science, et répond à la définition de ce qu'est une science, c'est un peu réécrire la langue française à son goût.

Le photon,je le classerai dans la catégorie: vibration localisée de lignes de champs électriques issus des masses à tension nulle (ancien éther), la quantité de mouvement viendrait d'un mouvement sinusoïdal d'un ou plusieurs U de cette corde dans la théorie à particule unique, en mécanique relativiste, ce serait une oscillation de la trame espace-temps (mais cette trame est immatérielle donc divine...) en mécanique quantique une onde-particule sans masse mais obéissant au principe d'incertitude (ce qui me laisse intuitivement perplexe).

A vous de choisir...

J'ai du mal avec l'immatériel...

L'énergie doit être quelque chose de concret de palpable...

Modifié par alexandreW
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Invité Gallium
Invités, Posté(e)
Invité Gallium
Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)
Syntaxiquement on peut considérer une infinité de possibilités pour définir un mot.

Sémantiquement, un mot doit pouvoir correspondre à un usage ce qui implique de ne pas se limiter à un individu et atteindre un groupe.

Concernant les débats qu'ils soient philosophiques, scientifiques, politiques... ils sont constitutifs de notre mode de pensée avec comme corollaire le consensus dont le dictionnaire se fait l'echo.

Référence sémantique le dictionnaire avoue très vite ses limites dès lors qu'il est question d'alimenter le débat, puisqu'il s'en nourrit en le simplifiant. A l'utiliser comme référence, le résultat à peu près inéluctable c'est de tourner en rond.

C'est un point de rencontre essentiel, bien que chacun puisse se faire sa propre idée et donner un sens différent à un mot.

Si l'on peut considérer une infinité de possibilités pour définir un mot, comment savoir ce qu'un mot signifie et si nous parlons d'un même chose ?

@La Folie : n'attendez aucune réponse de ma part, je vous avez déjà prévenu. Je ne prends plus la peine de lire 1 seul de vos messages.

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alistee Membre 169 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Comme je l'ai mentionné plus haut :

  • S'agissant de choses simples un dictionnaire devrait suffire.
  • S'agissant de théories, le dictionnaire sera comme on le constate source de confusion, se référer aux travaux soutenant ces théories avec leurs contradictions, consensus, débats......

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La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
@La Folie : n'attendez aucune réponse de ma part, je vous avez déjà prévenu. Je ne prends plus la peine de lire 1 seul de vos messages.

Vous m'offrez donc cette réponse me disant que vous ne me répondez pas... double discours, et contradictoire en plus... :o

Peut-être devriez-vous vous contentez des définitions du dictionnaire après tout... ça ne semble pas vous profitez du tout d'inventer des définitions pour des mots encore trop simples... :cray:

Mais dites-moi... lorsque'on parle ici de réponse, parlons-nous de la même chose... :acute:

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Invité Gallium
Invités, Posté(e)
Invité Gallium
Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)
Comme je l'ai mentionné plus haut :

  • S'agissant de choses simples un dictionnaire devrait suffire.
  • S'agissant de théories, le dictionnaire sera comme on le constate source de confusion, se référer aux travaux soutenant ces théories avec leurs contradictions, consensus, débats......

S'agissant du terme "sciences exactes" catégorisé dans le dictionnaire, qui classe le plus souvent les mathématiques et la physique théorique dedans, nous avons un terme qui existe bel et bien, ce serait donc seulement dans "les théories" qu'on pourrait discuter la légitimité de ce terme.

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Membre, Posté(e)
alistee Membre 169 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne voyais pas où nous allions arriver .... c'est tout sauf un problème de dictionnaire.

Le sens commun de jeunes gens faisant des études scientifiques sur les bancs de la fac classe d'emblée maths et physiques comme des sciences exactes ou quasiment tout peut être associé à un chiffre ou une équation, et on arrive même à calculer la densité de probabilité de présence d'une particule sans être capable de déterminer la nature de ladite particule.

Ils refuseront ce statut de science exacte au travail d'un historien évaluant la variation des populations il y a mille ans, par des projections statistiques croisées avec des données démographiques trouvées dans des archives, avec une connaissance approfondie des habitudes de ces populations, de leurs activités, de leur alimentation et de leur organisation économique et politique.

J'en reviens donc à ce je disais il y a 3 jours

Cette prétention des science de se proclamer "exactes" amuse autant qu'elle afflige relativement à leur inexactitude.

En constatant ce que je disais ce matin

A l'utiliser (le dictionnaire) comme référence, le résultat à peu près inéluctable c'est de tourner en rond.

J'ai donc épuisé tout ce que j'avais à dire sur ce sujet.

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Membre, 42ans Posté(e)
laxactif Membre 36 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

La langue ne permet pas de faire des demonstrations formelles d ou les discussions ..

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