La revolution démocratique selon moi

Les délégués de classe ont la fatuité de se prendre pour des "chefs de classe"...

on pourrait imaginer par exemple un contrat signé par le vainqueur disant quels sont ses champs d'actions principaux -ses mesures principales-, celles qu'il a vendu aux électeurs et que c'est son engagement donc

s'il ne le respecte pas, la Justice se charge d'établir de nouvelles élections

le candidat peut se représenter et expliquer les raisons d'un nouveau choix stratégiques

??? [/utopie]

Merci.

Citation (sfc @ vendredi 31 décembre 2010 à 02h10)

Merci.

de rien

on pourrait imaginer par exemple un contrat signé par le vainqueur disant quels sont ses champs d'actions principaux -ses mesures principales-, celles qu'il a vendu aux électeurs et que c'est son engagement donc

s'il ne le respecte pas, la Justice se charge d'établir de nouvelles élections

le candidat peut se représenter et expliquer les raisons d'un nouveau choix stratégiques

??? [/utopie]

C'est pas utopique. C'est réalisable. Mais y a juste un truc à passer : arriver à faire voter une telle loi.

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sfc moi je prône pas une telle violence...

Pfff on va aller loin comme ça.

Si vers la liberté.

Le problème est de considérer les représentants du peuple, qui ne sont en fait que ceux à qui le peuple a délivré un mandat pour en être les porte-paroles, comme les chefs du peuple.

Il faut cesser de confondre la représentativité élue avec les détenteurs du pouvoir.

Lorsque l'on voit le dédain avec lequel sont traités certains résultats de référendum, il serait bon de rappeller ces quelques notions de base à nos élus...

Il y a le mandat impératif

Si vers la liberté.

Taratata, un tel libéralisme est aussi utopique que l'anarchisme ou le communisme.

Dans ce cas, vive l'utopie.

Ben non, si on veut arriver à quelque chose, il faut avoir des objectifs modestes et réalistes. On peut garder un but théorique, mais il faut prendre en compte la réalité.

sfc moi je prône pas une telle violence...

quand tu fait une omelette ne casse tu pas des ¿uf .

malheureusement la méthode douce n'a jamais marché

mais restez dans votre canapé , résilié , et rien ne changera et même cela cela de pire en pire , la dictature arrive de plus en plus .

quand ont vous aura tout pris peu t être réveillerez vous ?

Modifié le 2 janvier 2011 par sfc

mais restez dans votre canapé , résilié , et rien ne changera et même cela cela de pire en pire , la dictature arrive de plus en plus .

résigné par résilié. Je ne suis pas résigné. Mais je ne souhaite pas entrer dans le jeu entre l'état et les anarchistes violents, où d'un côté l'état justifie la répression par la violence des anarchistes et de l'autre les anarchistes justifient leur violence par la répression de l'état. Je trouve que cela revient à tourner en rond, et finalement à donner du crédit à la répression pour le grand public. Je suis par contre favorable à un anarchisme non-violent, comme l'anarchosyndicalisme. Après, bien entendu, il y a des situations il faut se défendre, mais ce n'est pas cela que défendent certains anarchistes, qui prônent que "le pouvoir doit être détruit", et sont donc lancés dans une guerre sans fin contre toutes les autorités. On peut prôner une désobéissance civile sans pour autant en arriver là.

Modifié le 2 janvier 2011 par existence

Modifié le 2 janvier 2011 par sfc

Si justement l'état est mauvais en soi.

Jean François Revel disait, L'état c'est l'ennemi.

Vive l'Anarchie.

Si le libéralisme considère que l'état est l'ennemi, ce système est totalement antidémocratique puisque l'état c'est nous (en tout cas devrait l'être).

A moins que vous faisiez parti des cercles de décision ou de quelque loge d'influence, je pense que vous êtes entrain de vous tirer dans les pieds.

Pour ma part au contraire je suis pour un état fort, car je ne vois pas ce que nos élus peuvent promettre s'ils n'ont pas la main mise sur le fonctionnement de l'économie et du social.

Ce n'est actuellement pas le cas puisqu'il est soumis à tous les chantages, d'une part par les entreprises qui menacent de délocaliser si l'état ne va pas dans leur sens, d'autre part les grandes fortunes qui menacent de s'exiler s'ils doivent participer au bien commun.

De plus, les personnes qui se battent pour leur emploi ou la justice sociale se font matraquer.

Aussi, la première réforme à faire est de redonner les prérogatives à l'état pour qu'il puisse sortir du joug de la haute finance et de la grande industrie.

Si le libéralisme considère que l'état est l'ennemi, ce système est totalement antidémocratique puisque l'état c'est nous (en tout cas devrait l'être).

peu être que tu vote , mais c'est comme si tu pissais dans un violon .

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Le gouvernement mondial

Au pouvoir déclinant des gouvernements des états-nations s'est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie. Les citoyens continuent d'élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres. La planète est aujourd'hui dirigée par une constellation d'organisations au rôle exécutif ou politique. Les organisations exécutives se répartissent en 3 sphères de pouvoir:

- la sphère du pouvoir économique et financier

- la sphère du pouvoir militaire et policier

- la sphère du pouvoir scientifique Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d'organisations: les "clubs de réflexion", réseaux d'influence, ou réunions de "global leaders" comme le Groupe de Bilderberg ou le World Economic Forum de Davos.

Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires. Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l'appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations. Ces personnes-clé peuvent être considérées comme les Maitres du Monde. Quelques uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger. Mais la plupart d'entre eux sont inconnus du grand public.

En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les "circuits de commande" ont été doublés ou triplés, afin d'assurer plus de sécurité et de stabilité à l'ensemble. Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n'est pas menacé. Exactement comme Internet: un système sans centre unique, dont les flux d'information peuvent "contourner" un centre local hors service.

Modifié le 2 janvier 2011 par sfc

Pour ma part au contraire je suis pour un état fort, car je ne vois pas ce que nos élus peuvent promettre s'ils n'ont pas la main mise sur le fonctionnement de l'économie et du social.

Ce n'est actuellement pas le cas puisqu'il est soumis à tous les chantages, d'une part par les entreprises qui menacent de délocaliser si l'état ne va pas dans leur sens, d'autre part les grandes fortunes qui menacent de s'exiler s'ils doivent participer au bien commun.

De plus, les personnes qui se battent pour leur emploi ou la justice sociale se font matraquer.

Aussi, la première réforme à faire est de redonner les prérogatives à l'état pour qu'il puisse sortir du joug de la haute finance et de la grande industrie.

Et parallèlement, il faut reprendre le pouvoir sur l'état, par l'éducation populaire des citoyens, par les associations, etc.

Le système, c'est le tout. Abattre le "tout" cela n'a pas de sens.

Le système, c'est le tout. Abattre le "tout" cela n'a pas de sens.

si cela a un sens , car quand ont détruit quelque chose derrière ont reconstruit autre chose .

quand ta voiture est morte tu la change ?

Ce n'est pas pareil. On peut changer d'organisation sans tuer tout le monde. Et puis nous ne sommes pas des objets, nous sommes des êtres vivants. Sur un ordinateur tu peux changer de logiciel. Avec la société, tu peux pas changer de logiciel, vu que ce n'est pas un logiciel, mais en ensemble de relations sociales, d'habitudes etc.

D'autre part, quand on dit qu'il faut abattre le système, il y a quelque part l'idée qu'il ne faut plus de système, ce qui n'a pas de sens. Il y a toujours un tout.