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"A quoi sert l'histoire aujourd'hui ?"

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Invité Magus

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)
Quoiqu'un roman ancien peut-être une source pour l'historien qui saura faire la part des choses dans la subjectivité de l'auteur.

oui

il y a comme une sorte de prévention contre l'ouvrage ancien

mais pour en avoir beaucoup lu, ils ont un immense avantage: ils sont exempts de vanité et de pédanterie

ils ont un petit inconvénient: une forme de romantisme

et un inconvénient majeur, mais dont on ne peut pas tenir rigueur aux auteurs, ils ne savaient pas ce que ce nos archéologues nous ont appris

mais je préfère un ouvrage écrit par Reinach qu'un moderne qui ne serait qu'une redite

et quoiqu'on en dise, Jullian est encore le meilleur auteur sur la Gaule, tout ce qui a été édité depuis sur le sujet n'est que de la copie

@ je ne parle pas là de romans, je parle d'histoire, mais tu l'avais compris

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Membre, Artisan écriveur , 56ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
56ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Justement, les romans, si l'on sait faire la part des choses en ayant une réelle démarche historique, il est possible de trouver des indices historiques dans des écrits romanesques.

Les misérables, par exemple, Hugo ne peut s'empêcher de donner des tartines d'explications aux lecteurs sur tous les sujets.

En faisant le tri, on peut au moins y trouver un point de vue sur les ateliers de l'époque ou sur l'argot du XIX ème...

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)

oui, je suis d'accord, dans le roman historique, il y a de bons ouvrages

.........et des mauvais

autrement dit des auteurs sérieux, qui se sont vraiment documentés, qui apportent des détails enrichissants, des anecdotes savoureuses, des faits authentiques, voire inédits, des "images" de milieux qu'il est intéressant de découvrir

mais soyons honnêtes, ce n'est pas le cas pour tous

il y a aussi bon nombre d'auteurs qui font passer des idées complètement fausses, ou qui se servent de l'histoire comme d'un décor construit de bric et de broc avec des descriptions qu'ils ont péché à droite et à gauche, sans aucun souci de vraisemblance

comme tu dis, il faut trier, n'est pas Hugo qui veut :yahoo:

@ et puisqu'on parle de romans historiques, connais-tu les ouvrages de Barret et de Gurgand?

parce que comme romans historiques, on a rarement fait mieux, d'après moi

Modifié par pyrenne
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Membre, Artisan écriveur , 56ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
56ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Il est évident que Dan Brown... voilà, voilà...

Pour le Nom de la Rose, le Umberto faisait en fait une métaphore sur la gauche italienne des années 70...

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)

ouais...Dan Brown, voilà voilà , c'est l'expression qui convient :yahoo:

en ce qui concerne le Nom de la Rose, je n'ai pas beaucoup aimé le film

mais j'ai aimé le livre, qui est tout à fait différent, et d'une profondeur toute autre, c'est très vrai

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Membre, Artisan écriveur , 56ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
56ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Bon et bien bonne soirée. Essayes de lire "l'homme qui devint Dieu" de Gérald Messaldié. (Si ce n'est déjà fait), c'est un très bon roman historique.

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)

je t'avoue que le roman, c'est pas trop mon truc

mais promis, je le lirai!

bonne soirée à toi :yahoo:

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 594 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
ça, je ne te le fait pas dire!

et c'est bien pour ça que je ris quand tu dis que peut-être...un jour....au fond d'une bibliothèque poussièreuse...un étudiant va découvrir l'ouvrage magique qui lui fera se poser la question mais qui suis-je, ou vais-je et comment que ça se fait que d'autres ont vécu - et écrit - avant moi et pourquoi ont-ils vécu???

à mon avis, t'as été intoxiqué par le nom de la rose...t'aurais dû mettre des gants :yahoo:

tu me fait bien rire lol . justement , cela m est arrivè à la bibliothèque nationnal . ou je faisais des recherches sur les templiers et leurs " penchant " pour l 'èsotèrisme oriental " voir l' analyse de enel " j ' ai donc dècouvert des manuscrits " poussièreux que personne ne consultaient et le mystère du baphomet , de leurs " alliance " avec le vieu de la montagne au court des croisades . à quoi serves les rèçits historiques ? c' ètait la question je crois ? à connaitre notre passè , pour ceux qui si intèressent et , que tu le veuille ou non , le temps passe , comme tu le sait , et , comme nous le faison aujourd ' hui , dans plusieurs siecles , des gens curieux chercheront à savoir l histoire du passè , dont nous feront partis " discrètement et sans avoir laissè de traçes comme beaucoup d ' autres .

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)

tu as le sens de l'humour, j'apprécie :dev:

oui, je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'il est important de laisser des traces pour les générations futures, en littérature comme dans d'autres domaines

et en ce sens, je crois que nos traces ne manqueront pas

mais si je te suis sur ce terrain, il serait alors plus important d'écrire sur notre temps que réécrire le passé

c'est parce que les écrivains des temps qui nous ont précédé ont écrit ce qu'is vivaient que tu peux aujourd'hui te faire une idée de leur moeurs, de leurs pensées, de leur environnement, de leurs actes

cependant, tu as quand même raison au sens où, si dans le passé certains écrivains n'avaient pas raconté des évènements qui les avaient précédé et qu'ils ne connaissaient qu'à travers des légendes et des récits, la mémoire de ces évènements aurait été perdue pour nous

donc, l'histoire serait, outre un ensemble de références pour comprendre notre monde et une culture, un catalogue - j'allais dire un mémorial - où nous consignons les faits et gestes de l'humanité?

c'est juste, même si ce n'est pas une cause mais une conséquence, et ça rejoint le devoir de mémoire dont je parlais plus haut

au fond, on est d'accord au moins sur ce point, même si on ne le dit pas de la même façon :yahoo:

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
A quoi sert l'histoire aujourd'hui ?

A ce que demain ne ressemble pas à hier.

(je mets un copyright là dessus svp)

Modifié par Aaltar
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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 594 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
tu as le sens de l'humour, j'apprécie :dev:

oui, je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'il est important de laisser des traces pour les générations futures, en littérature comme dans d'autres domaines

et en ce sens, je crois que nos traces ne manqueront pas

mais si je te suis sur ce terrain, il serait alors plus important d'écrire sur notre temps que réécrire le passé

c'est parce que les écrivains des temps qui nous ont précédé ont écrit ce qu'is vivaient que tu peux aujourd'hui te faire une idée de leur moeurs, de leurs pensées, de leur environnement, de leurs actes

cependant, tu as quand même raison au sens où, si dans le passé certains écrivains n'avaient pas raconté des évènements qui les avaient précédé et qu'ils ne connaissaient qu'à travers des légendes et des récits, la mémoire de ces évènements aurait été perdue pour nous

donc, l'histoire serait, outre un ensemble de références pour comprendre notre monde et une culture, un catalogue - j'allais dire un mémorial - où nous consignons les faits et gestes de l'humanité?

c'est juste, même si ce n'est pas une cause mais une conséquence, et ça rejoint le devoir de mémoire dont je parlais plus haut

au fond, on est d'accord au moins sur ce point, même si on ne le dit pas de la même façon :yahoo:

bonjour . j ' ai entendu dire que l ' on recherchait le tèmoignage de soldats appelès et qui ont fait la guerre d ' algèrie . ces tèmoignages serviraient aux futures gènèrations " historiens ,et ètudients " pour cerner et comprendre ce qui c ' est passè sur le terrains rèellement ? un peut comme pour les guerres napolèoniènes ' le capitaine cognet , un grognard - les marie louise " et bien d ' autres tèmoignages de gens simples ce qui permet de complèter l histoire officielle . j 'ai donc ècrit ce que j ' ai vue et vècu , en prenant soin d' èpurer mon rècit de tout ce qui ètaient trop dure à entendre . certains ont lu cette histoire dont un ancien militaire , il m ' à conseillè de la faire èditer , à condition de retirer un chapitre jugè trop dure . je ne le ferais pas car , èpurèe totalement , l histoire se prèsenterait comme des vaccances de boys-scouts alors que ce ne fut pas le cas .la plaie de cette guerre qui , longtemps ne voulut pas dire son nom , n ' est pas refermèe encore après presque un demis siecle ècoulè . j " ai donc dècidè de ne pas retirer le chapitre incriminè et de ne pas publier ce tèmoignage .bonne soirèe .

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)

en ce cas, c'est bien dommage!

à quoi sert de demander des témoignages si c'est pour les filtrer?

drôle de manière de concevoir l'histoire...tu pourrais peut-être trouver un éditeur moins chochote que ton militaire, il y en a qui n'aiment pas qu'on cerne de trop près certaines vérités dérangeantes

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 594 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

ma maison d ' èditions ne refuse pas mes ècrits , elle me rèpond simplement de leur soumettre ce que j ' ècrit , le commitè de lecture dècidera . je les prèviens d ' avance , le prochain roman , après " la piste de l ' angoisse et des larmes " traite d ' un sujet qui sent le soufre . j ' ai du faire une lettre d 'avertissement pour le commitè de lecture , pour expliquer ma dèmarche . enfin , et la , ils ont " tiquès ' le roman qui suivra , et qui est dèja ècrit , raconte l histoire d ' un parrain de la cosa nostra " la mafia sicilienne " en 1930 au temps d ' al capone et de la prohibition à chicago . l histoire est une fiction , mais repose sur des faits historiques et les mèthodes de la mafia qui avait un code de l ' honneur comme les milieux de pigal , marseille et corse à cette èpoque . bonne soirèe .

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  • 8 mois après...
Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

A savoir d'où l'on vient, qui l'on est et à anticiper l'avenir.

Actuellement on aime bien comparer 2011 avec les années 30... un peu facile mais il y a un peu de vrai.

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)
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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Mouais... redonnons un ptit coup d'fouet à la réflexion épistémologique avec cet article de base =)

Danièle Pingué, "Introduction : Enseigner l’Histoire au présent"

En France, depuis son apparition il y a plus de deux siècles, l’enseignement de l’histoire se

voit surchargé de « finalités » qui toutes, en définitive, tendent vers le même but : former le

citoyen. On peut néanmoins distinguer parmi elles deux catégories : d’une part, les finalités

intellectuelles, qui visent à procurer à l’élève les connaissances et les compétences nécessaires

pour « agir en personne libre et responsable »1 ; d’autre part, celles que l’on peut qualifier

« d’idéologiques », destinées à lui inculquer des sentiments, des idées, des valeurs.

Comme on le sait, les finalités « idéologiques » ont longtemps prévalu, ce qui entraîna

dans les premières décennies de la IIIe République une véritable « instrumentalisation »

politique de cette discipline. L’enjeu était alors la construction d’une identité nationale2. Cette

« instrumentalisation », abondamment étudiée aujourd’hui, notamment à travers l’analyse des

manuels scolaires de l’époque, ne doit d’ailleurs pas être caricaturée : pour les historiens

méthodiques, la finalité politique de l’histoire n’était pas incompatible avec la recherche de

la vérité3. Elle fut néanmoins rapidement remise en cause, d’abord dans certains aspects de

son contenu (le patriotisme guerrier), puis dans son principe même : pour Lucien Febvre, en

1920, « l’histoire qui sert, c’est une histoire serve »4.

Malgré toutes ces critiques, cette « instrumentalisation » ne prit réellement fin qu’avec le

« tournant » des années 1970. Trois facteurs qui n’étaient pas nouveaux mais qui prirent alors

de l’ampleur se conjuguèrent : l’essor des courants pédagogiques pour qui l’acquisition des

capacités devait primer sur celle des connaissances ; le triomphe du courant historiographique

de « l’École des Annales » ; enfin, dans le contexte de la décolonisation et des débuts de la

construction européenne, la contestation plus vive que jamais du contenu « nationaliste » de

l’histoire enseignée. Avec l’établissement des « disciplines d’éveil » à l’école primaire (1969)

et la « réforme Haby » au collège (1977), l’enseignement de l’histoire se vit alors assigner

comme unique objectif la formation intellectuelle des élèves5.

Cependant, devant le tollé général provoqué par cette entreprise perçue comme une tentative

de « liquidation » du passé national, le ministère dut calmer le jeu et l’on assista, dès le début

des années 1980 à un « recentrage » tendant à concilier les deux modèles précédents. Les

programmes actuels en sont plus ou moins directement issus 6. Quels sont donc aujourd’hui

les usages de l’histoire enseignée et pour quels enjeux ?

Dans l’enseignement secondaire, les programmes et leurs « documents d’accompagnement »

affichent clairement leurs « finalités » :

• au collège, l’histoire et la géographie ont « des finalités intellectuelles, civiques,

patrimoniales et culturelles »7 ;

• au lycée, elles ont pour finalités de :

« Transmettre des savoirs et en assurer la maîtrise […]

Comprendre le monde contemporain […]

Permettre l’insertion des élèves dans la cité. L’histoire et la géographie permettent la

découverte progressive des fondements d’une communauté humaine ; elles apportent

à la fois l’absolu des valeurs et le sens du relatif conduisant à la tolérance par la

découverte des cultures et des coutumes d’autres civilisations ; elles apprennent ainsi

à reconnaître et à assimiler les éléments irréductibles de convergence au sein d’une

société.

Acquérir des méthodes d’analyse pour une formation intellectuelle […] »8.

En ce qui concerne plus précisément l’histoire, les rédacteurs de la dernière mouture du

programme de seconde insistent fortement sur ses finalités culturelles d’une part, civiques d’autre part : les thèmes à étudier « doivent permettre de développer l’esprit critique, la

tolérance et la reconnaissance de l’autre »9.

Au total, ces finalités entrecroisées tendent, comme cela a toujours été le cas, vers un seul but :

former le citoyen, et cette formation comporte les deux volets énoncés plus haut : intellectuel

(compréhension du monde actuel, esprit critique) et « idéologique » (sentiment d’identité,

adhésion à des valeurs).

Pour l’école primaire, les programmes de 2002, dont le maître d’oeuvre a été Philippe Joutard,

tranchent nettement avec ceux qui les précèdent. À côté d’autres changements importants, ils

introduisent une innovation qui nous semble essentielle : ils ont l’ambition de faire comprendre

à l’élève « la spécificité de l’histoire ; […] l’élève doit donc pouvoir commencer à comprendre

le travail de l’historien, rassembler des documents à partir d’un sujet, en donner la nature, la

date et l’auteur. […] C’est une première forme, modeste mais réelle, d’esprit critique »10. La

finalité intellectuelle est ici très fortement affirmée. Les finalités « civiques » n’en restent pas

moins présentes.

Tout autant que dans le secondaire, lorsqu’il s’agit, notamment, de faire adhérer les élèves à

des valeurs, sommes-nous alors si loin ici de « l’instrumentalisation » de l’histoire par l’école

de Jules Ferry ? Encore faudrait-il préciser la signification de ce mot qui ne figure pas dans le

dictionnaire. Ce qui est certain, c’est que nous sommes indéniablement dans le cas de figure

d’une « histoire qui sert ». Cela n’a rien de scandaleux, à condition naturellement d’en avoir

conscience et de savoir précisément au service de quels enjeux est utilisé cet enseignement.

L’objectif du présent dossier est de contribuer à l’analyse de ces enjeux en portant le regard sur

quelques thèmes particulièrement significatifs. Marc Deleplace s’interroge sur la place actuelle

de la Révolution française dans les manuels et les programmes. Antonio Gonzales analyse la

vision de l’Antiquité proposée par les programmes de sixième. Stéphanie Krapoth revient sur le

passé en s’intéressant à la vision réciproque des Français et des Allemands dans leurs manuels

scolaires respectifs depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Michelle Zancarini-Fournel

se penche sur la place des femmes dans l’enseignement de l’histoire. Jean Carpentier retrace

l’histoire récente de l’enseignement du fait religieux. Enfin, Philippe Joutard a bien voulu nous

accorder un entretien qui apporte de précieux éclairages sur les « nouveaux programmes » du

cycle 3 de l’école primaire dont il a été le maître d’oeuvre.

Notes

1 Programmes de l’école primaire, CNDP, 1995, p. 67.

2 De nombreux travaux abordent ces questions. Voir en particulier l’ouvrage de synthèse de Patrick

Garcia et Jean Leduc L’enseignement de l’histoire en France de l’Ancien Régime à nos jours, Paris,

Armand Colin, « Collection U », 2003, p. 274-277 dont nous présentons le compte rendu ci-dessous dans

la rubrique « Livres lus » du présent numéro des Cahiers d’histoire.

3 Gabriel Monod exprime très clairement cette idée dans le premier numéro de la Revue Historique en

1876 : « C’est ainsi que l’histoire, sans se proposer d’autre but et d’autre fin que le profit qu’on tire de

la vérité, travaille d’une manière secrète et sûre à la grandeur de la Patrie en même temps qu’au progrès

du genre humain » (cité par Patrick Garcia et Jean Leduc, op. cit., p. 106).

4 Ibid., p. 148.

5 Cela ne signifiait pas que l’école allait cesser de participer à la formation du citoyen mais, comme

l’expliquent Christian Nique et Claude Lelièvre, il s’agissait pour René Haby de « développer chez les

jeunes un esprit imprégné des valeurs libérales de façon à conforter le régime libéral que le président

Giscard d’Estaing [cherchait] alors à consolider en France » (Christian Nique et Claude Lelièvre, La

République n’éduquera plus. La fin du mythe Ferry, Plon, 1993, p. 214).

6 Issus d’une vaste « mise à plat » entreprise dès le début des années 1980, une cascade de « nouveaux

programmes » accompagnés, pour la plupart, de « documents d’accompagnement » ont été produits : en

1984-85, 1995 et 2002 pour l’école primaire ; en 1985 et 1995-98 pour le collège ; en 1981-82, 1986-88,

1995 et 2000-2002 pour le lycée.

7 Programme de 6e, J.O. du 30/11/1995.

8 Préambule des Programmes de 1995, BOEN n° 12, 29/06/1995.

9 B.O. hors série n° 7 du 3 octobre 2002.

10 Documents d’application des programmes, Histoire et géographie, cycle 3, CNDP, 2002, p. 8.

Danièle Pingué , « Introduction : Enseigner l’Histoire au présent », dans Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, 93 | 2004.

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Invité gilles 25200
Invités, Posté(e)
Invité gilles 25200
Invité gilles 25200 Invités 0 message
Posté(e)

ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire donc faut pas tout prendre comme "argent comptant" et écouter d'autres sons de cloche,avec internet on peut avoir accés à ça.

l'histoire qu'on nous apprends à l'école fait du "politiquement correct" en passant à la trappe certains faits.

l'histoire sert à anticiper des problémes qu'hier on as déja rencontrer et ne pas refaire les mémes erreurs

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

L'Histoire sert tout simplement à nous éclairer, à nous rendre plus sage, à mieux comprendre le présent et donc à mieux anticiper le futur.

Et puis il y a aussi la face sombre de l'Histoire, qui sert à justifier telle ou telle idéologie dangereuse. On peut penser aux dérives communistes, aux dérives de l'extrême droite française (avec le livre de Zemmour qui réécrit l'Histoire de France dans une optique anti-immigrationiste).

et psstt y a aussi les patrimoines de l'UNESCO pour le plaisir des yeux :dev:

Les critères pour appartenir au patrimoine mondial de l'UNESCO sont très discutable. Par exemple, la "Corrida" pourrait en faire bientôt partie. :gurp:

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire

Pas toujours. Je sais bien que c'est une croyance très répandue, mais les vainqueurs n'écrivent pas toujours l'Histoire.

Parfois, c'est vrai, par exemple ce sont les romains qui ont écrit l'Histoire des carthaginois vaincus.

Parfois, c'est faux. Par exemple, t'es-tu jamais demandé pourquoi dans de nombreux films américains Babylone=Décadence ?

Pourtant la civilisation babylonienne a été une très grande civilisation. Mais pas de chance, leur histoire a été écrite par les hébreux vaincus qui avait la rancune tenace. Ils ont caricaturé Babylone et l'ont dénigrée dans tous leurs écrits.

Il y a en fait une "guerre de l'Histoire", chaque camp cherchant à transmettre sa version de l'Histoire. Le vainqueur militaire aura plus de facilité à gagner cette "guerre de l'Histoire", mais ce n'est pas toujours le cas, parfois le vainqueur militaire perd la guerre de l'Histoire.

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