Aller au contenu

Le syndrome «Tanguy» s'accentue en Europe


Yavin

Messages recommandés

Membre, 43ans Posté(e)
Leiru Membre 1 694 messages
Forumeur balbutiant‚ 43ans‚
Posté(e)

Pyrenne au passage : ton analyse est pas fausse :yahoo:

Sauf pour celle de la musique :rtfm::o°

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 50ans Posté(e)
godai Membre 135 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
D'un autre côté, le fait de vouloir habiter en dehors du domicile familial est une pratique récente, et c'est une forme de surconsommation : il faut plusieurs domiciles pour toute la famille.

Ta remarque est très juste.Il est vrai que le système capitaliste avait tout intérêt a faire l'apologie d'une vie "indépendante"car si chacun a son appartement cela rapporte plus d'argent aux possédants, à EDF,au fisc,à Véolia,au assurances...etc.Le problème est qu'en pratique,à partir d'un certain age,on ressent un besoin de liberté plus grands car vivre avec ses parents sous un unique, même si cela est parfois nécéssaire,peut finir pas etre pesant.On a pas tous envie du meme rythme et du même mode de vie y compris au sein d'une même famille.Il y'a également le problème de l'intimité lorsque l'on vit chez un ou ses parents.Ce facteur ne facilite pas les rencontres amoureuses et même quoique à un degré moindre,amicale(plus de difficulté pour inviter quelqu'un chez soi).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Le problème est qu'en pratique,à partir d'un certain age,on ressent un besoin de liberté plus grands car vivre avec ses parents sous un unique, même si cela est parfois nécéssaire,peut finir pas etre pesant.On a pas tous envie du meme rythme et du même mode de vie y compris au sein d'une même famille.Il y'a également le problème de l'intimité lorsque l'on vit chez un ou ses parents.

Je pense que ce problème vient du fait que nous avons perdu l'habitude de cohabiter à plusieurs génération sous le même toit. Avec quelques efforts, cela doit pouvoir se régler.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, , 59ans Posté(e)
Afarensis Membre 3 752 messages
59ans‚ ,
Posté(e)

C' est sans compter le fait que si les choses évoluent encore aussi mal, ce sont les parents qui reviendront viVre sous le toit de leurs enfants.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 53ans Posté(e)
Fiphi Membre 913 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)
non, ce n'est pas récent!

de tout temps, même dans les campagnes, l'objectif a été pour les jeunes générations de construire leur propre nid

dire qu'autrefois les enfants restaient chez les parents pour cultiver la terre est également faux

l'aîné reprenait la suite du père, oui, pour garder l'héritage terrien

mais quand il y avait plusieurs enfants, ce qui était presque toujours le cas, les suivants s'en allaient faire leur vie ailleurs, les filles se mariaient et s'en allaient aussi

cette idée de la famille rassemblant plusieurs générations sous le même toit et occupant sur la même terre une floppée de descendants est périmée depuis longtemps, faut remettre ta pendule à l'heure, Grenouille

Non, Pyrenne. Les filles "étaient" mariées à un propriétaire terrien. Il s'agissait d'un choix patrimonial qui avait pour but d'étendre la propriété. Depuis peu seulement, les filles ont eu la liberté du choix du conjoint ou des études (ex: droit de vote tardif)... Quant aux suivants des enfants, même acabit ! Seul celui qui n'avait plus sa place partait (engagement colonial) ou s'orientait vers un autre métier, souvent à proximité !

Enfin, cette vie familiale, assez récente finalement (jusqu'au XXème - après guerre) se déroulait alors que l'Europe traversait une période sombre de son histoire (guerres incessantes et meurtrières pour les familles - descendances décimées).

C'est la sauvegarde de la famille et de sa terre qui prévalait !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Je suis gentille, donnez moi des bonbons !, Posté(e)
imperatricedumonde Membre 8 284 messages
Je suis gentille, donnez moi des bonbons !,
Posté(e)
Y'a ptet aussi une montée de l'assistanat. Et du syndrome "je veux tout tout de suite"

avec 1100 euros par mois et des loyers à minimum 800 euros sur Paris.... on a besoin d'être assisté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Et ils appellent ça un syndrome... Bref, à tous les trentenaires vivant chez leurs parents, sachez que vous n'entrez pas dans la norme. Il faut vous faire soigner en pathologie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)
Non, Pyrenne. Les filles "étaient" mariées à un propriétaire terrien. Il s'agissait d'un choix patrimonial qui avait pour but d'étendre la propriété. Depuis peu seulement, les filles ont eu la liberté du choix du conjoint ou des études (ex: droit de vote tardif)... Quant aux suivants des enfants, même acabit ! Seul celui qui n'avait plus sa place partait (engagement colonial) ou s'orientait vers un autre métier, souvent à proximité !

Enfin, cette vie familiale, assez récente finalement (jusqu'au XXème - après guerre) se déroulait alors que l'Europe traversait une période sombre de son histoire (guerres incessantes et meurtrières pour les familles - descendances décimées).

C'est la sauvegarde de la famille et de sa terre qui prévalait !

je vais te contrarier, excuse-moi :rtfm:

les filles étaient mariées à un propriétaire terrien à condition d'avoir elles-mêmes quelque chose d'équivalent à mettre dans la corbeille de mariage

les riches se mariaient avec les riches, les pauvres avec les pauvres!

la non-liberté du choix du conjoint, d'ailleurs, jouait dans les deux sens, il n'était pas question qu'un garçon se marie avec une fille moins riche que lui, la famille lui en aurait fait passer l'envie, quitte à le déshériter

et la maison paternelle restait à l'aîné, les autres étaient priés d'aller chercher fortune ailleurs, c'est d'ailleurs ce qui remplissait nos couvents et nos casernes (là, on est d'accord) , à moins que les cadets n'aient hérité d'une terre ou d'une chaumière pour s'installer, mais là, on parle déjà de familles aisées

dans les familles aux moyens modestes ou pauvres, se loin les plus nombreux, les cadets qui ne pouvaient bénéficier d'une terre en partage devenaient souvent métayers, voire journaliers dans le pire des cas, parce que pour entre au couvent, il fallait donner une dot, et que pour entrer dans l'armée, il fallait payer ses équipements

le Code Napoléon était sensé obliger les parents à partager équitablement l'héritage, mais entre la théorie et la pratique... les paysans étaient suffisamment malins pour faire que le domaine reste uni, pour eux contrevenir aux coutumes et partager le domaine était un crime plus grave que contrevenir à la loi :yahoo:

ça n'a rien à voir avec les périodes sombres de l'histoire, c'était une coutume permanente, la sauvegarde du patrimoine foncier était aussi important en temps de paix qu'en temps de guerre

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 53ans Posté(e)
Fiphi Membre 913 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Pyrenne, tu ne me contraries pas. Nous sommes assez d'accord malgré quelques nuances. A chaque époque, les individus s'organisent pour s'assurer leurs besoins fondamentaux. Avant l'exode rural, la vie s'organisait principalement autour des nombreux villages de l'hexagone et parmi les familles qui y résidaient. Plusieurs raisons : transports encore peu développés, modernité encore peu accessible, emplois principalement agricoles. De plus, la guerre, contingente, pouvait décimer la population masculine de certains villages, ce qui obligeaient les communautés villageoises à se repeupler plutôt qu'à s'expatrier.

A l'aube des trente glorieuses, un esprit nouveau naît chez les jeunes du fait du plein emploi, de le reconstruction et du développement de l'économie industrielle. L'exode rural commence. On s'installe dans les villes. On quitte les familles des campagnes (parents).

De nos jours, la crise, la diminution du pouvoir d'achat, le chômage persistant, l'allongement des années d'études, oblige en quelque sorte le "resserrement familial". On vit plus longtemps chez ses parents. De même les jeunes, pour maintenir un pouvoir d'achat et profiter des années de jeunesse (sorties, rencontres) se maintiennent volontairement chez papa et maman. Car les m¿urs ont également changé. L'église a moins d'emprise. On ne se marie plus autant. Le visage de la famille a changé, s'est remodelé.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×