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Les femmes, une évolution négative

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muslim13

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Invité château
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Invité château
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Il parait même que le droit de cuissage a été aboli !

nan le droit de quitage tu veux dire je pense, le droit de cuissage n'ayant jamais existé (d'après wikipédia, encore qu'aujourd'hui on enterre quand même les vies de jeune fille -ou de garçon lol mais pas c'est pas le sujet)

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Invité carabistouille
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Invité Marinelou
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Invité Danaos
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il est des visions de la femme qui ont la dent dure tout comme le rapport dans le couple! A mon avis il y a eu de la claque chez certains et l'incapacité de se demander pourquoi ils sont plus proche des primates que du rapport élaboré entre deux adultes dans une vie de couple :rtfm:

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Invité château
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ben ouais les filles, contrairement au droit de quitage la réalité du droit de cuissage n'est pas clairement démontrée ; cependant comme je disais on peut considérer "l'enterrement de vie de jeune fille" comme un de ses avatars, ce qui ne choque personne apparemment puisque la noblesse a été abolie ; ça ne change rien par ailleurs au mot "droit" qui implique, dans son sens contemporain, une liberté, par opposition aux devoirs conjugaux, notamment.....

vous vous êtes mises à deux sur ce coup-là contre moi (je rigole), comme quoi décidément l'évolution ne va pas dans un mauvais sens : de plus en plus de solidarité féminine, et finalement c'est peut-être cela, le plus important :rtfm:

il est des visions de la femme qui ont la dent dure tout comme le rapport dans le couple! A mon avis il y a eu de la claque chez certains et l'incapacité de se demander pourquoi ils sont plus proche des primates que du rapport élaboré entre deux adultes dans une vie de couple

?

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 44 770 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
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Alors d'après le Littré, qui est quand même un des dictionnaires les plus aboutis, le mot quitage n'a jamais existé (mais c'est gentil de l'avoir proposé :rtfm: ), en revanche cuissage oui, puisqu'il vient de cuisse, et le droit de cuissage est donc :

"Terme de droit féodal. Droit qu'avait le seigneur de mettre la jambe dans le lit de la nouvelle mariée la première nuit des noces, et aussi, dans quelques localités, droit de coucher avec la nouvelle mariée la première nuit : droits qui d'ordinaire étaient rachetés à prix d'argent.

Les seigneurs avaient imaginé le droit de cuissage, VOLT. Moeurs, 51."

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Invité Danaos
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Invité Danaos
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ben ouais les filles, contrairement au droit de quitage la réalité du droit de cuissage n'est pas clairement démontrée ; cependant comme je disais on peut considérer "l'enterrement de vie de jeune fille" comme un de ses avatars, ce qui ne choque personne apparemment puisque la noblesse a été abolie ; ça ne change rien par ailleurs au mot "droit" qui implique, dans son sens contemporain, une liberté, par opposition aux devoirs conjugaux, notamment.....

vous vous êtes mises à deux sur ce coup-là contre moi (je rigole), comme quoi décidément l'évolution ne va pas dans un mauvais sens : de plus en plus de solidarité féminine, et finalement c'est peut-être cela, le plus important :rtfm:

?

oui vois-tu quand deux adultes vivent ensemble ils se respectent en respectant d'abord et avant tout la liberté de l'autre et donc ses droits...toi et ta vision de la femme à la cuisine qui est loin d'être de l'humour est à mille lieues de cela...d'où mon post

Je plussoies titenath : le droit de cuissage a existé mais pas sous ce nom plutôt sous celui de prima note ou première nuit qu'un seigneur pouvait réclamer sur sa seigneurie, mais elle ne fut que peu utilisée

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Invité château
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Invité château Invités 0 message
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surtout que le quitage, toujours si j'en crois wiki et d'autres sites, c'était une somme d'argent...... il doit y avoir un rapport avec la dote, la noblesse est reportée sur le couple, ce sont les nouveaux seigneurs en quelque sorte.....

oui vois-tu quand deux adultes vivent ensemble ils se respectent en respectant d'abord et avant tout la liberté de l'autre et donc ses droits...toi et ta vision de la femme à la cuisine qui est loin d'être de l'humour est à mille lieues de cela...d'où mon post

ouais bon ben toi on sait pas trop pourquoi tu postes comme d'hab, ok corral était désaffecté il y a quelque temps c'est sûrement à cause de ça ^^

bientôt tu nous feras une jaunisse parce qu'il y a trop de grands chefs de cuisine masculins, enfin bon c'est pas le sujet

cette solidarité féminine, mine de rien, bien qu'infondée la plupart du temps, que j'évoquais, c'est quand même plus agréable que lorsqu'elles s'excisent entre elles, notamment, ou le terme "bru" affectionné abusivement par certaines belles-mères :rtfm: syndrôme de stockholm avec des coutumes initées par des mecs... hmmmmm ; en tout cas voila quoi

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Invité Danaos
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Invité Danaos
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surtout que le quitage, toujours si j'en crois wiki et d'autres sites, c'était une somme d'argent...... il doit y avoir un rapport avec la dote, la noblesse est reportée sur le couple, ce sont les nouveaux seigneurs en quelque sorte.....

ouais bon ben toi on sait pas trop pourquoi tu postes comme d'hab, ok corral était désaffecté il y a quelque temps c'est sûrement à cause de ça ^^

bientôt tu nous feras une jaunisse parce qu'il y a trop de grands chefs de cuisine masculins, enfin bon c'est pas le sujet

vois-tu je poste là où tu es parce que j'aime à te remettre à ta place et à signaler que tes propos concernant l'émancipation d ela femme sont dans l'idée d'une rare vulagrité

cette solidarité féminine, mine de rien, bien qu'infondée la plupart du temps, que j'évoquais, c'est quand même plus agréable que lorsqu'elles s'excisent entre elles, notamment, ou le terme "bru" affectionné abusivement par certaines belles-mères :rtfm: syndrôme de stockholm avec des coutumes initées par des mecs... hmmmmm ; en tout cas voila quoi

je crois qu'il esthallucinant de dire que ce sont les femmes qui ont imposé l'excision, c'est incroyable : dans les sociétés matriarcales africaines, l'excision n'est pas imposée ni même pratiquée! Et toi tu as tendance à vouloir mettre de côté les siècles de domination masculine sur le féminin : même pour une catherine de Sienne ou pour Thérèse d'Avila il y avait un homme pour contrôler leur parole!

Aujourd'hui les femmes s'affirment et nous emttent au défi en nous faisant vaciller sur nos convictions et tant mieux parce que cela nous oblige à nous poser des questions sur notre vraie place dans le couple : sommes nous seuls ou acceptons-nous une complémentarité?

Si toi après tu préfères être aigri, c'est ton problème mais tes réflexions sur la gente féminine sont loin d'être valable intellectuellement!

PS : je regrette OK CORRAL effectivement mais il reste les MP si tu le souhaites... mes propos sont dans le débat et sans souci!

Tu es un PRIMATE à mes yeux concernant l'avancée de la cause féminine, un PRIMATE!

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Membre, 49ans Posté(e)
godai Membre 135 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
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Franchement,on fait de grand débat autour des femmes mais soyons honnête une femme honorable est une bonne maitresse de maison.Point barre! :rtfm::o°:yahoo:

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Membre, 67ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)
:rtfm: pourquoi pas :...."Une bonne maitresse" tout court .. :o°:yahoo::o°
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Invité château
Invités, Posté(e)
Invité château
Invité château Invités 0 message
Posté(e)
tant mieux parce que cela nous oblige à nous poser des questions sur notre vraie place dans le couple : sommes nous seuls ou acceptons-nous une complémentarité?

l'idée même de couple......

y a toujours complémentarité quelque part, forcément, c'est même l'une des principales causes des divorce, avec le pognon, si on veut traduire le couple en termes juridiques ;

c'est pas la seule, évidemment, mais me demande si c'est pas un peu indécent de laisser la société s'immiscer dans ces affaires-là tant que y a pas violence conjugale, voire même désormais : viol conjugal (qui ressemble justement à ce que tu dénonces)

la complémentarité me semble tellement évidente que ce n'est justement quasi jamais le discours entendu, on parle bien d'égalité, or l'égalité permanente entre deux membres d'un couple..... hum hum ; quant au respect, ben chacun y voit ce qu'il veut, dans cette notion, elle même a fait l'objet d'un topic dans lequel j'ai posté, c'était pas si évident que ça à traiter, n'empêche, en gros pour résumer ça rime avec liberté..... de faire un couple ou pas, entre autres....

Tu es un PRIMATE à mes yeux concernant l'avancée de la cause féminine, un PRIMATE!

tention à l'averto quoique perso j'alerte pas ce genre de préjugé qui n'est à mes yeux que l'expression de celui qui l'exprime ; m'enfin je serais ravi que t'en prenne un sur ce coup-là.... longue suite de posts inutiles dans divers sujets m'obligeant quelque peu à répondre puisque ça s'adresse à moi bien qu'en fait la violence "contenue" (guillemets volontaires puisque c'est la seule vraie qui puisse vraiment s'exprimer dans des mots, comme le racisme d'ailleurs, plus dangereux lorsqu'il est implicite qu'explicite puisqu'alors ce n'est donc qu'un préjugé, voire de l'humour, ou alors des fadas lol) le fait de qualifier quelqu'un entraîne rarement qu'il se reconnaisse et donc c'est pas vraiment de la violence, plutôt une insulte -laquelle n'est pas forcément quelque chose de si négatif qu'on pourrait croire si on regarde les étymologies des plus fréquentes, enfin bon) dans ton perso me laisse un peu indifférent, j'avoue, en ce sens que je m'amuse plutôt, sur les bonnes femmes - topic, tant ils correspondent très peu à la réalité, ou du moins à la réalité qui compte, celle sur laquelle on peut faire quelque chose, faut donc que les gens disposent d'internet et aient envie de converser, débattre..... à défaut de respect (vu les CGU), y a au moins de l'estime, c'est un peu différent..... mais donc je ne t'estime pas pour ces messages puisque tu ne m'apprends strictement rien :rtfm:

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Membre, 67ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)
que je m'amuse plutôt, sur les bonnes femmes - :o°

:yahoo: Moi j'adore ton humour mon chateau! :rtfm: tant pis pour ceux qui ne le comprennent pas!!!

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Membre, 49ans Posté(e)
godai Membre 135 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)
:rtfm: pourquoi pas :...."Une bonne maitresse" tout court .. :yahoo::o° :D

Finalement la femme idéale c'est une bonne ménagère et une bonne amante.J'ai toujours la possibilité de faire comme beaucoup d'homme.J'épouse une femme pour les tâches ménagères et je prends une maitresse à coté.Quand j'en ai marre de bobonne je part avec ma maitresse en laissant les enfants à ma première épouse.Tu vois je suis un humaniste et un homme très responsable. :D :D :o°

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Membre, 67ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)
:yahoo: Un homme, un vrai, en effet! trés représentatif de son espèce.. :o° ( un comme on les aime tant finalement.. puisqu'on en élèves en plus de cette facon! :rtfm: ) ben oui un peu parceque en tant que maman .. je regarde mon fils comme un "séducteur" ce qui me rend fiere mais je lui ai fait promettre d'etre respectueux et amoureux vraiment ! si il se révèle piteux et trop coincé je vais m'en vouloir quelque part je sens! donc voilà! d'où viendrait le problème finalement!!! (non je plaisante là !! c'est de l'humour! :o° :D :D )
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Invité château
Invités, Posté(e)
Invité château
Invité château Invités 0 message
Posté(e)

responsable.... si tu t'acquittes (spontanément) de la pension alimentaire......

toute façon j'emploie aussi bien le mot "bonne femme" que "bonhomme" (cf notamment ma novella, le blog ^^)

après, ce qui est lassant, c'est qu'il y en ait encore qui fassent une fixette là dessus et cherchent encore des failles imaginaires dans mon discours, je préfère généralement celles/ceux qui en montrent les vraies failles, qui existent et que suis prêt à reconnaître puisque généralement je suis les sujets auxquels je réponds, enfin sauf l'asile mais bon enfin bon.....

c'est quand même étonnant qu'on parle de l'évolution de la femme deux fois : lorsqu'on évoque celle de l'Homme, et donc celle aussi de la femme..... en tout cas elles peuvent pas, à priori, faire un parti politique, puisque les discours féministes, quand je les lis, faut lire beaucoup avant de tomber sur un message humaniste, justement, ou utile à toute la société.....

suffit d'appliquer les droits de l'Homme et les autres droits existants, du moins en France, tout bêtement, lesquels sont quand même bien fichus, je trouve.... ensuite, à partir de cette base, et sans nier qu'ils ont changé historiquement, voir un petit peu si la Féminité nous inspire..... j'aime bien un des messages précédents qui considérait qu'en chaque individu humain il y a un yin et un yang..... donc au fond, on est un peu semblables, la seule différence résidant entre les jambes, pour parler vulgairement ; une évolution ? nan je dirais plutôt, à ce stade, une révolution : comme une toupie qui tourne sur elle-même sans cesse..... on n'innove pas, on se contente à chaque fois de réadapter le système à des facteurs pas si nouveaux que ça, les nécessités, le pragmatisme.... le droit au divorce est reconnu (auparavant, les affaires d'empoisonnement démontraient que les femmes qui voulaient vraiment en sortir y parvenaient, en même temps, mais bon), le travail des deux au sein du couple est assez rarement complètement volontaire, perso ma petite bonne femme, lorsque je l'aurai trouvée, si elle pouvait travailler pour deux, hmmm.. :rtfm: ), l'éducation des filles est calquée sur celle des garçons, etc, etc..... en même temps, à l'échelle de l'Histoire, bien que ce ne soit pas ma spécialité, je me demande quand même si c'est vraiment une évolution, plutôt qu'une révolution ? toute façon, compte tenu la révolution actuelle de l'enseignement, qui se professionnalise de plus en plus, bientôt même les garçons entre eux ne recevront plus les mêmes bases, d'ailleurs quand je dis éducation on parle de quoi vu que l'accès au collège et au lycée, c'était pas si évident, pour tout le monde, à une époque.... enfin bon

les bonnes-femmes topic, j'aime bien car, à l'instar d'un chanteur célèbre, parfois, je me demande :

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Membre, 49ans Posté(e)
godai Membre 135 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)

Cela étant dit je dois admettre que vous les femmes,en ce qui concerne votre "libération",vous criez victoire bien trop vite.Rien mais alors rien n'est gagné.En fait au final de nos jours vous faites le ménage(comme avant),vous laver nos slips et en plus vous travailler :yahoo: .Comme disait le grand philosophe Jean Marie Bigard(dans un sketch)vous êtes doublement baisées.Moi personnellement ca ne me gêne pas plus que ca étant donné que je suis un homme,biologiquement parlant du moins,mais franchement votre libération est très relative.Elle est d'autant plus fragile que vous avez la prétention d'affirmer que vous êtes libres ce qui est le propre des aliénés.

:o° :D :D .Personnellement je sais faire la cuisine,je sais repasser et exécuter l'ensemble des tâches ménagères et bien malgré ca je ne rêve que d'avoir une ménagère zélé à la maison.Alors l'empoté qui n'est meme pas foutu de se faire cuire un oeuf ou de se laver un paire de chaussette,il peut encore moins se passer d'une bonniche.Et si en plus cette dernière est un bon plan au lit et qu'en plus elle travaille pour ramener des devises supplémentaire(pas plus que moi c'est complexant)et qu'elle trouve encore la disponibilité pour me materner :o° alors là c'est le top :rtfm::bo::8): :D :D :D :coeur::coeur::coeur:

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Invité Danaos
Invités, Posté(e)
Invité Danaos
Invité Danaos Invités 0 message
Posté(e)

@ chateau : je t'en pris vas-y alerte mon ptit bonhomme aucun souci et je réitère même tu es et restes un primate à mes yeux qui sous couvert d'un discours pseudo élaboré qui en substance ne veut rien dire tant ton esprit brouillon infecte ta seule pensée! J'assume pleinement ptit gars, sans souci et je ne me pisse pas dessus de savoir si tu alertes ou pas!

Quant à Godai : fais donc une doublette avec Chateau, cela t'ira très bien...

Il n'y a pas d'égalité mais complémentarité dans un couple : il n'est pas question de savoir si on doit être à égalité avec les femmes mais si nous ne pouvons pas être symbiotiques

Et perso, une femme pour moi est plus intéressante libre et assumée qu'aux ordres de primates qui en sont restés au temps des cavernes...

Considéré comme le laisse supposer le topic que les femmes ont une évolution négative parce qu'elles ressembleraient à des mecs est une absurdité : la femme n'a jamais été autant féminine qu'aujourd'hui parce qu'enfin elle peut assumer sa féminité seule : qu'elle soit une femme libertine ou une femme qui choisisse une vie plus traditionnelle, au moins elle ne dépend plus de primates machiste, elles se suffisent à elles-mêmes et c'est tant mieux!

N'en déplaise aux frustrés qui pratiquent un onanisme pour soulager leur libido...

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 32 955 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)
je réitère même tu es et restes un primate à mes yeux

Nous sommes tous des primates :rtfm:

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Membre, Etranger longiligne, 38ans Posté(e)
ice scream Membre 3 322 messages
38ans‚ Etranger longiligne,
Posté(e)
cuiss1.gif

Le "droit de cuissage" est devenu un tel poncif que se poser la question de sa réalité historique est, pour certains, à la limite du risible.

Il semble attesté, pour tout un chacun, que le seigneur médiéval possédait le droit de passer la première nuit de noces avec l'épouse de ses sujets et de ses vassaux. L'image d'un Moyen Age, guerrier et "machiste", diffusée par les manuels et les films, a beaucoup contribué à ancrer une telle croyance dans nos esprits. La pratique contemporaine du "harcèlement sexuel" (un patron salace qui abuse de sa situation pour faire à ses employées soumises un chantage au licenciement) n'est probablement pas étrangère à la diffusion (et à l'acceptation) de cette idée. Les plaisanteries traditionnelles portant sur la défloration des vierges ont fait le reste.

Et le malheur veut que certains de nos érudits -ceux qui devraient être les premiers à balayer de nos têtes les idées préconçues- entretiennent le doute.

Le royaliste Veuillot contre le libéral Delpit

Or plusieurs études ont été menées sur le sujet. Et si Elles ne concordent pas toutes sur le détail, les plus sérieuses d'entre elles sont unanimes à rejeter l'existence de ce "droit", que d'aucuns appelaient aussi "droit de première nuit". Etrange, non? Allons voir cela de plus près.

La première grande polémique s'ouvrit en 1854.

En mars 1854, le libéral Dupin, présente devant ses collègues de l'Académie des Sciences morales et politiques le livre en 2 tomes d'Alexandre Bouthors, Les coutumes locales du baillage d'Amiens, rédigées en 1507, paru en 1845 et 1853. L'académie y relève l'existence passée du "droit de cuissage" et en profite pour stigmatiser les moeurs de l'ancienne France. Dupin est relayé, dans sa diatribe, par tous les anticléricaux.

La réplique du camp catholique et royaliste ne se fait pas attendre. Louis Veuillot, le bouillonnant directeur du journal légitimiste L'Univers, publie, dès le mois de mai, une série de quatre études, aussi virulentes qu'argumentées, qui seront reprises en juillet sous forme d'un livre intitulé Le Droit du seigneur. Pour lui, c'est une question d'honneur : il faut au plus vite laver l'affront qui a été fait au système féodal!

Veuillot ne cherche pas à nier les abus d'autorité qui se sont produits à un moment ou à un autre, dans la société féodale. A une époque où l'administration était embryonnaire et décentralisée, les entorses à la règle n'ont pas manqué. Quelle société peut d'ailleurs prétendre échapper à de telles déviances?

Mais avec l'appui bienveillant des chartistes, Veuillot réussit cependant à démontrer qu'il faut se garder de voir un "droit" bien établi là où il n'y a que dévoiement et gaillardise médiévale.

La lecture attentive des sources "révélatrices" se révéla pour lui fortement instructive. Du "droit de cuissage", à proprement dit, aucun texte ancien ne prouvait l'existence. Telle fut la conclusion du grand pamphlétaire catholique.

La controverse dura trente ans. L'opinion de Veuillot fut renforcée par les travaux de chartistes comme Beaurepaire ou Barthélémy.

De l'autre côté, on n'abandonna pas la partie. Bascle de Lagrèze, Victor Valléin ou Jules Delpit firent feux de tout bois pour battre en brèche la thèse du mythe. Dans sa compilation un rien moqueuse, au titre faussement modeste de Réponse d'un campagnard à un Parisien, ou Réfutation du livre de M. Veuillot sur le Droit du seigneur, Delpit rassembla tous les semblants de preuves qui s'offraient à lui et fit beaucoup pour troubler le jugement de ceux qui n'avaient pas étudiés l'affaire à fond. Alain Boureau, dans son indispensable Droit de cuissage, paru récemment, réexamine les "72 preuves" alléguées par ce dernier et les soumet à un ratissage critique.

"La compilation de Delpit, écrit-il, illustre un des tactiques les plus anciennes des partisans de l'existence du cuissage : l'accumulation et l'amalgame. On assemble des références et des textes, de statuts et de provenance fort variés, dont certains, en petit nombre, présentent un contenu troublant".

N'ayant pas trouvé d'argument décisif, Delpit se contenta d'ajouter deux quart de preuve à une moitié de preuve en espérant produire un effet auprès de son lectorat, suivant la bonne vieille recette éprouvée par le temps. Il n'hésita pas à reprendre à son compte des faux patents et à s'appuyer sur des légendes. Il brandit la charte de Blanquefort, faux du début XIXe, cita sans vergogne le cas du roi Evénus, apocryphe du XVIe, etc. Boureau remarquable qu'un quart de ses "preuves" relèvent ainsi de la mystification pure et simple!

cuiss2.gif

5 sources correctes sur les 72 promises !

Lorsqu'il s'abstient de cette sorte de pratique, Delpit accumule les références à des textes traitant des taxes ecclésiastiques et seigneuriales qui s'appliquaient au mariage, textes sans aucun rapport avec le cuissage. Il bluffe, joue sur les mots, suppute, use et abuse de la prétérition (je ne dis rien, mon texte non plus, mais vous comprendrez ce qu'il faut penser...) afin d'impressionner ses lecteurs par le volume des documents qu'il produit.

Au bout du compte, tout au bout du raisonnement, ne restent que 5 sources un tant soit peu troublantes sur les... 72 promises.

La première est un texte satirique du XIIIe siècle. On ne peut rien en tirer de concret, vu le genre du document, mais la date ne manque pas de surprendre. Se peut-il que, dès cette époque, les gens se soient trompés à ce point? Pour qui est habitué à la pensée critique, la réponse va de soi : naturellement! Les moines avaient tout intérêt à jeter l'opprobre sur les "pratiques" réelles ou supposées des autorités laïques, afin de récupérer un peu de leur audience auprès des populations campagnardes.

N'empêche, l'utilisation d'un semblable document jeta le trouble dans l'opinion commune. Il était "d'époque".

Aveux et dénombrements

Les quatre autres sources étaient, elles aussi, des documents d'une nature un peu singulière. Il s'agissait "d'aveux et de dénombrements", c'est-à-dire d'énumérations de biens, revenus, charges, droits divers établies par le vassal, dans le cas où un contentieux l'opposait à son suzerain. Mais si leur authenticité ne fait aucun doute, et s'il est impossible de réduire ses occurrences à des originalités locales (elles proviennent de Normandie, de Picardie et du Béarn), leur existence, pas plus que la mention explicite du cuissage qui y est faite, ne prouve strictement rien, à elles seules. - Comment! s'offusqueront certains. Voilà des documents irrécusables, dans lesquels les seigneurs proclament sans embage leur droit à déflorer les femmes de leurs serfs et il y a des historiens qui osent encore douter?

En histoire, rien n'est simple, en effet.

Pour tirer d'un texte tout ce qu'on peut légitimement en extraire, pas moins mais pas plus, il faut bien connaître le contexte dans lequel il prend naissance. Cette connaissance élémentaire manquait à Delpit et à ses successeurs.

En ce qui concerne les aveux et dénombrements, il faut être préalablement averti qu'ils ne signifient rien avant qu'ils aient été validés par une chancellerie ou une chambre des comptes. C'était en effet l'acte de vérification et d'enregistrement qui avait de la valeur, pas le texte préalable envoyé par le seigneur. Ni sa rédaction, ni sa conservation ne suffisent à établir les "droits" qui s'y trouvent mentionnés. On le sait (par d'autres exemples que le cuissage), certains auteurs étaient parfois tentés de forcer la main aux magistrats, en s'inventant des droits imaginaires, qu'ils espéraient voir officialiser, en comptant sur la crédulité de ceux-là. Il pouvait aussi s'agir de menaces, de vantardises diverses, émises dans des buts peu avouables.

Le subterfuge était d'autant plus envisageable qu'habituellement la vérification s'occupait surtout d'établir les contacts entre le suzerain et son vassal et non entre le vassal et ses "hommes de corps" : le "coup" était jouable. Dans les cas présentés par Delpit, cette vérification indispensable n'avait pas été effectuée.

L'étude du contexte dans lequel ces textes ont été élaborés amène Boureau à les rejeter irrémédiablement. Et nous ne pouvons que le suivre sur ce terrain.

Une taxe lors des mariages

Il ne reste donc plus aucune "preuve" à l'appui du cuissage.

Il est cependant difficile de remonter le cours d'une rumeur. Les origines s'en laissent d'autant moins circonscrire qu'elles ne viennent pas toutes du même milieu et qu'elles répondent à des motifs différents.

Ici, tout semble être parti d'une confusion avec une simple taxe payée dans certaines conditions au seigneur par les paysans, lors du mariage de leur progéniture.

Quatre types de dépendances personnelles existaient dans l'ancienne France :

  • la taille servile, impôt régulier sur les ressources des dépendants, dont le montant était à discrétion du seigneur.
  • la mainmorte, qui interdisait de léguer librement et limitait la transmission aux héritiers directs, avec tout une série de conditions restrictives qui permettaient en de nombreux cas au seigneur d'hériter de son "homme de corps".
  • le droit de suite, qui autorisaient le seigneur de poursuivre celui-ci, s'il était en fuite.
  • le formariage, enfin, qui interdisait le mariage en-dehors de la seigneurie, interdiction levée selon la bonne volonté du seigneur, moyennant une compensation pécuniaire.

Cette dernière taxe fut parfois appelée "cullage", de cullagium, "collecte". L'homonymie frappante avec une certaine partie de l'anatomie (!) permit sans doute des dérapages. L'usage de la taxe se perdit dès la Renaissance, mais son nom resta imprégné dans la mémoire collective. C'est ce qui entraîna certainement les contresens et les déformations propres à l'oralité, que quelques esprits malveillants ou peu scrupuleux se firent une gloire de propager, en jouant sur l'attrait bien connu du pittoresque grivois.

cuiss3.gif

Droits de "ravage" et de "prélassement"

C'est surtout au XVIIIe siècle que l'idée de ce pseudo-droit se répandit dans le peuple et les salons, grâce au talent de libres-penseurs comme Boucher d'Argis -l'inventeur du "droit de cuissage"-, Voltaire -qu'on a déjà vu mieux inspiré- ou encore Beaumarchais. Sur fond d'exotisme féodal (on prétendait que ce "droit" était avéré dans de lointaines contrées, chez des primitifs que l'on comparait aux féodaux...) et de fantasmes liées à la construction imaginaire de la "servante délurée" (les dépucelages des jeunes hommes de bonne famille semblent être de plus en plus leur fait, vers cette époque), le thème se développa dans les meilleures conditions pour qu'il fût cru.

Il atteignit son apogée lors de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, sous la plume de Béranger et de Paul-Louis Courier, qui confondirent allégrement propagande et vérité historique. Le retour de la royauté leur faisait craindre le retour de droits ignobles que la Révolution était censée avoir effacés.

Le pseudo-cuissage ne fut pas le seul à naître de l'ignorance populaire et des excès des primitifs. De multiples auteurs ont divagué à qui mieux-mieux sur le "droit de ravage" (le seigneur aurait pu, pour son seul plaisir ou en signe de mécontentement, lancer sa meute et ses chevaux dans les champs du pauvre serf, afin d'anéantir sa récolte!), déliré sur un tout aussi fabuleux "droit de prélassement" (pour se divertir et se reposer d'une journée de chasse, les seigneurs auraient eu le droit de faire éventrer leurs serfs pour s'y réchauffer les pieds!), fantasmé sur le "droit" du seigneur à faire "battre les marais" par ses "hommes de corps", afin de faire cesser les coassements des grenouilles (sans se demander ce qui aurait fait le plus de bruit des deux!). Ces inepties n'avaient absolument aucune consistance.

La violation d'un principe sacré

Cela dit, pourquoi crut-on si fort à ce prétendu droit dès le bas Moyen Age? Les pamphlets révolutionnaires n'y avaient pas cours et le formariage était suffisamment connu pour qu'on ne le confondît pas avec un impôt "physique" sur la jeune mariée.

Alain Boureau émet une hypothèse qui mérite que l'on s'y attarde. Pour qu'une telle croyance s'ancrât dans les mentalités, pense-t-il, il fallait que celles-ci y soient prédisposées (c'est une règle jamais mise en défaut). Il rappelle que l'instauration du sacrement du mariage naît au XIIe siècle et qu'elle s'accompagne d'un principe corollaire développé par l'Eglise, celui du droit égal pour tous à la liberté "d'une vie matrimoniale sans entraves". Or ce principe, devenu sacré, était violé en pratique par les taxes liées à la dépendance personnelle. Dans le cas du mariage, lieu privilégié de l'intimité, l'opposition entre les principes déclamés par l'autorité ecclésiastique et la réalité des impôts féodaux créait un malaise profond dans la population. L'apparition, vers cette époque, du caricatural "droit de cuissage" (qui ne s'appelait pas encore ainsi), qui poussait la contradiction dans ses derniers retranchements, s'expliquerait alors comme un effet d'une réaction populaire et ecclésiastique contre les abus des seigneurs. C'est assez vraisemblable, en effet.

Boureau conclut fort pertinemment : "Le droit de cuissage, donc, n'a jamais existé dans la France médiévale. Aucun des arguments, aucun des faits insinués, allégués ou brandis, ne résiste à l'analyse; à chaque fois que l'enquête a pu cerner le contexte précis d'un cas qui ne relevât pas de la falsification ou du contre-sens, elle a repéré un pur effet de discours, ressortissant à l'insinuation tactique, à la dénonciation stratégique ou la hâblerie d'intimidation, sans que ces énonciations unilatérales soient jamais intimées, ni ne produisent la moindre interaction de droit ou de fait. "

Ite missa est.

http://www.zetetique.ldh.org/cuissage.html

Modifié par ice scream
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