Renoncer à la maternité

Y a-t-il ici des femmes qui ont appris qu'elles ne pouvaient pas avoir d'enfant alors qu'elles en désiraient?

Comment avez-vous réagi? Avez-vous renoncé, surmonté, adopté?

D'avance merci pour vos témoignages.

Tu es concernée Lili ?

Sinon ma mère ne peut plus avoir d'enfants suite à un cancer mais c'est différent parce qu'elle en avait déjà eu et je ne pense pas que c'est le genre de témoignage que tu recherche.

Donner un autre sens a sa vie!

Ou bien adopter; s'il ne vient pas de votre ventre, il vient de votre coeur..

Tant d'enfants attendent des parents...............le votre est surement qq part!

Parfois il arrive au moment ou l'on s'y attend le moins.

Tu es concernée Lili ?

Sinon ma mère ne peut plus avoir d'enfants suite à un cancer mais c'est différent parce qu'elle en avait déjà eu et je ne pense pas que c'est le genre de témoignage que tu recherche.

Il me reste un peu d'espoir grâce à la médecine, mais je voudrais me préparer au pire.

Je pense que c'est un peu plus difficile pour quelqu'un qui n'en a jamais eu, mais si le désir de maternité est très fort, cela doit être pénible à envisager quand même.

j'en désire un et j'espère que le jour où chéri me dira oui, nous serons en mesure d'en faire un !!!

j'entends tellement de trucs autour de moi... :/

J'y pense souvent et c'est peut-être parce que je suis un peu croyante mais je me dis que si ça m'arrivait ce serait un "message" pour me dire que ma voie est d'adopter des enfants.

Après ça m'est jamais arrivé en vrai.

Beaucoup de courage à toi =)

Une amie a renoncé à la maternité car son mari était stérile.

Le problème ne venait pas d'elle, mais plutôt que d'opter pour une insémination avec le sperme d'un donneur, ils ont opté pour l'adoption.

Ca n'a pas été facile.

La procédure comme a chaque fois a en plus été longue.

Ils forment désormais une famille comme les autres.

Je te souhaite beaucoup de courage.

Je suis un peu dans l'état d'esprit de Jolane...

Pour ce qui est des personne que je connais qui se sont retrouvées dans cette situation... des amis ont adopté quatre enfant (enfin..; le plus jeune a mon âge, ça date un peu).

Situation un peu différente... des amis avaient déjà un enfant, et en voulaient plusieurs pour que la famille soit complète... les médecins leur ayant dit que c'était impossible naturellement, ils se sont tournée vers l'adoption (... et ont eu deux petites filles naturellement, à la grande surprise des médecins). D'autres avaient déjà un enfant naturellement (+1 de madame seule), mais monsieur a des soucis de fertilité, ils se sont lancés dans la fiv.. si ça ne "fonctionne" pas, et qu'ils n'ont pas de "miracle" naturel, ils pensent renoncer (mais ont déjà deux enfants, donc c'est différent). D'autres encore (que je connais de plus loin, juste des connaissances) ont adopté deux enfants, n'en ayant pas eux-mêmes.

Je crois que la "réponse" à une situation d'infertilité dépend de chaque couple... Et que, même si adopter est un parcours du combattant, c'est une très belle solution, qui permet de donner une famille à un enfant... tout en donnant aussi du bonheur à ses parents.

Bon courage dans ton parcours.

bonjour lili

j'ai été concernée par l'azoospermie de mon mari quel mois après notre mariage

ça te tombe dessus et la terre s'arrête de fonctionner

subir cette douleur de ne pas....

voir mon mari qui était près à partir pour que je puisse refaire ma vie....et avoir des enfants

pourquoi nous?????????

je travaillais dans une maternité,quel paradoxe n'est ce pas!!!

m'occuper des enfants des autres

voir des femmes qui abondonnaient leur bébé alors que moi....

bref,j'ai rebouster la situation en allant me renseigner sur son problème avec mon chef de service

ça ne servait à rien de tomber dans une depression et n'avancerait pas le pourquoi du comment!

nous avons pris rendez vous avec un gynecologue pour lui et un pour moi,chacun le sien

9 mois d'attente pour mon premier rendez vous

c'est voulue et symbolique pour faire son deuil de faire un bébé naturellement mais un passage très dur

nous avons été questionner et une vie entre paranthèse sexuelle très controler par la médecine

verdic micro injection ou demande de sperme anomyme ce que j'ai refusé car soit on faisait un bébé génétiquement ensemble soit on adoptait un enfant

nous rentrions dans la première phase expérimentale de procréation micro injection

après 3 de tentatives de piqures hormonales, prises de sang,hysterographie et biopsie du col etc...

j'ai eu à mes 30 le plus beau cadeau,un magnifique garçon

4 ans d'attente mais qu'elle magie lorsque je l'ai pris dans mes bras

le protocole s'est allégé au fur des années et m'a permit de vivre mes 2 autres grossesses comme n'importe qu'elle autre futur maman

travailler avec un suivi rigoureux certe mais travailler dans mon service

j'ai refait de la même façon mes 2 autres garçons qui connaissent leur histoire

nous l'avons vécu comme une aventure et nous nous sommes rapproches en tant que couple

voilà mon histoire!!!!!!!

Bonjour Lili

Déjà à 20 ans, les gygys ont commencé à me dire qu'une grossesse serait difficile, j'ai donc eu le temps de me préparer. Bon, à l'époque, j'étais célibataire et cela ne me perturbait pas beaucoup. J'ai naturellement un cycle lent et irrégulier et une endométriose un peu trop envahissante à mon goût. je ne voulais pas adopter et je pense que la maternité n'était pas une priorité pour moi ( comme je l'ai dit, j'ai eu le temps de me préparer depuis 20 ans). Par contre, le fait de ne pas pouvoir avoir d'enfants me fait ressentir comme anormale, incomplète. La plupart du temps, je n'y pense pas. j'ai fait des choix de vie que je n'aurais pas pu faire avec des enfants. Toutefois, j'ai un peu de mal à voir des femmes enceintes..... et en ce moment il y en a une dans mon équipe.

Quant à l'adoption, si cela peut te rassurer, voici une histoire qui se passe bien. La meilleure amie de ma mère s'était donné comme maximum pour les traitements ses 40 ans. Après cela, ils ont opté pour l'adoption. Il n'y a eu aucun problème au cours de son éducation, même si elle sait qu'elle est adoptée. Actuellement elle est en 2e ou 3e année de médecine

Quelque soit ta décision, le plus important est d'en parler avec ton compagnon. Et si tu veux parler, n'hésite pas à venir taper à ma porte virtuelle

C'est peut être frustrant, mais je trouve que ce n'est pas si grave que ça de ne pas pouvoir en avoir.

Au contraire, ça économise les moyens de contraception

Non je rigole !

Simplement, ya tant de gamins sans foyer... pourquoi en faire tout un drame ?

Des parents sont ceux qui élèvent l'enfant, et pas forcément ceux qui le procréent.

Il s'agit de sentir la vie dans sa chair. Peut-être que c'est une frustration qu'un homme a paradoxalement du mal à imaginer.

Il s'agit de sentir la vie dans sa chair. Peut-être que c'est une frustration qu'un homme a que certains hommes ont paradoxalement du mal à imaginer.

Je pense très bien pour ma part imaginer ce que tu peux ressentir.

Ce sera toujours un profond regret chez moi.

(mais quand on voit le nombre d'hommes qui ne s'impliquent même pas la grossesse de leur femme, je pense en effet que pour beaucoup c'est impossible à imaginer ...)

Est-ce vraiment une nécessité absolue d'avoir des enfants ? Ou le fait-on pour faire comme les autres, pour entrer dans la "norme" ? Une question existentielle que l'on peut se poser avant tout...

Pour ma part on a tenté il y a qq années avec mon ex mari de concevoir.. en vain - le pb venait de lui. Mais avoir un enfant n'était pas une fin en soi ; ce n'est pas le fait que ça ne fonctionne pas qui me chagrinait mais plutôt le fait de savoir que lui, s'il avait eu une vie plus saine (sans alcool), n'aurait pas été infertile ! Bref...

A présent - et vu mon âge avancé :D - bien sûr que l'on parle avec mon homme d'avoir un enfant... mélange de lui et moi... l'image est belle n'est-ce pas ?! , (lui en a déjà 2) mais si lorsque que l'on se décidera ça ne marche pas (tant qu'on n'a pas essayé on ne peut pas savoir), je ne pense pas que le ciel me tombera sur la tête, je me dirais que la nature en a décidé ainsi, et quand à l'adoption ça ne me botte pas plus que ça car j'en ai connu qui en étaient passés par là avec toute la tracasserie paperasse que ça comporte... tout ça pour satisfaire une envie d'éducation, ou faire une bonne action en prenant en charge un enfant orphelin ?

Alors je prendrais le pas de positiver, d'anticiper cette possibilité, en me disant qu'une vie sans enfant, j'ai su faire jusqu'à présent, je retiendrais le côté "liberté" que l'on a, le fait de pouvoir sortir n'importe où n'importe quand, d'avoir des activités même en semaine, de me dire que finalement un monde sans enfant est un monde sans contraintes .

Attention je ne dis pas que les enfants sont des contraintes, bien sûr qu'ils apportent beaucoup, de part l'amour qu'ils peuvent porter à leurs parents, et la fiérté de ces derniers de pouvoir dire/penser "c'est moi qui l'ai conçu et/ou éduqué", du plaisir de se dire "j'ai mon mini moi" - un certain côté égocentriste ... mais j'essaierais simplement d'en tirer les avantages plutôt que de m'apitoyer sur mon sort en disant "mais pourquoi ça m'arrive à moi ? C'est injuste etc."

Bref tout ça pour te dire lili qu'il faut essayer de relativiser ; cela dit c'est déjà bien d'anticiper le pire, contrairement à ce que l'on pourrait penser la démarche est positive ; mais il faut tout de même garder cet espoir en la médecine comme tu le fais, ça évolue tellement .

Je te fais de gros bisous et t'envoie plein de courage

Il s'agit de sentir la vie dans sa chair. Peut-être que c'est une frustration qu'un homme a paradoxalement du mal à imaginer.

Mon p'tit chou! Comme tu idéalises! Faut avoir gouté aux nausées matinales, aux coups de pieds du petit ange qui vous coupe le souffle, au poids qui vous brise les reins, et ralenti vos pas..(sans parler pas des vergetures qui transforment votre ventre en pastèque éclatée... )Tout ça n'est pas bien grave... Mais avoir un enfant , c'est s'engager dans une liaison passionelle pour toujours... c'est rire de ses joies, pleurer de ses chagrins, et un jour le voir partir...ne plus être l'unique... Et commencer alors une longue attente, un peu celle des femmes que l'on a quitté...

Il y a les visites que l'on espère... Le téléphone qui reste silencieux ... Les anniversaire oubliés....

Mais pratiquement toutes les femmes que j'ai connu ont foncé tête baissée dans l'aventure de la maternité...obeissance au vieil instinct de reproduction? La peur de passer à coté de quelque chose de primordial...alors Lili, si la vieille mère que je suis ne t'as pas trop dégouté, fonce, le mieux c'est évidemment de faire un enfant de l'amour... Mais les autres ne sont pas mal non plus...J'ai l'exemple récent d'une amie de ma fille (célibataire)qui est allé chercher la fécondation en Suisse.Vingt Dieux qu'il est beau son "petit suisse"!!!!

Mon p'tit chou! Comme tu idéalises! Faut avoir gouté aux nausées matinales, aux coups de pieds du petit ange qui vous coupe le souffle, au poids qui vous brise les reins, et ralenti vos pas..(sans parler pas des vergetures qui transforment votre ventre en pastèque éclatée... )Tout ça n'est pas bien grave... Mais avoir un enfant , c'est s'engager dans une liaison passionelle pour toujours... c'est rire de ses joies, pleurer de ses chagrins, et un jour le voir partir...ne plus être l'unique... Et commencer alors une longue attente, un peu celle des femmes que l'on a quitté...

Il y a les visites que l'on espère... Le téléphone qui reste silencieux ... Les anniversaire oubliés....

Mais pratiquement toutes les femmes que j'ai connu ont foncé tête baissée dans l'aventure de la maternité...obeissance au vieil instinct de reproduction? La peur de passer à coté de quelque chose de primordial...alors Lili, si la vieille mère que je suis ne t'as pas trop dégouté, fonce, le mieux c'est évidemment de faire un enfant de l'amour... Mais les autres ne sont pas mal non plus...J'ai l'exemple récent d'une amie de ma fille (célibataire)qui est allé chercher la fécondation en Suisse.Vingt Dieux qu'il est beau son "petit suisse"!!!!

je suis parfaitement d'accord avec mamidu67 mais peut-être mal placée pour vraiment te comprendre puisque j'ai eu 2 filles et que je suis grand mère maintenant.

Je rejoins Fidelia quand elle te dit de relativiser et de te convaincre des côtés positifs d'une vie sans enfant: c'est une méthode que j'emploie en permanence: chercher et trouver le côté positif de chaque situation défavorable.

Plein de bisous et d'encouragements pour toi