Aller au contenu

ForumFr spécial dédicace


Caez

Messages recommandés

Modérateur, Nikita, 154ans Posté(e)
_Dolph Modérateur 60 554 messages
154ans‚ Nikita,
Posté(e)

A qui en a besoin/envie

La mort n'est rien !

Je suis seulement passé dans la pièce d'à côté.

Je suis moi, tu es toi ; ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.

Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné, parle-moi comme tu l'as toujours fait, n'emploie pas un ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.

Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Souris, pense à moi, prie pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.

La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié, elle est ce qu'elle a toujours été : le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vie ?

Je t'attends¿

Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

Tu vois, tout est bien...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 33ans Posté(e)
ShawnMichaels31 Membre 202 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)

Je dédicace ses beau poème à slimshady j'espère qu'il les verras... enfin si les regarderas

Rappelle-toi

Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive

Ouvre au Soleil son palais enchanté ;

Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive

Passe en rêvant sous son voile argenté ;

A l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite,

Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite,

Ecoute au fond des bois

Murmurer une voix :

Rappelle-toi.

Rappelle-toi, lorsque les destinées

M'auront de toi pour jamais séparé,

Quand le chagrin, l'exil et les années

Auront flétri ce c¿ur désespéré ;

Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême !

L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.

Tant que mon c¿ur battra,

Toujours il te dira

Rappelle-toi.

Rappelle-toi, quand sous la froide terre

Mon c¿ur brisé pour toujours dormira ;

Rappelle-toi, quand la fleur solitaire

Sur mon tombeau doucement s'ouvrira.

Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle

Reviendra près de toi comme une s¿ur fidèle.

Ecoute, dans la nuit,

Une voix qui gémit :

Rappelle-toi.

Alfred de Musset

Toi

Toi c'est un mot

Toi c'est une voix

Toi c'est tes yeux et c'est ma joie

Toi c'est si beau

Toi c'est pour moi

Toi c'est bien là et je n'y crois

Toi c'est soleil

Toi c'est printemps

Toi c'est merveille de chaque instant

Toi c'est présent

Toi c'est bonheur

Toi c'est arc-en-ciel dans mon c¿ur

Toi c'est distant¿

Toi c'est changeant¿

Toi c'est rêvant et esquivant¿

Toi c'est pensant¿

Toi c'est taisant¿

Toi c'est tristesse qui me prend¿

Toi c'est fini.

Fini ? Pourquoi ?

Toi c'est le vide dans mes bras¿

Toi c'est mon soleil qui s'en va¿

Et moi, je reste, pleurant tout bas.

Esther Granek

A jamais

A jamais,

le sourire osé,

rayonne devant.

A jamais,

pour atteindre tes yeux

d'eau profonde.

A jamais,

Les douces cordes

flottent devant,

pour atteindre

mes oreilles ouvertes.

A jamais,

L'esprit concentré

sur le corps fait de bois.

Savoir à jamais,

ton âme, écouter.

A jamais,

La pièce se remplit

de mélodies.

A jamais,

le recueillement de signes anciens

à la lueur d'une simple bougie.

Chloe Douglas

Larmes

Larmes, de nouveau des larmes

Unique réponse

Impuissante devant cette vie

Sublimement transcendante

Avatar de femme préparée à l'infini.

équation

Encore une fois j'ai souffert

Encore une fois j'ai pénétré l'éclipse

Encore une fois j'ai respiré l'absence

Réveillée dans ma torpeur matinale

J'ai vu mes rêves d'enfance s'éloigner

Ma carapace se briser

Mes joues se couvrir

de larmes,

de nouveau de larmes.

Sybille Rembard

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois après...
Membre, 114ans Posté(e)
jackady Membre 212 messages
Baby Forumeur‚ 114ans‚
Posté(e)

POURQUOI ?

Souvent atteint par la souffrance

Tentant de sauver les apparences

L'homme se pare avec élégance

D'un masque d'indifférence

Cet acte manque d'honnêteté

Mais préserve sa dignité

Et, accompli adroitement

Cache sa peine honorablement

Mais l'étendue de son impuissance

A effacer sa déficience

Laisse une plaie dans son c¿ur

Broyé, écrasé de douleur

A la suite de sa déception

Il constate qu'une altération

Apparaît dans sa dignité

Et le pousse à céder

Au lourd battement

Qui l'envahit lentement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité belalex
Invités, Posté(e)
Invité belalex
Invité belalex Invités 0 message
Posté(e)

Pour tout ceux qui mènent une bataille contre le temps ..

*Vie*

hier j'étais enjouée et d'un coup tout c'est enflammé

hier je pensais que tout m'était permis et j'ai dû me résigner

hier j'avais le vent en poupe et soudain un mur c'est érigé

hier je me sentais invincible puis j'ai compris que mon temps était compté

hier je m'amusais sans penser que je serai un jour diminuée

aujourd'hui je vis, loin de tout ressentis

aujourd'hui je cris d'être là et en vie

aujourd'hui je défis sans faire preuve de parcimonie

aujourd'hui j'assume mes coups de folies ..

hier s'en est allé

aujourd'hui est resté

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 114ans Posté(e)
jackady Membre 212 messages
Baby Forumeur‚ 114ans‚
Posté(e)

Sonnet

Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,

Un amour éternel en un moment conçu :

Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,

Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.

Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,

Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.

Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,

N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,

Elle suit son chemin, distraite et sans entendre

Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.

é l'austère devoir, pieusement fidèle,

Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle

" Quelle est donc cette femme ? " et ne comprendra pas.

Auteur:Félix ARVERS

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 8 mois après...
Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

A toi, Caez,

L'ennemi,

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage

Traversé çà et là par de brillants soleils;

Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,

Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,

Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux

Pour rassembler à neuf les terres inondées,

Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve

Trouveront dans ce sol lavé comme une grève

Le mystique aliment qui ferait leur vigueur?

- O douleur! ô douleur! Le temps mange la vie.

Et l'obscur ennemi qui nous ronge le coeur

Du sang que nous perdons croît et se fortifie!

Charles Baudelaire

110817084011267030.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 ans après...
Membre, 55ans Posté(e)
lycha Membre 85 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Tu prends la prose?

LES DONS DES FÉES

C’était grande assemblée des Fées, pour procéder à la répartition des dons parmi tous les nouveau-nés, arrivés à la vie depuis vingt-quatre heures.

Toutes ces antiques et capricieuses Sœurs du Destin, toutes ces Mères bizarres de la joie et de la douleur, étaient fort diverses : les unes avaient l’air sombre et rechigné, les autres, un air folâtre et malin ; les unes, jeunes, qui avaient toujours été jeunes ; les autres, vieilles, qui avaient toujours été vieilles.

Tous les pères qui ont foi dans les Fées étaient venus, chacun apportant son nouveau-né dans ses bras.

Les Dons, les Facultés, les bons Hasards, les Circonstances invincibles, étaient accumulés à côté du tribunal, comme les prix sur l’estrade, dans une distribution de prix. Ce qu’il y avait ici de particulier, c’est que les Dons n’étaient pas la récompense d’un effort, mais tout au contraire une grâce accordée à celui qui n’avait pas encore vécu, une grâce pouvant déterminer sa destinée et devenir aussi bien la source de son malheur que de son bonheur.

Les pauvres Fées étaient très-affairées ; car la foule des solliciteurs était grande, et le monde intermédiaire, placé entre l’homme et Dieu, est soumis comme nous à la terrible loi du Temps et de son infinie postérité, les Jours, les Heures, les Minutes, les Secondes.

En vérité, elles étaient aussi ahuries que des ministres un jour d’audience, ou des employés du Mont-de-Piété quand une fête nationale autorise les dégagements gratuits. Je crois même qu’elles regardaient de temps à autre l’aiguille de l’horloge avec autant d’impatience que des juges humains qui, siégeant depuis le matin, ne peuvent s’empêcher de rêver au dîner, à la famille et à leurs chères pantoufles. Si, dans la justice surnaturelle, il y a un peu de précipitation et de hasard, ne nous étonnons pas qu’il en soit de même quelquefois dans la justice humaine. Nous serions nous-mêmes, en ce cas, des juges injustes.

Aussi furent commises ce jour-là quelques bourdes qu’on pourrait considérer comme bizarres, si la prudence, plutôt que le caprice, était le caractère distinctif, éternel des Fées.

Ainsi la puissance d’attirer magnétiquement la fortune fut adjugée à l’héritier unique d’une famille très-riche, qui, n’étant doué d’aucun sens de charité, non plus que d’aucune convoitise pour les biens les plus visibles de la vie, devait se trouver plus tard prodigieusement embarrassé de ses millions.

Ainsi furent donnés l’amour du Beau et la Puissance poétique au fils d’un sombre gueux, carrier de son état, qui ne pouvait, en aucune façon, aider les facultés, ni soulager les besoins de sa déplorable progéniture.

J’ai oublié de vous dire que la distribution, en ces cas solennels, est sans appel, et qu’aucun don ne peut être refusé.

Toutes les Fées se levaient, croyant leur corvée accomplie ; car il ne restait plus aucun cadeau, aucune largesse à jeter à tout ce fretin humain, quand un brave homme, un pauvre petit commerçant, je crois, se leva, et empoignant par sa robe de vapeurs multicolores la Fée qui était le plus à sa portée, s’écria :

« Eh ! madame ! vous nous oubliez ! Il y a encore mon petit ! Je ne veux pas être venu pour rien. »

La Fée pouvait être embarrassée ; car il ne restait plus rien. Cependant elle se souvint à temps d’une loi bien connue, quoique rarement appliquée, dans le monde surnaturel, habité par ces déités impalpables, amies de l’homme, et souvent contraintes de s’adapter à ses passions, telles que les Fées, les Gnomes, les Salamandres, les Sylphides, les Sylphes, les Nixes, les Ondins et les Ondines, — je veux parler de la loi qui concède aux Fées, dans un cas semblable à celui-ci, c’est-à-dire le cas d’épuisement des lots, la faculté d’en donner encore un, supplémentaire et exceptionnel, pourvu toutefois qu’elle ait l’imagination suffisante pour le créer immédiatement.

Donc la bonne Fée répondit, avec un aplomb digne de son rang : « Je donne à ton fils… je lui donne… le Don de plaire ! »

« Mais plaire comment ? plaire… ? plaire pourquoi ? » demanda opiniâtrément le petit boutiquier, qui était sans doute un de ces raisonneurs si communs, incapable de s’élever jusqu’à la logique de l’Absurde.

« Parce que ! parce que ! » répliqua la Fée courroucée, en lui tournant le dos ; et rejoignant le cortége de ses compagnes, elle leur disait : « Comment trouvez-vous ce petit Français vaniteux, qui veut tout comprendre, et qui ayant obtenu pour son fils le meilleur des lots, ose encore interroger et discuter l’indiscutable ? »

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×