Jeu d'échec

C'est précisément vers l'inconnu qu'il faut tendre mais pour cela il est bon de mûrir en paix!

Holbach:

je ne comprends pas!

La philosophie ressemble aux échec en cela que nous essayons de briller par notre intelligence mais ce genre d'abstractions vaniteuses est sujet à l'humiliation et à l'illusion égotiste.

Pour soigner sa propre grandeur il faut savoir bâtir dans la vallée

La philosophie ressemble aux échec en effet, mais pas comme tu le voit!

Si avoir un esprit critique sans limite est pour toi: "briller par notre intelligence" ou "d'abstractions vaniteuses",

tu te trompes d'une manière monumentale!!

Même ceux en qui tu donnerais ta vie sans trop réfléchir redoutent les philosophes et ne peuvent corrompre les élites de ce domaine car ils ne peuvent être les élites si ils cèdent au strass et paillette...

La philosophie peut sauver l'humain mais c'est pas une preuve d'intelligence ou une sorte de mythomanie, seulement une preuve que l'on reste celui que l'on est (et peut être moins con pour ca mais surement pas plus intelligent car le philosophe redoute l'incompréhension même si pour certains moutons, celui qui n'est pas compris, c'est une sorte de génie...)

Philosophie, amour de la sagesse, est au delà de ta description, si tu veux brillé, fais de la politique ou de la télé...

PS: Si tu brille pour la masse, tu ne peux que te sentir comme une merde si tu l'es vraiment!

philosophie amour de la sagesse, Soit!Mais de nos jours il y a peu de sages au rayon philosophie.Pour prendre leur envol terrestre ,peu d'hommes ont la patience d'habiter le tonneau de Diogène

Holbach..Il faut beaucoup de temps et de calme pour appréhender la profondeur de notre silence et il n'est pas bon de sacrifier notre propre grandeur sur l'autel d'une suractivité vaine dans la quête de quelque renomée éphémère.

Euh, holbach, je crois ne pas avoir tout compris de ce que tu m'as dit à propos de l'âne de Buridan.

C'est que c'est pas comme si j'avais des années d'expériences derrières moi, là...

Enfin, je demande juste une "traduction", car je ne comprends pas trop en soit la définition donnée.

philosophie amour de la sagesse, Soit!Mais de nos jours il y a peu de sages au rayon philosophie.Pour prendre leur envol terrestre ,peu d'hommes ont la patience d'habiter le tonneau de Diogène

Détrompes-toi, au contraire la philosophie intéresse beaucoup les maitres du mondes par l'incompréhension de leurs échecs (atténués certes, mais échecs quand même... dont des situations complexes en cours qui pourraient bouleverser votre futur mais qui fait rire par la négligeance de désinformation par dérision! Vous vous en rendez pas compte mais je pense qu'une importante évolution va se faire dans moins de 5 années)

D'où vient l'expression "échec et mat" ?

Si on parle en tant que valeur, pion = 1, cavalier = 3, tour = 5 etc... il est vrai que beaucoup de joueurs accordent moins d'importance. Mais !

Un pion de retard peut avoir sa conséquence capitale sur la partie, sur la position, en final...

Il est vrai cependant que perdre sa reine est quasi synonyme de défaite. Mais les retournements de situations se sont déjà vus.

3h de partie, roi dame contre roi cavalier, le cavalier qui prend la reine ===> match nul !

Comme en tout sport, rien n'est jamais joué !

Comme en tout sport, rien n'est jamais joué !

Comme tous dans la vie... Celui qui t'affirmes que quelque chose est joué d'avance alors qu'il est en cours te prend pour un con...

Disons que c'est une forme de prétention

Les enfants pensent toujours que le monde va bientôt changer et,quand ils vieillissent ils s'aperçoivent qu'une seule chose véritable a changé en eux,c'est la perte de leur innocence...Ainsi est-il préférable de faire effort pour se changer au lieu d'attendre que le monde change.

Holbach..Il faut beaucoup de temps et de calme pour appréhender la profondeur de notre silence et il n'est pas bon de sacrifier notre propre grandeur sur l'autel d'une suractivité vaine dans la quête de quelque renomée éphémère.

Holbach666

pas faut

Bonjour, je vous propose ma façon de comprendre les échecs, dans un texte que j'ai écris il y a peu, texte qui pourrait réclamer plusieurs lectures. Je ne fait que proposer ces paroles, et en aucun cas je ne les prends pour vérité absolue.

Je ne joue que rarement à cette discipline, et, pardon aux passionnés linéaires, me moque des règles et des noms d'enchainements de coups, si compliqués et inventifs soient-ils, s'ils n'ont aucune signification à mes yeux.

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J'ai bientôt 22 ans, l'âge ou tout se joue, l'âge des choix qui régirons ma vie, ma pensée, mes causes. Ma vie actuelle ne me plait pas, et je regrette déjà certains choix que j'ai fait auparavant.

La vie se compose sur un jeu d'échecs, et certains coups hâtifs peuvent se conclure par une mort rapide, ou une suite de défaites qui se terminera par un abandon à petit feu. Chaque coup doit être pensé, mais la partie ne se joue que sur 21 minutes. 21 minutes de réflexion intense, mais aussi d'actions faites au bon moment.

Jouer sur la défensive et la sécurité amènera le destin à nous imposer tôt ou tard des obstacles, et quand la partie sera à son apogée, le temps sera malheureusement écoulé.

Jouer sur l'offensive est risqué, mais on joue le tout pour le tout. On choisi nos défaites, qui prennent la forme de sacrifices, et affronte les obstacles que l'on aura choisi. Mais ici encore, le destin pourra choisir de nous mettre un obstacle redoutable ou non, qui pourrais résoudre la partie en très peu de temps.

Tant de choses que l'on ne peut pas prévoir, et si peu de temps pour réagir.

La vie est un jeu avec la mort, et les échecs sont une mine de connaissances qui permettent de mieux comprendre notre propre parcours. J'interprète cette discipline et chaque situation qui la compose, et plus je vois de coups, plus j'ai l'impression de vivre ma vie sur des cases noires et blanches. Pourquoi ? Parce que comme chaque jeu de réflexion, ils furent une science humaine, une science stratégique, tel le Mah Jong, le Go, les Dames, le Sudoku, et tellement d'autres. Et que derrière ces petites pièces de couleur et ces symboles se cache le cerveau humain et son fonctionnement, son raisonnement sur la vie sur des siècles de réflexion et d'actions.

Je voit des joueurs sûrs d'eux, qui me disent que si j'avance telle pièce à tel endroit, je signe ma mort en 3 coups. Des personnes qui connaissent chaque avancement, chaque suite de mouvements sur le bout des doigts, mais qui ne se sont jamais penché sur leurs définitions. Ils n'acceptent pas mon jeu. car je ne me concentre pas sur la fin de la partie. Je veux voir comment ils réagissent face aux situations que je leur propose.

J'ai eu la chance de jouer contre un joueur de très haut niveau, qui participais au championnat de France. Je l'ai mis en difficulté, alors qu'en sortant ma dame en début de partie j'avais signé ma défaite. A chaque fois il me rétorquais que je ne connaissais rien des échecs et de ses "bases élémentaires", que la partie était déjà finie, à chaque fois je me sortais de ses agressions et les tournait à mon avantage. J'ai perdu au bout des 21 minutes, et il fut étonné de ma ténacité.

Pourquoi je ne souhaite pas gagner une partie ? Parce qu'au fond de moi je sais qu'un jour ou l'autre le roi tombera. Nous perdons tous à la fin de la partie. Ce qui compte c'est d'apprécier chaque étape de son déroulement et d'en sortir grandi.

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Quand je fait une partie d'échec avec quelqu'un ce n'est pas dans le but de la confrontation, de gagner quelque chose, ou par rivalité. A chaque fois que je fini une partie j'apprends quelque chose, et pour moi ce n'est pas bêtement appliquer les règles sans les comprendre qui font un bon joueur d'échec, mais son esprit critique, sa conscience de son libre-arbitre et ses choix dans la vie.

J'aimerais beaucoup rencontrer des gens qui sont en accord avec le fond de ce texte, s'ils sont plus instruits que moi sur le sujet et enclins à m'enseigner ou me guider dans mes recherches.

Merci de m'avoir lu!

Manouk, ce que tu dis là est intéressant, pour deux raisons:

Déjà, ça va à l'encontre de toutes les choses plus ou moins dites jusqu'ici.

Et deuxièmement, je trouve le fond plutôt intéressant.

"L'important n'est pas de gagner, mais de participer"

C'était un peu pour caricaturer la chose, même si c'est un peu différent.

En réalité, tu nous parles de gain, mais pas celui de la victoire, celui du chemin qui y mène.

Et c'est ça, que je trouve intéressant.

Chaque coup doit être pensé, mais la partie ne se joue que sur 21 minutes.

Non.

Edit : c'est bien de comparer les échecs à la vie, mais faut-il encore savoir de quoi on parle, commencez par apprende a jouer et après on en reparle.

Parfois, le fait de ne pas comprendre entièrement le jeu permet de se rendre imprévisible

Bon, j'vais y aller moi, je crois.

Bonne soirée

David Web, je me rappelle des minuteries que l'on utilise quand on joue, et d'après moi c'est 21 minutes par joueur? Justement en envoyant ma réponse, j'y ai repensé, ayant des doutes. Il me semble qu'un très grand tournois entre Kasparov et un ordinateur de dernière génération à l'époque avait duré plusieurs jours consécutifs.

Quand j'y repense une partie d'échec peut durer plusieurs heures, voire une vie entière. C'est un point que j'aimerais éclairer dans mon raisonnement.

Il y a tellement de raisonnements différents que l'on peut trouver sur le thème des échecs.

Ce que j'ai appris aussi il y a peu, c'est qu'en terme de conflits avec une personne les échecs peuvent être utiles. J'ai joué avec mon père il y a quelques jours, et malgrès tout mes efforts, je ne pouvait garder en moi une certaine animosité envers lui, voyant son jeu agressif, ne faisant aucune pitié, et jouant d'une manière désintéressée.

Je pense que les échecs nous donnent des outils pour gérer un conflit quel qu'il soit. A nous de nous en servir de la manière dont nous le souhaitons.

Pour moi, la meilleure réussite est celle ou il y a le moins de pertes des deux côtés. Un mat ou un abandon qui n'annihile aucune pièce adverse, ni amie, afin de défendre ses intérêts, tout en respectant ceux de l'autre. C'est plus compliqué, mais le mérite y est encore plus grand! Mais tout dépends de l'adversaire que l'on a en face de nous, et des menaces qu'il nous fait. On peut être en accord total avec notre prochain, qui pourtant avancera ses pièces contre nous, aussi bien que haïr profondément une personne et rejeter le moindre mot qu'il nous dira. Notre subjectivité nous aveuglera forcément et l'esprit de compétition prendra + de place dans le 2eme type de conflit (est-ce que ça nous rendras plus lucide ? Je ne pense pas que la haine soit une motivation constructive, que sa soit dans un combat ou un simple jeu. Je préfère avoir la "niac" de résister et d'avancer plutot que d'en vouloir personnellement à mon adversaire)

Mon père a joué très longtemps aux échecs, et son jeu reflète beaucoup sa manière de vivre. (Le connaissant en tant que son fils...) Selon moi il y a donc un rapport évident entre les deux.

J'ai un ami qui y joue énormément aussi, et pour lui jouer contre un ordinateur n'a aucun intérêt, puisqu'il se rapproche de l'aspect du "contact humain" d'une partie réelle, entre 2 personnes. Jouer contre le plus de personnes possible, pour apprendre des autres, semble important pour lui. Dans son cas aussi je trouve un lien entre son jeu et son comportement. Mais ce n'est qu'un apriori.

Merci pour ce moment de franche rigolade.

Sauf incompréhension, quelque chose te fait rire dans ce que je dit ? Tant mieux pour toi, mais on est ici dans un forum, et je poste pour échanger des idées, pas pour lire des remarques inutiles. Donc si tu n'est pas d'accord avec ce que je dit, j'attends ton point de vue ou tes corrections.

Juste pour toi.