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141ème semaine de Sarkofrance: les promesses mortes de Nicolas Sarkozy


transporteur

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Membre, forumeur révolutionnaire, 52ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
52ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Les voeux inutiles

Le président français a continué sa tournée des voeux «aux forces vives de la nation». Cette semaine, les professions de santé, puis les agriculteurs. Aux premiers, Sarkozy s'est montré défensif. Il s'est exprimé à Perpignan, dans son Palais des Congrès, dans un centre ville bouclé et sécurisé par un millier de barrières, 400 CRS, et des hélicoptères de surveillance balayant les cieux. La santé va coûter plus cher aux ménages en 2010. Après de nouvelles franchises médicales en 2008, les malades supporteront une centaine de nouveaux déremboursements de médicaments, l'augmentation des tarifs de mutuelles (conséquence de la taxation exceptionnelle du gouvernement imposée aux mutuelles cette année), et la hausse du forfait hospitalier. Le financement de l'assurance maladie repose toujours aussi peu sur les revenus du capital. En ces temps de débat sur l'identité nationale, qu'il est frappant de constater que la santé est un sujet ignoré. Sarkozy ne parle que des «déficits chroniques» de la Sécu et de la rentabilité des hôpitaux. Il ne voit la santé publique que comme un truc qui coûte cher à trop de monde, et qui ne mérite que quelques efforts ciblées sur quelques «causes nationales» bien ciblées. Le soir même, la catastrophe humanitaire d'Haïti rappelait à tous que la vie humaine, et donc ses soins, ont peu de rapport avec ces douteux raisonnements.

Aux seconds, les agriculteurs, Nicolas Sarkozy ne sut quoi dire sinon promettre qu'il ne les laisserait pas tomber. Pour un métier qui a perdu un tiers de ses revenus, c'est mince. Aucune annonce concrète, si ce n'est des déclarations volontaristes: «Je ne laisserai pas tomber notre agriculture». Faute d'idées et de volonté, la Sarkofrance se cherche des diversions. Jean-François Copé préfère s'obstiner contre la Burqa. Pourtant, l'Assemblée Nationale doit plancher sur le «droit au revenu des agriculteurs». Le texte est sur le bureau des députés depuis ... novembre dernier.

La fausse taxe contre les bonus

Depuis l'automne 2008, Nicolas Sarkozy crie beaucoup et agit peu contre les traders. Il n'a, pour ainsi dire, jamais pris l'initiative d'une quelconque mesure d'encadrement pérenne des bonus bancaires. L'été dernier, le monarque élyséen avait dû endosser les recommandations de prudence de l'autorité de régulation britannique, la FSA, qui suggérait d'étaler sur 3 ans le versement des bonus. A l'époque, Christine Lagarde expliquait encore qu'on ne pouvait pas plafonner unilatéralement les bonus bancaires en France sous peine de faire partir les «meilleurs» talents de la spéculation française vers des cieux plus cléments. En décembre, le Sarkozy a été débordé par Gordon Brown, le premier ministre britannique. Ce dernier, soucieux de préparer ses propres élections législatives, avait annoncé unilatéralement sa décision de surtaxer les bonus des traders de la City. Sarkozy n'avait eut qu'à suivre.

Mardi, Christine Lagarde a présenté la facture fiscale. Selon la ministre, la fameuse taxe concernera environ 2500 traders en France. Elle taxera à 50% des bonus supérieurs à 27 500 euros (environ 20 SMIC mensuels), versés en 2009 uniquement. Elle sera limitée à une année (2010 pour les bonus de 2009), et surtout étrangement modeste : 360 millions d'euros. La seule BNP_Paribas prévoyait un milliard d'euros pour 2009. Les banques sont muettes... évidemment.

La régulation annoncée par Mme Lagarde est plus que minimaliste : l'Etat va simplement renforcer les pouvoir d'alerte et de contrôle. On ne change pas les pratiques. Et les banques ont déjà trouvé la parade: elles augmentent la part fixe des rémunérations de leurs opérateurs de marché. Ces derniers restent motivés à spéculer contre l'économie réelle. Rien ne change en Sarkofrance. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas la franchise de l'admettre ?

Aux Etats-Unis, la démarche est autrement plus significative. Le président américain a prévenu jeudi que les banques allaient «rembourser le peuple». Barack Obama va imposer une taxe, la «Financial Crisis Responsability Fee» (Redevance pour Responsabilité dans la Crise Financière), qui doit rapporter quelques 81 milliards d'euros «sur 10 ans ou plus.»

L'échec de la politique du chiffre

En ce début d'année, les Français pensent emploi - ou plutôt chômage - et précarité. Jeudi soir, France 2 avait choisi de livrer son antenne au ministre de l'identité nationale : Eric Besson faisait sa psychanalyse en direct, portrait complaisant et intimiste à l'appui. On fut frappé par la clémence des critiques formulées à l'encontre de la politique migratoire (inefficace, chère et injuste). Arlette Chabot n'avait qu'à lire le dernier rapport de la CIMADE, qui répertoriait, les familles démembrées, les malades expulsés, ou les enfants en rétention. Pas de critiques non plus sur l'inefficacité des expulsions (combien d'Européens pour gonfler les statistiques), leur coût réel, les ravages de la politique du chiffre. Vers 21h37, une Arlette Chabot décomposée lit un communiqué de Vincent Peillon. L'eurodéputé socialiste fait faux bond. Marine Le Pen arrive et fustige l'échec de Besson. Ce dernier lui rétorque que le FN a perdu son monopole de l'identité nationale, que Sarkozy a chipé les sujets du FN. Echange surréaliste. «Vous n'avez plus grand chose à dire». Le débat fut un enchaînement d'aboiements. Cette semaine, un compagnon d'Emmaüs, sa femme enceinte et malade et leurs deux enfants, étaient expulsés par les polices de Sarkofrance. Il n'en fut pas question, évidemment, jeudi soir, sur l'émission identitaire d'Eric Besson sur France 2.

L'offensive médiatique du gouvernement se poursuivra le 25 janvier prochain. Laurence Ferrari ouvre son journal à Nicolas Sarkozy, et Jean-Pierre Pernault lui emboitera le pas avec des questions de «Français».

Les chiffres de la délinquance en 2009 ont été publiés : la délinquance générale baisse de 1,04%, mais les violences aux personnes progressent (encore) de +2,8% (après +2,4% en 2008) : on comptabilisait 455.911faits en 2009, contre 443.671 l'année précédente. Les cambriolages ont progressé de 8,6%, les vols à main armée de plus de 15%, les coups et blessures non mortels de 3%, les vols avec violence sans arme à feu contre les particuliers de 7%. Brice Hortefeux a tenté de réjouir l'assistance en présentant ses résultats, jeudi dernier: «C'est la preuve que la politique de sécurité voulue par le président de la République produit des résultats concrets au service des Français.» Personne ne fut dupe. Le comptage de l'activité policière est contesté. Les statistiques incluent en effet les «infractions révélées par l'activité des services» (IFRAS). En fin d'année dernière, les services ont levé le pied, car ces IFRAS ont chuté de 3,5% par rapport à 2008, alors qu'elles pèsent pour plus de 50% des actes de délinquances enregistrés . La politique du chiffre produit des effets contre-productifs. La crise accroit la précarité et les tensions sociales. Mais le gouvernement ne propose aucune réponse, aucun discours, aucune mesure.

Les fausses promesses industrielles

La crise se rappelle au bon souvenir de Nicolas Sarkozy. Sa mauvaise gestion est patente. Les fausses promesses, ses déclarations tonitruantes jamais suivies d'effet ni d'action, sont contredites par les faits. Cette semaine, le gouvernement était bien mal à l'aise face à Renault. Le constructeur automobile, pourtant aidé comme ses concurrents par la prime à la casse et l'assouplissement des conditions de chômage partiel, envisage de délocaliser un peu plus la fabrication de l'une de ses Clio en Turquie. Premier constat, l'industrie automobile française est trop spécialisée dans les petits modèles peu rémunérateurs. Second constat, le gouvernement a aidé sans contrepartie. La Commission européenne luis a rappelé qu'il ne pouvait faire autrement, que les prêts aux entreprises automobiles françaises «n'imposent aucune condition sur la localisation de leurs usines». Le story-telling sarkozyen en prend un coup. Jeudi, Christian Estrosi, le «motodidacte» et ministre de l'Industrie annonce que le gouvernement envisage d'augmenter sa participation au capital de Renault. Il est contredit le lendemain même par son collègue du Budget, Eric Woerth. On se contentera d'une entrevue entre Sarkozy et le patron de Renault, Carlos Ghosn. La Sarkofrance n'assume pas son libéralisme.

Une nouvelle fut trop peu commentée : en 2009, 800 000 embauches ont été totalement exonérées de charges sociales. Face à la crise, le gouvernement a multiplié les dispositifs d'aides aux entreprises sans contrepartie. Il lui faut aujourd'hui s'expliquer.

La fausse réforme des retraites

C'est l'épreuve de vérité de l'année pour Nicolas Sarkozy, l'occasion de montrer sa détermination à réformer le pays. Jeudi, François Fillon a posé la réforme des retraite comme l'un des enjeux de l'anne, lors de ses voeux à la presse. Samedi, le Figaro consacrait sa une aux pistes étudiées par l'Elysée. La fausse réforme de l'automne 2007 contre les régimes spéciaux a occulté les vrais problèmes. Sarkozy voulait faire croire que les cheminots devaient partir en retraite plus tard, comme tout le monde, oubliant de préciser deux faits majeurs : la pénibilité des emplois n'est toujours pas prise en compte; la mise en retraite des cheminots fut un moyen de modernisation de la SNCF au fil des années. Deux ans plus tard, le régime des retraites affichent toujours un trou de 10 milliards d'euros par an, qui devrait se creuser à 70 milliards d'ici 40 ans. Le gouvernement envisagerait trois leviers : l'allongement de la durée de cotisations (42 ans au lieu de 41), le recul conséquent de l'âge de départ à la retraite (62 ans), et le renforcement des fonds de capitalisation individuel. Imaginer confier aux marchés financiers le financement des futurs retraites est chose curieuse, après la débâcle boursière de 2008. Aucune réflexion sur l'assiette de financement n'est annoncée. La cohésion nationale ne passe-t-elle pas par le financement de la retraite de chacun ?

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Membre, 48ans Posté(e)
akhenaton73 Membre 680 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

« Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. » :blush:

C'est une pratique de communication courante, pourquoi s'en étonner ?

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Membre, forumeur révolutionnaire, 52ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
52ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

S'en étonner surement pas,mais il convient de les dénnoncer.

Le président de la rupture ne rompt finalement rien. :blush:

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Membre, 48ans Posté(e)
akhenaton73 Membre 680 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

et pourtant malgré tout ça il suffit d'une bonne campagne de com pour les élection 2012 et il risque encore de passer. la politique est devenu une affaire de marketing et de gros budget rien n'est laisser au hasard; et franchement le bilan des candidats ou leurs programmes ne pèseront pas lourd.

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Membre, 72ans Posté(e)
bichounette du 56 Membre 328 messages
Baby Forumeur‚ 72ans‚
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C'est exactement ce qui va se passer : la machine de guerre UMP va se mettre en route au service exclusif de SARKO et tous les thèmes récurrents : insécurité, immigration, etc. seront magnifiés par les médias pour nous foutre bien la trouille... Ils détiennent tous les postes clé et tous les leviers de la comm.

Si éventuellement ils peuvent nous refaire le coup du FN (en jouant à fond sur les peurs) au 1er tour, ca serait du billard au 2ème... Et nous aurons droit à quelques "affaires" bien croustillantes sur des personnalités de gauche, qui occulteront sans pb le bilan désastreux de la droite !!! et n'oublions pas ya eu la CRISE !!!! tout est la faute à la CRISE :blush:

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Membre, 47ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Moi je prévois un deuxième mandat de Sarko.

Quand on voit le PS et le Modem il fait aucun doute. Le PS n'est pas unis (Peillon en est l'exemple type). Et le Modem est inexistant.

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Membre, Posté(e)
-espilon- Membre 16 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour

Je partage ton point de vue sur le fait que Sarkozy n'a pas tenu ses promesses par exemple la réforme sur l université ou encore la réforme sur les retraites.

Cependant, je porte un point de vue assez contrasté sur Sarkozy dans le sens ou a chaque fois qu il propose une grosse réforme comme il l avait annoncé pendant sa campagne, il y a les syndicats dans la rue et la France est a moitié paralysée jusqu a ce que finalement il fasse ce qu ont fait tous les autres avant lui: il lache le morceau et il se contente d une mini reforme juste histoire de dire qu il en a fait une.

Par conséquent je me demande si ce ne sont pas tout simplement les français qui sont trop betes pour admettre des réformes ou alors si ce ne sont pas les syndicats qui ont un trop grand pouvoir sur les débats. En effet si on compare le syndicalisme français avec par exemple le syndicalisme allemand on se rend compte que ce n est pas la meme chose: les français font la greve puis discutent tandis que les allemands discutent puis font la greve si et seulement si les discussions n aboutissent vraiment pas.

En ce qui concerne la prime a la casse, il est certain que ça n a pas eu l effet escompté. Personnellement je comprends que des entreprises délocalisent: en france les charges sociales sont faramineuses et la durée de travail est de 35h, ainsi il y a peu de pays au monde ou la construction de voitures coute aussi cher. En revanche, je pense que l état aurait du imposer des conditions pour aider les entreprises de l automobile, non pas des conditions sur les délocalisation mais plutot sur la part du budget de recherche consacrée par ces entreprises aux voitures écologiques (hybride, nouvelles énergies etc) qui constitue aujourd hui si je ne m abuse une part infime de leur budget recherche.

En ce qui concerne le budget santé, je suis en total désaccord avec toi sur le financement a base des revenus du capital: a force de taxer cela ne risque pas de faire fuir les capitaux? D autre part le debat sur la dette de la secu me parait important car il rejoint celui de la dette qui est pour moi un debat encore plus important.

En effet, que l on s interesse aux retraites ou a la secu, ces systemes me paraissent totalement egoiste du fait que leur coup retombera sur les generations futures: ne doit on pas avant tout préparer l avenir de nos enfants?non pas en investissant des sommes folles dans un systeme educatif mediocre mais en leur laissant un état sain sur le plan économique et en bonne forme pour relever les défis que l avenir leur réserve?

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
En effet, que l on s interesse aux retraites ou a la secu, ces systemes me paraissent totalement egoiste du fait que leur coup retombera sur les generations futures

Les retraites et les dépenses de l'assurance maladie sont financées par les cotisations sociales et la CSG ; leur coût n'est pas reporté sur les générations futures.

Plus généralement, il n'existe pas de système moins égoiste que la sécu : il s'agit précisément de partager une partie du produit du travail en fonction des besoins de chacun de façon à ce que chaque personne perçoive une retraite et bénéficie des soins dont elle a besoin.

ne doit on pas avant tout préparer l avenir de nos enfants? non pas en investissant des sommes folles dans un systeme educatif mediocre mais en leur laissant un état sain sur le plan économique

Le déficit a été considérablement creusé par la droite depuis 2002 ; les dépenses de l'état sont aujourd'hui supérieures de 40% à ses recettes.

Ce déficit ne provient nullement du système éducatif, dont le budget a été réduit depuis cette même date (les fonctionnaires sont de moins en moins nombreux et de moins en moins payés) ; ce déficit provient du développement considérable des aides et marchés publics offerts aux entreprises et des nombreuses réductions d'impôts accordées aux plus fortunés.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 52ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
52ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Carnifex toujours précis et clair.

J'adore. :blush:

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Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
Invité pocahontas59 Invités 0 message
Posté(e)
Les retraites et les dépenses de l'assurance maladie sont financées par les cotisations sociales et la CSG ; leur coût n'est pas reporté sur les générations futures.

Enorme. Tu es le seul français qui n'a jamais entendu parler du déficit chronique de la sécurité sociale pour ce qui est des retraites. Sors peut-être de ta grotte ! :coeur: Déficit ça veut dire, j'explique au cas où, :coeur: que justement les cotisations ne suffisent pas à payer les retraites.

Qui sont pourtant payées.

Avec de l'argent de l'état emprunté et qu'il faudra rembourser et ce sont nos enfants qui rembourseront. :blush:

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Membre, Posté(e)
-espilon- Membre 16 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Lol il est peut etre clair et precis mais pour autant ce qu il dit n est pas vrai: comme le disait pocahontas si les caisses de retraite sont deficitaires il faudra bien payer un jour et ce ne sont surement pas nous qui allons le faire, la conséquence directe c est que ce sont les générations futures. D autre part, aider les entreprises financierement ne me parait pas etre une depense improductive dans un certain nombre de cas, notemment aux USA l etat finance massivement certaines entreprises a travers des achats de materiel, exemple avec Boeing. On prefere plutot financer des aides sociales pour essayer de sauver la consommation alors que dans d autres pays ça fait longtemps qu ils ont fait le menage sur ce point la: Tatcher en Angleterre, Schroeder en Allemagne par exemple. Et on voit bien que sur le plan economique ce sont les pays qui marchent le mieux, notemment l Allemagne qui a des caisses d assurance chomage beneficiaires et qui ont pu utiliser ces stocks pour investir durant la crise au contraire de nous qui etions deja largement deficitaire et qui nous sommes encore plus endetté...

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Membre, 74ans Posté(e)
jp1 Membre 803 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)
Enorme. Tu es le seul français qui n'a jamais entendu parler du déficit chronique de la sécurité sociale pour ce qui est des retraites. Sors peut-être de ta grotte ! :coeur: Déficit ça veut dire, j'explique au cas où, :coeur: que justement les cotisations ne suffisent pas à payer les retraites.

Qui sont pourtant payées.

Avec de l'argent de l'état emprunté et qu'il faudra rembourser et ce sont nos enfants qui rembourseront. :blush:

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le déficit de la sécu,est effectivement important,avec cette réserve près,que ce n'est que parceque la loi,sur les tabacs qui prévoient que la tva devra revenir entièrement à la sécu,n'est pas appliquée et que ce détournement de fonds est orchestré par le gouvernement depuis 16 ans...

celui ci d'ailleurs vient de perdre en appel son procès qui l'opposait à 6 départements français pour non respect de reversement des fonds sur l'enfance (ase) une bagatelle 30 milliards d'euros,il reste 94 départements...ce gouvernement avait assuré de reverser jusqu'au dernier centime ,une promesse de plus non tenue...

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Membre, Posté(e)
-espilon- Membre 16 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben d un autre coté ce que l etat récupère sur la secu c est autant d argent qu il n a pas à emprunter pour rembourser le reste puis j ai des doutes sur le fait que les taxes sur le tabac soient la solution magique pour boucher les déficites de la sécu.

Faudrait un peu regarder les choses en face: les dépenses que l on ne peut assumer devront bien cesser un jour alors le mieux serait le plus tot possible qu on puisse reconstruire aussi rapidement un nouveau systeme viable mais qui sera sans aucun doute moins providentiel...

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Enorme. Tu es le seul français qui n'a jamais entendu parler du déficit chronique de la sécurité sociale pour ce qui est des retraites. Sors peut-être de ta grotte !

J'en ai entendu parler.

J'ai également eu connaissance des faits suivants :

1° Le déficit est de l'ordre de 5% des dépenses. é comparer au déficit de l'état qui lui est de l'ordre d'un tiers des dépenses.

2° Le déficit « chronique », disparu quand la gauche était au pouvoir, est réapparu quand la droite est revenue au pouvoir en 2002.

3° Les cotisations patronales ne sont jamais augmentées (les cotisations salariales, elles le sont), alors que les besoins augmentent (allongement de l'espérance de vie) et que les progrès de la productivité le permette aisément.

Avec de l'argent de l'état emprunté et qu'il faudra rembourser et ce sont nos enfants qui rembourseront. thumbdown.gif

Ce sont les français actuels, et pas spécialement « nos enfants », à chaque fois qu'ils font leurs courses et payent la TVA, qui remboursent avec intérêts les emprunts à peine conclu par l'état avec ses riches créanciers.

Faudrait un peu regarder les choses en face: les dépenses que l on ne peut assumer devront bien cesser un jour

Quelques milliers de personnes perçoivent en France des millions d'euros de dividendes chaque année (chacune, une centaine de milliards d'euros en tout).

Cinq millions de chômeurs ne demandent qu'à travailler, produire, et cotiser.

La France a mille fois les moyens d'offrir une pension décente à tous ses anciens travailleurs et la gratuité de la santé à tous ses citoyens.

Le déficit « chronique » est un déficit voulu et orchestré. Il vise à constituer un prétexte pour détruire à petit feu, réforme après réforme, la sécurité sociale (42 ans de cotisation par-ci, les franchises médicales par-là, et ainsi de suite).

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