le début de mon récit

A travers la fenêtre de ma voiture, la chaleur du soleil suffisait a réchauffer ma peau malgré la saison hivernale.

Nous étions le 23 décembre, et déjà on pouvait apercevoir les flocons de neige virevolter dans le ciel, laissant une fine pellicule blanche sur le toit des maisons et des immeubles de la petite ville de Janerla.

Aujourd'hui abondaient dans les rues acheteurs et commerçants a l' approche des fêtes de noël; tous espérant trouver leur bonheur en faisant celui des autres.

C' était la période de l' année ou l' on voyait s' irradier les visages, s' unir les couples et se rassembler les familles.

Une larme glissait le long de ma joue; ces moments la, j' aurais tout donné pour pouvoir les passer avec Sophie. Sophie.. Pourquoi .. Fallait-il vraiment que tu décède dans cet accident? Jamais plus je ne reverrais ton beau visage, jamais plus je ne sentirait l' odeur de ton parfum. Je rêve pouvoir t' apercevoir une dernière fois.

Non! je me fais des idées. Il ne faut plus que j' espère car l' espoir est mort il y a trois ans de cela.

Dans des moments comme ceux-ci, je me dirigeais vers le lac afin de m' y détendre et ne plus penser a rien, oublier mes tourments afin d'apaiser mon âme.

Lorsque enfin j' y arrivait , je le longeait pour y retrouver ma place habituelle, suite a quoi je m' enfonçais mollement dans la neige encore vierge.

Un spectacle magistrale s' offrait a moi: le lac reflétait la teinte orange qu' offrait la couché de soleil, la surface de l' eau était parfaitement lisse. Au loin, j' apercevais les contours des sols pleureurs , multitude de feuilles se balançant au grès du vent.

La lumière qui s' étendait laissait apparaitre les ombres de la végétation qui m' entourait, contrastant parfaitement avec le vert prononcé de ceux- ci.

Je contemplais en silence, le temps semblait s' être arrêté lorsque la vibration de mon portable me rappela a la triste réalité.

Je le sortais et lut le SMS qui m' était adressé et je fus surpris du contenu; il était vide.

N' y pensons plus, me dis je; je ne vais pas gâcher un moment pareil.

Je restais alors immobile quelques instant, les yeux perdus dans le vide lorsque une voie haineuse me glaça le sang.

Tu n' as jamais été la pour moi! Tu m' as laissé mourir , tout est de ta faute, sans aucun regret tu m' as abandonné!

Non, me dis-je ,saisis par l' accablement; NON j' ai pleuré ta mort des années et je la pleure encore, tu dois me croire! TU DOIS ME CROIRE !

Ma femme eu un long rire , le son qui résonnait dans ma tête me rendait fou. Je la saisis a deux mains, me tordant de douleur.

Ah oui? Alors come sa tu m'as pleuré ? Comment se fait-il que tu couches avec cette putain alors? Tu ne vaux donc rien, m' oublier come tu l' as fait après tant d' années passées ensemble!

Allongé dans la neige, recroquevillé sur moi-même, la voie dans ma tête me faisait l' effet d' une multitude de coups de marteau .

Sophie se tenait a présent devant moi, le visage déformé par la haine.

Misérable ordure, tu passeras ta vie en enfer et je suis la pour t' y emmener!

Le décor avait a présent changé, je me trouvais au milieu d' une longue étendue de terre brulée. Le chaleur émanait des gouffres, tout n' était que désolation. Telle était la vision que je m' étais toujours faire de l' enfer.

De l' eau , gémis-je dans un dernier souffle, de l' eau..

De l' eau? Tu veux de l' eau? Qu' il en soit ainsi alors, cria la voie en un rire aigu.

Changement de décors, le froid était omniprésent alors que je m'enfonçais fatalement dans les profondeurs glacées de l'eau.

Je pouvais apercevoir à quelques mètres au dessus de moi la lumière a travers la surface de l'eau mais j'étais incapable d'y parvenir. Je ne saurais dire si j'y avais vraiment envie tout compte fait :

J'avais la mort de ma femme sur ma conscience ; jamais je n'aurais du la laisser sortir ce jour la ! Tout est de ma faute, la mort est un bien piètre châtiment mais je m'en contenterais.

Et au fur et a mesure que la lumière s'éloignait, au fur et a mesure que mon esprit se troublait, je maudissais de tout mon être de la cupidité et l'égoïsme dont j'avais fait preuve.

L'ambiance ici était morose, sur tous les visages se distinguaient la tristesse, la compatissance. Je trainais dans les couloirs, las, observant toutes ces personnes vaquant à leurs occupations matinales lorsque Raphael vint a ma rencontre.

« Je suis sincèrement désolé Ludovic, j'ai cru comprendre qu'il était dans ton équipe. Un chic type Pierre, ouai, un chic type ; me dit il tout en me tapant l'épaule amicalement.

-C' est dur pour nous tous, lui répondis-je, ce qui n'était en rien une simple formule de politesse.

Cela faisait bien la 50 fois que l'on s'apitoyait sur mon sort, mais s'il y avait bien une personne à plaindre, c'était Pierre.

Mort il y a 2 jours à peine d'un accident de voiture, il était marié et père de deux enfants.

A 37 ans, on pouvait dire qu'il lui restait une bonne partie de la vie devant lui.

Quoi qu'il en soit, tout le commissariat était ébranlé par la nouvelle ; il était aimé de beaucoup d'entre nous par sa sympathie, son courage et son dévouement, et sa mort prématuré a marqué les esprits.

Je retournai dans mon bureau afin d'y régler quelques affaires d'ordre administratives, ce qui en soit constituait la majeure partie de mon travail.

Lorsqu' enfin j'y arrivai, je remarquai la présence d'un homme à la porte.

qu' en pensez vous?

wow ... très, prenant, et troublant.

C'est autobiographique ? :blush:

Encooore?..

Je l'ai lu rapidement ; ce qui est dommage c'est que la forme soit un peu étrange (une phrase, un paragraphe...) et que ce soit truffé de fautes (dont la plus savoureuse est "sols pleureurs", celle-là je l'aime, les autres pas du tout : accords, conjugaisons, etc. : il faut se relire!). Pour ce qui est de l'histoire, on comprend mal ces multiples changements de décor (était-ce un rêve?), et on ne peut pas juger une histoire sur si peu de choses de toute façon. Certaines parties sonnent maladroitement (la brusque apparition de phrases au présent dans un récit au passé, sans transition, ni contexte), et certaines phrases laissent perplexes : "voir les couples s'unir", l'on s'imagine des ébats sexuels et non pas des familles qui se regroupent autour d'un foyer... ou la lapalissade calorifique "chauffé par la chaleur du soleil"... voilà : ce n'est pas très parlant, tout cela.

:blush:

je vois! merci pour tes remarques, le fait qu' il y ait une phrase un paragraphe , sa je ne le comprends pas bien; ce n' est pas intentionnel.

Pou les fautes c' est vrai que j'aurais du relire mieux le texte, mais je n'ai pu m' empêcher de vous le montrer.

Je sais que sa peut paraitre étrange le début! mais c' est fait exprès, j' ai toute l' histoire en tete, j' ai hâte de vous la faire partager!!

encore merci pour vos réponses!!

Encooore?..

Je l'ai lu rapidement ; ce qui est dommage c'est que la forme soit un peu étrange (une phrase, un paragraphe...) et que ce soit truffé de fautes (dont la plus savoureuse est "sols pleureurs", celle-là je l'aime, les autres pas du tout : accords, conjugaisons, etc. : il faut se relire!). Pour ce qui est de l'histoire, on comprend mal ces multiples changements de décor (était-ce un rêve?), et on ne peut pas juger une histoire sur si peu de choses de toute façon. Certaines parties sonnent maladroitement (la brusque apparition de phrases au présent dans un récit au passé, sans transition, ni contexte), et certaines phrases laissent perplexes : "voir les couples s'unir", l'on s'imagine des ébats sexuels et non pas des familles qui se regroupent autour d'un foyer... ou la lapalissade calorifique "chauffé par la chaleur du soleil"... voilà : ce n'est pas très parlant, tout cela.

:blush:

En tout cas, très bonne analyse !! J'en reste coït ! ()

Bon début prometteur, mais effectivement relis avant d'envoyer. Vivement la suite :blush:

coït

Tu l'as fait exprès, cette coquille, avoue :blush:

je trouve pour ma part que tout ceci mérite quelques encouragements....j'aime beaucoup ton style et pour l'orthographe...ça ne me dérange pô moi!! :blush:

la suite! la suite!

oh....mon crit crit d'amour!!

merci beaucoup!!

Merci aux encouragements et aux conseils! Tout ce dont j'ai besoin pour bien progresser, je vais continuer a travailler sur le sujet!

euhh juste une chose, c' est quoi une lapalissade calorifique ?

Un jeu de mots criteriumien. :blush:

lapalissade féminin

Par allusion à l'ancienne chanson populaire française sur M. de la Palice, affirmation ou réflexion ingénue, où l'on exprime un fait trop évident.

calorifique masculin et féminin identiques

(Physique) Qui produit la chaleur.

Autrement dit, "chauffé par la chaleur du soleil" ; car la "chaleur", ça "chauffe".

Tentons une lapalissade frigorifique (peut-être pour ton prochain chapitre?) : "refroidi par la froideur de l'hiver glacé".

Elle est fraîche cette froideur ??

Tu l'as fait exprès, cette coquille, avoue :blush:

A peine..

La chanson de M. de la Palice disait : "5 minutes avant sa mort, il était vivant.."

mdr ok j' ai compris ^^

au fait le titre de mon livre est "Changement de décors!"

Change-le en "Changement de décor!"

oui, c' est vrai que c' est grammaticalement plus correcte!