Une reflexion etrange de Moi.

J'ai une idée de Moi.

Cette idée de Moi je dois l'avoir depuis que je suis tout petit.

Dans mon portefeuille j'ai une photo de moi quant je devais avoir 3 ou 4 ans mais ce garçonnet sur cette photo n'est pas Moi, mais en même tant je sais que c'est Moi il y a 28 ans.

Mais qu'avons nous en commun lui et Moi ?

Je pourrais me dire que c'est mon fils ou mon petit frère ?

Mais je sais très bien que c'est Moi. Nous sommes physiquement différents même s'il y a quelques ressemblances.

Non, définitivement non, nous ne sommes pas le même. Si c'est le cas, je ne peux donc être vraiment ce que je suis aujourd'hui, puisque cela ne va pas durer, vraiment signifiant que je suis sans considération de temps. Et cette idée qui me suit encore, celle d'être Moi.

Ce qu'il y a d'étrange avec le Moi, c'est qu'il semble s'auto-suffire durant toute la vie, pour finir par mourir, faute de s'auto-suffire... Etant homme à présent, si je meurs et que je renais femme, je serais certainement différent..., mais j'aurais toujours cette idée de Moi.

N'avez-vous jamais eu l'impression, comme moi, de n'être qu'une idée ? Personnellement, c'est la seule explication plausible que je donne à Mon existence, unissant le changement et le non-changement. J'existe, je ne vais pas dire le contraire, mais la manière dont je m'appréhende habituellement est-elle la bonne, c'est-à-dire être plus qu'une simple idée ?

on a toujours une propre idée de soi.on dit mème quelques fois qu'on est l'ombre de quelqu'un ou de soi.les autres nous renvoient l'image qu'ils ont de nous et quelques fois on doute d'ètre vraiment soi ou simplement un rève sur soi.je ne trouve pas anormale ta réflexion.je te préconise de te faire plaisir pour vraiment ètre toi :blush: ou après une bonne nuit de sommeil cela peut rentrer dans l'ordre ta pensée est bizarre mais je la trouve intéressante.mais je me dis quand mème si ce n'est pas le fruit d'un surmenage? ou un vide soudain en ton esprit?

ouais parfois on a l'impression que les autres ne sont que des illusions, des produits de notre imagination débridée, et que l'univers entier n'est qu'une partie de notre propre corps, un prolongement de nous-mêmes.... en fait nous ne sommes pas dans la matrice, non, nous sommes la matrice :blush:

vous croyez qu'il va y en avoir encore des déjantés comme nous? je vais faire une petite sieste pour remettre le pois chiche dans son trou :blush:

En même temps c'est cela la philosophie : parler pour rien dire :blush: :bo:

Ce que tu nomme le moi c'est ta conscience de soi. Elle se construit avec tes expériences, elle est différente à chaque age. Comme tout dans la la vie, cela évolue.

Si tu crois en la réincarnation, alors tu crois peut etre qu'une partie de ce moi reviens.

Ca n'a rien de bizarre que d'y penser, et la notion de "conscience de soit", elle, est une constante, c'est ta perception de ce qu'elle est qui varie.

tu es un etre, ce petit bonhomme c'est toi

Mais c'est vrai, moi aussi je me fais des pareils reflexions,

que suis-je si ce n'est une idée, c'est à dire ce qui me passe par

la tête.

Alors c'est en fait se tronquer de sa propre existence, de sa propre

entité. De son devenir de la même façon de ce qu'on à été,

de s'interresser plus à l'ephémère que à ce qu'on est vraiment

dans la continuité.

tu etais ce petit bonhomme

comme moi j'etais c'etait petite fille.

bonjour

ce que je sui sur c que moi je suis bien Moi

bon a part le fait que Jack ma conscience me dispute le Moi de Moi sinon ca va je suis Moi c sur

et je suis saint d'esprit ok ? :blush:

en fait c'est "biblique" ou "schmilblick"... bien après les hommes de Kro,

et avant la cervoise, les égyptiens détestant les roux, se posaient cette question,

il est où blond ?

et comme l'érudit du coin s'appelait Moïse, il répondait a cette question en

disant : "ça me ferait Malt aux Saints qui soye pas un peu brun sur les bord"...

et que Jésus christ , et la caravane passe... aussi vrai que Moï-se pense, donc

je suis... et au travers des siècles l'expression est devenue, que Moi Je...

chaque personne qui se prévaut de ce MOI-JE est un peu le prophète de sa vie,

la preuve par Pink Floyd "Another brick in the wall",ce qui tendrait a prouver,

que l'égo existe... :blush:

m'enfin moi je dis ça... je ne dis rien

[....]

Ce qu'il y a d'étrange avec le Moi, c'est qu'il semble s'auto-suffire durant toute la vie, pour finir par mourir, faute de s'auto-suffire... Etant homme à présent, si je meurs et que je renais femme, je serais certainement différent..., mais j'aurais toujours cette idée de Moi.

N'avez-vous jamais eu l'impression, comme moi, de n'être qu'une idée ? Personnellement, c'est la seule explication plausible que je donne à Mon existence, unissant le changement et le non-changement. J'existe, je ne vais pas dire le contraire, mais la manière dont je m'appréhende habituellement est-elle la bonne, c'est-à-dire être plus qu'une simple idée ?

Sans le savoir tu énonces un des principes de base du bouddhisme : l'illusion de l'ego et du moi.

A savoir que pour les bouddhistes c'est cette illusion qui nous enferme dans la douleur, la "duka", parce qu'on cherche une permanence alors que tout est vacuité, que le moi d'il y a un instant n'est pas celui de l'instant d'après et que toute recherche de permanence est une position masochiste.

--

essayeur

pourquoi "sans le savoir" ?

qui sait après tout s'il n'avait pas lu quelque chose sur le sujet à une époque de son existence, l'information était simplement restée coincée quelque part dans son inconscient, refoulée par son esprit conscient à cause du caractère révolutionnaire de cette idée, et donc son inscription sur forum.fr était un indice psychosomatique laissant prévoir que tôt ou tard cette idée allait resurgir quelque part au hasard des mouvements de ses doigts sur son clavier, une écriture automatique en quelque sorte......

ou bien alors c'est le nouveau bouddha

ou bien alors c'est le nouveau bouddha

:blush:

Sans le savoir tu énonces un des principes de base du bouddhisme : l'illusion de l'ego et du moi.

A savoir que pour les bouddhistes c'est cette illusion qui nous enferme dans la douleur, la "duka", parce qu'on cherche une permanence alors que tout est vacuité, que le moi d'il y a un instant n'est pas celui de l'instant d'après et que toute recherche de permanence est une position masochiste.

--

essayeur

j'appelle cette recherche du moi,l'égocentrisme on y passe tous à un moment donné sur une durée plus ou moins longue.soit on se raisonne mais c'est surtout soit si les autres te disent que ça suffit!là,tu prends conscience que t'es un boulet et que tu es bien toi! :blush:

si les autres te disent que ça suffit!là,tu prends conscience que t'es un boulet et que tu es bien toi!

:blush:

Le petit garçon de la photo c'est ton image figé irrémédiablement sur un morceau de papier, à un moment donné de ton existence. Ce petit garçon, ce n'est PLUS toi, du fait que tu as évolué, aussi bien physiquement qu'intellectuellement. Il s'agit juste de la représentation d'une pèriode de ton passé, le garçonnet n'existe plus. De même que ton "toi" d'il y a trois secondes appartient au passé.

A mon sens, un individu est trop complexe pr ne se résumer qu'à une idée, je dirais plutôt que n'étant jamais vraiment le même, étant en perpétuel changement il est donc une succession d'images renfermant des idées... Ces images ont cependant une certaine unité, comme on peut en trouver une dans un film par exemple. Or, de mm que le premier plan fait parti intégrale de ce film mais n'est en aucun cas le film lui-même, le petit garçon que tu étais jadis fait parti de toi mais n'est pas entièrement toi.

J'ai oublié de préciser que lorsque l'on visionne le film pour la première fois, celui-ci n'existe que par ce fameux premier plan, jusqu'à que les autres s'enchaînent... Et bien, c'est l'idée globale du petit garçon qui devient progressivement adulte en mettant bout à bout "ses successions d'images bourrées d'idées"...

Oui. Je rajouterais que c'est aussi une question de vouloir être libre. L'idée de moi enchaîne à la condition humaine et impose ses limites.

ça me fait penser à la rivière.

L'eau qui fait la rivière n'est jamais la même. pourtant, ça reste la même rivière.

"On ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière". avait dit je ne sais plus quel philosophe.

Et un autre qui lui avait répondu : "ça n'est jamais le même homme qui se baigne deux fois dans la même rivière."

Qu'est-ce qui fait qu'on est nous ?

De base, certains ont dit que ce qui fait qu'on est nous, c'est la sensation provoqué quand on se touche nous même. par exemple, une main contre l'autre.

On sent alors la sensation comme venant des deux côtés. C'est ce qui fait qu'on sent que nos mains (ou tout autre partie de notre corps) sont nous.

(C'est un thème repris dans beaucoup de religion pour la prière. Il s'agit souvent de se concentrer sur cette sensation en rejoignant une main et l'autre.)

Mais c'est une sensation qui nous définit nous même uniquement dans le présent.

Quand on fait intervenir le temps, comment définir cette sensation qui fait qu'on sent qu'il s'agit de nous même ?

Je pense à la mémoire, et à la théorie de l'information. Ce qui persiste, ça n'est pas quelque chose de matériel, c'est de l'information : nos souvenirs.

Si on perds nos souvenirs d'une époque, cette personne du passé devient une autre personne.

Notre personnalité peut changer, mais nos souvenir restent, ou plus exactement la sensations de revivre des souvenirs en repensant à cet être passé.

Le nous vieux regarde, "juge, "jauge", ou "analyse" le nous jeune, et le nous jeune fait revivre des souvenirs des sensations dans le nous vieux.

Comme la sensations transmise de nos mains l'une par l'autre en même temps.

En un instant, le présent s'étend pour "englober" notre vie, qu'on peut alors voir comme un objet uni, et devant nous. Donc voir ses changement, ses évolutions.

Si cette double sensation ne passe pas, si on ne peut pas se regarder jeune, ou si on ne peut pas faire ressurgir cette sensation de souvenir, le lien ne se fait plus : il ne s'agit plus de "nous" mais d'un "autre".