Et si nous nous laissions guider par l'inspiration!

comme l'extrémité d'une mèche

qui n'attend pour repartir, qu'une étincelle

les maux les plus revêches

sont ceux qui inspirent de plus belle

Ah donc, ne serait-ce que cela

aimer, souffrir d'aimer

s'en aller déjà

vers d'autres contrées.

pourtant libre à nous de stopper la marche

mais le même goût de vivre nous anime

malgré déboires et parfois lâches

abandons... une vie si vite se termine

un rien parfois nous change

un mot, un geste, une opinion

toute une remise en question

qui débouche sur un état d'absence

"c'est ce que l'on pense de moi

bien, je n'empirerai pas mon cas.

sans savoir plus ce que je vaux

je m'enferme là où le bien n'a plus d'écho"

Quand au détour d'un chemin

nos pas se rejoignent

nous poursuivons notre route

côte à côte, chacun dans ses pensées

sachant que demain

nous serons de nouveau séparés

sachons apprécier

ces moments privilégiés

de brève connivence

cette intimité retrouvée

qui nous trouble encore

mais ne saurait durer

Rien ne dure,rien ne meurt,

Le temps n'est qu'illusion,

C'est l'ombre de nos coeurs,

Au pônant des saisons,

Nos coeurs qui vont par deux,

Par trois,par cent,par mille

Battre le rythme creux

Des artères civiles

Ces rues du touvenant

Qui nous font anonymes

Ces rues de nos vingt ans

Parchemin de nos rimes

à quoi sert ma solitude

si tu ne jettes un regard

à cette tendre sollicitude

que j'ai à ton égard?

mieux ne vaut il pas se terrer,

passant dans le monde des oubliés

que de subir sans fin

ton sempiternel dedain?

par delà les ombres

à la fin de toute vie

je sortirais de la pénombre

progressant sans un bruit

mais au grand jour, si visible

interagir, mais non de face,

sans visage

on prend le risque d'être une cible

à côtoyer les traces

d'une bête sauvage

Mais la bête est en nous,

Terrée comme une offense.

Nous prions à genoux,

Dans l'ombre et le silence,

Craignant de réveiller,

Le cri de nos entrailles.

Chassant de nos pensées,

L'animal qui feraille.

Cependant qu'à l'envi

De toute humanité,

Pour un non,pour un oui,

Nous tuons sans pitié.

é Dieu de connivence,

Toi,qui veille sur tout,

Qui,de l'homme ou du loup?

Mérite ta clémence.

:blush: A vous tous.

Clémence d'un jour

ironie du destin,

qui nous vit cheminer

main dans la main

puis nous déchirer

au déni des toujours

que l'on s'était murmurer

amour, amour

qui nous brûlait

nos sens chavirés

par des caresses osées

puis cette indifférence

soudain affichée

me serais-je donc fourvoyée ?

Ouvre donc les yeux

J'ai déchiré mes paupières

A cette heure , de mes colères

Seules j'écoute les voeux

Car, je n'ai point d'ami

La faute m'en revient de droit

ça ne m'est...ni vraiment un choix

Ni l'impossible, ni vraiment un oubli

Ma bouche pourtant se ferme

j'ai renoncé à faire exister mes mots

J'ai renoncé même

à laisser portière ouverte

à exprimer mes regards

d'un de ces mots, rares

je garderai...l' inerte

Et si pour une fois

Tu oubliais tes colères

Tes paupières se rouvrant

Sur les merveilles de la terre

Point d'amis tu n'as ?

Que nenni, mon frère

Partout autour de toi

Il n'y a que lumière

Ils sont là, prêts à t'accueillir

Fais leur confiance

Tu verras venir

L'amitié à laquelle tu ne crois

Ouvre ton coeur, ouvre tes bras

Aspire au bonheur

Auquel tu as droit

Crois-y encore une fois

le désespoir n'est que passade,

l'espoir va vite prendre place!

et tu vas trouver bien fade

le plus mirifique des palaces.

je te le promets!

la parole d'une amie

est un bienfait dont tu ne peux douter

car dans son coeur,pour toi,tout est pris!

Même après coup, de bons mots

Sont un bien précieux.

___________

Le sommeil ne daignera pas

me prendre dans ses bras,

Ce soir. Cela me change.

Aussi curieux qu'étrange,

Les mots si vindicatifs

M'assaillant depuis des heures

Ne sortent qu'en chapelets

d'" à la bonne heure"

et autres phrasés

Bien paliatifs,

Et si éloignés de moi...

Bien trop corrects suivant

Le sentiment d'agonie lente

De l'insomnie qui dure...

Voilà que je fais dans l'enluminure,

Ne pouvant [me] rendre coups et blessures.

une femme seule dans une pièce presque vide...

elle rêve elle pense...elle fremit!

elle se dit que ces rêves qui lui traversent la tête

seront un jours là...dans ces mains , aussi palpable que la douce cheveulure qu elle caresse en cet instant...

mais pour l heure ,

elle est là

seule

perdue

mais pourtant forte on le lui dit

elle se relevera...elle le sais!

mais en attendant...

elle est triste!

juste triste!

Du fond de la piece vide.. l'obscure espace du temps

un echos alors se diffuse .. lentement

Devant cette porte grise, d'ou se distile le son

Il est la...enfin la, et attend ,

Celui qui vivait dans ses reves et aujourd'hui présent...

juste encore un instant, le temps d'ouvrir la porte...

La porte du temps...

D'un courant d'air , tristesse ..vas t'en...

Bon j'essaye alors...

ma ps3 est morte!

mais à quoi cela me fait t'il penser?

à rien peu m'importe...

car maintenant, je suis comme un bébé sans jouet! :blush: bon ok pas fameux..

Ma tête est un champs clos

Ou s'étalent à l'envi,

Croix de bois,mausolées et tombeaux

Que m'importe la vie,

Je suis le granit du caveau,

Je suis le dernier cri

Des voix qui se sont tues.

Je suis,et me maudis

D'être,inepte et incongru.

Adieu mes amours,adieu mes amis,

Puisse sur moi tomber la nuit

Et qu'à jamais dans l'inconnu

Le vent me porte aux nues.