Aller au contenu

pour ceux qui aiment écrire

Noter ce sujet


charly-tango

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Ecrivaine Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
bonjour ce sujet est pour tout le monde. mais plus particulièrement pour ceux qui écrive. voici le début de mon premier Roman. dites-moi se que vous en pensez. merci d'avance.

ps si vous aussi vous voulez un avis sur votre manuscrit n'hésitez pas! :blush:

chapitre 1 sans pouvoirs

Un jeune homme marche le long d'un mur ancien qui commence à s'effriter. Il avance d'un pas rapide et conquérant. Il est blond, moyennement grand, il a des yeux bleu et une petite barbichette. Vêtu d'un pantalon en lin et d'une chemise à manches courtes à pois, tenue révélatrice de l'été.

Il fait un temps radieux, le ciel est d'un bleu azur et le soleil brille au zénith. Le jeune homme, se dirige vers une maison qui se situe au bout de la rue dans la quelle il se trouve. Arrivé devant le numéro 34, il sonne. Il observe la maison en attendant qu'on vienne lui ouvrir. La porte est blanche, les fenêtres aussi. Elle est en pierre de taille, il y a deux étages et un jardin à l'arrière.

La porte s'ouvre enfin. Un homme de petite taille, avec de grands yeux bleus, corpulent et chauve se tient sur le seuil. Il porte une chemise à carreaux d'un autre âge et un pantalon léger. Il dit d'une voix douce et apaisante :

- Bonjour mon garçon comment vas-tu ?

Ce dernier répond d'un ton calme et posé.

- Bonjour monsieur Karl, excusez moi de vous déranger, je cherche Pierre, est-il là ?

Monsieur Karl invite Elliott à entrer dans le salon en attendant que Pierre arrive. En entrant on se croirait en Afrique, il y a des objets africains partout, les murs sont jaunes comme la savane avec des têtes d'animaux sur les murs. Les meubles sont en bois massif et sculptés à la main, le canapé est blanc crème avec des rayures noires comme un zèbre. Un jeune homme descend les escaliers en verre, et enlace Elliott. Ce jeune homme s'appelle Pierre. Pierre est très grand et très mince. Il a des yeux gris et un regard perçant, son visage est allongé et il a une cicatrice à l'¿il droit.

- Ah ! mon vieil ami tu vas bien ?

Elliott sourit en serrant son ami dans ses bras.

- Pierre te voilà enfin ! On ne s'est pas vu de tout l'été, je suis content de te revoir !

Ils sortent de la maison en saluant le père.

Pierre prend Elliott par le bras et après avoir vérifié que la rue est déserte, ils se mettent tout deux à courir à toute allure. Ils arrivent en quelques secondes devant une maison délabrée, vide et inhabitée au milieu des champs. C'est là qu'ils se rendent chaque fois qu'ils veulent être tranquilles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 179
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Membre, Posté(e)
Ecrivaine Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Ce message est le premier, puisque je suis nouvelle !

Je viens de lire le chapitre 1 de ton roman. Le sujet peut être intéressant, puisqu'on aimerait connaître la suite, mais, à mon avis manque totalement de style, trop stéréotypé. Il faut travailler encore et encore. Tu connais le proverbe : quand on veut, on peut ! Alors, bon courage ! Moi, je ne suis plus jeune, puisque retraitée, j'écris depuis une dizaine d'années. J'ai commencé par de la poésie, pour me faire la main. Depuis, j'ai progressé à force de travail et d'acharnement. Mon 4ème roman est en cours d'édition. Si tu le souhaites toi, ou d'autres membres, pouvez visiter mon site afin d'avoir une idée de ce que j'écris. Des romans qui, en général plaisent, traitant de la vie, avec ses bons et ses mauvais jours, des rebondissements, tels qu'ils peuvent se présenter dans la réalité.

A bientôt. http://sites.google.com/site/theresedardot/

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
charly-tango Membre 115 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

pour te répondre warever... c'est comme tu veux tu dis se que tu veux si l'histoire est intéressante, ce qui te dérange, se que tu voudrais ^^ c'est toi qui vois

écrivaine: le message s'adresse a qui car il y a plusieurs écrivain (en herbe) dans de forum d'on moi, miss-j'écris et autre.

ps votre site est bien !!!!!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Ecrivaine Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour miss-j'écris,

Mon précédent message s'adressait à Baby Forumeur. Le problème est qu'il faut que je m'habitue à ce forum, ça viendra avec le temps ! Merci d'avoir été visiter mon site. Bonne journée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
charly-tango Membre 115 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

écrivaine est nouvelle ^^ elle me confond avec miss-j'écris je pense d'ici quelque temps écrivaine se débrouillera comme une pro ^^

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 28ans Posté(e)
miss-j'écris Membre 7 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

éa me fait marrer de voir que l'on m'a confondu avec Charly-Tango. Il a changé de sexe en l'espace de quelques secondes. =D

Mais bon, on tolère et on en rigole. ^^

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Invité mamzelle-lu
Invités, Posté(e)
Invité mamzelle-lu
Invité mamzelle-lu Invités 0 message
Posté(e)

Salut je viens de lire le premier chapitre de ton bouquin,et je vais peut-être répéter ce que t'on dit les autres membres, mais je pense que tu pars d'une idée intéressante, ensuite il est vrai que tu emploies des tournures trop brutes, il faut que tu t'appropries un style qui te conviens et qui colle à la peau de ton histoire ! Retravaille ton texte et je pense que ca va porter ces fruits :coeur:

PS: Je viens d'écrire un petit truc si tu veux passer donner ton avis, ca serait cool ! :blush: MON TEXTE ICI

BON COURAGE A TOI EN TOUS CAS !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Moi, mon truc, c'est plutôt la poésie, même si j'ai déjà fais diverses choses autre que ma prose rimée :blush:

Le voyageur

Dans le plus beau des mondes était venu un étranger,

Il semblait humain, mais personne ne le reconnaissait.

De sa race il en était le blason, voyageur de l'inconnu

Accablé par la chaleur qui le collait tel une sangsue.

Magique. Tel était le paysage merveilleux des créatures

Répugnante pour cet homme exemplaire, soyez en sur.

Quelques ignorances plus tard, des salutations

Se firent à coup d'insulte dans cette vague de frustration.

Les bêtes, aussi laides peut on l'être, dévisageaient l'humain.

Ce dernier, aussi fier qu'un homme de haut rang, défiait en vain

La supériorité des habitants qu'il venait déranger en cette soirée.

Faible et niais, sa victoire était assurée dès son jugement fais.

Un homme ne peut être inférieur à l'horreur de la nature,

A l'erreur dans sa splendeur que même le plus discret azur

Paraissait avoir abandonné pour l'obscurité d'une nuit.

Mécontent, il marqua son autorité d'une voix abasourdie.

Les affreux se répugnèrent face à son égocentrisme,

S'emparèrent de son petit corps miteux, quel sadisme!

Sa dépouille fut bénéfique à la survie des enfants.

Irrespectueuses sont les créatures d'un monde repoussant.

Pourquoi ce sort si injuste pour un explorateur innocent,

Maudit par le rêve d'une découverte digne des grands?

Injustice ou manque d'altruisme, le dénouement est le même :

Les sots finissent mangés quand ils jouent naïvement avec l'extrême.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Merci.

Presque tous mes poèmes ont une morale quelconque, j'aime donner un sens à ce que je fais :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 8 mois après...
Membre, Posté(e)
amellelafolle Membre 76 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut !

Alors moi, je suis en 4ème et j'adore écrire. J'ai écris deux livres dont un édité ( l'autre va bientôt sortir ^.^). Voici quelques conseils... tu devrais rendre ton texte un peu plus vivant, moins carré. Tu décris la personne physiquement, mais tu devrais ,grâce à ta description physique, nous donner la description morale de la personne. Si tu ne vois pas trop de quoi je parle, cherche la description de "Cosette" sur le web, du livre "Les misérables". Sinon, je te donne un grand conseil que ma professeur de français m'a donnée qui me sert beaucoup, quand tu écris un dialogue, ne met jamais il "DIT". Utilise des verbes de paroles. Pareil, si tu n'en trouve pas, je suis sure que tu trouveras une liste sur le net. Et aussi, la recherche narrative n'est pas très développée. A part ces quelques petits défauts, tu te débrouilles très bien dans le domaine grammatical !

En espérant t'aider, Amelle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 4 mois après...
Membre, 28ans Posté(e)
Melissa60700 Membre 27 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

Avant

AU MILIEU DE NULLE PART

Il n'y avait que deux types de citoyens dans notre ville. « Les bouchés et les bornés », selon l'affectueuse expression de mon père pour qualifier nos voisins. « Les trop bêtes pour partir et les condamnés à rester. Les autres finissent toujours par trouver une façon de s'en aller. »

La catégorie à laquelle lui-même appartenait avait beau être évidente, je n'avais jamais eu le courage de l'interroger à ce sujet. Mon père était écrivain, et nous vivions à Gatlin, en Caroline du Sud, parce que les Wate y vivaient depuis la nuit des temps, depuis que mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père, Ellis Wate, avait trouvé la mort au front, sur l'autre berge de la rivière Santee, lors de la guerre de Sécession.

Que les locaux n'appelaient pas ainsi ; ceux qui avaient moins de soixante ans l'appelaient guerre inter-états ; ceux qui avaient dépassé cet âge, guerre de l'Agression yankee, comme si le Nord avait déclenché les hostilités suite à la livraison d'une balle de mauvais coton. Notre maisonnée était la seule à l'appeler guerre de Sécession.

Une raison de plus pour expliquer ma hâte de décamper d'ici.

Gatlin ne ressemblait pas aux autres petites villes qu'on voit au cinéma, à moins que le film n'ait un demi-siècle. Trop éloignés de Charleston pour avoir un Starbucks ou un McDo, nous devions nous contenter d'un restaurant Dairy Queen, calligraphié Dar-ee Keen, car les Gentry avaient été trop radins pour remplacer toutes les lettres de l'enseigne lorsqu'ils avaient racheté l'ancien Dairy King. La bibliothèque utilisait encore un fichier papier, l'école était toujours équipée de tableaux d'ardoise, et la piscine municipale se réduisait au lac Moultrie, avec ses eaux tiédasses et boueuses. Le Cineplex projetait les films à peu près en même temps qu'ils sortaient en DVD, mais il fallait faire du stop pour se rendre jusqu'à Summerville, où se trouvait également l'université de premier cycle. Les boutiques étaient regroupées sur la Grand-Rue, les demeures patriciennes sur River Street, et les pauvres au sud de la Nationale 9, là où les trottoirs se désintégraient en morceaux de béton inégaux - guère pratiques pour marcher mais idéaux pour caillasser les opossums agressifs, les animaux les plus mauvais qui soient. éa, ils ne le montrent jamais, au cinéma.

Gatlin n'était pas une bourgade compliquée ; Gatlin était Gatlin. Pendant la canicule, les habitants montaient la garde à l'abri de leurs vérandas. Quand bien même ils se liquéfiaient de chaleur, rien ne les aurait fait renoncer. D'ailleurs, rien ne changeait jamais, ici. Demain aurait lieu la rentrée scolaire, mon année de seconde au lycée Thomas Jackson, et je savais déjà comment la journée se déroulerait : où je m'assiérais, à qui j'adresserais la parole, les blagues, les filles, qui se garerait où.

Le comté de Gatlin ne réservait aucune surprise. En gros, nous étions l'épicentre du milieu de nulle part.

Du moins, c'est ce que je croyais quand j'ai refermé mon vieil exemplaire d'Abattoir 5 de Kurt Vonnegut, que j'ai coupé mon iPod et que j'ai éteint la lumière sur cet ultime jour des vacances d'été.

Au bout du compte, il s'est révélé que je me trompais complètement.

Car il y a eu une malédiction.

Une fille.

Et, pour terminer, une tombe.

Je n'ai rien vu venir.

2 septembre

RéVE

Chute.

Je dégringolais en chute libre.

Ethan !

Elle m'appelait. Le seul son de sa voix provoquait les battements de mon cſur.

é l'aide !

Elle aussi tombait. Je tendais le bras pour essayer de la retenir, mais je ne saisissais que du vide. Il n'y avait pas de terre ferme sous mes pieds, je me débattais dans la boue. Nos doigts s'effleuraient, je distinguais des éclats de lumière verte dans l'obscurité. Puis elle m'échappait, et je n'éprouvais plus qu'un intolérable sentiment de perte.

Citrons et romarin. Son odeur continuait de flotter dans l'air, cependant.

Mais il m'était impossible de la rattraper.

Or, il m'était impossible de vivre sans elle.

Je me suis redressé d'un bond dans mon lit, le souffle court.

⿿ Debout, Ethan Wate ! Je ne tolérerai pas que tu sois en retard le jour de la rentrée !

La voix d'Amma, qui s'égosillait au pied de l'escalier.

Mes yeux se sont posés sur une tache de lumière blême qui transperçait le noir. J'ai perçu le martèlement lointain de la pluie sur nos vieux volets en bois à claire-voie. Il devait pleuvoir, donc. Ce devait être le matin. Je devais être dans ma chambre. Cette dernière était étouffante et humide. Pourquoi ma fenêtre était-elle ouverte ?

J'avais mal à la tête. Je me suis laissé retomber sur l'oreiller, et le rêve s'est estompé, comme toujours. J'étais en sécurité dans notre maison ancestrale. Dans le lit d'acajou grinçant qui avait sans doute accueilli le sommeil de six générations de Wate avant moi. Le lit où personne ne basculait dans des trous noirs de boue. Le lit où il ne se passait jamais rien.

J'ai fixé le plafond, peint de la couleur du ciel afin d'empêcher les xylocopes d'y nicher. Qu'est-ce qui débloquait, chez moi ? Ce rêve me hantait depuis des mois, maintenant. Je ne me souvenais pas de tout, toujours du même passage. La fille tombait, je tombais, il fallait que je m'accroche à elle, je n'y parvenais pas. Si je lâchais prise, quelque chose de terrible allait lui arriver. C'était ça, le truc : je ne pouvais pas la lâcher, il était inconcevable que je la perde. Comme si j'étais amoureux d'elle, alors que je ne la connaissais pas. Un amour avant coup de foudre, en quelque sorte.

Ce qui paraissait fou, car elle n'était qu'une vision onirique. Je ne savais même pas à quoi elle ressemblait. Le rêve avait beau revenir depuis des semaines et des semaines, je n'avais jamais vu le visage de cette fille. Ou bien, je l'avais oublié. Mon unique certitude, c'était que chaque fois qu'elle disparaissait, je ressentais un profond mal-être. Elle échappait à mes doigts, et mon ventre semblait se détacher de mon corps, une sensation pareille à celle que l'on éprouve sur les montagnes russes, quand la voiturette plonge trop brutalement.

Des papillons dans l'estomac, dit-on. Quelle métaphore idiote ! Plutôt des abeilles tueuses, oui.

J'étais peut-être en train de devenir fou. é moins que j'aie juste besoin d'une bonne douche. Mes écouteurs étaient encore autour de mon cou. Quand j'ai jeté un coup d'ſil à mon iPod, j'y ai vu un titre inconnu. Seize Lunes. Qu'est-ce que c'était ? J'ai allumé l'appareil, et la mélodie s'est déroulée, captivante. Si je n'ai pas identifié la voix, j'ai eu l'impression de l'avoir déjà entendue.

Seize lunes, seize années,

Seize de tes pires peurs,

Seize songes de mes pleurs,

Tombent, tombent les années...

La chanson était lugubre, angoissante, presque hypnotique.

⿿ Ethan Lawson Wate !

Les cris d'Amma me sont parvenus par-dessus la musique. éteignant l'engin, je me suis assis et j'ai rejeté la couverture. Mes draps donnaient l'impression d'être pleins de sable. Ce n'était pas une apparence, cependant. De la poussière. Quant à mes ongles, ils étaient en deuil, noirs de la boue qui s'y était incrustée, comme dans le rêve.

Après avoir roulé les draps en boule, je les ai fourrés au fond du panier à linge sale, avec mon maillot de basket qui empestait encore la transpiration de mon entraînement de la veille. Sous la douche, je me suis efforcé d'oublier ma nuit tout en me récurant à fond. L'eau a entraîné avec elle les ultimes pans obscurs du rêve dans le tuyau d'évacuation. Il suffisait que je n'y pense plus pour décider qu'il ne s'était rien passé. Telle était mon approche de la plupart des choses, ces derniers temps.

Sauf quand il s'agissait d'elle. Là, c'était plus fort que moi, je songeais constamment à elle. Je ne cessais de revenir au rêve, même si je ne le comprenais pas. Il n'y avait rien à ajouter, c'était mon secret. J'avais seize ans, j'étais en train de m'éprendre d'une fille qui n'existait pas et je perdais peu à peu l'esprit.

J'avais beau frotter, mon cſur continuait de battre la chamade ; malgré le parfum du savon et du shampooing, je sentais encore son odeur. Rien qu'un effluve, bien réel pourtant.

Citrons et romarin.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut, charly-tango !

J'ai envoyé un manuscrit aux éditeurs il y a quelques années et j'ai reçu plusieurs réponses avec une critique, toujours la même, qui était que mon roman était inégal. J'ai eu la chance d'être lu en entier par quelques uns et la raison en est, je pense, que ma première page était assez bonne, entre autres, pour donner envie de lire la suite. Les premiers mots, les premières phrases et le première page doivent happer le lecteur de quelque manière que ce soit. Et j'avoue que ta première page ne me donne pas forcément envie de tourner une autre page, ce qui est dommage puisque la suite peut être très bon. Mais il faut comprendre le fonctionnement des éditeurs qui commence par la première lecture que tu dois au moins passer et ils reçoivent tellement de manuscrits, chaque jour, que tu dois te démarquer dès les premières lignes. Je ne suis pas capable de te conseiller comment les retravailler mais je pense que cela doit être fait pour que le lecteur ait vraiment envie de continuer à te lire. Je poste, ici, la première page de mon roman qui a été refusé pour te donner un exemple et aussi pour m'engager dans ma critique et me mettre en danger, sinon, je ne serais pas très crédible envers personne... ;)

"En Partance

Je crois que la meilleure religion est cellede nos ancêtres. Elle n'est pas seulement une instance supérieure détachée detoute réalité, elle appartient aussi à notre culture et rythme pour une partimportante nos traditions ainsi que notre vie quotidienne, même si cela sembleparfois plus appartenir au passé. Mais le passé n'est jamais vraiment révolupuisque sans lui il n'y aurait pas de présent. Notre passé porte notre présentet notre présent porte notre futur. A notre image à tous, la religion n'est pasparfaite. Mais sans aller jusqu'à croire, il serait dommage de ne pas l'aimerparce qu'elle participe à notre identité. Qui ne ressent pas le besoin, un jourou l'autre, de remonter à la source, de trouver ses racines, de s'assurer qu'ilest ancré quelque part ? Je crois que ce moment est arrivé pour moi etj'aimerais joindre tous mes passés à aujourd'hui, où je fais le vſu de madestinée.

Je suis né sur une terre fertile, tour à tourhumide et chaude, où les moines en orange, qui se promènent par deux, seprotègent du soleil avec leur ombrelle et ne savent de l'heure qu'avant ouaprès midi. Mais je n'ai pas eu le temps de grandir sur cette terre. De là-basje n'ai que des souvenirs empruntés et quelques photographies en noir et blanc.

Dans ce pays tropical, la pluie ne mouillepas, elle lave. Les enfants la fêtent à belles dents ! Leurs mains tenduesvers le ciel guident l'eau sur tout leur corps. Il n'y a plus de dedans ni dedehors. C'est un amusement sans heurt où la joie commune et partagée plongedans l'insouciance et dans un total oubli du lendemain. Les savonnettes sepassent de mains en mains et tout est presque gratuit. Un sourire pour un autresourire. Rire pour rire. Le but de la vie : vivre ! Mais j'ai grandiici, où pendant longtemps, je n'ai pas su qu'un tel pays existait. Ici même,Paris, où petit à petit je me suis ressouvenu du sol qui avait soutenu mespremiers pas, Phnom Penh, capitale du Cambodge."

Bon courage, charly ! Suit ton inspiration et ton instinct et éclate-toi bien !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×