Mettre un jeune à la porte

:blush:

Je suis d'accord avec domjuan.

la loi, est très claire a ce sujet vous devez aide et assistance a votre progéniture en cas de nécessité

.

les parents doivent assumer!

on peut très bien aider ses enfants, les accueillants a nouveau lors d'un accident de la vie et les mettre face a leur responsabilité en leur interdisant une vie de patachon (tout est une question d'éducation)les faire se bouger pour améliorer leur situation sous un toit aimant.

mettre dehors un enfant sous prétexte d'électrochoc, n'est certainement pas la solution; sur que cela risque de se terminer par un drame.

L'obligation alimentaire entre ascendants et descendants est réciproque. Le même devoir d'assistance est donc imposé aux parents d'un enfant qui ne peut subvenir seul à ses besoins, que cet enfant soit légitime, naturel, adopté ou non. Quand les parents ne peuvent faire face à cette obligation, c'est alors aux grands-parents qu'incombe cette charge.

(source:Obligation alimentaire et pension entre parents et enfants sur droit et finances)

de plus, arrêtons de penser que la collectivité peut tout faire en diffusant aides en tout genre indéfiniment au frais du contribuable.

heu justement j'ai une question a ce sujet:

que peut on faire concrètement si son enfant ne VEUT absolument rien faire de sa vie.

je veux dire celui qui n'a pas trouvé de boulot, qui se braque contre LA VIE et LA SOCIéTé, qui ne cesse de répéter "oui, mais ca sert a rien! c'est pourri et puis c'est tout".

que peut on faire contre la mauvaise foi?

car ca m'interresse beaucoup d'avoir la solution a ce cas extrème où l'individu se CONTENTERAIT du gîte et du couvert assuré par papa et maman (auquel on pourrai ajouté le RMI?).

on le laisse vivre sa vie de parasite et puis c'est tout? :blush:

plus jeune mes parents m'ont foutu à la porte pour un glandouillage tout relatif...je passerais sur les détails.

tout ce que j'en ai retenu c'est que je ne pouvais pas compter sur eux dans les moments difficiles, qu'ils ne m'aimaient pas telle que j'étais, avec mes défauts et mes passages à vide et aussi que je pouvais me débrouiller sans eux.

alors oui, ce fut un électrochoc "salutaire" mais à quel prix !

inutile de dire que je ne développerais pas cette expérience avec mon fils.

j'établirais le dialogue, j'attendrais que jeunesse se passe et je tenterais de le motiver du mieux que je peux.

hors de question qu'il termine à la rue ou qu'il apprenne la loi de la jungle au dépend de l'amour de ses parents.

et s'il ne veut rien faire ce sera tant pis pour ma pomme c'est tout.

c'est sa vie, il en fait ce qu'il souhaite, même s'il préfère se complaire dans le dés¿uvrement.

par contre s'il me fait vivre un enfer c'est différent.

Je pense que ce type de jeune a un problème existentiel.

Il a du mal à se situer dans la société. Il souffre peut être d'un manque de confiance en soi ou/et manque tout simplement d'énergie.

C'est encore plus dur pour un jeune qui a tout obtenu facilement et qui finalement se voit intimé de s'en sortir seul.

Je pense qu'il lui faut du coaching: mis en confiance pour la définition et l'accomplissement d'un objectif.

Je suis contre la brutalité (t'es un nul!) qui fera de lui un marginal mais pas contre les coups de pieds psychologiques (il est temps que tu te bouges!). Nuance à saisir.

Après aucun parent n'est pas un professionnel de l'éducation et les jeunes sont dotés de divers tempéraments. Ce qui peut marcher pour l'un peut ne pas marcher pour l'autre.

Ps: on n'oublie souvent de mettre en confiance les jeunes quand ils sont petits, hors la définition d'une personnalité commence très tôt.

Je suis convaincu que les jeunes que l'on a soutenu dès leur enfance s'en sortent mieux que ceux qui ont connu des parents ultra protecteurs et dominants (voir pire "dévalorisateurs").

+ 1000 tout à fait d'accord

absolument d'accord avec donjuan aussi.

plus jeune mes parents m'ont foutu à la porte pour un glandouillage tout relatif...je passerais sur les détails.

tout ce que j'en ai retenu c'est que je ne pouvais pas compter sur eux dans les moments difficiles, qu'ils ne m'aimaient pas telle que j'étais, avec mes défauts et mes passages à vide et aussi que je pouvais me débrouiller sans eux.

alors oui, ce fut un électrochoc "salutaire" mais à quel prix !

inutile de dire que je ne développerais pas cette expérience avec mon fils.

j'établirais le dialogue, j'attendrais que jeunesse se passe et je tenterais de le motiver du mieux que je peux.

hors de question qu'il termine à la rue ou qu'il apprenne la loi de la jungle au dépend de l'amour de ses parents.

et s'il ne veut rien faire ce sera tant pis pour ma pomme c'est tout.

c'est sa vie, il en fait ce qu'il souhaite, même s'il préfère se complaire dans le dés¿uvrement.

par contre s'il me fait vivre un enfer c'est différent.

:blush: rien a rajouter.

...c'est une dure question Lili,je ne saurais te repondre,car l'affaire est pris en cours et tellement de parametres rentrent en jeu,mais mettre à la porte n'est pas la solution,for me :blush:

schaller

Mon fils est resté à ne rien faire entre 17 et 19 ans, canapé à rames devant la télé, il ne levait pas le petit doigt pour un coup de main à la maison, jusqu'au jour où la moutarde est monté plus haut que le nez, j'ai pris une soirée pour lui expliquer entre 4 yeux, que je bossais seule, que je n'avais personne pour me payer mes factures et ma bouffe, qu'il avait 8 jours pour prendre la décision de vraiment faire quelque chose de sa vie ou il devrait envisager d'aller voir chez son pére si l'herbe était plus verte. Connaissant son pére, sa décision a été prise de suite, 15 jours plus tard il signait son contrat dans l'armée. En aucun cas j'aurai mis mon fils à la porte, jeter son enfant à la rue n'est pas digne d'un parent. Lui accorder tout ses "caprices" n'est pas une solution non plus, un peu de fermeté et de privation des plaisirs fait parfois réfléchir nos chéres têtes blondes.

Tout ce qui touche à autre chose que le vital, c'est niet : tu veux du crédit pour ton portable? allez au resto avec les potes? t'offrir un nouveau jeu? payer des pneus neufs à ta voiture? Pas de problème, fais le, avec tes deniers.

Il faut aimer, aider, soutenir et dialoguer mais jamais assister et encourager à avoir tout rôti sans le moindre effort.

La différence entre soutien et assistance est fragile. J'ai l'exemple de mon jeune frère, qui a voulu quitter la maison, mais avait abandonné ses études et ne voulait pas vraiment travailler (il rejetait toutes les possibilités, "cherchait" mollement, etc.): ma mère ayant supprimé tout le superflu, il est parti vivre dans une espèce de squat, mais elle a eu peur et n'a pas pu lui couper complètement les vivres. Du coup il a glandé pendant un an, maigre comme un clou. Il a préféré les privations à la prise en charge de sa vie.

Mon fils est resté à ne rien faire entre 17 et 19 ans, canapé à rames devant la télé, il ne levait pas le petit doigt pour un coup de main à la maison, jusqu'au jour où la moutarde est monté plus haut que le nez, j'ai pris une soirée pour lui expliquer entre 4 yeux, que je bossais seule, que je n'avais personne pour me payer mes factures et ma bouffe, qu'il avait 8 jours pour prendre la décision de vraiment faire quelque chose de sa vie ou il devrait envisager d'aller voir chez son pére si l'herbe était plus verte. Connaissant son pére, sa décision a été prise de suite, 15 jours plus tard il signait son contrat dans l'armée. En aucun cas j'aurai mis mon fils à la porte, jeter son enfant à la rue n'est pas digne d'un parent. Lui accorder tout ses "caprices" n'est pas une solution non plus, un peu de fermeté et de privation des plaisirs fait parfois réfléchir nos chéres têtes blondes.

Il a pris ton bluff au sérieux, mais si le jeune ne le fait pas, persuadé que l'affection parentale ne le mettra pas en danger, que faire?

@Lili: je crois que les enfants connaissent aussi bien leurs parents que les parents connaissent les enfants, pour ma part, mon fils a toujours prit au sérieux les "menaces" et conseils que je pouvais lui prodiguer, ainsi que les "promesses" de son pére. Certains parents ne mettent pas à "éxécution", baissent les bras, peut-être par peur de déplaire, par laxisme, par manque de confiance en eux ou leur enfant. Les bases de la confiance réciproque s'établissent quand l'enfant est tout petit, le respect aussi. Faire confiance, respecter, c'est comme marcher, parler, ce sera le parent d'abord pour que l'enfant reproduise. C'est ce qui a toujours fait que, aujourd'hui encore, entre mon fils et moi c'est respect, confiance et complicité.

:blush: anges38

mais ca ne reponds pas a la question:

"que faire quand la confiance n'est plus là et que l'enfant (ou l'adulte) se complait dans sa situation de parasite?"

(cas extrême je le concède, mais possible quand même)

supprime sa dépendance 

hé ben...quand t'arrive à considéré ton enfant comme un parasite,c'est que t'à bien foiré ton rôle de parent,à mon idée! :blush:

@Femzi: que faire? si la confiance n'est plus là c'est peut être qu'elle n'y a jamais été, le dialogue jamais instauré, ce n'est pas toujours facile pour l'adulte de se confier à l'enfant, certains pensent que ce n'est pas à son enfant d'entendre les problémes qu'ils rencontrent dans leur vie, argent, maladie, travail, etc..... Je ne parle pas d'un petit enfant, un adolescent peut entendre et le parent demander ce que son enfant en pense et peut être aussi lui demander conseil, c'est aussi le considérer comme un être à part entiére, quelqu'un de responsable. Quand le comportement devient intenable, c'est pratiquement toujours qu'il y a eut une faute de la part du parent, quelque chose de caché, un non-dit. Rétablir le dialogue, faire confiance sera un travail long et pénible avec des cris et des blessures mais dans ce cas, il faudra l'aide de spécialistes. Ne jamais baisser les bras et surtout ne jamais voir son enfant comme un "parasite".

Petite parenthèse: un jour mon fils m'a dit (sur un coup de trés grande colére) qu'il n'avait jamais demandé à venir au monde, je lui ai répondu, bien calmement, que c'était lui qui avait choisi d'élire domicile dans mon ventre, peut être que moi je m'attendais à quelqu'un d'autre, pourquoi pas mieux que lui, plus beau, plus intelligent, un enfant parfait en somme, et maintenant qu'il était là avec ses défauts et ses qualités et que nous allions passer de trés longues années ensemble, nous ferions en sorte de bien vivre ces années.

Petite parenthèse: un jour mon fils m'a dit (sur un coup de trés grande colére) qu'il n'avait jamais demandé à venir au monde, je lui ai répondu, bien calmement, que c'était lui qui avait choisi d'élire domicile dans mon ventre, peut être que moi je m'attendais à quelqu'un d'autre, pourquoi pas mieux que lui, plus beau, plus intelligent, un enfant parfait en somme, et maintenant qu'il était là avec ses défauts et ses qualités et que nous allions passer de trés longues années ensemble, nous ferions en sorte de bien vivre ces années.

Petit parenthèse sur cette parenthèse.

Tu as sûrement un "gros" caractère pour garder ton calme en temps de crise.

Autant tu as du mérite de ne pas te remettre en cause dans ta relation avec ton fils.

Autant, je me demande si tu ne lui en imposes pas trop?

Ce qui a détermine son existence, c'est ton acte volontaire avec un partenaire, sûrement pas sa volonté.

De plus, le déconsidérer comme imparfait aurait été un argument de valeur si tu avais pris le temps de reconnaitre cette imperfection pour toi aussi.

(C'est mon avis totalement subjectif d'ignorant.)

:blush: anges38

mais ca ne reponds pas a la question:

"que faire quand la confiance n'est plus là et que l'enfant (ou l'adulte) se complait dans sa situation de parasite?"

(cas extrême je le concède, mais possible quand même)

Oui effectivement c'est difficile d eréponse mais pour avoir vécu ça, lorsque l'on a tendu la main une fois, deux fois, trois fois, quatre fois et que le jeune ne fait rien... des fois il faut arriver à prendre du recul ... sans se sentir responsable et c'ets là le plus dur

"tendre la main au jeune" :blush:

je suis désolé mais je saisi toujours pas ce qu'on peut faire CONRETEMENT contre la mauvaise foi;

lorsque votre fils réalise que légalement VOUS lui devez le gite et le couvert et qu'il décide de s'en contenter pour le reste de sa vie, cela fait de vous un parent en échec?

GAME OVER, c'est comme ca et puis c'est tout?