Avez vous des souvenirs d'Alpinisme?

Bonjour,

je n'ai jamais pratiqué l'Alpinisme.

Si certains d"entre vous l'ont fait, je vous propose de partager ici vos expériences en récits et photos dans la mesure où ça ne serait pas indiscret bien sur.

Au plaisir de vous lire et de vous visionner. 

Je me souviens en avoir fait lors de mon service militaire dans la Forêt Noire en Allemagne et je suis monté jusqu'au sommet du Monte Cinto en Corse.

Ce n'était pas très difficile 

il y a 3 minutes, Phylou a dit :

Je me souviens en avoir fait lors de mon service militaire dans la Forêt Noire en Allemagne et je suis monté jusqu'au sommet du Monte Cinto en Corse.

Ce n'était pas très difficile 

C'est quand même une expérience et c'est sympa de l'avoir partagée avec nous.

Désolé : dés qu'il n'y a plus que de la pierre, de glace et de la neige, la montagne perd tout intérêt chez moi (je suis un " accro " du vivant), mais même avant d'atteindre ce niveau, on peut se faire très très peur, et même beaucoup plus. J'ai failli mourir dans un couloir d'avalanche en plein été. A la belle saison, certains d'entre eux sont des pierriers aussi instables que possible, et, avec " un peu de bol ", ils peuvent déboucher sur un précipice !! Je savais qu'il ne fallait pas y aller, mais la personne qui était avec moi a insisté, pour éviter un grand détour, il s'en souvient aussi très très bien.

Des orteils gelés, c'est pas mal non plus. Il faut décrire la sensation que ça fait quand la circulation reprend (quand elle reprend). On a l'impression que dans chaque vaisseau sanguin, sans exception, jusqu'au plus infime capillaire, il y a une tête chercheuse constituée d'épingles et qui avance, creuse. Dans chaque vaisseau. C'est hard, mais on sert les dents, on blêmit, et on se console en se disant que la circulation a repris. Là où ce n'est pas le cas, c'est perdu, le médecin coupera.

Je me suis fait mordre par un vipère aspic dans les Pyrénées en 1988, à 1 700 mètres d'altitude, sans téléphone, etc. Je l'avais capturé, elle était de la sous-espèce zinnikeri, dans le cas présent la précision a son importance : son venin est très différent de celui de l'espèce mère, et beaucoup plus dangereux, virulent. J'ai été sauvé in extremis, j'ai fais un coma, j'ai été aveugle 8 jours, j'avais une septicémie sévère de la main et de l'avant-bras (blancs et hypertrophiés), il se trouve que les serpents, et pas mal d'autres, ne se brossent pas les dents,   ,     , c'est un vrai bouillon de culture. Et j'ai gardé un petit souvenir, une toute petite nécrose au bout du doigt mordu. 15 jours après, je recommençais à en capturer. Parfois, très absorbé, je me surprends (a posteriori donc,    ) à passer le bout de mon pouce sur cette nécrose.

J'ai grimpé au sommet du mont CAMEROUN  , je travaillais la bas ,  a la portée de tous !  il passe les 4000 Mètres   , sinon pas mon truc  !     

Il y a 4 heures, Popy a dit :

Bonjour,

je n'ai jamais pratiqué l'Alpinisme.

Si certains d"entre vous l'ont fait, je vous propose de partager ici vos expériences en récits et photos dans la mesure où ça ne serait pas indiscret bien sur.

Au plaisir de vous lire et de vous visionner. 

J'en ai fait il y a bien longtemps. Je devais avoir une dizaine d'années, j'étais allée dormir chez une copine et elle dormait un lit superposé. Elle occupait le lit du bas et m'a invité à dormir dans celui du haut. J'ai eu une sacrée trouille pour accéder au niveau le plus haut une barre de l'échelon était cassée. Faut dire que je n'étais pas téméraire

Il y a 7 heures, Popy a dit :

Bonjour,

je n'ai jamais pratiqué l'Alpinisme.

Dommage parce que c'est une activité qui mélange le sport l'aventure la détente le loisir et la beauté des panoramas .... et même la cuisine au moment de préparer la soupe lyophilisé que t'as enfoncé dans ton sac l'avant vielle pour des raids de 3 à 4 jours ..... ça vaut tout les restos du monde .

je pense c'est un des loisirs sportifs les plus intéligent qui soit , et c'est plutôt rare dans le sport parce qu'en général c'est des gros bourrins dans le sport , tandis que la randonnée en haute montagne ou alpinisme en treck et en autonomie sur plusieurs jours c'est un dépaysement total , tu rentre dans une autre dimenssion et si tu fais cela en solo et en hivernal c'est encore mieux , t'as personne pour te faire chier et vouloir à tout prix te passer devant ou tirer la bourre comme dans les autres sports de type course à pied ou vélo ou d'autres soprt style neuneu qui se tamponne la tronche pendant une heure ou se dispute la baballe comme des cleps ..... va chercher ! 

non vraiment , s'il existe un sport le plus inteligent qui soit c'est bien l'alpinsime et en général la rando en treck et en autonomie peu importe le relief , c'est toute une organisation et je t'assure que quand tu reviens de 4 jours d'errance en hiver en haute montage c'est le dépaysement total , tu change de rytme et de vie , ca n'est plus la même planète , on est ailleurs .

aussi ça pousse à la contemplation , à la méditation , à l'humilité devant des paysages grandioses et vertigineux ......... et à l'effort aussi . le plaisir de l'effort une fois qu'on atteint le sommet et la récompense d'un panorama magnifique  .

jai souvent pratiqué en solo et en hivernal sur des terrains suffisament haut pour s'amuser mais pas trop haut non plus parce qu'il ne ne sagit pas non plus de prendre trop de risque , il faut connaitre ses propres limites . Je n'ais jamais pratqiué en ski de rando parce que c technique et trés physique , je préfère la raquette qui permet de passer partout et de temps en temps cramponer selon le terrain , faut tojours avoir les crampons avec soi en hiver , enfin ça dépend du terrain ; il faut donc préparer sa rando et étudier le terrain pour savoir ou on met les pieds ...... il m'est arrivé une fois de m'engager un endorit peu sur et être obligé de faire demi tour et donc trouver un autre chemin plus facile pour passer un sommet ou autre , parce que parfois les chemins sont pas bien indiqué .... jai surtout partiqué dans les Pyrenées ......

quoiqu'il en soit pour moi ça n'a jamais ete un sport , mais un plaisir , voir une philosophie , des moments en dehors du temps en dehors du quotidien .

bon et puis les ambiances dans les refuges sont parfois trés conviviale et sympathique , jai plein de souvenir de refuge plus ou moins archaique et ou des refuges comme des hotels oud 'autres completement délabré avec des trous partout , mais même un abri de fortune reste un âvre de paix quand la nature est hostile .

il y a 22 minutes, Elbaid1 a dit :

jai souvent pratiqué en solo et en hivernal sur des terrains suffisament haut pour s'amuser mais pas trop haut non plus parce qu'il ne ne sagit pas non plus de prendre trop de risque

Je plussoie à 100 000 %, mais Popy nous parle d'alpinisme, et là, je pense tout de suite aux cordes, aux pitons, etc., au Cervin, à l'Eiger, à la face Nord de Grandes Jorasses (les trois " tueurs " alpins), à l'Anapurna, etc. Pas pour moi.

il y a 33 minutes, Neopilina a dit :

Je plussoie à 100 000 %, mais Popy nous parle d'alpinisme, et là, je pense tout de suite aux cordes, aux pitons, etc., au Cervin, à l'Eiger, à la face Nord de Grandes Jorasses (les trois " tueurs " alpins), à l'Anapurna, etc. Pas pour moi.

là évidement c'est une dimenssion au dessus , mais l'alpinisme c'est la pratique d'ascension en montagne , ils ne précisent pas avec ou sans corde , avec ou sans piolet .... etc etc etc... si non c'est de l'escalade ...

jai eut la chance de voir le Cervin et aussi l'Eiger lors d'un voyage en suisse dans la région de zermatt et Grindelwald , magnifique voyage en road trip ou jai pu contempler ces sommets d'assez prés pour me sentir petit , sans pour autant y courir dessus , c'est pas la peine se mesurer à plus fort que soi , je me contente de mes sommets des pyrenées , jai grimpé l'Aneto (plus haut sommet des pyrenées ) , le Mont perdu , la pique D'estats , le Montcalm , le tuc de saboredo (visible sur la video) et quelques autres sommets dans ma région qui ne dépasse pas les 3000  . Mon plaisir était de partir sur plusieurs jours sans pour autant faire de grand sommets mais surtout faire dans la durée de refuge en refuge en autonomie , le max que jai pu faire c 5 jours avec tout le barda sur le dos , le plus emmerdant c le portage avec le sac , la gestion de l'eau même si on trouve + ou - des sources il faut faire attention de ne pas boire n'importe quoi n'importe ou évidement  .

bon et puis jai eut la chance de voir des sommets dans l'altiplano au Chili , en vulgaire touriste jai vue des sommets à 6000m dont le volcan Parinacota a 6400m en passant un col à 4500 en voiture au bord du lac de Chungara , me souviens d'un gros mal de tronche vue l'altitude mais j'ai laissé le sommet là ou il était et je ne m'y suis pas frotté et toute façon c'était pas prévu et puis j'en aurais ete incapable .... je connais mes limites  ; j'ai jamais vue les grandes jorasses............. dans les alpes jai uniquement fait le mercantour sur 4 jours et 3 nuits en refuge .

jamais vue les anapurnas , évidement jaimerai bien les voir ....... de loin , ça me suffirait .

En imagination...oui, car j'ai lu la trilogie des chefs d'oeuvre de Frison Roche: premier de cordée, retour à la montagne...Je m'étonne qu'on n'ait pas fait d"adaptation cinématographique actuelle de ces très beaux romans qui sont largement plus intéressants que le film Cliffhanger.

Pour ma part , j'ai pas mal randonné en moyenne montagne, jamais en haute si ce n'est à skis, avec lesquels  j'ai dû aller jusqu'à 3400 mètres, je pense. A Megève, je me suis fait photographier face au mont Blanc, on aurait dit qu'avec mes planches, j'étais seule au monde!

A vrai dire je n'ai pas de prédispositions pour la varappe; j'ai le vertige, des petits bras sans grande force de traction verticale, peu de souplesse. J'ai difficilement appris à grimper à une corde lisse pour le bac. Je répugne à engager mes doigts de pianiste dans des exercices potentiellement blessants.

En colo , j'ai appris à gravir une échelle de fer en direction du deuxième étage du bâtiment et franchissement u balcon. Au cours de sport j'ai été l'une des seules avec une autre camarade à me risquer à traverser à quatre pattes, l'année du bac le chemin de bois étroit et  branlant au sommet du portique de cordes. Je suis allée chercher deux fois des gamins du groupe des moyens skieurs tombés au milieu des pistes du remonte-pente, en station, et j'ai cru faire deux crises cardiaques tant l'effort m'a paru violent et essoufflant.

Toute petite à Arêches, je trouvais étonnants ces hommes araignées qui descendaient une falaise en rappel mon père m'a fait encorder mais je suis restée paralysée de trouille, tétanisée, les doigts désespérément accrochés à la pierre  à l'idée de me jeter dans le vide. Il a dû me ramener sur la terre ferme au prix d'un grand effort, j'avais cinq ans.

A six ans, dans les Calanques un chemin de rando  tout  pré-tracé a longé des falaises et on m'a laissé ouvrir la marche et j'ai demandé à rebrousser chemin...

 Plus tard, encore gamine, je suis restée coincée dans la salle de bains de ma grand mère, la serrure grippée et il a fallu me sortir par la fenêtre en franchissant le balcon au 4eme étage.

Vers treize ans , en colo, ayant eu un gros coup de barre à cause de mes cycles féminins, j'ai refusé de faire une initiation sur une falaise facile. J'ai dit que nous n'étions pas encordés et qu'un passage un peu difficile situé à six mètres du sol était dangereux. On m'a donc dit d'attendre en bas. J'avais bien fait. Une gamine a eu un léger malaise et à l'endroit dit, elle a fait une chute et et s'est cassé le fémur...Pendant une sortie à l'école normale à la Ste Victoire j'ai fait une grimpette  sur une quinzaine de mètres de falaise, pas assurée  et donc, je n'étais pas rassurée pour le coup!) . Il y a plus d' une dizaine d'années j'ai longé les falaises d'Etretat.

Depuis, plus rien. Ce n'est pas un exercice qui me plaît. Je me force. J'ai cet instinct qui , devant le vide, hurle:" attention danger" et mon corps qui a conscience de ses propres limites alors,  je suis prudente et surtout pas casse- cou. Je crois que je n'y peux rien.

Il y a 3 heures, Elbaid1 a dit :

jai eut la chance de voir le Cervin et aussi l'Eiger lors d'un voyage en suisse dans la région de zermatt et Grindelwald , magnifique voyage en road trip ou jai pu contempler ces sommets d'assez prés pour me sentir petit , sans pour autant y courir dessus , c'est pas la peine se mesurer à plus fort que soi ,

Je n'ai jamais vu le Cervin, l'Eiger, et les Grandes Jorasses, mais c'est des stars dans le monde de l'alpinisme, la crème mondiale vient y faire des ascensions. Il y a un film avec Clint Eastwood qui a pour cadre une ascension de l'Eiger, il est de 1975 et se regarde encore très bien, ils ont tourné sur place, et même en tournant un film, ils ont bien " mangé ". Ces trois montagnes, leurs faces les plus raides, ont une très très rude réputation, elles tuent le plus régulièrement qui soit. Mais donc, ça ne m'attire absolument pas. Dés qu'il n'y a plus d'herbe, je me demande ce que je fais là ! Je rappelle toujours que sans tenter la face Nord des Grandes Jorasses, la montagne est dangereuse. J'ai vu du " bon touriste " en espadrille dans des pierriers, etc. Alors régulièrement, " ça le fait pas ". J'ai passé la partie d'un hiver sur la crête vosgienne, lors d'une tempête un homme est mort à 2 kms de mon " refuge ", en fait une ferme auberge, fermée pour l'hiver, mais où on m'avait laissé loger, tous les fluides coupés : un seau près des toilettes, faire fondre de la neige pour cuisiner. Et lors de coups de vent, la charpente qui " chante " toute la nuit.

En 1988, j'ai attrapé un petit lézard, près de la frontière avec l'Espagne au dessus de Bagnères de Luchon, et j'avais avec moi la meilleure documentation possible, clés d'identification, etc., de l'époque, impossible de le nommer. On savait qu'on avait un petit " souci " avec les petits lézards dans les Pyrénées. J'aurais pu ramener cet animal ... dans du formol, j'ai préféré le relâcher. Le problème a été résolu quelques années plus tard par deux herpétologues espagnols, et puis surtout les analyses génétiques étaient devenues beaucoup moins couteuses. A l'époque, le moindre truc demandait des semaines et coutait un bras.