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Le bien et le mal

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L'illuminée

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LIX012383 Nouveau 2 messages
Baby Forumeur‚
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exemple: une perssone voles car elle a faim dans un 

Le 29/12/2025 à 17:10, ashaku a dit :

Je te propose ma vision. Nous avons au tout début des valeurs antinomiques de positif et négatif. Ces valeurs régissent la matière inerte (particules/antiparticules ; attraction/répulsion ; etc)

Mais un jour apparaît le vivant, qui se distingue notoirement de l'inerte. A travers un processus d'évolution, des organismes vont se former, un système nerveux va exister et ce dernier possède un pouvoir : qualifier une sensation. A ce moment existe une transposition des valeurs physiques positif/négatif en valeurs qualifiées bon/mauvais. Tous les êtres vivants savent par leur organisme ce qui est bon ou mauvais pour eux, c'est une transposition de la dualité qui régit l'inerte en une dualité qui régit le vivant.

Et au fil du temps apparaissent encore de nouvelles évolutions des êtres vivants, qui tournent leur aptitude à qualifier les choses vers eux-mêmes. C'est le début de la réflexion et de la conscience. Dans ce troisième volet, à travers l'élaboration d'une culture, ces espèces (nous) développent une troisième dualité à partir de bon/mauvais, ils évaluent intellectuellement "ce qui pourrait être bon" comme le bien et "ce qui pourrait être mauvais" comme le mal.

Physique (positif/négatif) --évolution--> biologique (bon/mauvais) --culture--> éthique (bien/mal).

Le problème avec bien/mal est qu'il s'agit d'une conceptualisation, une invention virtuelle de l'imaginaire humain. Le positif/négatif peut se mesurer concrètement, c'est une valeur quantifiable objective. Bon/mauvais est déjà moins parfait mais toujours strictement relié à la réalité. Il y a ce qui fait ressentir du plaisir et ce qui fait ressentir la douleur, ce n'est plus tout à fait objectif mais c'est encore fermement ancré aux phénomènes réels. Alors que bien/mal est un fourre-tout totalement libre, nous pouvons décider de ce que contiennent ces catégories, rien ne les relient à une quelconque réalité physique ou biologique. Bien/mal n'existe que dans l'imaginaire d'une personne, selon les autres idées qui peuplent l'imaginaire de cette personne. D'où les problèmes à cerner précisément ces catégories.

Là où bon/mauvais sert à l'individu, bien/mal est censé servir le groupe entier. On va construire collectivement ce qui est bien, repousser ce qui est mal. Et si quelqu'un dans le groupe a une opinion différente, tant pis pour lui, il vivra -physiquement- dans la même société que les autres, avec les mêmes règles -conceptuelles.

Là où bon/mauvais est un relevé objectif du présent, bien/mal est une extrapolation de ce que pourrait être le futur. L'un est donc concret et factuel (il se prête aux réflexions communes), l'autre est évanescent et imaginaire (les consensus sont très difficiles à trouver, il s'agit carrément d'harmoniser les imaginaires de tous les humains).

Au niveau individuel, j'ai décidé de mettre les notions de bien et de mal à la poubelle parce qu'elles ne permettent pas d'élaborer un plan qui marche contrairement à bon/mauvais sur lequel on peut s'appuyer les yeux fermés. Mais au niveau collectif les notions de bien/mal sont des outils quasiment obligatoires afin de réfléchir aux voies à emprunter pour le groupe entier, à propos de l'avenir.

 Je pense que le bien et le mal ne sont pas absolus, mais plutôt des concepts créés pour que la société fonctionne par exemple voler 

Selon la loi et la société, voler est considéré comme mal. Cela a un impact concret : si tout le monde volait, l’économie et la confiance entre les gens s’effondreraient. Donc, pour maintenir l’ordre et la stabilité, la société considère que voler est mal et punit ce comportement

le bien est le mal son des mensonge moraux .  Le bien et le mal sont des normes créées par la société pour que les gens respectent certaines règles. Mais souvent, la société elle-même ne respecte pas ces normes, ce qui montre que ces concepts ne sont pas absolus

 

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Membre, 44ans Posté(e)
ashaku Membre 612 messages
Forumeur expérimenté‚ 44ans‚
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il y a 35 minutes, LIX012383 a dit :

exemple: une perssone voles car elle a faim dans un 

 Je pense que le bien et le mal ne sont pas absolus, mais plutôt des concepts créés pour que la société fonctionne par exemple voler 

Selon la loi et la société, voler est considéré comme mal. Cela a un impact concret : si tout le monde volait, l’économie et la confiance entre les gens s’effondreraient. Donc, pour maintenir l’ordre et la stabilité, la société considère que voler est mal et punit ce comportement

le bien est le mal son des mensonge moraux .  Le bien et le mal sont des normes créées par la société pour que les gens respectent certaines règles. Mais souvent, la société elle-même ne respecte pas ces normes, ce qui montre que ces concepts ne sont pas absolus

 

C'est certain. Ce qui est bien pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre. Ce qui est bien à un endroit (industrie en occident) est mal à un autre endroit (communauté spirituelle tibétaine). Ce qui est bien à un moment (monarchie française au moyen âge) est mal à un autre moment (monarchie française au 21e siècle).

Ces notions sont tout ce qu'il y a de plus relatif, elles changent selon la personne, le lieu ou le moment.

Cependant, sur ces notions relatives, imaginaires et subjectives se sont construites des institutions : la morale et l'éthique, puis la philosophie politique. Sur la base de ces institutions, plus fermes et générales, peuvent se créer des systèmes comme la législation qui dirige les peuples.

Des systèmes imparfaits, évidemment, mais notre meilleure tentative d'organisation collective à l'instant T.

Comment grimper plus avant vers la perfection ? Je le vois sous l'angle philosophique. Jusqu'à présent, nous avons réagi avec pragmatisme aux évènements pour nous organiser, nous avons "réduit notre malheur". Il est possible de réfléchir aux voies d'amélioration continue au fil du temps, "construire notre bonheur". Et cela passe, philosophiquement, par une meilleure compréhension des domaines de base : métaphysique (dans quel environnement vivons-nous ?), ontologie (que sommes-nous ?) et épistémologie (comment savons-nous ?). A partir de là, on peut continuer la route avec l'éthique (qu'est ce qui est bien ?) et la politique (comment vivre ensemble ?).

Mais rusher sur la dernière étape sans avoir blindé les étapes précédentes n'est pas bon.

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