Le styx

De rafales de pluie

En averses de vent,

Un soleil black-listé, 

Dans cette source amère

Où clapotent nos pas

Glissons-nous sûrement.

Girouette rouillée

Grinçant là-haut

Sur ciel gris-blanc

Nous partirons joyeux

Raidis mais ricanant

Dans nos vaisseaux de marbre

Pour traverser le Styx.

LE STYX !

Comme un éternuement !

Pour aller du monde des vivants

A celui des morts

Il faut plus qu'un éternuement

Et en même temps

Il n'en faut pas beaucoup plus...

il y a une heure, Black3011 a dit :

Pour aller du monde des vivants

A celui des morts

Il faut plus qu'un éternuement

Et en même temps

Il n'en faut pas beaucoup plus...

Je vais m'apprendre à éternuer en : "Styx !" 

J’ai beaucoup aimé votre poème. 

Il amène à réfléchir sur notre perception du bien et du mal.

Bravo et merci.

Il y a 7 heures, Engardin a dit :

De rafales de pluie

En averses de vent,

Un soleil black-listé, 

Dans cette source amère

Où clapotent nos pas

Glissons-nous sûrement.

Girouette rouillée

Grinçant là-haut

Sur ciel gris-blanc

Nous partirons joyeux

Raidis mais ricanant

Dans nos vaisseaux de marbre

Pour traverser le Styx.

LE STYX !

Comme un éternuement !

 

De petits changements : 

Des rafales de pluie,

Des averses de vent,

Un soleil black-listé... 

Dans cette source amère

Où clapotent nos pas

Glissons-nous sûrement.

Girouette rouillée

Grinçant haut

Sur un ciel gris et blanc, 

Nous partirons joyeux

Raidis mais ricanants

Dans nos vaisseaux de marbre

Pour traverser le Styx.

LE STYX !

Comme un éternuement !

(C'est plus cohérent et rythmé plus simple...)

Il y a 4 heures, Engardin a dit :

De petits changements : 

 

Des rafales de pluie,

Des averses de vent,

Un soleil black-listé... 

Dans cette source amère

Où clapotent nos pas

Glissons-nous sûrement.

Girouette rouillée

Grinçant haut

Sur un ciel gris et blanc, 

Nous partirons joyeux

Raidis mais ricanants

Dans nos vaisseaux de marbre

Pour traverser le Styx.

LE STYX !

Comme un éternuement !

 

(C'est plus cohérent et rythmé plus simple...)

 

J'aime bien l'inversion (presque un chiasme) du début : comme si au cours de ce passage, les météores devenaient fous, comme si tout prenait soudain d'autres caractères... 

Et aussi la "girouette rouillée qui grince", donnant l'atmosphère lugubre, semblable à celle que provoque la charrette grinçante de l'Ankou, dans un autre contexte culturel ! Mais la représentation de la mort comme processus est empreinte de symboles universels (comme aurait dit C.G. Jung).

il y a 39 minutes, Black3011 a dit :

J'aime bien l'inversion (presque un chiasme) du début : comme si au cours de ce passage, les météores devenaient fous, comme si tout prenait soudain d'autres caractères... 

Et aussi la "girouette rouillée qui grince", donnant l'atmosphère lugubre, semblable à celle que provoque la charrette grinçante de l'Ankou, dans un autre contexte culturel ! Mais la représentation de la mort comme processus est empreinte de symboles universels (comme aurait dit C.G. Jung).

C'est exactement et précisément sur cette inversion que je suis parti ! les rafales de pluie et les averses de vent... Vraiment merci de l'avoir relevé !  Le reste devenait naturellement du n'importe quoi : pourquoi ne pas rire du pire (nos squelettes raidis) et flotter sur des tombeaux en marbre...

Au loin aboie Cerbère

De ta bouche, mon frère

Sors  et donne le  drachme

 A Charon pour qu' il rame

Sur  le funeste fleuve emporté.

Tu boiras après,les eaux du Léthé...