Aller au contenu

La pensée positive

Noter ce sujet


sirielle

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour @sirielle,

n'y vois pas d'acharnement de ma part, je reviens ici pour donner quelques(2) exemples plus palpables de ce que j'ai soulevé au-dessus, c'est-à-dire de s'informer au niveau de la Recherche et pas seulement à-droite-à-gauche sur le Net ou dans la presse non-spécialisée ou pire encore selon son expérience personnelle, le premier lien ( article entier lu via un autre site ) est connexe au sujet traité, mais y est malgré tout parfaitement substituable pour un résultat/effet similaire, avec la présence d'un médiateur, le second ( non encore lu, en attente de sa disponibilité - gratuite sur un site ou un autre ) illustre quant à lui le côté pervers de la quête de bonheur inhérente à la psychologie dite positive:

 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20511389/

 

https://iaap-journals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/aphw.70000

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

Il y a 7 heures, ashaku a dit :

L'idée que l'effet de la pensée positive existe ou non relève du personnel, les arguments que tu as présenté ne contiennent pas une once de rationnel, tous sont indirects et subjectifs. Et les arguments pour la pensée positive sont de même nature.

c'est exactement ce que je disais précédemment, on est ici dans un raisonnement motivé, on n'arrive dès lors pas à faire la part de ce qui est très faiblement justifié de ce qui est fortement contre-argumentatif.

Je vais le dire autrement pour que ce soit plus limpide, il est évident que la force de conviction que l'on a dans ceci ou cela, n'a strictement rien à voir avec son degré de véracité ou de pertinence, en effet on voit régulièrement des individus complètement persuadés d'idées mal assurées et même fausses, j'ai donné l'exemple de l'homéopathie, mais on peut songer aux platistes, aux anti-vacc, à la cartomancie ou plus prosaïquement aux sourciers et aux magnétiseurs, etc.... Il est vrai que nous sommes aussi rentrés dans l'ère de la Post-Vérité, où chaque individu se croit le porteur de Sa vérité ou de vérité alternative, tout aussi acceptable, légitime ou crédible que celle d'un autre, renvoyant à la doctrine philosophique du Relativisme, et à ce point on pourrait dire radical, comme son opposé le Cynisme qui stipule que l'on ne peut rien connaitre quant à lui. Ces 2 approches étant à éviter puisque conduisant à des impasses intellectuelles insurmontables, et de plus, en contradiction flagrante avec la Science moderne ou actuelle.

Il est certes confortable et rassurant pour sa petite personne ( voire flatteur pour l'Ego ) de croire que chacun peut croire/adhérer à ce qu'il veut et que ça vaut aussi bien qu'une autre croyance/conviction, c'est simplement une démarche intellectuelle anti-scientifique par nature, ce que je ne peux certes absolument pas empêcher, mais seulement le dénoncer. Fût un temps, où certains hommes avant l'avènement de l'aviation ont crû qu'ils pouvaient voler en se collant des ailes artificielles sur les bras, dans leur cas pour les plus téméraires, c'est la mort qui les a attendus, fort heureusement la " psychologie positive " n'a pas intrinsèquement cette conséquence néfaste, c'est une croyance comme une autre qui est peu ou prou à la mode en ce moment, comme il y a un temps où les comètes étaient les annonciatrices de mauvais présages pour le-plus-grand-nombre, avec des conséquences sociales/sociétales non négligeables d'y croire.

C'est ça qui est assez cocasse: que la croyance soit fondée ou non, elle a quand même des effets, quant à eux, bien réels, comme les anciennes chasses aux sorcières par exemple ! Ou encore dans le fameux phénomène de " l'effet placebo ", de croire en un effet escompté par anticipation produit réellement un effet en aval, quand bien même la substance ou l'activité elle-même est inactive ou neutre en amont, il en va similairement avec l'effet Pygmalion ou lors de l'impuissance apprise !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
ashaku Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
Posté(e)

@deja-utilise Certes, cependant, je ne suis pas d'accord avec ton exposé. Tu dis "il est possible de se convaincre soi-même de choses sans preuves" et c'est vrai mais tu t'en sers pour déduire "donc la pensée positive n'existe pas". C'est arbitraire.

On pourrait dire "il est possible de se convaincre de choses DONC la gravité n'existe pas". C'est du même niveau rhétorique, et c'est faux.

Pour la gravité, comme pour la pensée positive, nous pouvons faire des expériences et observer des résultats. Et ensuite agir conformément à ces résultats. Dans les deux cas, nous ne savons pas ce qu'il se passe réellement, mais nous avons inventé une règle qui illustre les effets observés.

Et dans les deux cas, il ne faut pas faire de confusion. La loi du carré inverse décrit bien la gravité mais est inapte à décrire l'écoulement de l'eau dans un siphon par exemple. Et la pensée positive est très bonne pour les interactions humain-humain (y compris avec soi-même) mais est inapte à faire face à une situation de danger physique immédiat.

C'est du coup, le point sur lequel nous sommes d'accord : étant donné qu'on utilise la pensée pour jauger l'objet (ici, on jauge la pensée elle-même) il faut faire doublement gaffe de ne pas faire de confusion et traiter les bons objets avec la bonne méthode.

Modifié par ashaku
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 727 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

je ne voudrais pas paraitre odieux ou plus simplement désagréable à vos endroits, mais j'ai le sentiment que vous ne vous êtes pas particulièrement saisis de ce que j'ai avancé sur ce fil de discussions, vu que vous êtes finalement d'accord sur son utilisation peu ou prou en l'état.

Bonjour deja-utilise,

Pour ma part j'ai commencé à être initiée au principe de positivité philosophique depuis environ une vingtaine d'années, vers la fin de mon adolescence. Cette philosophie, si elle est critiquable, possède quoi qu'il en soit à mes yeux un bon sens essentiel, elle appartient à la philosophie populaire la plus commune parce qu'elle sert à booster le moral malgré l'adversité, même si j'ai bien conscience que ce n'est pas forcément évident, et que mal interprétée elle peut aussi desservir, comme bien d'autres philosophies qui mal mises en place peuvent devenir toxiques. Le pacifisme par exemple, peut représenter une quête essentielle, pour autant il ne doit pas empêcher les gens de se défendre quand ils en ont besoin. Mais ce n'est pas le pacifisme en lui-même qui pose problème dans l'absolu, éventuellement la manière dont il est mis en place...

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

De plus, cette impression, ne sort pas de nulle part, elle vient d'une part, d'une préconception, très largement répandue en occident de nos sociétés individualistes, c'est-à-dire centrées sur l'individu ( comme si l'interdépendance vitale/comportementale des individus pourtant omniprésente n'existait pas ! ), et d'autre part, du simple fait de le vivre à la première personne, en effet, ce dernier point revient à se trouver en haut d'une tour ( son soi holistique) et par la conscience de se focaliser seulement sur les éléments saillants que l'on rajoute ou on enlève de la terrasse, à ce niveau, tout changement semble conséquent, mais en réalité, il faut prendre en considération la hauteur de la tour elle-même pour juger de l'impact de l'accroissement de hauteur par l'ajout ou le retrait de mobilier, en effet un observateur extérieur lui, trouvera insignifiant ce changement de hauteur global, puisqu'il prendra en compte la hauteur de la tour également, le sujet concerné quant à lui, ne juge qu'à partir d'où il est, c'est-à-dire, au dernier niveau, et donc son impression n'est pas du tout la même, les différences de hauteur sont relatives pour ce dernier au plancher de la terrasse - et non du sol, donnant une illusion trompeuse " d'un grand effet ". Cette cécité d'où l'on est soi-même, est à l'image de ce qui se passe quand on est dans une pièce depuis un bon moment déjà, on ne se rend pas compte de la présence d'une mauvaise(ou bonne) odeur, il faut s'extraire du milieu un certain temps, puis y revenir, pour se rendre compte que l'air est/était malodorant, en revanche on ne peut pas se distancier de soi-même, et prendre du recul pour apprécier ce qu'il y a de présent en permanence et auquel on ne prête absolument plus attention, dans notre cas, toute la tour sous-jacente qui fait de nous ce que nous sommes globalement, et pas seulement les changements épidermiques que nous effectuons en terrasse, croyant à tort qu'ils sont conséquents ou importants, à cause de notre position particulière gauchissant drastiquement notre point de vue, tel un effet loupe.

De mon point de vue j'oriente en partie ma vie en fonction de ma réflexion, ça peut sembler peu de choses au regard des obligations diverses indépendantes de ma volonté auxquelles je suis soumise, mais je crois que ma vie aurait été très différente si je m'étais simplement laissée portée par les évènements. Ma situation actuelle, mon activité quotidienne, sont en grande partie le fruit de réflexions longuement travaillées en moi-même. J'ai décidé de prendre ma vie en mains depuis de nombreuses années, et à mes yeux la réflexion personnelle peut avoir des conséquences importantes dans bien des cas, elle peut aller vers la vie ou la mort (aux sens larges), ce n'est pas forcément anodin pour moi, un seul mot peut parfois beaucoup changer les choses...

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

En réalité, le paradigme de " la psychologie positive ", qui je le rappelle au cas où n'est pas une branche de la Psychologie, malgré son nom trompeur pour le Grand Public, comme le seraient la Psychologie de la motivation, le Psychologie de groupe, la Psychologie de la prise de décision ou encore la Psychologie de la persuasion, est que c'est l'esprit qui donnerait le " La " de qui nous sommes ou devrait être ou désirons être, ce qui n'est pas avéré dans la réalité expérimentale ou même dans la vie de tous les jours pour les plus perspicaces d'entre nous, c'est en fait l'inverse qui a lieu, et on le voit notamment en Psychothérapie, la seule réellement efficace, même si ça m'ennuie profondément de l'admette, ce sont les Thérapies Cognitivo-Comportementales ou TCC pour les intimes, c'est-à-dire, que c'est surtout par le changement de comportement que l'on en vient à changer son esprit, ses idées ou ses attitudes, et non l'inverse ! Certes c'est très contre-intuitif, et pourtant, c'est ainsi que nous fonctionnons...

Comme je l'ai écrit sur un autre sujet récemment, pour moi réfléchir c'est agir, c'est déjà se comporter, et parler c'est aussi agir. La réflexion personnelle ou collective peut amener à des décisions diverses. Se responsabiliser c'est aussi responsabiliser sa réflexion et les idées, les projets, que l'on choisit d'adopter ou pas.

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

On peut le voir pour le tri des déchets par exemple, si on avait attendu une prise de conscience, puis une mise en application qui aurait dû s'ensuivre, on en serait encore comme il y a trente ou quarante ans en arrière, i.e. au statu quo, la sensibilisation à l'environnement est venue dans un second temps, une fois que l'on a fait en sorte de faire adopter certains gestes plus écologiques. On ne se change pas non plus soi-même par décret de la raison ou de la volonté, sinon il serait fréquent qu'un introverti se convertisse en extraverti, d'autant qu'iel en souffrirait, ou bien encore qu'un prédateur sexuel se dise par la " psychologie positive " ce qui serait le mieux pour lui, en vienne à se guérir ou ne serait-ce qu'à se réfréner ou retenir, il n'en va bien évidemment pas du tout ainsi, comme avec/pour toutes les formes de " développement personnel " en fin de comptes.

On peut décider en partie de ce que l'on pense, de ce que l'on fait de soi. Mais décider de ce que l'on fait de soi et décider de ce que l'on veut que deviennent les autres sont deux choses différentes. Et que certains changements soient plus ou moins difficiles ou bien pas aussi souhaitables qu'on aurait pu le penser ne fait pas de soi pour autant quelqu'un de tout à fait inchangeable par soi-même. Et puis à mon sens ce n'est pas se changer que tendre à positiver correctement puisque comme je l'ai évoqué je crois qu'il s'agit d'une inclination naturelle, seulement c'est un principe qui peut plus ou moins se cultiver ou se travailler. Si je reprends comme exemple le principe de la légitime défense, il ne s'agit pas exclusivement de penser basiquement "la légitime défense, oui ou non", il s'agit d'une inclination naturelle pour les contextes qui le nécessitent, mais qui peut se travailler, se réfléchir, à l'état brut elle peut s'avérer plus dangereuse ou faible que si elle est bien organisée, cadrée, assez anticipée, etc... Idem pour la pensée positive si ce n'est qu'il s'agit d'un principe plus conforme à l'idéal, intrinsèque à la construction de la personnalité, car on est enclin par nature à vouloir aller vers le mieux, même quand la situation est déjà relativement bonne. Mais pour aller vers ce mieux, il faut le saisir, le concevoir consciencieusement au fil du temps. Il y a des buts à servir tout au long de la vie dans l'intérêt commun. Et toute tristesse par exemple appelle la consolation...

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

Pour celles et ceux qui se sont intéressés de près au changement d'attitude ( via les résultats scientifiques eux-mêmes, c'est-à-dire écrits par les chercheurs et non via des soit-disant " rapporteurs " ) par exemple, on voit très nettement qu'il y a des tas d'obstacles au changement, qu'il soit voulu extérieurement ou même intérieurement, comme toutes les bonnes résolutions que l'on prend en début de chaque année et que l'on ne tient pas finalement, il y a une profonde différence entre " penser à " ou même " savoir que " et " faire " ou encore passer réellement à l'action, et ce au bon moment, une des méthodes quand on veut se changer soi-même, mais c'est loin d'être mécaniquement couronné de succès, c'est de créer de nouvelles habitudes qui viennent par-dessus ou remplacer de " mauvaises habitudes ", cela demande à la fois du temps et de la persévérance tout en ne rompant pas la continuité, tout écart menant assez directement à revenir comme avant, d'où l'expression populaire fort à propos: " Chassez le naturel et il revient au galop ! ".

Un changement peut parfois nécessiter de mettre en place des méthodes efficaces assez réfléchies effectivement. 

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

Une anecdote pour finir, rapporté par Daniel Ariely je crois, où une coache en relations sexuelles, parfaitement au courant des risques des rapports non protégées et donc des MST en particulier, s'est elle-même retrouvée à avoir un rapport sexuel accepté/voulu sans moyen de protection du tout, mais qui plus est, dans un contexte adultérin, autrement dit, une personne totalement au fait d'une chose ne l'a aucunement empêchée de succomber au travers une fois en situation, et donc de contrevenir à ses propres conseils - la " tête froide " - à sa clientèle ! Il est à peu près certain qu'il en va identiquement avec la philosophie, la pensée ou la psychologie dite positive, on l'a sans doute dans un coin de sa tête, mais les effets concrets/palpables sont marginaux ou insignifiants à terme, car entre autres le paradigme sous-jacent est faux...

Le choix de sexualité de cette femme, peut-être en contradiction d'avec ses dires précédents, n'a pas à mes yeux matière à remettre en question toute utilité à la réflexion personnelle, et d'ailleurs à ce sujet, bien souvent les personnes qui utilisent des méthodes de protection aux IST, l'anticipent, choisissent de le faire, si d'autres ne le font pas malgré leurs dires, ou pas à chaque fois, ça ne signifie pas qu'envisager une prudence en ce domaine ne sert à rien... D'autres éléments peuvent influer, la relative imprévisibilité des rapports et le choix qu'on fait de prendre le temps ou pas, la faible ou forte probabilité de risque apparente, le point de vue du partenaire et les moyens qu'il emploie pour l'imposer ou non, etc... Et l'adultère est aussi un problème complexe, qui peut parfois mériter davantage qu'une réponse simple de type oui ou non, toute relation maritale n'est pas équivalente, etc... Je ne jugerai pas cette femme sans plus d'éléments sur cette anecdote, mais qu'on puisse changer d'avis à un moment ne signifie pas forcément qu'on avait tort ou tout à fait tort auparavant, et si on a eu effectivement tort ça ne signifie pas pour autant que toute réflexion est forcément erronée... Et parfois une réflexion se nuance au fil des années, se travaille sur le long terme, voire peut nécessiter un point de vue assez mitigé ou certaines corrections.

Modifié par sirielle
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 59ans Posté(e)
Apator Membre 2 816 messages
Maitre des forums‚ 59ans‚
Posté(e)

Le raisonnement binaire pratiqué par habitude est toxique car il est source d'amalgames qui corrompent l'efficacité décisionnelle.

Il est bon de régulièrement remettre en cause son mode de pensée, de l'analyser et de l'évaluer.

Et ça part d'un esprit critique.

On constate que dans notre monde dit "moderne" cet art du doute, qui devrait pourtant faire partie inhérente de la pratique scientifique, a presque totalement disparu. C'est la pensée "techno scientifique".

On est dans une démarche du pour et du contre, d'opposition frontales sans nuances. Et la nuance est combattue.

Or et à part dans les artefacts conçus par l'Homme, cette dichotomie de la réalité est en fait très peu présente dans la Nature.

Nous oublions probablement que nous vivons dans un environnement que nous façonnons "à notre image" et que cette image renforce en retour nos conceptions des choses.

Pourquoi je dis ça  ?

Question : serait-il possible que pour certaines personnes, la pratique de la pensée positive soit avantageuse, alors que pour d'autres est elle inutile, et pour d'autres néfastes ? Peut-on imaginer plusieurs "catégories" d'individus, où même pourquoi pas, comble du luxe analytique, un continuum de profils psychologiques ?

C'est comme avec les trainements médicaux : Mettre tout le monde dans le même sac, c'est nier la diversité du vivant et les circonstances de sa manifestation; "faire de la techno science", dont la finalité n'est pas de servir l'Homme tel qu'il est, mais de l'asservir en le transformant, afin d'en faire un "objet" plus simple à traiter.

Modifié par Apator
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
ashaku Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, Apator a dit :

Le raisonnement binaire ...

J'observe la même chose et on peut avancer une cause à cet état de fait : la culture, l'intelligence humaine. Nous avons constitué une représentation du monde par le savoir et cette représentation est imparfaite, pas aussi complexe et graduée que le réel.

Mais c'est aussi notre seul outil pour "aller de l'avant" alors nous l'utilisons et finissons dans une pensée binaire ou du moins pas aussi nuancée qu'elle le devrait. C'est l'inconvénient de notre avantage.

Je pense qu'il s'agit là de paliers. Lorsque nous comprenons une chose avec efficacité, nous nous basons sur cette compréhension et l'exploitons jusqu'à l'extrême, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus suffisante. C'est là que nous constatons les limites de notre pensée (le moment techno scientifique que tu évoques). Mais notre pensée évolue avec le temps, et notre compréhension du monde avec. Après Euclide, Newton et lorsque ce n'est plus suffisant, Einstein, et quand il faut plus, Hawking, etc.

Qui sera le prochain à révolutionner et nuancer notre vision du monde ? Un physicien, encore ? Un philosophe ? Ou un chimiste peut-être ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 59ans Posté(e)
Apator Membre 2 816 messages
Maitre des forums‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, ashaku a dit :

Qui sera le prochain à révolutionner et nuancer notre vision du monde ? Un physicien, encore ? Un philosophe ? Ou un chimiste peut-être ?

Ce sera vous, ce sera moi, c'est souvent comme ça que les choses se passent dans le domaine de l'esprit.

Lorsque l'idée est mûre, il n'est pas rare d'ailleurs que plusieurs individus s'en emparent de leur côté, croyant faire preuve d'originalité. Et c'est le plus convaincant qu'on retiendra dans les anales des sciences.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
ashaku Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Apator a dit :

Ce sera vous, ce sera moi, c'est souvent comme ça que les choses se passent dans le domaine de l'esprit.

Lorsque l'idée est mûre, il n'est pas rare d'ailleurs que plusieurs individus s'en emparent de leur côté, croyant faire preuve d'originalité. Et c'est le plus convaincant qu'on retiendra dans les anales des sciences.

newton_and_leibniz.png

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Sirielle,

je voudrais que tu gardes à l'esprit, un point essentiel, c'est qu'il n'est pas impossible que ton niveau de réflexion ou d'analyse, ou même ton approche de la vie, ne reflètent pas trop ce que madame-et-monsieur-tout-le-monde font de leur côté, d'habitude ou en général. Ce que tu dis ou comprends n'est pas forcément transposable à tout un chacun, non pas que tu aurais tort, mais que cela ne s'applique pas tout ou partie aux autres, que l'on ne peut pas en faire une généralité, seulement une spécificité relative à ta personne, bien que certainement juste, elle n'est pas en l'état transposable au-plus-grand-nombre, qui eux fonctionnement disons différemment, et sont l'objet plus spécifiquement de mes propos, d'où peut-être, une difficulté à nous rejoindre sur les conclusions, ce serait comme si l'un de nous regardait du haut vers le bas, quand l'autre regardait du bas vers le haut, ce que l'on a à dire diverge mais cela ne signifie pas pour autant que l'un serait nécessairement dans l'erreur et pas l'autre, nous ne parlons pas tout-à-fait de la même chose.  

 

 

Le 30/09/2025 à 10:36, sirielle a dit :

Pour ma part j'ai commencé à être initiée au principe de positivité philosophique depuis environ une vingtaine d'années, vers la fin de mon adolescence. Cette philosophie, si elle est critiquable, possède quoi qu'il en soit à mes yeux un bon sens essentiel, elle appartient à la philosophie populaire la plus commune parce qu'elle sert à booster le moral malgré l'adversité, même si j'ai bien conscience que ce n'est pas forcément évident, et que mal interprétée elle peut aussi desservir, comme bien d'autres philosophies qui mal mises en place peuvent devenir toxiques.

C'est un point que je voulais effectivement aussi aborder, puisque le but ultime de la psychologie positive est le bien-être/Bonheur, on peut remarquer que ce n'est pas nouveau dans l'Histoire, les premières Philosophies antiques grecques, étaient toutes conjuguées avec une philosophie-de-vie, qui recherchaient le " souverain bien ", autrement dit le Bonheur. Et comme tu l'écris un peu plus loin, c'est une tendance naturelle, notre " corps " recherche le plaisir ou la jouissance et fuit ou combat la souffrance et les maux ou encore les entraves aux premiers - hédonistes.

Toutefois, j'apporterais une nuance à ce que tu dis, ce n'est pas tant les " pensées positives " qui boostent la motivation à agir, supposément dans le bon sens, mais l'espoir, qui lui sera médié par les affects positifs, alors que la pleine-conscience qui est un élément essentiel de la psychologie positive, couplée ou non avec ces mêmes affects positifs ne produit aucun bénéfice mélioratif:

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39212548/  ( article lu intégralement )

 

On trouvera un exemple historique au travers la biographie de Louis Zamperini:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Zamperini

 

" Après avoir été miraculeusement recueilli par un navire ennemi, Louis fut capturé et passa de longues périodes en captivité. La brutalité de ses geôliers et les conditions inhumaines de détention mirent à l’épreuve sa volonté de vivre. Pourtant, malgré les souffrances et l’humiliation, il ne perdit jamais espoir. Sa force intérieure et sa capacité à se relever après chaque épreuve devinrent légendaires parmi ses compagnons de captivité. "

https://vexub.fr/video/67de3eb69c951

 

" Dans sa tête, l’espoir est la seule option possible. "

https://www.out-the-box.fr/histoire-inspirante-louis-zamperini-lhistoire-dun-heros-invincible/

 

D'un autre côté, et tu t'en doutes certainement, cette fameuse psychologie positive a semble-t-il évolué, elle en serait à sa troisième mutation:

Depuis sa création, la psychologie positive a connu plusieurs phases de développement :

  • Première vague : Centrée sur l’étude des émotions positives et des traits de caractère positifs.
  • Deuxième vague : Élargissement du champ d’étude pour inclure les aspects négatifs de l’expérience et leur rôle dans le bien-être.
  • Troisième vague : Intégration de perspectives systémiques et contextuelles, reconnaissant l’importance des facteurs sociaux et environnementaux.

https://www.ecoute-psy.com/blog/psychologie-positive-une-approche-scientifique-du-bien-etre-et-de-lepanouissement/

Peut alors se poser la question de savoir, ce qui distingue encore la psychologie positive de la Psychologie tout court à présent ? Si ce n'est que la seconde, cherche plus à résoudre des troubles, alors que la première cherche à aller au-delà:

 

Figure 1

Représentation du continuum de -5 à +5

Figure 1
 

https://shs.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2017-4-page-22?lang=fr&tab=texte-integral

 

Pendant que j'y suis, même si je ne connais pas particulièrement les travaux de Martin Seligman, mais un peu plus le travail de son compère Mihály Csíkszentmihályi ou plutôt d'un confrère comme Abraham Maslow, ce dernier ayant postulé la hiérarchisation des besoins, où l'épanouissement personnel se trouve dans le pyramidion d'une représentation non-historique/originale géométrique de pyramide, où les autres niveaux à franchir se font dans la " lutte " et donc principalement avec des affects négatifs à franchir ou à s'affranchir, la positivité serait dès lors l'achèvement de cette élévation, non ce qui le permet, il faudrait alors en passer d'abord par l'adversité et donc les ressources nécessaires pour atteindre les pensées positives elles-mêmes tout au sommet en tant que résultat, ce que l'on peut aussi voir dans le diagramme quelque part, au-dessus, en partant de la gauche vers la droite. 

 

 

Le 30/09/2025 à 10:36, sirielle a dit :

De mon point de vue j'oriente en partie ma vie en fonction de ma réflexion, ça peut sembler peu de choses au regard des obligations diverses indépendantes de ma volonté auxquelles je suis soumise, mais je crois que ma vie aurait été très différente si je m'étais simplement laissée portée par les évènements. Ma situation actuelle, mon activité quotidienne, sont en grande partie le fruit de réflexions longuement travaillées en moi-même. J'ai décidé de prendre ma vie en mains depuis de nombreuses années, et à mes yeux la réflexion personnelle peut avoir des conséquences importantes dans bien des cas, elle peut aller vers la vie ou la mort (aux sens larges), ce n'est pas forcément anodin pour moi, un seul mot peut parfois beaucoup changer les choses...

Cela ne constitue pas nécessairement une contradiction avec ce que j'ai soulevé antérieurement, puisque en effet, tu le fais depuis si longtemps, régulièrement et de manière intrinsèquement motivée, il n'est pas étonnant que cela finisse par avoir un impact réel et durable sur ta vie de tous les jours, il y a certainement un effet de sélection entre tes pensées et tes actes, ainsi qu'une motivation à rester cohérente, il en irait de même dans n'importe quel autre domaine que la personne aurait envie d'accomplir, par exemple une passion quelconque, ou encore une conviction idéologique lambda, les actions et les pensées se renforçant mutuellement au fil du temps, tout en évinçant ou évacuant tout ce qui pourrait être/apparaitre dissonant.

Par exemple, dans la psychologie positive, ce qui est recherché ce sont les affects positifs, tout ce qui pourrait y contrevenir est cognitivement travaillé pour ne pas remettre en cause leur raison d'être, afin qu'ils perdurent, quitte à en passer par la rationalisation, en fait, c'est le phénomène inverse de l'auto-sabotage, que ce soit l'un ou l'autre, on cherche à confirmer son état d'esprit, et donc à interpréter les évènements de manière compatible avec cette façon de voir les choses ou cette vision du monde, l'optimiste quand les choses tournent bien se dit que son mode de fonctionnement était " le bon ", mais quand ça tourne mal, il se dit que les choses auraient pu être pire si il n'avait rien fait, renforçant sa croyance dans son appréhension particulière du Monde, l'auto-saboteur quant à lui, se dit que quand les chosent ont bien tournées, que c'est un coup de chance, et quand elles ont effectivement mal tournées, que ça prouve ce qu'il pensait. Dans les deux cas, les théories tenues sont infalsifiables, parce qu'il y ait échec ou réussite, la même explication rend compte de ce qui s'est passé aux yeux du protagoniste. On trouvera matière à cogiter cela ici:

https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/026999398379484 ( article non lu en lui-même, un résumé ailleurs )

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8939045/ ( idem )

Paragraphe stategic optimism en milieu de page

 

Où par exemple, on apprend que le pessimiste-défensif va utiliser un processus d'alter-factualité, là où l'optimiste va recourir à une contre-factualité et donc plus prompts à la rationalisation, au risque de perdre en objectivité, quand bien même il obtiendrait un résultat ou un effet bénéfique/positif comme son alter-ego pessimiste-défensif.

 

Le 30/09/2025 à 10:36, sirielle a dit :

Comme je l'ai écrit sur un autre sujet récemment, pour moi réfléchir c'est agir, c'est déjà se comporter, et parler c'est aussi agir. La réflexion personnelle ou collective peut amener à des décisions diverses. Se responsabiliser c'est aussi responsabiliser sa réflexion et les idées, les projets, que l'on choisit d'adopter ou pas.

Je veux bien croire que tu possèdes la force de caractère ou même la lucidité te permettant d'échapper aux écueils que rencontre le commun des mortels, qui eux sont assujettis aux contradictions suivantes: entre le pensé et le dire, et, entre le dire et le faire et donc également entre la pensée et l'acte, la majorité des gens que j'ai pu rencontrés, quel que soit leur niveau d'éducation ou d'intelligence sont incohérents ou inconsistants, ils ne disent pas ce qu'ils pensent ou réciproquement, ne font pas ce qu'ils disent ou inversement, tout comme il peuvent ne pas faire ce qu'ils pensent ou encore ne pas penser ce qu'ils font !

Je vais aller beaucoup plus loin que ce que j'ai fait jusqu'à présent sur ce sujet, je dirais même que ce qui nous gouverne essentiellement ou principalement ce sont nos peurs ! Bien sûr, celles-ci dans notre société globalement paisible et aseptisée se retrouvent à agir à l'abri de notre conscience ou de notre attention, même focalisée, je dirais en miroir de la psychologie positive, que 80% de nos comportements ou attitudes le sont à cause de nos peurs subconscientes et que les 20% qui restent sont des considérations conscientisées, dont les affects positifs et ceux négatifs mis dans l'espace de travail qu'est notre réflexion ou notre cogitation sur nous et le Monde. En effet, un moyen de s'en rendre compte, est par le biais des " rêves ", non pas du tout en un sens psychanalytique, mais par observation nocturne des rêveurs filmés, en particulier ceux qui n'ont pas l'inhibition motrice - pendant l'état de veille - fonctionnelle, que voit-on(?), et bien dans plus des deux tiers des cas, les gens luttent, se battent, insultent, se défendent, etc... pendant leur sommeil, autrement dit, quand on est éveillé au jour le jour, on ne se rend pas du tout compte, que notre " moi profond " est motivationnellement sans cesse en train de se préparer à toute éventualité de menace, qu'elle soit physique, sociale, identitaire, émotionnelle, etc... Voilà à quoi nous passons le plus clair de notre temps, sans même en avoir la moindre conscience, ni de près ni de loin, dans notre quotidien ! Si à cela, on rajoute ce que j'ai dit du sommet de " la pyramide de Maslow ", alors la positivité ne représente qu'un pouième de nos existences concrètement, pour ma part, je préfère donc être au courant de tout ça, la partie souterraine, plutôt que de m'affairer avec l'écume à la surface des vagues en lieu et place des vagues elles-mêmes ! Ci-dessous, le pessimisme défensif sous-jacent à ma réflexion présente :

“Hope for the best but prepare for the worst.”

https://7about.fr/le-pessimisme-defensif-ou-le-pouvoir-positif-de-la-pensee-negative/

 

https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/comment-un-pessimisme-mesure-peut-booster-sa-carriere

https://nospensees.fr/le-pessimiste-defensif-anticiper-le-pire-est-il-toujours-un-inconvenient/

https://www.amazon.fr/Positive-Power-Negative-Thinking/dp/0465051391  ( livre non lu )

 

 

Le 30/09/2025 à 10:36, sirielle a dit :

On peut décider en partie de ce que l'on pense, de ce que l'on fait de soi. Mais décider de ce que l'on fait de soi et décider de ce que l'on veut que deviennent les autres sont deux choses différentes. Et que certains changements soient plus ou moins difficiles ou bien pas aussi souhaitables qu'on aurait pu le penser ne fait pas de soi pour autant quelqu'un de tout à fait inchangeable par soi-même. Et puis à mon sens ce n'est pas se changer que tendre à positiver correctement puisque comme je l'ai évoqué je crois qu'il s'agit d'une inclination naturelle, seulement c'est un principe qui peut plus ou moins se cultiver ou se travailler. Si je reprends comme exemple le principe de la légitime défense, il ne s'agit pas exclusivement de penser basiquement "la légitime défense, oui ou non", il s'agit d'une inclination naturelle pour les contextes qui le nécessitent, mais qui peut se travailler, se réfléchir, à l'état brut elle peut s'avérer plus dangereuse ou faible que si elle est bien organisée, cadrée, assez anticipée, etc... Idem pour la pensée positive si ce n'est qu'il s'agit d'un principe plus conforme à l'idéal, intrinsèque à la construction de la personnalité, car on est enclin par nature à vouloir aller vers le mieux, même quand la situation est déjà relativement bonne. Mais pour aller vers ce mieux, il faut le saisir, le concevoir consciencieusement au fil du temps. Il y a des buts à servir tout au long de la vie dans l'intérêt commun. Et toute tristesse par exemple appelle la consolation...

Si donc, l'inclination naturelle te semble la plus légitime, j'espère que tu sauras ouvrir ton esprit à ce que j'ai écrit juste avant, à la fois sur nos volitions existentielles les plus profondes tendues vers la résorption de nos peurs, ainsi que la hiérarchisation des besoins qui limitent drastiquement l'avènement à proprement parler d'une psychologie positive, qui n'est finalement que la cerise sur le gâteau dans notre processus fonctionnel, à moins de s'enfermer dans l'auto-prophétie/auto-réalisation via le biais de confirmation et le côté pervers de l'infalsification par la Raison de " l'optimisme-dur " aussi bien que pour l'auto-sabotage. Ce qui ne remet pas en cause ce que j'ai énoncé au début concernant la primauté de l'espoir, comme force motrice, et où les affects positifs ne représentent que la courroie de transmission ! Un pessimiste-défensif fait lui aussi preuve d'espoir, ce n'est donc pas réservé ou le monopole de la psychologie positive ! 

Si donc, pour une raison ou une autre la psychologie dite positive permet d'atteindre le bien-être/bonheur à un moment, on ne peut pas conclure deux choses, la première, que ce soit univoque, c'est-à-dire que seule la psychologie/philosophie positive conduirait au bonheur, en effet si de A je peux me rendre à B, je peux aussi partir de C pour arriver également à B, secondement, rien ne garantit non plus que partant de A j'arrive à coup sûr en B, je peux atterrir en D, dans notre cas, la psychologie positive ne garantit pas d'atteindre le bien-être ou le bonheur. Il y a donc d'autres moyens, comme l'insouciance de la jeunesse dans un cadre favorable pourrait aussi y conduire, tout comme, on ne peut être certain que ce soit systématiquement valable, tout le temps et pour tout un chacun, dans toutes les situations, je dirais que c'est plus l'exception que la règle dans la réalité quotidienne, bien que notre société soit particulièrement favorablement matériellement, organisationnellement et culturellement/idéologiquement vers l'obtention du bonheur, ou tout du moins, le plaisir sous bien des formes, puisque ce n'est pas si évident que ça de définir ce qu'est ou doit être le Bonheur, une des acceptations antiques étant l'ataraxie, loin de l'hédonisme ou la jouissance à tout va actuelle... 

 

 

Le 30/09/2025 à 10:36, sirielle a dit :

Un changement peut parfois nécessiter de mettre en place des méthodes efficaces assez réfléchies effectivement.

Un changement est plus facile à imaginer qu'à produire, il suffit de voir à quel point chacun est réfractaire ou étanche à tout changement d'idée, ne serait-ce que lors d'une rencontre familiale ou amicale dès lors que l'on nous oppose une vision différente de la nôtre, n'importe quel chercheur en psychologie du " changement " en est bien trop conscient, au point de (re)chercher ce qui peut bien fonctionner pour que les gens changent, et il existe peu de méthodes un tant soit peu efficaces, et aucune ne fonctionne sans une bonne dose de motivation de la part de celui ou celle concerné·e par le changement, autrement dit, si la personne a " décidé " ou est convaincue ou encore engagée/militante d'une conception, elle n'en changera pas, quand bien même on lui présenterait des éléments forts contraires et des preuves affaiblissant son idée première, et ce jusqu'à complètement discréditer les " preuves " sur lesquelles elle s'appuyait pour élaborer ses pensées, en effet, une fois qu'une explication a été élaboré, elle devient autonome ou indépendante de ce qui lui a donné vie, ce qui signifie qu'une explication ou une théorie ne peut pas être facilement renversée, tant que la personne n'admet pas qu'elle puisse se tromper, puis qu'elle manifeste un désir personnel à se rectifier, ensuite qu'elle arrive à intégrer les nouvelles informations, enfin, qu'elle mette cela en application, sans effet de régression vers l'ancienne théorie ou appréciation, autant d'écueils en cours de chemin qui ne se résolvent pas du tout facilement, même si on peut le croire ou que l'on se plait à le penser, c'est autrement plus difficile que l'on peut l'imaginer. Pour preuve, la plupart des choses que j'ai pu t'expliquer depuis 1 ou 2 ans, n'ont pas eu tant d'effets que ça sur ta pensée, même si je reconnais qu'elle a évolué et qu'elle est très détaillée, cohérente, incomplète mais juste et même synthétique et multi-facette/riche, sincère/honnête.

 

 

:bienvenue:

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 105ans Posté(e)
maddy Membre 7 921 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)

ça me semble mieux de positiver que de tomber dans la déprime, toutefois il ne faut pas oublier le problème à l'origine et ne pas le nier 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

sur l'instant je n'ai pas su trop quoi répondre, il m'a fallu un certain temps avant de voir ce que je pouvais en dire, et ce, en passant d'abord par une réponse plus élaborée pour Sirielle. En effet, même si à première vue cela semblait correspondre à du bon sens, je vais monter qu'il n'en est rien in fine.

Je m'excuse d'avance pour les sentiments et émotions qui risquent de s'ensuivre.

 

Le 30/09/2025 à 10:10, ashaku a dit :

Certes, cependant, je ne suis pas d'accord avec ton exposé. Tu dis "il est possible de se convaincre soi-même de choses sans preuves" et c'est vrai mais tu t'en sers pour déduire "donc la pensée positive n'existe pas". C'est arbitraire.

je ne crois pas avoir dit exactement cela, j'ai plutôt dit que cela avait un côté auto-réalisateur ou auto-prophétique, problématique et que les soit-disant effets observés pourraient très bien s'expliquer autrement qu'en ayant recours à la pensée positive, d'autant que cette psychologie positive ne fonctionne qu'une fois au moins la tête sortie de l'eau, autrement dit, il faut aller suffisamment bien pour aller encore mieux, où l'on voit le cercle qui s'enclenche: " je " crois en l'efficacité de la pensée positive, " je " constate des évènements positifs, cela me donne une humeur positive, ce qui finalement renforce ma croyance en cette efficacité et ainsi de suite, simplement en chemin, on risque fort d'avoir manqué un certain nombre d'éléments de la réalité, qui effectivement, si ils étaient pris en compte, réduiraient ou même anéantiraient le cercle " vertueux ", d'où la tentation de se recentrer systématiquement sur le positif, au détriment de la justesse et de l'objectivité.

Comme je l'avais déjà suggéré/énoncé @sirielle sur un autre Topic, à cause du biais d'optimisme, on arrive au constat suivant, quelque peu frustrant/déroutant/embarrassant:

Soit on se complait avec le biais d'optimisme et dans ce cas, on bénéficie effectivement de retombées positives, comme une meilleure santé, une plus grande satisfaction dans la vie, un moral bien meilleur qu'un dépressif, etc..., mais au prix d'un manque d'objectivité patent.

Soit on est du côté des dépressifs ou encore des pessimistes ( défensifs ), et donc avec un moral " dans les baskets ", une plus grande insatisfaction, une moins bonne santé probablement, mais en contre partie, avec une objectivité très supérieure à l'optimiste, en ce sens, que l'on essuie une réussite ou un échec, on reste lucide et équi-jugeant, contrairement à l'optimiste, certainement plus prompt au " self-serving bias " tout comme au " myside bias ", sans compté, une tendance marquée à l'égocentrisme - à ne pas confondre avec l'égoïsme, ce qui n'est pas le cas, des deux premiers.

En bref, soit on est biaisé mais " heureux ", soit on est ( plus ) " malheureux " mais lucide/objectif !  

 

" However, defensive pessimists exhibited positive affect only in the upward prefactual condition as compared to all other prefactual conditions for defensive pessimists.  In other words, defensive pessimists felt goodonly when they were able to use their preferred strategy and when they performed well. Optimists felt good regardless of performance outcomes.

For both defensive pessimists, performancwe as significantly related to affect. However, when the difference between upward and downward counterfactual thoughts was entered into the analyses as a covariate, the relationship between performance and affect dropped to nonsignificance for optimists but remained significant for defensive pessimists. These analyses tentatively suggest that optimists may be better able than defensive pessimists to use counterfactual thinking to alleviate negative affect in the event of a poor performance.

[...]

Those using an optimistic strategy tended to deny having control over their performance when given failure feedback
whereas they accepted control for their performance when given success feedback
. In a similar manner, optimists may engage in downward counterfactual thinking when they fail, as an attempt to alleviate the negative affect that normally results from failure. In contrast, defensive pessimists should not deny control for performance more after failure than they would after success. "

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8939045/

 

 

Le 30/09/2025 à 10:10, ashaku a dit :

On pourrait dire "il est possible de se convaincre de choses DONC la gravité n'existe pas". C'est du même niveau rhétorique, et c'est faux.

[...] il faut faire doublement gaffe de ne pas faire de confusion et traiter les bons objets avec la bonne méthode.

Supposons un instant que la " psychologie positive " ( ou PP ) soit comme un médicament, à quoi faudrait-il s'attendre ?

D'une part, il faut un point de comparaison/référence, en général, en médecine on compare avec un groupe contrôle qui serait quant à lui au moins soumis à un éventuel effet placebo ou de désirabilité sociale, ou autre, ce qui permettrait de mesurer le cas échéant une " plus-value " de la part du traitement. Dans notre cas, on pourrait même aller un tantinet plus loin, et se demander, si cette " psychologie " ferait mieux que le hasard, c'est-à-dire une méthode d'essais-erreurs quelque peu à l'aveugle, autrement dit, je joue jusqu'à ce que je gagne, tout en mettant l'accent ou le poids sur les réussites ( grâce a posteriori à la PP ), et en mettant en sourdine, en feignant l'ignorance ou en faisant peu ou prou l'impasse sur les échecs ( de la méthode de la PP ), d'une manière ou d'une autre importe peu, ce traitement assymétrique saupoudré d'une terminologie encourageante, autrement dit " positiviste " donnera l'impression que le schmilblic fonctionne, pourtant, tout repose sur des essais erreurs conduits de manière hasardeuse, et cela ressemble à deux gouttes d'eau à la " psychologie positive " moyennant le vocable qui-va-bien, si donc, on croit que " ça marche " uniquement par l'entremisse de biais perceptifs et évluatifs et même émotionnels et leurs effets, nous sommes donc bien là en présence d'une Croyance - la Positivité, puisque cela ne repose sur rien de tangible en fin de compte. Il y aurait une analogie ici avec une bulle de savon, qui de par sa surface irridescente nous impressionne, mais l'intérieur de cette bulle est entièrement vide, il en irait de même avec la psychologie positive, on s'impressionne de ce que l'on croit voir, percevoir ou détecter comme effet, mais son noyau épistémique serait évidé de substance scientifique, il n'y aurait pas de " cause " réelle, seulement un effet d'emballement, d'auto-complaisance ou d'auto-conviction, qui n'aurait pas d'autre fonction que de entretenir/maintenir/faire perdurer une humeur positive ! ( Un peu comme notre Système Éducatif scolaire qui produit au mieux des personnes performantes dans les tâches académiques/scolaires, sans trop de liens avec la vie réelle hors de l'École, il tourne à vide sur lui-même en quelque sorte. C.f.: Bryan Caplan par exemple )

Il faut bien évidemment comprendre ce qu'est la causalité ! Ce n'est pas parce qu'il y a un effet observé, et une cause avancée/soutenue, qu'il y a nécessairement une connexion réelle entre les deux, elle peut malgré tout être entrenue dans la tête de l'invidu qui fait de mauvaises inférences et déductions, tout en oblitérant un certain nombre de cas dérangeants, il en va ainsi avec le Paranormal, en général les tenants de ces pseudo-sciences à force d'être enjoints à démontrer ce qu'ils avancent, finissent par se réfugier derrière un " ça ne marche pas cette fois-ci, parce que vous - les zététiciens - m'observez ", mais grosso-modo, " quand vous n'êtes pas là, ' ça marche ' plutôt bien ", comme c'est bien commode, n'est-il pas !?  En effet, quand on ne retient que les cas favorables ou qu'ils nous impressionnent au point d'être gardés en mémoire, et qu'on ne retient pas, ne prête pas attention, ou efface de sa mémoire les cas défavorables, peu " remarquables " car non expectés et donc non-impressionnants, on en arrive forcément à croire à à-peu-près-tout-et-n'importe-quoi ! Tel est le cas des sourciers, pourtant intimement eux-aussi convaincus de détenir un " pouvoir " - ou des magnétiseurs - quand bien-même il a été démontré que ce n'était que du pur hasard, le traitement assymétrique permettant de maintenir la croyance dans la tête des gens, aussi bien ceux s'en croyants dotés/affublés que ceux qui y font appel. Ah, c'est bien pratique ce raisonnement motivé ou ce biais de confirmation, on arrive ainsi toujours à ses fins, fondées ou non...

 

:bienvenue:

 

 

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
ashaku Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
Posté(e)

Bonjour @deja-utilise et merci pour cette réponse circonstanciée. Je t'assure qu'une telle réponse ne fait naître en moi que le sentiment d'admiration devant une telle argumentation. Nous savons tous deux être dur avec les idées mais doux avec l'auteur des idées. Je ne vois pas cela comme un duel mais comme un échange.

Et je dois d'ailleurs préciser que je suis bien moins renseigné que tu sembles l'être sur ce sujet psychologique, je ne t'oppose "que" ma logique et ma sincérité. Si mon érudition est insuffisante, je te remercie de compléter mon savoir.

Après lecture de tes arguments, je pense toujours que tu fais fausse route, je me trompe peut-être mais je vais essayer de transmettre pourquoi je pense ça, afin que tu puisse corriger une éventuelle erreur dans mon raisonnement.

L'analogie avec un médicament me semble inappropriée car elle mélange des objets de nature différente : une psychologie guidant la pensée et une molécule agissant sur le corps. Ces objets de nature différente ne peuvent comparer leurs propriétés respectives de façon pertinente. Tout comme les méthodes de mesure physique échouent à rendre compte de phénomènes psychologiques.

Je pense que nous serons d'accord sur cette formulation : "la pensée positive, ça marche surtout quand on y croit". C'est ce qui explique que certains jurent qu'elle fonctionne quand d'autres affirment que non. Comme tu le sais surement mieux que moi, c'est un paradigme complexe qui décrit "le monde", "l'humain dans le monde" et "la vision que l'humain se fait du monde". Ces 3 éléments interagissent continuellement entre eux pour produire toute sorte d'effets. Une chose peut exister objectivement mais être niée par certaines personnes ou exacerbée par d'autres personnes. Ce que j'essaye de dire, c'est que l'opinion humaine est inapte à décider si une chose existe ou non dans l'absolu. Cela vaut bien sur pour "les effets de la pensée positive".

Je crois que mon opinion est que "il est impossible de démontrer que la PP n'existe pas à quelqu'un qui décide qu'elle existe". Elle vient avec un corolaire "il est impossible de démontrer que la PP fonctionne à quelqu'un qui décide qu'elle ne fonctionne pas". Nous sommes ici dans un royaume personnel : la perception du monde et la mise en place de modèles mentaux pour y vivre. Personne ne peut agir sur la perception d'une autre personne, ni sur ses mécanismes cognitifs internes.

J'ajouterais que ceux qui constatent l'efficacité de la PP sont ceux qui ont activement injecté un peu d'eux-même dans l'équation "monde / perception du monde", ils ont intentionnellement agi du coté "perception du monde" de façon telle que, de leur point de vue, le monde lui-même a changé.

Lorsque nous parlons de phénomènes psychologiques comme la PP, malheureusement, nous ne parlons même pas du même monde puisque nous le percevons/concevons différemment. Il est impossible aux uns comme aux autres d'affirmer que telle ou telle chose existe, seulement que nous le percevons et l'interprétons comme tel.

 

Tu cites le biais de confirmation, entre autre, et c'est une bonne digression. Je pense que les biais cognitifs ne sont pas des obsolescences du cerveau mais des preuves de son évolution vers des modèles sociaux, vers une coopération inconditionnelle des humains. Le biais de confirmation, par exemple, empêche l'individu de parvenir seul à une conclusion juste, mais il permet à un groupe de parvenir plus rapidement à la conclusion juste.

Prenons le cas de deux personnes qui doivent choisir entre deux options, un couple qui décide s'ils vont au resto chinois ou italien. Sans le biais de confirmation, les deux doivent évaluer les deux options puis comparer leurs résultats pour décider. Avec le biais de confirmation, chacun va évaluer son option préférée et la comparaison des arguments des deux cotés peut se produire plus rapidement, avec une qualité égale.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour @ashaku,

il y a, je le reconnais, des interrogations et des remarques pertinentes dans ce qui a été répondu, il faut aussi que je prévienne qu'il s'y immisce d'autres considérations, et qui ont/auront un poids prépondérant dans la réflexion, comme l'état d'esprit avec lequel on aborde nos problématiques, à savoir un esprit scientifique ou non, ainsi  que des présuppositions ou des préconceptions gardées silencieuses, des connaissances savantes insuffisantes ou pirement des méconnaissances/mécompréhensions, entre autres choses.

 

Commençons par l'analogie avec le médicament, bien évidemment et encore, ce n'était pas tant le fonctionnement intime qui était mis en avant, mais notre faculté de juger l'éventuelle efficacité d'un " traitement " quel qu'il soit, néanmoins, à moins d'être un fervent défenseur du dualisme cartésien, le corps et l'esprit ne font qu'un, le dernier étant une des manifestations du premier, en l'occurrence via l'activité des neurones, il n'y a donc pas à proprement parler, d'un côté les phénomènes physiques/biologiques et les phénomènes psychiques de l'autre, c'est complètement entremêlé, à tel point que le corps influe sur l'esprit/cognition ( e.g. la psychologie incarnée ), et réciproquement ( c.f. l'humeur ou via l'amorçage i.e. " priming " ).

 

En préambule, et synthétiquement pour illustrer schématiquement de quoi il en retourne, je dirais que:

La psychologie positive serait à l'humeur, ce que l'effet Larsen est à la musique, à partir de virtuellement rien du tout, il se produit effectivement un effet !

 

Je vais d'abord commencer par un cas miroir de la PP, qui en lieu et place de produire du bienêtre, produit du malêtre, à partir là aussi d'une croyance, ce qui permettra de se distancier un temps du cœur du problème et qui conduit à une forme de réactance par ricochet. Il s'agit des personnes dites " électro-sensibles ", si on les écoute attentivement, elles sont totalement persuadées et convaincues elles aussi, que en l'espèce les OEM sont la cause de leurs symptômes, pourtant, cela est contradiction avec les résultats scientifiques qui n'ont jamais rien démontré de tel, mais également avec les phénomènes électro-physiques, en particulier, un seul conducteur traversé par un courant produit un champ magnétique certes, sauf que dans le cas des installations électriques, le conducteur de Phase est mis dans le même conduit que le conducteur de Neutre, qui quant à lui, est traversé par un courant de même intensité mais de " signe contraire ", dit autrement, il y a deux champs qui sont produits simultanément mais avec des caractéristiques parfaitement opposées, ce qui a pour résultante conjointe qu'il n'y a finalement aucun champ produit quand ces deux conducteurs sont mis en parallèle l'un de l'autre, ce qui est toujours le cas pragmatiquement, c'est pourquoi un électricien qui veut mesurer le courant électrique dans un circuit doit absolument mettre sa pince ampèremétrique sur un seul des conducteurs actifs, si il prend les deux en même temps, il trouvera zéro comme valeur ! De même, des expériences en double-aveugle ont été conduites sur des électrosensibles, soit en leur faisant croire qu'ils étaient dans une pièce " sous-tension ", soit à l'inverse la mettre sous-tension mais en leur donnant l'impression explicite qu'elle était hors service, et bien, comme avec nos sourciers précédents, les personnes qui se croient ou considèrent électrosensibles, ne sont pas en mesure de faire mieux que le hasard pour savoir si une pièce est électriquement active ou non, en effet, certains ressentaient les symptômes alors que l'installation était inerte, et inversement, d'autres ne ressentaient rien avec une installation électriquement active !

D'où l'on voit que la subjectivité a ses limites quand il s'agit de démêler le vrai du faux, ce que la personne croit n'est pas forcément la Réalité, mais seulement une interprétation personnelle et donc subjective de cette réalité, et qui peut avoir ou être accompagné malgré tout d'effets bien réels quant à eux ( auto-sabotage, impuissance apprise, effet de halo, etc... ), mais sans connexion causale réelle/effective avec ce qui est envisagé dans les explications par les personnes/protagonistes engagés dans la croyance. 

 

 

Il est vrai également, que tout un chacun possède de nombreux filtres, tant perceptifs que cognitifs, ce qui effectivement conduit à interpréter différemment la même chose, si cela n'est pas trop contestable quand il s'agit d'un roman ou d'un film, il en va autrement quand il s'agit des phénomènes naturels, y compris psychiques donc. En effet, il n'y a pas de différence de nature entre expliquer/comprendre la gravitation, une horloge, un ordinateur connecté à Internet ou la cognition humaine, tout cela repose sur le même fondement scientifique sous-jacent: le positivisme ! Qui n'a lui trop rien à voir directement avec la pensée positive, puisque ayant pour objectif le bonheur ou le bienêtre, et non pas que seule l'appréhension scientifique est digne de confiance pour rendre compte du Monde et des phénomènes s'y déroulant.

 

La réflexion est un peu comme faire de la cuisine, si on prend le temps d'y songer ou de le méditer assez longtemps, en effet, le résultat final dépendra là-aussi, de la quantité et du nombre d'ingrédients, de leur qualité, ainsi que des modes opératoire. Si la personne qui pense ne met qu'un ou deux éléments, disons importants pour elle, et qu'en plus, ils sont de qualité douteuse, tout en procédant sans méthode rigoureuse ou seulement intuitivement, alors le résultat sera très décevant, au moins au regard, d'un autre individu, qui lui, aura pris soin de mettre plus d'ingrédients au départ et de bonne ou de grande qualité individuelle, le tout en procédant avec prudence, par exemple en respectant l'esprit-scientifique, il obtiendra quelque chose de bien meilleure facture à la fin. Notre souci, c'est que les gens ne sont pas capables ou en mesure de faire de telles comparaisons quand il s'agit de leur propre réflexion, puisque c'est justement avec elle qu'ils réfléchissent, si ils l'utilisent aussi pour l'évaluation de la réflexion qu'ils ont effectuée, ils n'y trouveront trop rien à y redire, puisque manquant des outils adéquats pour le faire, comme on peut le voir par exemple sur une Dictée, on aura beau demandé à l'individu de se relire ou tout ce que l'on voudra, il ne verra pas où est-ce qu'il faute ! Il faut donc au préalable acquérir certaines connaissances, en particulier épistémiques, dans le cas contraire, on ne sera pas compétent ou on sera inhabile à percevoir ou prendre conscience de ses nombreuses failles ou faiblesses. Ceci ne constitue malheureusement qu'un préalable, une condition nécessaire, mais elle n'est pas en elle-même suffisante malgré tout ! Par exemple, il a été montré, que le tout-venant ou même des premières années du Supérieur en Science Physique, commettaient sensiblement les mêmes erreurs naïves de compréhension, même si par ailleurs, les derniers étaient parfois capables de résoudre par le calcul le problème, quand ils donnaient les explications physiques, ils s'en remettaient autant à des théories naïves - issues de leurs expériences quotidiennes - mais erronées/fausses, ils n'arrivaient pas à surseoir à leur inclination naturelle intuitive, celle la plus ancrée en eux, alors que bien souvent les concepts scientifiques sont contre-intuitifs, ce qui complique drastiquement la tâche de compréhension, si tant est qu'elle est possible, si par exemple, on se heurte à des croyances antérieures " chéries " !

 

Les gens voient donc le Monde à travers un, ou un autre selon la situation rencontrée, caléidoscope, la question est alors de savoir, non pas si tel est le cas, puisque nous avons suffisamment de preuves pour savoir que c'est ainsi pour tout un chacun, mais si on peut quand même émettre des connaissances qui ne souffrent pas trop de ces biais, qui sont plus proches de correspondre à la réalité, au moins sur les relations de causes à effets, à défaut d'en saisir les causes premières, et bien, jusqu'à preuve du contraire, c'est uniquement la démarche/pratique scientifique qui répond au mieux à cette attente, toute autre approche a de fortes chances d'être des élucubrations, des narrations explicatives rassérénantes ad hoc, des théories naïves, des croyances qui taisent leur nom, etc...

On le voit déjà très grossièrement avec la fable de " l'éléphant et des 7 moines aveugles ", il y a bien une Réalité, l'éléphant, et le problème concomitant de la justesse ou de la pertinence des rapports que l'on fait sur elle en tant qu'individu. Beaucoup oublis trop rapidement, que notre Intelligence est avant tout collective, sans elle nous ne serions/saurions absolument rien du tout, c'est pourquoi ce qu'un seul individu isolé ou une collection de tels individus peuvent bien dire ou interpréter, n'a pas grande valeur ou pertinence objectivement...

( par exemple, non encore lu:  https://www.amazon.com/Knowledge-Illusion-Never-Think-Alone/dp/039918435X  )

 

:bienvenue:

 

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
ashaku Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
Posté(e)

@deja-utilise

Je suis très heureux de constater que nous sommes globalement d'accord. En tout cas, moi je suis globalement d'accord avec tout ce que tu viens d'écrire. Je pense que tu connais mieux le sujet que moi, cependant il y a des points de détails sur lesquels je sens une dissonance dans ta façon d'utiliser les concepts, par rapport à ce que je visualise.

Pour l'analogie du médicament, je concède que la psychologie résulte de l'activité cérébrale, le comportement est codé dans les gènes, il y a un support matériel. Mais je continue de croire que le matérialisme ne voit qu'un bout de la situation globale, et qu'il s'est imposé le défaut de ne jamais voir l'autre pôle de l'existence.

L'exemple des électrosensibles est excellent ! Ils ressentent réellement un sentiment négatif, alors qu'il n'y a aucune interaction électromagnétique, c'est de la même façon qu'il est possible de réellement ressentir un sentiment positif que l'on suscite. Et je crois que ce que @sirielle voulait mettre en avant et discuter, c'est ce qui s'en suit lorsqu'on le fait. Nous avons peut-être dévié du sujet en évoquant la possibilité que les gens le fasse.

Pour pinailler, je dirais qu'il est possible de faire un bon plat avec deux ingrédients de bonne qualité. Et pour suivre l'analogie, la pensée juste n'est pas forcément complexe. Atteindre la vérité est souvent une pensée très simple, une connexion nouvelle entre deux éléments déjà connus. Notre corps "sait" quand nous évaluons une vérité et déclenche cette sensation qui nous fait faire cette tête :

giphy.gif   giphy.gif

Einstein et Newton ont peut-être eu cette expression pour des choses complexes mais la plupart d'entre nous l'ont pour des choses simples la plupart du temps.

Et du coup, les étudiants en physique qui parviennent au résultat sans fournir la bonne explication démontrent cela : chacun fait son chemin vers la connaissance et la vérité, chacun -intimement- se forge ses symboles de savoir dans son intérieur. Le fait de na pas pouvoir le calquer sur la méthode scientifique n'est pas gage que le raisonnement est faux. La science a construit un mètre-étalon du savoir, une autoroute vers la connaissance, elle permet l'objectivité et le progrès, mais quelqu'un qui chemine à pied en faisant des détours et arrive au savoir n'a pas moins de mérite, son discours n'est pas moins juste. Il est moins efficace, objectif, transposable, démontrable mais il est tout de même une vérité.

J'aime beaucoup ton dernier paragraphe, je suis défenseur de pensée collective. Il y a à ce sujet cette vidéo qui m'a plu :

 

200w.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 727 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
Le 04/10/2025 à 10:45, deja-utilise a dit :

Bonjour Sirielle,

je voudrais que tu gardes à l'esprit, un point essentiel, c'est qu'il n'est pas impossible que ton niveau de réflexion ou d'analyse, ou même ton approche de la vie, ne reflètent pas trop ce que madame-et-monsieur-tout-le-monde font de leur côté, d'habitude ou en général. Ce que tu dis ou comprends n'est pas forcément transposable à tout un chacun, non pas que tu aurais tort, mais que cela ne s'applique pas tout ou partie aux autres, que l'on ne peut pas en faire une généralité, seulement une spécificité relative à ta personne, bien que certainement juste, elle n'est pas en l'état transposable au-plus-grand-nombre, qui eux fonctionnement disons différemment, et sont l'objet plus spécifiquement de mes propos, d'où peut-être, une difficulté à nous rejoindre sur les conclusions, ce serait comme si l'un de nous regardait du haut vers le bas, quand l'autre regardait du bas vers le haut, ce que l'on a à dire diverge mais cela ne signifie pas pour autant que l'un serait nécessairement dans l'erreur et pas l'autre, nous ne parlons pas tout-à-fait de la même chose.  

Bonjour deja-utilise,

Tout le monde ne pense pas comme moi mais mon approche du sujet consiste à exposer mon propre point de vue. Et je crois qu'il est généralisable sur certains points, par exemple à propos du fait que la positivité consiste en quelque sorte à motiver son moral vers des valeurs auxquelles se raccrocher malgré l'adversité. Attachement à des valeurs qui ne rend pas forcément tout à fait joyeux, mais qui contribue à une raisonnabilité renforçante psychologiquement, à une solidité morale.

Le 04/10/2025 à 10:45, deja-utilise a dit :

C'est un point que je voulais effectivement aussi aborder, puisque le but ultime de la psychologie positive est le bien-être/Bonheur, on peut remarquer que ce n'est pas nouveau dans l'Histoire, les premières Philosophies antiques grecques, étaient toutes conjuguées avec une philosophie-de-vie, qui recherchaient le " souverain bien ", autrement dit le Bonheur. Et comme tu l'écris un peu plus loin, c'est une tendance naturelle, notre " corps " recherche le plaisir ou la jouissance et fuit ou combat la souffrance et les maux ou encore les entraves aux premiers - hédonistes.

Toutefois, j'apporterais une nuance à ce que tu dis, ce n'est pas tant les " pensées positives " qui boostent la motivation à agir, supposément dans le bon sens, mais l'espoir, qui lui sera médié par les affects positifs, alors que la pleine-conscience qui est un élément essentiel de la psychologie positive, couplée ou non avec ces mêmes affects positifs ne produit aucun bénéfice mélioratif

A mon idée l'espoir peut être traître, au fond l'espoir représente une forme de désir, et tout désir n'est pas épanouissant. Et puis l'espoir contient une part d'incertitude (l'objectif pas forcément) par rapport au réel, passé, présent ou à venir. La motivation peut s'attacher à des valeurs présentes, ou identifiées dans le passé, et pas exclusivement futures elle aussi. Et par exemple lorsqu'on est motivé à écouter une personne parler, c'est qu'on a saisi certains aspects positifs à son discours, possiblement parce qu'on a appris à accorder de l'estime à la pensée d'autrui, à certains sujets, parce qu'on est sensible à son charme ce qui demande une certaine ouverture d'esprit, etc... espérer en tirer quelque chose au bout du compte n'est pas forcément nécessaire à cette motivation même si ça peut en faire partie, l'ouverture vers, ou l'attrait pour, des valeurs identifiées, peuvent suffire, mais le cas échéant cet espoir est construit lui aussi autour de valeurs identifiées, et projetées hypothétiquement, à tort ou à raison. La motivation peut aussi s'attacher à des valeurs plus sûres que l'espoir.

Le 04/10/2025 à 10:45, deja-utilise a dit :

Je veux bien croire que tu possèdes la force de caractère ou même la lucidité te permettant d'échapper aux écueils que rencontre le commun des mortels, qui eux sont assujettis aux contradictions suivantes: entre le pensé et le dire, et, entre le dire et le faire et donc également entre la pensée et l'acte, la majorité des gens que j'ai pu rencontrés, quel que soit leur niveau d'éducation ou d'intelligence sont incohérents ou inconsistants, ils ne disent pas ce qu'ils pensent ou réciproquement, ne font pas ce qu'ils disent ou inversement, tout comme il peuvent ne pas faire ce qu'ils pensent ou encore ne pas penser ce qu'ils font !

Je vais aller beaucoup plus loin que ce que j'ai fait jusqu'à présent sur ce sujet, je dirais même que ce qui nous gouverne essentiellement ou principalement ce sont nos peurs ! Bien sûr, celles-ci dans notre société globalement paisible et aseptisée se retrouvent à agir à l'abri de notre conscience ou de notre attention, même focalisée, je dirais en miroir de la psychologie positive, que 80% de nos comportements ou attitudes le sont à cause de nos peurs subconscientes et que les 20% qui restent sont des considérations conscientisées, dont les affects positifs et ceux négatifs mis dans l'espace de travail qu'est notre réflexion ou notre cogitation sur nous et le Monde. En effet, un moyen de s'en rendre compte, est par le biais des " rêves ", non pas du tout en un sens psychanalytique, mais par observation nocturne des rêveurs filmés, en particulier ceux qui n'ont pas l'inhibition motrice - pendant l'état de veille - fonctionnelle, que voit-on(?), et bien dans plus des deux tiers des cas, les gens luttent, se battent, insultent, se défendent, etc... pendant leur sommeil, autrement dit, quand on est éveillé au jour le jour, on ne se rend pas du tout compte, que notre " moi profond " est motivationnellement sans cesse en train de se préparer à toute éventualité de menace, qu'elle soit physique, sociale, identitaire, émotionnelle, etc... Voilà à quoi nous passons le plus clair de notre temps, sans même en avoir la moindre conscience, ni de près ni de loin, dans notre quotidien ! Si à cela, on rajoute ce que j'ai dit du sommet de " la pyramide de Maslow ", alors la positivité ne représente qu'un pouième de nos existences concrètement, pour ma part, je préfère donc être au courant de tout ça, la partie souterraine, plutôt que de m'affairer avec l'écume à la surface des vagues en lieu et place des vagues elles-mêmes ! Ci-dessous, le pessimisme défensif sous-jacent à ma réflexion présente :

“Hope for the best but prepare for the worst.”

Pour ma part je crois que l'amour est le sentiment fondamental, considération commune socialement, il nourrit d'ailleurs aussi les émotions négatives telles que la peur qui est censée en principe protéger quelque chose que l'on aime d'un danger qui le menace. Ceci dit effectivement, l'amour peut beaucoup passer par la négativité émotionnelle (peur, haine, tristesse...), mais cette négativité est tournée vers une valeur aimée. Et positiver c'est saisir voire servir au mieux ces valeurs. Or saisir une valeur, avoir conscience de la valeur d'une chose ou d'une autre, d'un individu, d'une idée, d'une sensation, etc... nécessite parfois une certaine réflexion, ce n'est pas toujours évident (au sein des diverses oppositions, incompatibilités), ça peut devoir se travailler. Idem pour ensuite les servir correctement. Un exemple simple, l'honnêteté, pour adopter l'honnêteté il peut falloir la positiver malgré la frustration qu'elle peut éventuellement impliquer face à une possession d'autrui à ne pas convoiter. Quelqu'un qui ne positive pas assez ne saura pas forcément considérer l'intérêt caché derrière cette frustration. On pourrait penser "Oui mais le malhonnête positive l'enrichissement personnel. (valeur fragilisée par la partialité dans ce cas)" sauf qu'en réalité il occulte la valeur de l'honnêteté donc il manque de positivité quand une personne honnête peut à la fois accorder de la valeur à l'enrichissement personnel et au respect requis pour autrui, ce qui rend sa positivité plus importante, plus solide, ainsi que sa capacité à apprécier les valeurs, à pouvoir alimenter son bonheur aussi au-delà de la considération de son seul intérêt apparent. Et la prise de conscience des valeurs peut conduire à la mise en place de stratégies à leur service, dont parfois la haine, la tristesse et la peur instrumentalisées en conscience, pas subies comme des erreurs d'émotivité, comprises et utilisées à servir les valeurs sans les négliger.

Le 04/10/2025 à 10:45, deja-utilise a dit :

Pour preuve, la plupart des choses que j'ai pu t'expliquer depuis 1 ou 2 ans, n'ont pas eu tant d'effets que ça sur ta pensée, même si je reconnais qu'elle a évolué et qu'elle est très détaillée, cohérente, incomplète mais juste et même synthétique et multi-facette/riche, sincère/honnête.

Je suis quelqu'un de relativement peu ouverte à la communication avec autrui, donc je peux ne sembler que partiellement attentive aussi parce que j'ai un certain nombre de préoccupations autres en même temps et je dois aller assez vite donc je suis un peu obligée de survoler parfois, mais j'apprécie de discuter avec toi et ta participation, entre autres parce que tu favorises un développement sérieux et appliqué des sujets. 

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 24ans Posté(e)
Nikaa Membre 375 messages
Forumeur alchimiste ‚ 24ans‚
Posté(e)

Des astres brillent dans la nuit étoilé. Mais pour ces étoiles, même dans l’obscurité, se cacher est impossible.

Un homme seul peut facilement être brisé. Si ces hommes, chacun de leur côté, indiquaient une direction identique, en sorte qu’un chemin se forme, peut-être que ça serait différent ? Une remise à l’endroit pour une réalité sociale, fraternelle et communautaire ? Ou cette réalité où tout est à l’envers quand on ne vit que pour soi-même ? Notre individualité, bien que naturel, est un drame pour l’ensemble de l’humanité. L’humain a perdu une façon de vivre idyllique. Elle se vit dans une vision de fraternité. La liaison des uns et des autres, tous ensemble lié par des sentiments d’amour. Voir relayé par les médias. Des affectuosités réciproques entre tout le monde. Qu’on réalise ensuite comme une évidence par un état second lié à ce qu’on ressent et qui nous submerge. Une compréhension mystérieuse de la vie mais pleine de bon sens. L’être humain est attiré par les autres. Les enfants sont le point de départ de la vie, eux qui rêvent de se faire des amis. Ce détachement inné qu’ils ont vis à vis du regard des autres ou de la conformité sociale, peut nous faire croire qu’ils sont fou. Avant n’importe quel étude ou cursus, les professeurs devraient d’abord enseigner oralement ou enseigner la bonne intention avant d’agir. Comment faire vivre la philia entre nous ? Ce bonheur, quand on le réalise, paraît parfois si extraordinaire voir même surnaturel. Cette joie est partagé en communauté. Elle mène inconsciemment à cet enseignement et ce naturellement, sans qu’on nous l’enseigne. Cet acquis de l’esprit "philia" est un écho de la véritable nature de l’être humain. 

De base, même si ça date de l’enfance ou l’adolescence, tout le monde a eu des sentiments merveilleux qui sont lié aux autres, donc à l’amour et l’amitié. Le monde nous est toujours inconnu. Même quand la science évolue, la connaissance est immense et sans fin. Il restera toujours l’inconnu, avec son lot de chose qu’on ne connaît pas. Des découvertes scientifique en amèneront d’autres. Savoir qu’on en sait peu, ou qu’on ne sait rien. Nous savons très peu de chose. Soyons petit, soyons humble. Une petite planète dans un immense univers. Mais vais-je encore sombrer en esprit dans des choses négatives ? Même si l’injustice et les maux nous apparaissent comme évident, est-ce judicieux de sombrer dans la colère ou la critique ? Pour se sentir heureux de façon très longue, notre façon de juger affectera la joie ressentit. La pensée négative stop l’éveil. Votre plus grand bonheur c’est peut-être les autres même si vous en êtes pas conscient. C’est par les autres qu’on ressentira amour et joie.

Tout ce que vous faites, vous le faites par amour. Et c’est par l’amour qu’on a pu prendre vie dans le ventre de nos mamans.

Une seule direction où beaucoup d’êtres humains, inconnu des uns des autres, empruntent. C’est un chemin pour l’esprit. Une erreur de raisonnement et l’esprit y verra moins clair. On aimerait tous mieux pouvoir continuer sa route toujours plus loin dans une vision pleine de bon sens. Une erreur où mon esprit sonne faux n’est pas si grave, juste qu’elle risque de m’écarter de l’éveil. C’est terrible. Ce trésor si précieux, une fois qu’on l’a connu on ne veut plus le quitter. Cette perte de l’esprit peut durer pendant un moment ou pendant longtemps. Si être réveillé du sommeil où l’on ne dort pas, si être libéré de la mort qu’on éprouve tout en étant pourtant bien en vie, demandait un esprit claire par lequel on aurait acquis un cœur sincère ? Donc nos erreurs intellectuelles affectent notre intérieur dans une sorte de malaise, de boule dans le ventre. Notre conscience par le bonheur ou pas, son raisonnement est lié à ce qu’on ressent. Nous empêcherons pas la pluie de tomber. Des choses doivent arriver même si elles nous paraissent mauvaises, c’est peut-être une bonne chose. En vérité, notre réalité fonctionne à l’envers à cause de l’individualité de chacun. Même quand des humains forment un groupe, ils n’en n’ont pas l’esprit et ils sont en réalité divisés. Comment était les premiers êtres humains ou l’homme primordial ? Avaient-ils une tradition primordiale qui leurs était enseigné ?

Beaucoup d’acquis sont nécessaire, mais la première chose qui distinguera un tel individu se trouve dans sa façon de respirer. Par technique, il y a une respiration lente et petite. Quasiment imperceptible. On croirait nous mêmes qu’on ne respire pas. Cette ascèse demande un long effort. La méditation ou la prière n’est pas un relâchement ou un loisir, ce n’est pas non plus un repos. L’esprit produit un effort de concentration, ou sinon cela ne sert à rien. Si la méditation ou la prière n’est pas sérieuse, si cela consiste à ne rien penser en esprit, et à faire le vide... cela mène à se déconcentrer. Ne pas relâcher son attention n’est pas une chose facile. Nos efforts consistent justement à travailler ceci. Cette technique simple se nomme dans les groupes initiatique "le rappel de soi". Il y aura un temps pour se relâcher, mais le réveil de notre prison inconsciente demande à aiguiser la vigie à l’extrême. Ainsi on aura ce que l’on nomme "l’œil du maître".

Par cet effort, que je décris plus bas, votre respiration aura un souffle lent. Vous serez capable d’être patient d’une façon impressionnante. Voir étrange ou abérrante, pour ceux qui n’ont pas ces acquis. Vous, vous supportez beaucoup plus facilement qu’avant. Mais accepter pleinement ce qui arrive à l’extérieur de bon cœur. Comme par magie vous ne subissez alors plus rien. Votre esprit était comme une plume balloté, à droite à gauche et en haut en bas, par des vents imprévisible. Mais en ce moment, vous ouvrez vos véritables yeux et vous voyez vraiment. L’éveil est-il un secret ? Car c’est une découverte d’une vision et d’un entendement si étonnant et simple qu’on aurait jamais pu le deviner. Comprendre et analyser le devenir et la vie devient facile.

Les yeux de mon cœur me permetteront de voir les choses d’une autre façon.

Tout est à sa bonne place et tout a du sens par cette vision. Avant d’avoir ces yeux, il va falloir travailler son attention. La différence, lorsque vous aurez travaillé les disciplines, n’est pas directement réalisé par les autres. Les personnes ascétique ou d’une même nature peuvent le réaliser. Il y a des personnes ordinaire qui pourront le réaliser dans certaines situations. Aussi, nous avons tous un ou deux des dix dons. Ces dons sont liés à nos sens ou notre mémoire et un seul don peut nous donner accès à une panoplie de savoir faire spécifique. Mais encore, les dons ne se développent souvent pas seul... et à fortiori quand on les ignore. 

D’autres vont discerner par comparaison minutieuse et réaliser par ces qualités presque invisible que vous êtes différents ou anormal. L’exercice consiste à faire un effort pour penser amour. Penser cœur. Se corriger quand on pense mal ou d’une façon pas correct ou moins juste. Et aussi répéter des phrases d’espoir ou d’amour. Ou un simple mantra ou une prière. Fixer un point vous permet d’accentuer votre attention et la force de concentration. Ou l’aiguille d’une montre marche tout aussi bien. Une vigilance constante et présente, c’est le but à atteindre. Vous allez en premier endurer une souffrance dans votre ventre. Tout acquis de cette nature se paufine de plus en plus à chaque fois, bien que vous ne le distinguerez pas directement. Afin d’arriver à rester concentrer et acquérir une respiration sereine sans souffler. Il faudra simplement tenir bon jour après jours lorsque vous vous exercez.

Ne pas se soulager avec notre bouche en évacuant notre respiration.

Ne pas souffler mais tout garder à l’intérieur, même si c’est douloureux, fera qu’on ne soufflera presque plus. Pas directement mais au fur et à mesure, toutes ces souffrances du ventre, qu’on ressent tous tout au long de la vie, à force de s’exercer à ça, avec des pensés positifs bien sûr, toutes ces souffrances ne seront presque plus ressentit. Immobilité du corps et concentration de l’esprit (se corriger et s’excuser si l’esprit divague... et ne pas accepter nos mauvaises pensées. Répèter, en pensée ou oralement, de belles choses par des mots ou des choses et des mots simple, pour avoir des bonnes vibrations).

Notre compréhension nous donne une énergie.

Ce ne sont pas les chants musicaux ou d’autres airs ou instruments qui procurent le bien être, la joie et la sérénité. C’est le pouvoir de compréhension des mots par le cœur et l’esprit. La musique est une source d’inspiration, de joie. Elle motive parfois, ou nous soulage, et peut nous donner l’élan d’une volonté mystérieuse. Mais surtout elle coupe la liaison d’une dimension invisible et spirituelle qui nous est bien souvent négative. Dans ce monde, inconnu car invisible, notre pensée siège et flotte en apesanteur au-dessus de notre crâne. Je pense qu’on ressent tous l’esprit de communauté. Ceci est la nature instinctive de l’être humain, même s’il n’est pas évident de le reconnaître. Mais cet esprit frise la folie car il a l’illusion inconsciente, jour après jours, d’être observé. Avec l’envie de plaire... de plaire aux autres. Notre inconscience nous condamne à nos habitudes. Le regard et l’esprit est constamment dirigé vers l’extérieur. Ce ne sera pas facile de se transformer, mais c’est bien le but. La conscience loin du paraître nous attire ou pas ? Si seulement on pouvait avoir des indications pour arriver à une quintessence psychique beaucoup plus vite.

Mais sans effort cela n’est pas faisable.

Si cela vous est destiné, les acquis s’obtiendront et vous feront alors devenir. Le combat intérieur à s’observer sans s’arrêter, n’est pas facile ou simple. Il est normal que beaucoup abandonne ou que les personnes éveillés soient peu. Entre théoricien et praticien il y a un monde. On lutte parfois dans des efforts avec notre esprit ou notre corps ? Si j’observe le corps, je me concentre aussi pour observer mes pensées. L’esprit s’éteindra-t-il dans une vision nocturne, c’est-à-dire, sans aucune lumière et où il ne voit plus rien ? Ou il s’illuminera en continue pour la vérité sensible avec une sincérité à aimer ?  Estimons nous ces disciplines spirituelles comme étant précieuses ? Sans une habitude à réagir avec la volonté de prendre soin de sa conscience, il y a alors l’oublie qui survient. Ce n’est guère une chose acquise directement, polir l’esprit prend beaucoup de temps. La prison de notre esprit est bien réelle. Que ce soit de simple habitude, par des plaintes constante, ou parce qu’on tombe aussi dans le jugement de l’être négatif qui récuse et accuse toujours les autres. Les ignorants accusent toujours les autres. Mais le sage s’en prend à lui même et accepte son destin en souriant sans rechigner. Qui s’en rappelera le moment venu ? C’est cela qui fait que même dans une situation terrible nous sommes heureux sans aucune crainte... vigilance, conscience de cœur et ascèse. Nous nous berçons d’illusion à croire ce qu’on voit ? À croire en l’amour ? Ou plutôt nous sommes tous des esprits qui ne fonctionnent pas de la meilleure façon possible car ils nous manquent justement des choses en nous ?

Le plus difficile mais le plus important.

S’entraîner à marcher en ville avec du monde, tandis que nos yeux observe le sol constamment.

Nous pouvons regarder lentement et avec confiance les yeux d’un passant et lui faire un sourire. Il faut même oser le faire de temps en temps. Quand cela s’impose ou par politesse ou si c’est nécessaire. Les yeux qui s’entraînent à fixer le sol veulent trouver une sortie pour l’esprit. Et ça se fera, mais patience. Votre esprit sera alors devenu par son évasion, bien éloigné de l’illusion du regard des autres. Ou ainsi s’évader dans un rappel de soi ou par toutes sortes de reflexions. On réalise le détachement, plus ou moins complet, du regard des autres. Aussi le détachement de toutes ces fausses impressions qu’on avait auparavant quand on se sentait sans cesse observé. Comme ces fausses impressions qu’on peut avoir en observant. L’enfant en vous est revenu. Vous vous êtes transformé, mais vous êtes encore au début et risquer de revenir. Mais c’était bien vous dans un univers d’adulte à simuler une grandeur superficielle et illusoire. Ce petit enfant qu’on est tous est revenu en vie. Vous qui êtes redevenu presque vous mêmes, et cela contribue à vous rendre plus véritable pour ce chemin vers votre grand moi et l’évacuation de vos mini moi. Je m’avance peut-être trop vite, car avant d’acquérir ceci, cet exercice doit être réalisé avec une détermination par laquelle l’intention est claire :"Ne jamais abandonner". Vous êtes sur la voie du devenir. Cela demandera des efforts. Ce fut pas facile pour moi cette discipline. Donc, ne détachez pas votre regard du sol dans votre marche !!! Observer votre façon de marcher (pied l’un devant l’autre), votre stature (humble et un peu incliné) ou vos pensées. Genre 2 semaines d’exercice constant pour être plus ou moins en phase et arriver à être dans vos pensées sans grosse perturbation extérieure.

Celui qui aime vraiment. 

Vous vous soucier des jugements extérieur ou d’un dieu omniscient ? Celui qui aime au moment présent ne voit pas le passé des individus. L’amour ne regarde pas en arrière, et dans toutes les histoires d’amour seul le moment présent a une véritable valeur. L’instant fait réaliser une réalité tout autre et bien plus perspicace en dehors d’un quelconque jugement négatif. Aimer c’est pardonner. Aimer vraiment fera que je ne calcule personne. Sans amour, j’avancerais sans avancer, je penserais sans penser et j’écouterais sans entendre et je regarderais sans rien y voir. Quand c’est votre cœur qui peut réaliser un pouvoir surprenant et qu’on se rend compte de cela. Mais d’autres personne, sans empathie, ne nous comprennent pas. Les gens mauvais n’existent pas vraiment. Ils le sont pour un laps de temps très court. Ou si leurs esprits est solidement ancré dans la négativité, ils se font du mal à eux mêmes surtout et ce durablement. Le négatif ou la méchanceté n’a jamais été une chose apaisante. Dans cette visé mauvaise et consciente, la personne se fait alors souffrir toute seule. Et moi, en ce qui le concerne, comment puis je le juger par des apparences et sans le connaître parfaitement ? Donc il m’est impossible d’avoir une telle curiosité déplacé, voir grossière. Ces suppositions ne signifieraient rien et s’apparentent à croire de façon incertaine, voir de mentir avec des conjectures. Faut-il se mettre à la place des autres et les aimer peu importe qui ils sont ? Si vous êtes mauvais avec les mauvais, vous ne risquerez pas d’améliorer les choses ni de voir du bon dans ce que vous croyez être une personne mauvaise. Une erreur... pourtant pas évidente au premier abord. Mais qu’apprenons-nous à l’école ?

Celui ou celle qui croit sans l’ombre d’un doute que l’amour est un signe vivant bien visible et palpable dans son affectuosité ou d’autres choses. Afin de réaliser sa présence et méditer sur sa profondeur. Être dans une discipline spirituelle sans developper l’amour ? Je pense que même si l’ascèse est hard, toutes les disciplines visent l’esprit en tout premier, même quand le corps est visé. Puis ensuite, sauf pour ceux ayant déjà les yeux du cœur, viendra bien après... des émotions, d’acceder à l’empathie et à l’amour sincère. L’esprit doit alors se construire et être vrai. Sévèrité s’impose qu’envers soi-même pour être de plus en plus vrai et détruire le doute. L’intention de ton cœur dans l’instant présent afin d’agir par bonté de n’importe quelle façon envers les autres, c’est le commencement. Sans amour nous sommes sourd et sans discernement. On croit se comprendre mais on ne se comprend pas sans le réaliser. Un jour peut-être, il aura la chance d’être troublé par la sensation de sa rencontre avec personne véritable et pleine d’amour.

Être vrai n’est pas facile sans ascèse.

On le ressent dans le thorax ce doute qui nous trouble. De toute façon pour être ainsi, on croira que c’est facile, alors que ce n’est pas à la porté de tous. Personne le fera correctement par l’incitation de le faire ou par obligation. Ou alors une expérience dans un vécu hors du commun. La vie nous guiderait dans une expérience qu’on a mérité ? Comment arriver à avoir une conscience affective plus accru ? Une conscience qui m’illuminerait de jour en jour progressivement. Transporté par mon esprit qui veut comprendre toujours plus, beaucoup plus. Élucider des mystères de toutes sortes, des contemplations en esprit qui me transportent de lecture en lecture, toujours plus loin. Avec un nouveau début et une nouvelle fin. Ce cœur que j’aimerais mieux exprimer pour les autres, enfants, adolescents, adultes, séniors. Ce cœur doit être travaillé à aimer la vérité donc à vouloir vivre que pour ça. Si aimer était la vérité ayant le pouvoir d’ouvrir le monde invisible... mais, il faut y croire... à l’amour il faut y croire. 

"À la recherche de l’Amour".

Se croire supérieur par nos connaissances ou nos experiences ? Mais si l’Amour est une voie évidente, comment être ? Je ne peux pas croire qu’être fier, présomptueux ou me croire supérieur aux autres est une vision d’Amour. Se prétendre et se croire supérieur aux autres n’est pas de l’amour. Ça me rendra moi même inférieur et en contradiction à l’amour si je ne fais pas preuve d’amour. Comme quoi une compréhension erroné mène à se perdre intellectuellement. Même avec des émotions et des sentiments faussés. Si cela m’arrivait, de fil en aiguille je ne me rendrais compte de rien. Je penserais que les autres sont pareil que moi. Quand ils font preuve d’amour je trouvais ça ridicule et faible. Je les pensais même stupide. Mais c’est alors moi qui ne comprends simplement pas. C’est moi qui suis alors stupide.

Imaginer qu’à cause de reflexion injuste et par habitude à discrediter tout le monde. De prétendre aux paraîtres et à la notoriété. De donner l’illusion de sa probité, ou de ces valeurs morales, ou d’une rectitude par le comportement dans un perfectionnisme apparent. Mais son esprit réel, on ne le voit pas. Ou encore plus. Que je tolère les mensonges et les accepte. Que je ne vois pas de mal ou de bien mais une invention qui a engendré une moralité par nos mœurs. D’être intéréssé par la richesse, la réputation et ne jamais fréquenter des pauvres. Avoir des attitudes hautaine et accorder une importance considérable à ce que pense les autres et à leur regard. Par cause à effet, mon esprit est sombre. Et je ne ressens pas d’empathie ou d’amour. Je ne m’aime que moi. Mais si, si cette personne rencontre l’opposé de ces caractéristiques et qu’il est l’exact vision de cœur dans une simplicité et une sincérité gigantesque. Sur le long terme, en le fréquentant jour après jour, si la caractéristique de tolerer les mensonge et les accepter n’était pas... je pense certainement qu’il aurait pu s’illuminer et se transformer.

Donc le mensonge bloque la transformation véritable dans l’illumination.

Un esprit vrai, avec un grand cœur, influence sans même s’en apercevoir ceux qu’il côtoit. Mais c’est mieux quand il s’exprime. Ou mieux encore, quand il y a débat. Aussi, quand un individu s’exprime avec passion on peut-être sûr que c’est vrai. C’est seulement par son expression orale qu’on réalise qui il est.

Envisageons que cette personne voudrait le comprendre. Au premier abord, il pense qu’il ment. Évidemment, en tant que menteur lui même. On croit souvent que les autres sont identique. S’il a la volonté, afin d’essayer de comprendre cet esprit d’amour, pourra t-il changer ? Tout est possible mais je ne pense pas. Déjà avoir de l’intérêt soudain pour une personne qui n’est pas comme lui. Ou alors pour avoir raison. Peut-être que son étonnement et son incompréhension du bon gars fait qu’il est chamboulé. Mais même avec tout ça, il faudrait une conviction et une volonté immense. Mettons qu’il pense que l’homme ne ment pas et qu’il a raison, au pire il aura toujours des façons de n’être pas approprié au chemin qu’est l’Amour. Si une initiation pour changer d’esprit est possible, il devrait être mentalement déterminé. Son effort disciplinaire sera plus faramineux. Plus long... même si cela n’est jamais vraiment terminé pour nous tous.

Si l’être humain nettoit sa voiture, fait le ménage. Qu’il range et lave ces vêtements. Toute la matière se nettoit et elle se salit indéfiniment. Même notre corps doit être nettoyé.

Et nos esprits ? Ne doivent-ils pas se laver eux aussi ? 

Si l’esprit par son pouvoir puisse se sculpter pour avoir la forme souhaiter. Qu’on néglige l’esprit ou qu’on l’entretient, bien souvent il est négligé. Comme la lecture l’est. Comme les livres le sont. Pensez-vous que l’écriture et la parole peuvent établir un lien avec l’esprit ? Car l’esprit est bel et bien invisible. C’est, je pense, ce qui, en totalité, nous représente réellement. Mais son soucis c’est qu’il n’est pas visible ou palpable. On s’entend penser seul dans sa tête, on s’entend parler par des sons dans ce monde visible. Et on écrit. Mais l’esprit reste encore une grande interrogation. La matière va viellir et se décomposer, rien ne reste vraiment.

Si le rêve est une réalité et que l’esprit peut vivre dans son espace... Si toutes les espèces vivante se décomposent avec le temps... Si même les matériaux comme les métaux disparaissent, est-ce nous vivons vraiment dans la réalité ? Pourtant rien n’existe véritablement. Si ça se trouve, l’esprit, s’il peut survivre sans corps vivant, aurait une réalité beaucoup plus durable dans sa matière éthéré. Ou cette vie n’est qu’un rêve dans un monde finit ou tout disparait et se décompose et le monde du rêve serait la véritable réalité infini.

Les mots sont l’essence même de la découverte et du travail d’analyse. Ils peuvent dépasser les limites du possible et inventer des mondes et des créatures fantastique. Ils peuvent nous emmener loin en voyage, nous faire ressentir toute une histoire, des émotions et de beaux sentiments.

Modifié par Nikaa
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour @ashaku

 

les faits - sur les " points de détails " - évoqués précédemment ne sont pas faux en l'état, en revanche les explications fournies ou les sous-entendus sont plus problématiques, parce qu'ils reflètent une façon d'appréhender le Monde qui est avant tout plus une projection psychologique, qu'une simplification adéquate de celui-ci. Je vais tenter de remettre un peu d'ordre dans ce qui a été écrit, mais ce ne sera pas une mince affaire, puisque reflétant aussi un style cognitif dont on ne peut pas se débarrasser par décret de la raison, ou même par la seule volonté. ( Mes analogies antérieures ayant été quelque peu dévoyées pour retomber sur ses pattes nonobstant: à nouveau le raisonnement motivé qui fait son œuvre ).

 

Commençons par le dicton populaire:

" Celui qui peut le plus, peut le moins "

On peut le retraduire aussi comme ceci:

Les personnes très intelligentes peuvent résoudre des problèmes très difficiles, comme des plus faciles, réciproquement les personnes peu intelligentes peuvent sans doute résoudre des problèmes faciles, mais peu vraisemblablement des problèmes difficiles, et encore moins des très difficiles. Ou encore dit différemment:

Un esprit complexe verra le Monde de manière compliquée, là où un esprit simple (ne) le verra (que) simplement !

 

Réduire le Monde le plus simplement, on utilisant le moins de concepts explicatifs possibles, se trouve à l'extrême chez les croyants religieux, on effet pour eux, le principe unique source de toute chose est Dieu. Mais même en étant un peu moins extrême dans la simplification, en abordant par exemple les choses par domaine de connaissances, on peut avancer aussi qu'une ou deux idées claires peuvent faire l'affaire, pourtant n'importe qui qui s'arrête un instant sur n'importe quelle connaissance scientifique reconnaitra aisément qu'un spécialiste de son domaine connait d'innombrables concepts différents et qu'il faudra un temps considérable pour les acquérir puis de s'en servir correctement pour progresser, dans le cas contraire on ne comprendrait pas pourquoi il faut autant d'années d'études supérieures et que la Connaissance s'accroit constamment en découvrant ou inventant de nouvelles idées/lois, à ne pas confondre avec " l'insight " ou Eurêka qui donne à voir ou entre-apercevoir l'éventuelle solution, mais pour laquelle il y aura un énorme travail de réflexion derrière pour s'assurer que ce n'est pas une illusion ou erreur, cette dernière étape pouvant être très énergivore et chronophage, y compris pour plusieurs individus, il est courant en Mathématique d'avoir des conjectures, d'expression pourtant simple et, qui résistent pendant des dizaines d'années ou des siècles ! E.g. La conjecture de Syracuse.  

Prenons un cas illustratif, j'aurais beau me donner une certaine quantité de nombres entiers et la Loi d'addition, tout en les connaissant bien, je ne pourrais pas faire grand chose qui aurait à voir avec la Mathématique dans son ensemble, et même non plus, avec la seule sous-branche de l'Arithmétique, même dans ce dernier cas, on serait encore très loin du compte ! Toujours en lien avec les mathématiques, mais disons appliquées, si je n'ai que deux paramètres sur lesquels " jouer ", je peux construire au mieux une courbe polynomiale qui ne sera autre qu'une droite, mais si le problème que j'essaie d'aborder quant à lui se présente comme une quadratique, mon appréhension linéaire de cette courbe " en cloche " sera pratiquement toujours inadaptée, sauf au point tangent considéré, dans tous les autres cas, il y aura forte divergence entre la réalité et mon modèle simplifié explicatif.

Je peux faire une autre métaphore qui ne repose pas sur les maths, et qui illustrera mieux l'aspect projectif de la pensée, prenons un livre écrit en langage naturel - pars forcément notre langue maternelle, si je l'aborde seulement avec comme seule grille de lecture, deux ou trois mots présélectionnés avant sa lecture, et que j'essaie de le lire uniquement avec ces 2/3 mots, je n'accèderais à aucune compréhension du livre, seulement à des inférences puisque 99% du contenu ne me serait pas accessible, et même en se limitant à une seule page, la problématique resterait entière, je devrais deviner le sens en repérant que les 2 ou 3 mots sur la page éparpillés ci et là, là également j'en serais réduit à faire des spéculations pour reconstruire le contenu qui m'échappe, ce n'est donc pas tant le contenu du bouquin auquel j'accéderais mais le sens que je donne à partir des éléments qui venaient de moi et non du livre lui-même, je projette mon filtre sélectif - les 2/3 mots en poche - sur la réalité pour la sonder, rien ne garantit que les mots choisis étaient les plus pertinents, et bien évidemment, ils n'étaient pas assez nombreux pour décoder convenablement le contenu, il en irait de même si ce livre était écrit dans une langue parfaitement étrangère pour laquelle je ne possède en tout et pour tout que 2 ou 3 mots de vocabulaire, si tant est que ceux-ci soient bien de cette langue-là ou correctement orthographiés, rien n'est moins sûr !  On voit bien dès lors, que lorsque nous interrogeons la Réalité, nous ne le faisons pas n'importe comment, et à cause de cette manière de faire, ce qui est en nous est utilisé pour questionner le Monde, qui lui-même peut être composé différemment et avec une richesse, ou plutôt une complexité, que nous n'avons pas.

Prenons une autre explicitation métaphorique de ce qui se trame dans nos cervelles, et que l'on peut comprendre en le rendant encore plus saillant, supposons que je veuille réparer ou entretenir mon véhicule, et pour ce faire, que j'y aille avec 2 outils, un tournis d'électricien et un marteau de tapissier, on sent bien que les interventions que je vais pouvoir faire seront très limitées, en particulier aux choses les plus accessibles et de surcroit, les plus simples, en aucun cas, je ne pourrais aller au cœur du moteur, accéder aux éléments essentiels, je resterais en périphérie, ne pouvant bricoler que les parties périphériques et qui ne sont pas fondamentales au fonctionnement du moteur. Tout-à-l'inverse, une personne largement plus préparée et compétente, vient avec une grosse caisse à outils, voire même une servante, elle va de son côté pouvoir faire bien plus de choses, et ce, de manière bien plus approfondie, néanmoins, si elle s'absente et que la première fait soudainement son apparition avant même d'avoir entamé une quelconque intervention, quand bien même cette fois-ci, elle serait bien équipée, si elle ne possède aucune connaissance mécanique, elle ne sera pas beaucoup plus avancée, il lui manque les compétences " savantes " - ici techniques -  et le savoir-faire qui va avec, elle pourra essayer si elle est motivée de se servir des outils, mais on sent poindre un risque non nul, qu'après démontage, elle ne sache pas remonter ou si elle y parvient en n'ayant sans doute rien résolu en chemin, retour à la case départ. Toutefois, aux yeux du mécanicien aguerri, l'autre personne ferait peine à voir, malhabile qu'elle est et qui ne se rend pas compte de son état d'incompétence.

 

J'espère qu'avec ces quelques illustrations, que l'on puisse mieux se rendre compte qu'une poignée d'idées ou concepts en poche, est très insuffisants pour appréhender la complexité du monde et même de notre quotidien, et ce qui est vrai pour des objets ou abstractions, l'est encore plus pour se saisir d'un être humain, encore plus complexe.

 

 

Nous avons chacun de nous un besoin cognitif de résorber l'inconnu ou l'incertain, dans le cas contraire, il s'installe un malaise qui se doit d'être résorbé, cela prend racine dans une peur primale et qui a pour corolaire de nous pousser à contrôler ou au moins avoir l'impression de contrôler notre environnement, d'où ce besoin de clarification intellectuel, de donner du sens, de rendre intelligible ou plus certain ce qui ne semble pas l'être de prime abord. Mais comme le Monde lui-même est extrêmement complexe, bien au-delà de nos facultés individuelles et même collectives, nous sommes amenés par la force des choses à le simplifier, en effet, si on voulait embrasser cette complexité qui nous dépasse le Monde nous semblerait inintelligible ou incompréhensible, ce qui provoquerait un trouble en nous, du coup, nous le simplifions pour que nous ayons le sentiment qu'il soit intelligible, ou bien plutôt, qu'il fasse sens avec notre rationalité limitée. N'étant pas tous égaux sur l'appréhension de la complexité de la Réalité, certains vont donc l'over-simplifier pour qu'il soit entendable, dans le cas contraire il ne le serait pas et provoquerait un malaise, c'est donc une astuce de notre cerveau que de procéder ainsi, elle permet de restaurer une certaine stabilité affective mais au prix ou au détriment de la compréhension effective ou plus exhaustive a minima. Celles et ceux capables de résister à cet inconfort et qui plus est, seraient mieux armés pour faire face à la complexité de par leurs connaissances fiables acquises et leur faculté intellectuelle affutée, seraient plus à même, de ne pas céder trop rapidement et facilement à la simplification excessive - on appelle cela faire preuve d'esprit-critique

En effet, il a été montré, que nous sommes pour la majorité d'entre-nous victimes ou sous le joug de l'illusion de connaissance ou de compréhension plus exactement, et un des moyens pour la mettre en évidence, expérimental, a été de demander à des participants de décrire un certain nombre d'objets du quotidien, aussi bien très familiers comme moins courants, à la première étape, la plupart ont fait preuve d'une sur-confiance dans leurs capacités - à travers un premier questionnaire auto-évaluatif, en expliquant simplement les choses et ce, très superficiellement, incomplètement et imparfaitement ou encore erronément, par exemple, le fonctionnement d'un vélo ou d'un " WC ", puis un expérimentateur les a ensuite interrogé sur ce qu'ils avaient noté antérieurement, c'est-à-dire d'expliquer le fonctionnement et si cela était suffisant pour en rendre compte, à chaque fois qu'une faiblesse apparaissait dans l'explication, le participant devaient ( i.e. étaient fortement incités, et donc non-spontanément comme ils ne le feraient pas Irl ) se creuser les méninges pour essayer de combler la lacune ou la faille explicative questionnée, une fois cette deuxième étape faite, ils ont à nouveau estimé leur niveau de compréhension, qui a été revu à la baisse, finalement, une explication fût donnée par un expert qui est venu leur parler avec des dessins en vue éclatée des composants des objets et comment tout était articulé les uns avec les autres, les participants ont pour la troisième fois noté leur - propre - niveau de connaissances, qui cette fois-ci est retombé au niveau qu'il aurait donné eux-mêmes à un novice - c'est-à-dire qui n'est pas eux-même ! Si donc, pour de " vulgaires " objets nous avons déjà autant de difficultés à estimer notre " niveau d'expertise " réel, que dire, sur quelque chose d'encore plus insaisissable ou immatériel que notre fonctionnement intellectif ou nos processus cognitifs !?  Les gens ont aussi des " croyances épistémiques ", autrement dit, comment fonctionne notre esprit pour acquérir des connaissances et sur la compréhension des Connaissances elles-mêmes. Bref, on le voit assez nettement, la sur-confiance des novices/profanes, dans l'effet Dunning-Kruger par exemple.

 

 

Pour le dire plus crûment, si un dépressif projette son humeur noir sur la Monde, lui donnant l'impression tenace que ce même monde est sombre, il en va strictement de même avec un " esprit-simple " qui projette son appréhension over-simplicatrice tout en croyant que ce même monde fonctionne simplement, avec de surcroit une forte tendance à la sur-confiance en soi et en sa compréhension - simplifiée, bien que très mal fondée. Par exemple, il a été montré aussi, que si des idées nous venaient facilement, rapidement et sans effort à l'esprit, alors on avait la fâcheuse et forte propension à considérer ces idées comme vraies, en l'occurrence, il suffit qu'elles soient habituelles, familières ou qu'elles aient été répétées ou " primées " pour que cet effet se fasse jour, or la fluence - ou sensation de fluidité - n'est pas du tout gage ou un moyen sûr/fiable de véracité ! ( C.f.: sensation méta-cognitive )

Si aujourd'hui la Science s'oriente vers l'interdisciplinarité, c'est justement parce que l'on a pris conscience de ce fait, l'hypocognition ( savoir presque rien sur presque tout ) et l'hypercognition ( savoir presque tout sur presque rien ) sont des écueils à contrer, pour mieux se saisir de la complexité inhérente du Monde, y compris celui très réduit du monde social dans lequel on baigne du matin au soir...

 

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Sirielle, merci pour ta réponse.

Je sens bien que ton approche est assez concrète/pragmatique, ce que je ne conteste pas en soi, elle est orientée disons côté applicabilité et utilité, plutôt que pour ma part j'en suis davantage vers une compréhension plus fondamentale et même causale, des règles que tu cherches à établir. Ce qui m'apparait encore une fois, c'est que nous ne posons pas le regard pareillement, si donc le Monde est telle/comme une immense pièce de Théâtre, tu en restes à la scène, là où je prends également en compte également le backstage, c'est-à-dire tout ce que l'on ne voit pas et qui pourtant explique ce que zyeutent les spectateurs - y compris les textes pré-écrits donc, ou même, vu que les gens de notre réalité sociale sont des comédiens, ce que les gens font, autrement dit, comment et pourquoi ils agissent comme ils le font, et pas seulement d'établir les règles apparentes/manifestes sans autre formalité. Ton appréhension est fonctionnelle, là où la mienne prend la dimension causale sous-jacente en plus, ce que tu te refuses certainement de faire jusqu'au bout, étant donné que pour toi, et nous en avons discuter longuement auparavant, l'humain possède un libre-arbitre, alors que pour moi ce n'est essentiellement qu'une sorte d'horlogerie particulièrement complexe, plus précisément un réseau avec des nœuds et des branches conduisant à des pensées, des attitudes, des prises de décisions ou des actions ou encore des comportements !

 

Le 09/10/2025 à 09:24, sirielle a dit :

Tout le monde ne pense pas comme moi mais mon approche du sujet consiste à exposer mon propre point de vue. Et je crois qu'il est généralisable sur certains points, par exemple à propos du fait que la positivité consiste en quelque sorte à motiver son moral vers des valeurs auxquelles se raccrocher malgré l'adversité. Attachement à des valeurs qui ne rend pas forcément tout à fait joyeux, mais qui contribue à une raisonnabilité renforçante psychologiquement, à une solidité morale.

Je vais le présenter différemment peut-être, tu as un filtre spécial pour comprendre le monde qui t'est propre, mais malgré tout je te vois ou considère comme une normo-typique, à bien des égards tes écrits sont dans la même veine que mon ex-épouse et sa façon d'interpréter le Monde, tout comme les autres humains, cela reste prototypique. La résilience serait sans doute un concept plus à propos, tu pourrais si tu le souhaites le voir comme un ingrédient de la pensée/psychologie positive si tu veux, mais il n'y est pas propre ou réservé, et c'est pourtant lui qui permet de se sortir ou non d'une situation délicate, c'est-à-dire que le reste du florilège de PP est inutile pour faire face à l'adversité. Boris Cyrulnik en l'occurrence a beaucoup écrit là-dessus.

Le lien que je t'ai donné et que j'ai rappelé à Ashaku un peu avant, qui fait mention d'une étude scientifique, est que finalement ce qui prime ce n'est pas la pensée positive en elle-même, mais que la stratégie employée corresponde ou est congruente avec l'inclination naturelle de l'individu, qu'est-ce que ça veut dire(?), tout bonnement que pour un pessimiste défensif il faut qu'il puisse appliquer la pré-factualité, son mode de fonctionnement privilégié, et en ce cas, des sentiments positifs adviendront, alors que si on le force à " positiver " il fera non seulement moins bien mais développera des sentiments négatifs, et réciproquement, l'optimiste qui peut user de sa stratégie préférentielle de contre-factualité se sentira bien, qu'il réussisse ou non d'ailleurs, mais que si on l'oblige à penser par anticipation à des alternatives comme le ferait le pessimiste défensif, il fera moins bien et développera corrélativement des sentiments négatifs, ce qu'il ne faisait pas en usant de sa méthode fétiche - qu'il ait réussi ou échoué !

 

Le 09/10/2025 à 09:24, sirielle a dit :

A mon idée l'espoir peut être traître, au fond l'espoir représente une forme de désir, et tout désir n'est pas épanouissant. Et puis l'espoir contient une part d'incertitude (l'objectif pas forcément) par rapport au réel, passé, présent ou à venir. La motivation peut s'attacher à des valeurs présentes, ou identifiées dans le passé, et pas exclusivement futures elle aussi. Et par exemple lorsqu'on est motivé à écouter une personne parler, c'est qu'on a saisi certains aspects positifs à son discours, possiblement parce qu'on a appris à accorder de l'estime à la pensée d'autrui, à certains sujets, parce qu'on est sensible à son charme ce qui demande une certaine ouverture d'esprit, etc... espérer en tirer quelque chose au bout du compte n'est pas forcément nécessaire à cette motivation même si ça peut en faire partie, l'ouverture vers, ou l'attrait pour, des valeurs identifiées, peuvent suffire, mais le cas échéant cet espoir est construit lui aussi autour de valeurs identifiées, et projetées hypothétiquement, à tort ou à raison. La motivation peut aussi s'attacher à des valeurs plus sûres que l'espoir.

L'espoir dans ce que j'ai écrit, est une " négation de la négativité " vécue, elle ne tend pas nécessairement ou forcément vers un but défini, mais ne reste pas bloquée/effondrée par la situation contraignante présente. Un désir ou une envie quant à elles auraient un objectif ou un objet défini, qui plus est positivement, il faut avoir à l'esprit que le contraire d'une négation n'est pas une/la positivité inverse, si je cherche à arrêter de courir vers le Nord, cela ne signifie pas que je vais courir vers le Sud. Espérer ne plus souffrir, ne nous dit rien sur une éventuelle direction à prendre ensuite, comme le serait effectivement une envie ou un désir à proprement parler.  

Celles et ceux qui ont résisté à la torture, tout en sachant que ce serait la mort qui les attendait, n'avaient pas de pensée positive en tête, seulement de ne pas trahir leur compères ou alliés, cette motivation a pu les empêcher de parler, quand bien même la souffrance devait être à son paroxysme, la motivation était entièrement tournée vers " ne pas faire de mal d'une quelconque façon à mes semblables/pairs/amis " en parlant.

Pourquoi on échange avec autrui, il y a une foultitude de raisons en lice, des plus nobles aux plus perverses, en passant par celles socialement admises, dans telle culture. Étant des être éminemment sociaux, toutes volitions peut y conduire ou être le prétexte à cela, c'est virtuellement de l'ordre du besoin, au point même, qu'il a été mis en évidence que des enfants qui seraient privés de " câlins " en tant que nourrissons pouvaient en mourir, et que dans une étude ancienne avec des singes ou macaques, que le tout petit préférait se blottir dans une imitation en fourrure d'un congénère que de s'alimenter ! L'affection ou le lien social semblent donc extrêmement important pour tout un chacun. Cela peut servir ensuite à d'autre fins, une fois le " contact " établi si j'ose dire, tout comme le fait de pouvoir respirer nous permet de vaquer à autre chose, alors que ces autres choses seraient mis en suspend si l'oxygène venait à manquer pour une raison ou une autre.

 

 

Le 09/10/2025 à 09:24, sirielle a dit :

Pour ma part je crois que l'amour est le sentiment fondamental, considération commune socialement, il nourrit d'ailleurs aussi les émotions négatives telles que la peur qui est censée en principe protéger quelque chose que l'on aime d'un danger qui le menace. Ceci dit effectivement, l'amour peut beaucoup passer par la négativité émotionnelle (peur, haine, tristesse...), mais cette négativité est tournée vers une valeur aimée. Et positiver c'est saisir voire servir au mieux ces valeurs. Or saisir une valeur, avoir conscience de la valeur d'une chose ou d'une autre, d'un individu, d'une idée, d'une sensation, etc... nécessite parfois une certaine réflexion, ce n'est pas toujours évident (au sein des diverses oppositions, incompatibilités), ça peut devoir se travailler. Idem pour ensuite les servir correctement. Un exemple simple, l'honnêteté, pour adopter l'honnêteté il peut falloir la positiver malgré la frustration qu'elle peut éventuellement impliquer face à une possession d'autrui à ne pas convoiter. Quelqu'un qui ne positive pas assez ne saura pas forcément considérer l'intérêt caché derrière cette frustration. On pourrait penser "Oui mais le malhonnête positive l'enrichissement personnel. (valeur fragilisée par la partialité dans ce cas)" sauf qu'en réalité il occulte la valeur de l'honnêteté donc il manque de positivité quand une personne honnête peut à la fois accorder de la valeur à l'enrichissement personnel et au respect requis pour autrui, ce qui rend sa positivité plus importante, plus solide, ainsi que sa capacité à apprécier les valeurs, à pouvoir alimenter son bonheur aussi au-delà de la considération de son seul intérêt apparent. Et la prise de conscience des valeurs peut conduire à la mise en place de stratégies à leur service, dont parfois la haine, la tristesse et la peur instrumentalisées en conscience, pas subies comme des erreurs d'émotivité, comprises et utilisées à servir les valeurs sans les négliger.

Je suis en partie d'accord avec toi, je te rejoins entièrement sur la primauté de " l'amour ", c'est ce que j'enseigne à ma fille depuis qu'elle est toute petite, c'est ce qui est de loin le plus important - à mes yeux également - une fois notre survie assurée.

Pour l'honnêteté, nous ne nous rejoignons pas, comme dit antérieurement, ce n'est pas quelque chose que l'on maitrise parfaitement, que la personne se présente à autrui ou à elle-même avec cette aspiration, cela ne garantit aucunement qu'elle en fera preuve en tant voulu ou le cas échéant, il y a bien souvent un décalage, peu ou prou important entre son " moi idéal " et son " moi réel ", même moi qui suis pourtant un puriste extrémiste et exigeant, je faillis de temps à autres, je n'arrive pas à l'être parfaitement, quand bien même je le serais largement plus que quiconque pris au hasard, si je prends un autre trait, bien des gens se considèrent ou se voient comme faisant partie du côté de l'humanisme ou apparenté de la philanthropie, pourtant je ne peux que constater qu'un type comme moi qui se voit plutôt à l'interface avec la misanthropie, que je me comporte bien plus " humainement " que mes congénères qui eux se voient pourtant du " bon " côté du spectre, encore une fois, entre ce que l'on croit ou pense de soi-même et ce que l'on fait effectivement, ce sont deux choses très différentes, et comme dit auparavant, quand on est mis en situation de tentation, les choses ne se passent pas vraiment comme on l'avait avantageusement envisagé, ce que l'on pense à froid ou hors situation est bien différent de ce que l'on fera à chaud ou en situation, le cas de la coach adultère en était un exemple, bien que tu aies cherché à le justifier, son comportement au mieux est hypocrite au pire malhonnête, on ne peut pas prétendre une chose et faire le contraire, bien sûr si on a des œillères sur les yeux on peut tout réinterpréter favorablement, via la rationalisation morale notamment, ou encore via la compensation morale, c'est-à-dire je fais une bonne action ici et je me permets d'en faire une mauvaise là, dans la tête du protagoniste il y a une sorte d'équilibre des comptes, certainement moins pour les victimes ! C'est pourquoi il est essentiel de se sortir d'une perception et interprétation égocentrique, qui nous aveugle sur bien des points, dont l'un et non des moindres est celui du " bias blind spot " ( dit biais de la tâche aveugle ), où nous sommes enclins à penser que ce sont les autres qui sont biaisés et que soi-même on en est épargné, et ce, que l'on soit éduqué, intelligent ou même capable de prendre des décisions, ne change pas grand chose à y être sujet, plus spécifiquement, ceux ayant des habiletés rationnelles ( c.f.: QR ou quotient de rationalité ), ceux ayant des connaissances épistémiques fiables peuvent réduire quelque peu ou sont - modérément - moins sensibles à ce biais omniprésent, à l'inverse les personnes fonctionnant sur un mode plus intuitifs y sont elles plus promptes à être encore plus sujettes que la moyenne, moyenne qui est déjà fortement présente. 

Je ne dis pas qu'il est impossible d'être particulièrement attaché à certaines valeurs, c'est même l'inverse, les gens ont la manie de s'attacher ou s'engager drastiquement à certains paramètres hautement axiologiques, ce que j'appelle un Système de Valeurs, mais ils sont aussi tout-à-fait en mesure d'y sursoir si dans l'instant présent, il est plus profitable d'en faire fi, puis ensuite de se justifier au besoin, bien que en première instance sera tenté de cacher le méfait ou le fait d'avoir contrevenu à la valeur. Les gens sont particulièrement doués pour se justifier et même argumenter, c'est d'ailleurs pour certains auteurs la raison d'être du langage, de mettre de l'huile dans les interactions humains et conserver la coopération. 

Pour ma part, je mets la Vérité au-dessus de tous les autres principes et ce en toute circonstance ou cas de figure, ce n'est pas le cas de tout un chacun, même dans des classes scientifiques, quand on interroge les motivations des étudiants, la vérité ne représente au mieux que 10% des réponses, et encore parce qu'elle était sur une liste à choix multiple, et de même, elle n'est jamais mise en tête de sélection mais bien plutôt l'une des dernières citées/envisagées ! Et d'un point de vue plus psychologique, les problèmes identitaires prendront facilement le pas sur cette même vérité ( " accuracy " ), à cela se rajoute, des considérations egotiques, comme l'intelligence, l'image de soi et sa moralité, si la soit-disant vérité vient compromettre l'une de ces trois instances egotiques, alors, la personne cherchera à s'en défendre, à nier, à se justifier, à détruire l'émetteur de vérité, etc... tout sauf à reconnaitre que c'est vrai et même si ça l'est effectivement, il y a pléthore d'études qui le montrent différemment. Tant que l'on n'est pas en mesure ou prêt à reconnaitre cet état de fait, alors on participera soi-même au phénomène ! Comme je le dis à ma fille, ce que les gens semblent être ou ce qu'ils souhaitent montrer ne reflète pas leur vraie nature, ils préfèrent largement donner l'impression de, plutôt qu'être - réellement/effectivement, ainsi ils en ont les avantages/bénéfices - sociaux - sans en fournir les efforts ou en payer le coût...

Nous vivons dans un monde emplit de miroirs aux alouettes ! Qui plus est, on confond aisément gentillesse ou sociabilité, par effet de halo, avec les vertus comme l'honnêteté et l'alètheia !

 

 

Pour finir, puisque le Topic traite de la quête du bonheur ou bienêtre à travers la PP, c'est que les facteurs réels qui favorisent effectivement un accroissement de bonheur ou y contribuent, sont non seulement peu nombreux, mais qui plus est, avec un effet modeste voire très modeste, les quelques uns n'ont pas de lien de parenté avec la PP. Je dirais qu'être naturellement, c'est-à-dire sans se forcer ou jouer la comédie, altruiste est un bon moyen d'être plus heureux, en particulier en venant en aide aux autres, un autre serait de cultiver l'humour et les parties de rigolades et donc de sourire bien que la durabilité de l'effet n'a pas été démontré. Selon une méta-analyse rigoureuse rapidement présentée ici ( article ou revue payante, lu pour ma part ) :

https://stm.cairn.info/magazine-cerveau-et-psycho-2025-5-page-60?lang=fr

 

:bienvenue:

Modifié par deja-utilise
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 727 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, deja-utilise a dit :

Ce qui m'apparait encore une fois, c'est que nous ne posons pas le regard pareillement, si donc le Monde est telle/comme une immense pièce de Théâtre, tu en restes à la scène, là où je prends également en compte également le backstage, c'est-à-dire tout ce que l'on ne voit pas et qui pourtant explique ce que zyeutent les spectateurs - y compris les textes pré-écrits donc, ou même, vu que les gens de notre réalité sociale sont des comédiens, ce que les gens font, autrement dit, comment et pourquoi ils agissent comme ils le font, et pas seulement d'établir les règles apparentes/manifestes sans autre formalité.

Bonjour deja-utilise,

Tu parais dire d'une certaine manière réfléchir le sujet d'une manière plus complète que moi, mais à mes yeux ce n'est pas un argument direct à propos de la pensée positive, et c'est un terrain sur lequel je n'irai pas. Chaque message n'est à mes yeux qu'un aperçu de pensée, juger de qui comprend mieux le monde ou les gens que l'autre ne me semble pas vraiment adapté ici, c'est plus vaniteux que nécessaire au sujet en quelque sorte à mon avis dans ce contexte... D'autant qu'on ne se connaît que peu. Ceci dit effectivement nous raisonnons très différemment, sur ce sujet et sur d'autres, même si nous avons aussi quelques points d'accord. Mais quoi qu'il en soit il m'arrive régulièrement de chercher à saisir les véritables intentions derrière les apparences présentées, quand du moins j'estime que les connaître ou chercher à les connaître peut avoir un intérêt pour moi... 

Il y a 6 heures, deja-utilise a dit :

Le lien que je t'ai donné et que j'ai rappelé à Ashaku un peu avant, qui fait mention d'une étude scientifique, est que finalement ce qui prime ce n'est pas la pensée positive en elle-même, mais que la stratégie employée corresponde ou est congruente avec l'inclination naturelle de l'individu, qu'est-ce que ça veut dire(?), tout bonnement que pour un pessimiste défensif il faut qu'il puisse appliquer la pré-factualité, son mode de fonctionnement privilégié, et en ce cas, des sentiments positifs adviendront, alors que si on le force à " positiver " il fera non seulement moins bien mais développera des sentiments négatifs, et réciproquement, l'optimiste qui peut user de sa stratégie préférentielle de contre-factualité se sentira bien, qu'il réussisse ou non d'ailleurs, mais que si on l'oblige à penser par anticipation à des alternatives comme le ferait le pessimiste défensif, il fera moins bien et développera corrélativement des sentiments négatifs, ce qu'il ne faisait pas en usant de sa méthode fétiche - qu'il ait réussi ou échoué !

Tu assimiles l'optimisme à la pensée positive, mais à mon sens c'est un peu différent donc d'après moi nos divergences d'opinion sur le sujet s'expliquent entre autres par le fait que nous ne définissons pas la pensée positive de la même manière. Pour moi le principe de la pensée positive consiste à s'attacher consciencieusement et avec persévérance aux valeurs authentiques, ce n'est pas s'illusionner ou s'aveugler abusivement, ce qui démontrerait au contraire une faiblesse psychologique. D'après moi l'abus d'illusion ou de réconfort superficiel revient justement quelque part à ne pas savoir suffisamment composer avec la réalité, alors que la pensée positive consiste plutôt à perservérer à concevoir ou à tirer son épingle du jeu dans la réalité, à y viser son véritable intérêt, et à croire qu'il existe, pas à fuir la réalité plus que de raison. Donc pour moi ce n'est pas forcément le pessimisme qui s'oppose à la pensée positive, ce serait plutôt la déraison, la perte de repères fiables. Ou bien dit autrement, l'abus de cynisme ou de fatalisme où après tout peu importe les conséquences si rien n'a de sens d'un point de vue psychologique, si on peut remettre en question toute valeur, ou si la morale n'existe que si on veut en inventer une ou une autre fausses de toutes pièces... Positiver pour moi c'est persévérer à rester droit dans ses bottes quand ne pas positiver c'est se décourager outre mesure, voire se trouver des excuses à être lâche... C'est là où je vois l'intérêt à vouloir positiver, tendre à discerner correctement ce qui vaut vraiment la peine dans l'existence, et comment en être digne au mieux malgré la souffrance, les obstacles ou les risques. Et non pas culpabiliser la douleur psychique, ce qui serait contradictoire, illogique. Ce n'est pas positiver que ne pas supporter ou prendre en considération même la moindre douleur psychologique, la moindre inquiétude, bien au contraire, ce serait plutôt une forme de sensiblerie.

Tu sembles ne pas accorder beaucoup de valeur au courant de pensée de la positivité comportementale, voire le considérer comme une niaiserie, j'entends mais effectivement nos visions diffèrent.

Il y a 6 heures, deja-utilise a dit :

ce que l'on croit ou pense de soi-même et ce que l'on fait effectivement, ce sont deux choses très différentes, et comme dit auparavant, quand on est mis en situation de tentation, les choses ne se passent pas vraiment comme on l'avait avantageusement envisagé, ce que l'on pense à froid ou hors situation est bien différent de ce que l'on fera à chaud ou en situation, le cas de la coach adultère en était un exemple, bien que tu aies cherché à le justifier, son comportement au mieux est hypocrite au pire malhonnête, on ne peut pas prétendre une chose et faire le contraire, bien sûr si on a des œillères sur les yeux on peut tout réinterpréter favorablement,

Estimer qu'on ne possède pas assez d'élément pour juger le comportement d'une personne n'est pas justifier ce comportement. Quoi qu'il en soit pour moi ce que l'on pense peut avoir une influence importante sur notre comportement, même si dires et actes autres ne sont pas systématiquement raccords, entre autres parce qu'il est possible de changer d'avis, d'être hypocrite, ou autres, etc... Et puis ce qui est vrai pour une situation relationnelle ou un moment de cette relation n'est pas forcément vrai pour tout autre contexte. Mais il n'en reste pas moins selon moi souvent possible d'être en accord avec ses principes, surtout s'ils sont assez fiables, d'être en partie conscient de qui l'on est vraiment. D'autant que la véritable croyance ne dépend pas que de la volonté, mais avant tout du constat, même si on peut orienter la focalisation de son esprit.

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 033 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour @sirielle,

je ne reviens pas sur ce que j'ai dit car je ne ferais que me répéter, ni ne réponds à ta dernière intervention, malgré tout je pense avoir sans doute poussé le bouchon un peu trop loin, ce n'est pas la première fois que cela m'arrive par emballement ici ou Irl, pourtant je m'efforce à la base de m'adapter à mon interlocut·eur·rice, néanmoins on me rappelle régulièrement que " toute vérité n'est pas bonne à dire " - ce que je ne comprends pas vraiment, bien que je tente d'en tenir compte pour la tranquillité de mon correspondant, sauf " dérapage " comme précédemment, il faut croire que d'appeler un chat un chat quand on est une souris pose problème, je ne développerai pas ce point et qui plus est, ce serait hors-sujet. 

 

En revanche, je vais chercher quelque peu à aller un chouïa dans ton sens, même si il s'y glisse quelques bémols qui ne sont pas de " mon cru " ( documents entiers accessibles en téléchargement, tous deux lus ) :

 

https://www.academia.edu/14127866/Some_key_differences_between_a_happy_life_and_a_meaningful_life

 

https://www.researchgate.net/publication/11178883_The_positive_psychology_of_negative_thinking

 

Serais-tu alors, aussi une " pessimiste-défensive " qui s'ignore - doublée d'une optimiste stratégique ?! ( question dite rhétorique ). Je te laisse juge si tu prends le temps de lire/de t'informer du dernier article supra. Le premier renvoyant quant à lui au dilemme que je t'avais déjà soulevé et que j'ai rappelé sur ce fil de discussions: objectivité versus heureuseté .

 

Bonnes lectures éventuelles, D-U

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×