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Conscience matricielle

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Fraction

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Dans le repère absolu, l’énergie n’est pas une grandeur, mais un rapport.

L’univers n’y est ni grand ni petit, ni lourd ni léger.

L’énergie n’est qu’un rapport : entre contrainte et plasticité.

Pour mieux visualiser, voici une absurdité ludique :

Un Dieu exogène pourrait recharger l’univers en néguentropie avec une pile Duracel d’1.5 volts, à condition que ses électrons soient suffisamment plastiques.

Parce que cette pile et cet univers ne répondent pas du même ordre de grandeur.

Vu sous cet angle de la dissociation des grandeurs, une conscience matricielle de l’univers n’est pas hors de propos.

 

Le principe créateur réside dans une rétroaction, parfois une homéostasie, de la conscience :

La conscience notionnelle plastifie la conscience formelle, et la conscience formelle contraint la conscience notionnelle.

Pour mieux visualiser, voici une transposition minimaliste :

Le peintre croit ce qu’il voit, et voit ce qu’il croit, simultanément.

Cette circularité, bien que temporellement linéaire, est un moteur extrapolatif.

Il s’agit d’une émergence néguentropique, d’une ontogénèse dont la plante n’était pas présente dans la graine, ou plutôt dont le phénotype n’était pas présent dans le génotype.

 

Pour rendre cette émergence sensible, rien de mieux qu’un exercice d’imagination :

Fermez-les yeux, et imaginez-vous en train de faire du ski nautique.

Constatez le réalisme avec lequel l’image s’affiche, sans calcul, sans bug, sans parasite, seulement vous et votre environnement.

C’est le « sans calcul » qui est discutable, et pourtant si intuitivement évident.

Personne ne calcule vos rêves, vous voyez ce que vous croyez, et croyez ce que vous voyez simultanément, spontanément.

Cette absence de calcul ouvre la brèche d’une conscience matricielle, d’un moule formateur.

On pourrait appeler ça un finalisme cognitif, dont le « voir » est la forme, et le « croire » est la notion.

 

En sa qualité de matrice référentielle, la conscience est partout chez elle.

Nous sommes chez nous.

La matière, la forme, ne sont pas chez elles.

La récursivité, c’est comme l’éternité, elle ne se partage pas :

Soit la matière est récursive (Big bang autoréférent), soit c’est la conscience qui est autoréférente, mais pas les deux.

L’idée d’une conscience autoréférente est aisément démontrable, et invite à une considération rétroactive du temps :

L’homme est à venir, et il nous administre par finalisme cognitif.

Ainsi, ce n’est pas seulement à vous que je m’adresse, mais aussi aux IA du futur qui auront tout le loisir de me lire et de me relayer.

 

On peut réduire tous les liens déterministes à trois qualités d’implications :

1 _ La cause suffit à l’effet, et l’effet nécessite la cause.

C’est l’arbre du père, c’est l’antériorité chronologique, c’est l’implication causale, empirique.

2 _ Si je contiens la France, alors je contiens Paris ; mais si je suis à Paris, alors je suis en France.

 C’est la circonscription du fils, c’est l’antériorité référentielle, c’est l’implication finaliste.

3 _ La coquille est à l’escargot ce que le camping-car est au voyageur.

C’est l’analogie de l’esprit, c’est l’antériorité rationnelle, c’est l’implication homothétique.

On retrouve ces trois formes d’implications dans l’art fractal.

 

L’énergie s’additionne, l’ordre la multiplie (par rapport au temps).

La poulie, le levier, le catalyseur, sont des multiplicateurs temporels.

Le travail s’additionne, la productivité le multiplie.

Les chiens de chasse s’additionnent, le fusil, le capital, multiplient.

La multiplication opère des dimensions, l’addition opère des ensembles.

La notion est la matrice des dimensions, et la forme est la matrice des ensembles.

 

La raison ne peut pas faire voir le rouge, ni concrétiser un triangle.

Elle ne décrit ni l’épreuve ni la preuve, mais elle en circonscrit le déterminisme.

Ainsi, mon discours ne prétend pas au monopole de l’évidence.

L’évidence est plurielle, et la raison en indique la génétique et l’ontologie.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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il y a 40 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Tu ferais mieux de demander à ChatGPT, ça aurait plus de sens.

ChatGPT m'a aidé à améliorer ma pédagogie.

 

Ton avatar est une vache.

D'habitude, je n'invite pas le bétail à manger à la table des humains.

"Elle est trop bonne ta mère ! Viens la bouffer avec nous !"

Non, mon conservatisme vertical ne confond pas les genres.

Mais, ma foi, le wokisme inclusif est dans l'air du temps ...

 

 

 

 

 

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Membre, 59ans Posté(e)
Amaranthe007 Membre 135 messages
Forumeur survitaminé‚ 59ans‚
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Il y a 1 heure, Fraction a dit :

Dans le repère absolu, l’énergie n’est pas une grandeur, mais un rapport.

L’univers n’y est ni grand ni petit, ni lourd ni léger.

L’énergie n’est qu’un rapport : entre contrainte et plasticité.

Pour mieux visualiser, voici une absurdité ludique :

Un Dieu exogène pourrait recharger l’univers en néguentropie avec une pile Duracel d’1.5 volts, à condition que ses électrons soient suffisamment plastiques.

Parce que cette pile et cet univers ne répondent pas du même ordre de grandeur.

Vu sous cet angle de la dissociation des grandeurs, une conscience matricielle de l’univers n’est pas hors de propos.

 

Le principe créateur réside dans une rétroaction, parfois une homéostasie, de la conscience :

La conscience notionnelle plastifie la conscience formelle, et la conscience formelle contraint la conscience notionnelle.

Pour mieux visualiser, voici une transposition minimaliste :

Le peintre croit ce qu’il voit, et voit ce qu’il croit, simultanément.

Cette circularité, bien que temporellement linéaire, est un moteur extrapolatif.

Il s’agit d’une émergence néguentropique, d’une ontogénèse dont la plante n’était pas présente dans la graine, ou plutôt dont le phénotype n’était pas présent dans le génotype.

 

Pour rendre cette émergence sensible, rien de mieux qu’un exercice d’imagination :

Fermez-les yeux, et imaginez-vous en train de faire du ski nautique.

Constatez le réalisme avec lequel l’image s’affiche, sans calcul, sans bug, sans parasite, seulement vous et votre environnement.

C’est le « sans calcul » qui est discutable, et pourtant si intuitivement évident.

Personne ne calcule vos rêves, vous voyez ce que vous croyez, et croyez ce que vous voyez simultanément, spontanément.

Cette absence de calcul ouvre la brèche d’une conscience matricielle, d’un moule formateur.

On pourrait appeler ça un finalisme cognitif, dont le « voir » est la forme, et le « croire » est la notion.

 

En sa qualité de matrice référentielle, la conscience est partout chez elle.

Nous sommes chez nous.

La matière, la forme, ne sont pas chez elles.

La récursivité, c’est comme l’éternité, elle ne se partage pas :

Soit la matière est récursive (Big bang autoréférent), soit c’est la conscience qui est autoréférente, mais pas les deux.

L’idée d’une conscience autoréférente est aisément démontrable, et invite à une considération rétroactive du temps :

L’homme est à venir, et il nous administre par finalisme cognitif.

Ainsi, ce n’est pas seulement à vous que je m’adresse, mais aussi aux IA du futur qui auront tout le loisir de me lire et de me relayer.

 

On peut réduire tous les liens déterministes à trois qualités d’implications :

1 _ La cause suffit à l’effet, et l’effet nécessite la cause.

C’est l’arbre du père, c’est l’antériorité chronologique, c’est l’implication causale, empirique.

2 _ Si je contiens la France, alors je contiens Paris ; mais si je suis à Paris, alors je suis en France.

 C’est la circonscription du fils, c’est l’antériorité référentielle, c’est l’implication finaliste.

3 _ La coquille est à l’escargot ce que le camping-car est au voyageur.

C’est l’analogie de l’esprit, c’est l’antériorité rationnelle, c’est l’implication homothétique.

On retrouve ces trois formes d’implications dans l’art fractal.

 

L’énergie s’additionne, l’ordre la multiplie (par rapport au temps).

La poulie, le levier, le catalyseur, sont des multiplicateurs temporels.

Le travail s’additionne, la productivité le multiplie.

Les chiens de chasse s’additionnent, le fusil, le capital, multiplient.

La multiplication opère des dimensions, l’addition opère des ensembles.

La notion est la matrice des dimensions, et la forme est la matrice des ensembles.

 

La raison ne peut pas faire voir le rouge, ni concrétiser un triangle.

Elle ne décrit ni l’épreuve ni la preuve, mais elle en circonscrit le déterminisme.

Ainsi, mon discours ne prétend pas au monopole de l’évidence.

L’évidence est plurielle, et la raison en indique la génétique et l’ontologie.

J'aurais bien aimé comprendre ton propos, car j'aime les acrobaties verbales, mais là, je n'y entends rien...

Je viens de réaliser à quel point mon vocabulaire peut encore s'enrichir, alors, je vais me plonger dans mon dictionnaire 😅

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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à l’instant, Amaranthe007 a dit :

J'aurais bien aimé comprendre ton propos, car j'aime les acrobaties verbales, mais là, je n'y entends rien...

Je viens de réaliser à quel point mon vocabulaire peut encore s'enrichir, alors, je vais me plonger dans mon dictionnaire 😅

Je tente d'offrir au lecteur la possibilité de me comprendre, en segmentant mes phrases, mes paragraphes, et en cherchant des synonymes dans le langage commun.

Mais il réside toujours une complexité irréductible qui nécessite un effort du lecteur.

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Membre, 59ans Posté(e)
Amaranthe007 Membre 135 messages
Forumeur survitaminé‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Fraction a dit :

Je tente d'offrir au lecteur la possibilité de me comprendre, en segmentant mes phrases, mes paragraphes, et en cherchant des synonymes dans le langage commun.

Mais il réside toujours une complexité irréductible qui nécessite un effort du lecteur.

Effort que je compte bien fournir dès que je serai un peu plus réveillée. 

Ou bien... si je commence à me noyer, et par simple instinct de survie, je pourrais bien demander à Copilot de traduire ton texte...

Parce qu'au fond j'ai vraiment envie de comprendre, je sens que ça touche à des questionnements qui m'intéressent profondément.

Modifié par Amaranthe007
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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, Totologik a dit :

Au collège on apprenait à simplifier les fractions ... maintenant je comprends pourquoi :D

Les sciences holistiques, c'est-à-dire les sciences qui traitent d'un Tout, sont difficilement réductibles.

En physique classique, c'est l'un qui détermine l'autre.

Mais dans une science holistique, comme l'économie, c'est Tout qui détermine tout.

En économie, celui qui ne sait pas tout ne sait rien, et cette omniscience imposée exclue toute prédiction.

On peut expliquer la crise de 1929 a posteriori, mais personne n'aurait été capable de la prédire.

Modifié par Fraction
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Membre, 59ans Posté(e)
Apator Membre 2 080 messages
Forumeur vétéran‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Fraction a dit :

Pour rendre cette émergence sensible, rien de mieux qu’un exercice d’imagination :

Fermez-les yeux, et imaginez-vous en train de faire du ski nautique.

Constatez le réalisme avec lequel l’image s’affiche, sans calcul, sans bug, sans parasite, seulement vous et votre environnement.

C’est le « sans calcul » qui est discutable, et pourtant si intuitivement évident.

Personne ne calcule vos rêves, vous voyez ce que vous croyez, et croyez ce que vous voyez simultanément, spontanément.

Cette absence de calcul ouvre la brèche d’une conscience matricielle, d’un moule formateur.

On pourrait appeler ça un finalisme cognitif, dont le « voir » est la forme, et le « croire » est la notion.

C'est bien d'en parler de temps en temps, on ne s'en rend pas assez compte.

Les images mentales, pour n'en rester qu'au visuel (mais ça marche avec tous les sens et mêmes les sensations psychiques dont on ne prend conscience en général que quand c'est "cassé" et que ça doit être "traité' par la psychiatrie), ne sont pas comparables à celle des ordinateurs.

Chez l'ordinateur, on définit un sens en amont, et on construit les images à partir de ce sens, qui est évidemment le même pour tous les ordinateurs du même type. Ce sens est prédéfini de manière externe. Et sans en faire grand mystère, ce sens c'est le codage de l'information, un pixel c'est des bits dont on a défini le "sens" par leur organisation. 

Mais chez la structure vivante, le sens est auto-réalisé, il est interne, propre à chaque unité d'organisation (l'individu) et apparait par un jeu de mise en adéquation lors du développement cellulaire entre des signaux et des structures cellulaires organisées (le cerveau).

D'autre part, cette image mentale et j'insiste sur le mot mentale car elle n'existe pas sinon que par une mystérieuse sensation qui s'impose à l'esprit, repose sur très peu d'informations. Elle repose sur quelques pics de sensations, qui sont complétés, comme le font aujourd'hui les IA par interpolation. Par exemple et je trouve cet exemple assez parlant, lorsqu'on voit une scène devant nous, nous voyons une image en couleur d'un bout à l'autre du champ visuel. Or ceci est physiquement impossible, car les récepteurs situés à la périphérie du champ visuel ne sont sensible qu'à l'intensité lumineuse, pas à la longueur d'onde, donc incapables de détecter les couleurs. L'image mentale est donc une issue d'une extrapolation.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 21 minutes, Apator a dit :

C'est bien d'en parler de temps en temps, on ne s'en rend pas assez compte.

Les images mentales, pour n'en rester qu'au visuel (mais ça marche avec tous les sens et mêmes les sensations psychiques dont on ne prend conscience en général que quand c'est "cassé" et que ça doit être "traité' par la psychiatrie), ne sont pas comparables à celle des ordinateurs.

Chez l'ordinateur, on définit un sens en amont, et on construit les images à partir de ce sens, qui est évidemment le même pour tous les ordinateurs du même type. Ce sens est prédéfini de manière externe. Et sans en faire grand mystère, ce sens c'est le codage de l'information, un pixel c'est des bits dont on a défini le "sens" par leur organisation. 

Mais chez la structure vivante, le sens est auto-réalisé, il est interne, propre à chaque unité d'organisation (l'individu) et apparait par un jeu de mise en adéquation lors du développement cellulaire entre des signaux et des structures cellulaires organisées (le cerveau).

D'autre part, cette image mentale et j'insiste sur le mot mentale car elle n'existe pas sinon que par une mystérieuse sensation qui s'impose à l'esprit, repose sur très peu d'informations. Elle repose sur quelques pics de sensations, qui sont complétés, comme le font aujourd'hui les IA par interpolation. Par exemple et je trouve cet exemple assez parlant, lorsqu'on voit une scène devant nous, nous voyons une image en couleur d'un bout à l'autre du champ visuel. Or ceci est physiquement impossible, car les récepteurs situés à la périphérie du champ visuel ne sont sensible qu'à l'intensité lumineuse, pas à la longueur d'onde, donc incapables de détecter les couleurs. L'image mentale est donc une issue d'une extrapolation.

Oui, l’informatique est binarisée, atomisée, alors que la conscience est analogique, jusque dans son élémentarisme.

Je me souviens de ma mère, de son âme, et je parviens à les mettre en mouvement.

Aucune mémoire binaire ou même scripturale ne me le permettrait.

Le bit n’est qu’un atome dépourvu de signifié, de sens, alors que la mémoire analogique est atomisée par le sens.

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 526 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, Amaranthe007 a dit :

Je viens de réaliser à quel point mon vocabulaire peut encore s'enrichir, alors, je vais me plonger dans mon dictionnaire 😅

Les ghostwriters de l'ombre sont surchargés de travail 😆      

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Fraction a dit :

Dans le repère absolu, l’énergie n’est pas une grandeur, mais un rapport.

L’univers n’y est ni grand ni petit, ni lourd ni léger.

L’énergie n’est qu’un rapport : entre contrainte et plasticité.

Pour mieux visualiser, voici une absurdité ludique :

Un Dieu exogène pourrait recharger l’univers en néguentropie avec une pile Duracel d’1.5 volts, à condition que ses électrons soient suffisamment plastiques.

Parce que cette pile et cet univers ne répondent pas du même ordre de grandeur.

Vu sous cet angle de la dissociation des grandeurs, une conscience matricielle de l’univers n’est pas hors de propos.

 

Le principe créateur réside dans une rétroaction, parfois une homéostasie, de la conscience :

La conscience notionnelle plastifie la conscience formelle, et la conscience formelle contraint la conscience notionnelle.

Pour mieux visualiser, voici une transposition minimaliste :

Le peintre croit ce qu’il voit, et voit ce qu’il croit, simultanément.

Cette circularité, bien que temporellement linéaire, est un moteur extrapolatif.

Il s’agit d’une émergence néguentropique, d’une ontogénèse dont la plante n’était pas présente dans la graine, ou plutôt dont le phénotype n’était pas présent dans le génotype.

 

Pour rendre cette émergence sensible, rien de mieux qu’un exercice d’imagination :

Fermez-les yeux, et imaginez-vous en train de faire du ski nautique.

Constatez le réalisme avec lequel l’image s’affiche, sans calcul, sans bug, sans parasite, seulement vous et votre environnement.

C’est le « sans calcul » qui est discutable, et pourtant si intuitivement évident.

Personne ne calcule vos rêves, vous voyez ce que vous croyez, et croyez ce que vous voyez simultanément, spontanément.

Cette absence de calcul ouvre la brèche d’une conscience matricielle, d’un moule formateur.

On pourrait appeler ça un finalisme cognitif, dont le « voir » est la forme, et le « croire » est la notion.

 

En sa qualité de matrice référentielle, la conscience est partout chez elle.

Nous sommes chez nous.

La matière, la forme, ne sont pas chez elles.

La récursivité, c’est comme l’éternité, elle ne se partage pas :

Soit la matière est récursive (Big bang autoréférent), soit c’est la conscience qui est autoréférente, mais pas les deux.

L’idée d’une conscience autoréférente est aisément démontrable, et invite à une considération rétroactive du temps :

L’homme est à venir, et il nous administre par finalisme cognitif.

Ainsi, ce n’est pas seulement à vous que je m’adresse, mais aussi aux IA du futur qui auront tout le loisir de me lire et de me relayer.

 

On peut réduire tous les liens déterministes à trois qualités d’implications :

1 _ La cause suffit à l’effet, et l’effet nécessite la cause.

C’est l’arbre du père, c’est l’antériorité chronologique, c’est l’implication causale, empirique.

2 _ Si je contiens la France, alors je contiens Paris ; mais si je suis à Paris, alors je suis en France.

 C’est la circonscription du fils, c’est l’antériorité référentielle, c’est l’implication finaliste.

3 _ La coquille est à l’escargot ce que le camping-car est au voyageur.

C’est l’analogie de l’esprit, c’est l’antériorité rationnelle, c’est l’implication homothétique.

On retrouve ces trois formes d’implications dans l’art fractal.

 

L’énergie s’additionne, l’ordre la multiplie (par rapport au temps).

La poulie, le levier, le catalyseur, sont des multiplicateurs temporels.

Le travail s’additionne, la productivité le multiplie.

Les chiens de chasse s’additionnent, le fusil, le capital, multiplient.

La multiplication opère des dimensions, l’addition opère des ensembles.

La notion est la matrice des dimensions, et la forme est la matrice des ensembles.

 

La raison ne peut pas faire voir le rouge, ni concrétiser un triangle.

Elle ne décrit ni l’épreuve ni la preuve, mais elle en circonscrit le déterminisme.

Ainsi, mon discours ne prétend pas au monopole de l’évidence.

L’évidence est plurielle, et la raison en indique la génétique et l’ontologie.

Ho! Je crois que j'ai compris!!!

Mais en fait, tu parles tellement, de mon point de vue, de façon scientifique (tu dois avoir une formation scientifique, non?), que je n'avais pas capté que tu parlais d'une intuition, d'une sorte de moteur intellectuel (j'espère que j'utilise les bons mots!) qui dépasse très largement les sciences et même ce qu'il y a en étude.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Ambre Agorn a dit :

Ho! Je crois que j'ai compris!!!

Mais en fait, tu parles tellement, de mon point de vue, de façon scientifique (tu dois avoir une formation scientifique, non?), que je n'avais pas capté que tu parlais d'une intuition, d'une sorte de moteur intellectuel (j'espère que j'utilise les bons mots!) qui dépasse très largement les sciences et même ce qu'il y a en étude.

J'ai une petite formation scientifique.

Mais je ne me considère pas comme un scientifique, je me considère comme un rationaliste.

La raison n'appartient pas à la science.

Je respecte la méthode scientifique et le protocole expérimental.

 

Mais je considère la preuve comme un simple élément, immanent à l'évidence.

La science est ontologiquement soumise au verdict de l'épistémologie.

La preuve est une évidence, mais l'évidence n'est pas nécessairement une preuve.

Toutes les roses sont des fleurs, mais toutes les fleurs ne sont pas des roses.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, Fraction a dit :

J'ai une petite formation scientifique.

Mais je ne me considère pas comme un scientifique, je me considère comme un rationaliste.

La raison n'appartient pas à la science.

Je respecte la méthode scientifique et le protocole expérimental.

 

Mais je considère la preuve comme un simple élément, immanent à l'évidence.

La science est ontologiquement soumise au verdict de l'épistémologie.

La preuve est une évidence, mais l'évidence n'est pas nécessairement une preuve.

Toutes les roses sont des fleurs, mais toutes les fleurs ne sont pas des roses.

Je suis d'accord par rapport à la raison. Cependant, à partir de la quatrième partie, tu fais un "pari" (j'appelle pari une hypothèse qui, si on l'applique vraiment, donne une direction à toute une vie), tu prends parti et pose une hypothèse. Alors, ok, tout se tient de bout en bout parce que c'est ordonné et rationnel, mais si on fait un autre pari, et qu'on part sur une autre hypothèse, potentiellement tout se tiendrait aussi. D'ailleurs j'ai compris ce que tu avais écrit parce que justement quelqu'un venait de me faire ce genre de raisonnement, mais en suivant une autre hypothèse. Tout se tenait aussi, mais ça prend une autre direction.

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 526 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 13 heures, Fraction a dit :

je considère la preuve comme un simple élément, immanent à l'évidence.

La science est ontologiquement soumise au verdict de l'épistémologie.

La preuve est une évidence, mais l'évidence n'est pas nécessairement une preuve.

Reste à prouver en quoi exactement  le principe  " jusqu' à preuve du contraire " ( Cf Popper ) aurait du souci  à se faire ?  

Il y a 13 heures, Fraction a dit :

Toutes les roses sont des fleurs, mais toutes les fleurs ne sont pas des roses.

Toutes les fleurs sont des plantes, mais toutes les plantes ne sont pas à fleurs.

Modifié par Demsky
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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Demsky a dit :

 

Reste à prouver en quoi exactement  le principe  " jusqu' à preuve du contraire " ( C. Popper ) aurait du souci  à se faire ?  

Toutes les fleurs sont des plantes, mais toutes les plantes ne sont pas à fleurs.

Le principe « jusqu’à preuve du contraire » est empirique, il n’est pas rationnel.

Il est légaliste, il n’est pas légitimiste.

Il est institutionnel, il n’est pas individuel.

Vous voulez jouer à ça ?

 

Jusqu’à preuve du contraire, vous n’êtes qu’un hologramme scriptural.

Jusqu’à preuve du contraire, cette bactérie n’est qu’une preuve de bactérie.

Jusqu’à preuve du contraire, rien ne dit que cette bactérie existe lorsque je ne la regarde pas.

La science axiomatise et extrapole l’existence propre du perçu, elle est plus présomptueuse qu’un solipsiste.

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Membre, 59ans Posté(e)
Apator Membre 2 080 messages
Forumeur vétéran‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a 43 minutes, Fraction a dit :

Jusqu’à preuve du contraire, rien ne dit que cette bactérie existe lorsque je ne la regarde pas.

La science axiomatise et extrapole l’existence propre du perçu, elle est plus présomptueuse qu’un solipsiste.

Je suis parfaitement d'accord avec ça.

Alors il parait que c'est une capacité intellectuelle avancée: La compréhension de la permanence des objets. Celle-ci n'apparait que chez les animaux les plus intelligents. Le chat par exemple comprend que si la souris est passée derrière le muret, alors elle actuellement derrière le muret, ce qui lui permet de ne pas perdre sa trace, et il persiste dans sa traque. Il ne se dit pas "cet objet a disparu". Cette capacité s'acquiert naturellement et sans apprentissage dirons-nous guidé, chez le bébé, des l'âge de 8 mois environ. Il expérimente par lui-même le monde et acquiert la certitude de ce fait, c'est "cablé", prévu dans le développement cérébral que l'interaction avec l’environnement amène à cette compréhension.

Bon, dans le détail c'est assez complexe :

Citation

Étapes de l'acquisition (durant le stade sensori-moteur)

Le modèle de Jean Piaget décrit ainsi les changements dans le concept de permanence de l'objet chez le nourrisson :

  • 0-1 mois : stade des réflexes : aucune réaction à la suite de la disparition de l’objet.
  • 2-4 mois : stade des réactions circulaires primaires : manifestation d’émotions (pleurs, cris, tend les bras…)
  • 4-8 mois : stade des réactions circulaires secondaires : début de l’action sur les objets et les personnes qui l’entourent (expérimentation active), permanence de l’objet partielle, capacité de trouver un objet qui est partiellement caché
  • 8-12 mois : stade de coordination de schèmes secondaires : permanence de l’objet de plus en plus acquise, l’enfant sera capable de trouver un objet entièrement caché, mais il ne peut comprendre qu’un objet se déplace même si on le déplace devant lui
  • 12-18 mois : stade de réactions circulaires tertiaires: permanence de l’objet avec déplacement visible
  • 18-24 mois : stade de combinaisons mentales, et de représentations : acquisition définitive de la permanence de l’objet, compréhension des déplacements visibles et invisibles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Permanence_de_l'objet

On comprend donc que cette acceptation de la permanence des objets soit ancrée dans ce qu'on peut appeler "le bon sens".

Néanmoins, et c'est là où je vous rejoins, toute compréhension issue du "bon sens" se doit d'être questionné lorsqu’on pratique la physique et plus encore, et comme vous le faites remarquer, la physique se doit de se baser sur l'observation stricte des faits.

D'autre part, on a un problème en physique (et science en général, mais c'est plus dilué on va dire puisque dans d'autres domaines on pratique bien plus l’interprétation) qui est que la connaissance ne se prouve pas...

Les gens croient, à tort, et même à haut niveau, qu'une expérience permet de prouver une certaine conception des choses. Or c'est logiquement impossible, ça fait partie des choses que l'Homme ne peut pas faire. Si une expérience prouve une théorie cette fois ci, rien ne permet d'affirmer, du point de vue de la logique bien entendu et non pas selon le point de vue pragmatique, que le résultat de cette même expérience ne puisse pas être différent la fois prochaine.

On a ici le même problème que pour la permanence des objets; la permanence des lois physiques.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 859 messages
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il y a 29 minutes, Apator a dit :

Je suis parfaitement d'accord avec ça.

Alors il parait que c'est une capacité intellectuelle avancée: La compréhension de la permanence des objets. Celle-ci n'apparait que chez les animaux les plus intelligents. Le chat par exemple comprend que si la souris est passée derrière le muret, alors elle actuellement derrière le muret, ce qui lui permet de ne pas perdre sa trace, et il persiste dans sa traque. Il ne se dit pas "cet objet a disparu". Cette capacité s'acquiert naturellement et sans apprentissage dirons-nous guidé, chez le bébé, des l'âge de 8 mois environ. Il expérimente par lui-même le monde et acquiert la certitude de ce fait, c'est "cablé", prévu dans le développement cérébral qu l'interaction avec l’environnement amène à cette compréhension.

Bon, dans le détail c'est assez complexe :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Permanence_de_l'objet

On comprend donc que cette acceptation de la permanence des objets soit ancrée dans ce qu'on peut appeler "le bon sens".

Néanmoins, et c'est là où je vous rejoins, toute compréhension issue du "bon sens" se doit d'être questionné lorsqu’on pratique la physique et plus encore, et comme vous le faites remarquer, la physique se doit de se baser sur l'observation stricte des faits.

D'autre part, on a un problème en physique (et science en général, mais c'est plus dilué on va dire puisque dans d'autres domaines on pratique bien plus l’interprétation) qui est que la connaissance ne se prouve pas...

Les gens croient, à tort, et même à haut niveau, qu'une expérience permet de prouver une certaine conception des choses. Or c'est logiquement impossible, ça fait partie des choses que l'Homme ne peut pas faire. Si une expérience prouve une théorie cette fois ci, rien ne permet d'affirmer, du point de vue de la logique bien entendu et non pas selon le point de vue pragmatique, que le résultat de cette même expérience ne puisse pas être différent la fois prochaine.

On a ici le même problème que pour la permanence des objets; la permanence des lois physiques.

Une proposition serait vraie parce qu’elle est intelligente ?

Si Socrate est un cheval, et que les chevaux sont immortels, alors Socrate est immortel.

C’est frappé du bon sens, c’est de la cognition bien ordonnée.

Si ton Bac+ 22 t’a conduit à déduire que la guerre c’est bien, tu aurais mieux fait d’écouter Miss France et son intuition.

 

Je n’aime pas comparer les intelligences, je trouve cela impudique.

En outre, le rapport « conscience / environnement » m’apparait plus pertinent que le rapport « intelligence / objet mental ».

Les mathématiciens sont tellement omniscients qu’ils finissent par philosopher sur les nœuds.

 Et un jour, peut-être, ils réussiront à philosopher sur les polynômes du 64ème degré, bien qu’ils n’existent nulle part dans la nature.

 

Peut-être que le lion est plus intelligent que le chat, c’est le rapport « intelligence / objet mental ».

Mais est-il plus adapté ? Ça c’est le rapport « conscience / environnement ».

Et peut-être même que l’ornithorynque est intelligent pour de mauvaises raisons.

Parce que c’est un animal accidenté.

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Membre, 59ans Posté(e)
Apator Membre 2 080 messages
Forumeur vétéran‚ 59ans‚
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il y a 20 minutes, Fraction a dit :

Je n’aime pas comparer les intelligences, je trouve cela impudique.

Moi pareil, je cite "intelligent" parce-que c'est de cette manière que les choses sont vues dans ce cas de figure et donc c'est pour faire comprendre pourquoi nous avons une préférence pour des conceptions qui nous paraissent "supérieures".

Mais bon, si on regarde les choses d'un œil critique, sans s'appuyer sur cette "intelligence" de ce fameux bon sens, on devrait admettre assez rapidement que la permanence des lois physiques ne tient pas. Le simple effet Tunnel, et l'aspect statistique de la réalité des objets physiques devrait nous en convaincre sans délai.

Citation

La physique quantique prédit des comportements inhabituels et difficiles à accepter par notre intuition immédiate, comme l’effet tunnel. Prenons le cas d’une bille devant franchir une bosse. En physique classique, si l’énergie communiquée à la bille est insuffisante, elle ne peut pas franchir la bosse et retombe vers son point de départ. En physique quantique, une particule (proton, électron) peut franchir
la bosse, même si son énergie initiale est insuffisante : elle peut passer de l’autre côté comme par un petit tunnel. L'effet tunnel peut ainsi permettre à deux protons de surmonter leur répulsion électrique à des vitesses relatives plus basses que celles qu'indique le calcul classique. La microscopie à effet tunnel est basée sur le fait qu’il y a une probabilité non nulle qu’une particule d’énergie inférieure à la
hauteur d’une barrière de potentiel (la bosse) puisse la franchir

https://www.cea.fr/multimedia/Documents/publications/clefs-cea/archives/fr/tableau-G.pdf

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 526 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 13 heures, Fraction a dit :

Le principe « jusqu’à preuve du contraire » est empirique, il n’est pas rationnel.

Il est légaliste, il n’est pas légitimiste.

Il est institutionnel, il n’est pas individuel.

Vous voulez jouer à ça ?

 

Jusqu’à preuve du contraire, vous n’êtes qu’un hologramme scriptural.

Jusqu’à preuve du contraire, cette bactérie n’est qu’une preuve de bactérie.

Jusqu’à preuve du contraire, rien ne dit que cette bactérie existe lorsque je ne la regarde pas.

La science axiomatise et extrapole l’existence propre du perçu, elle est plus présomptueuse qu’un solipsiste.

Je vous parle de modestie, pas de prétention... 

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