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La haine du parent envers l'enfant .

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bouddean

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 661 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)

@bouddean

La société à tendance à sacraliser le rôle de ''parent'' et de le monter sur un piédestal , comme si se perpétuer exantait , donnait une certaine impunité et culpabilisait ''la progéniture'' qui osait critiquer ses géniteurs.

Etre ''parent'' responsabilise , plus qu'elle ne donne des droits -à mon avis- c'est s'engager à construire un humain; du moment où on commence à le déconstruire, en lui enlevant ses droits humains , en le fragilisant par je ne sais quels moyens la filiation tombe. 

Les huis clos familiaux peuvent être des nids de toxicité . La possession aussi est un de ses travers . Croire que l'enfant engendré appartient à son géniteur. De même , la torture morale, aussi dangereuse que la maltraitante physique.

 

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 671 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, bouddean a dit :

, j'aurais plutôt pensé que le " Besoin " de l'humain est d'aimer .

Le besoin de l’humain n’est pas « d’aimer ». Du moins au sens commun du terme. Il est de se reproduire et sa volonté personnelle n’y est pour rien. C’est dans ses gènes et son inconscient. L’amour, au sens habituel du mot, résulte en réalité d’accords inconscients de notre part entre les hormones sexuelles de deux partenaires de sexes opposés.

Le besoin de l’humain, inconscient mais indispensable à sa bonne santé mentale, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle, est de copuler. Le reste n’est que « littérature », au mauvais sens du terme.

D’autant que l’amour tel que nous employons le terme, n’existe pas « naturellement » au-delà de la recherche du coït. Tous les sentiments que nous avons bâtis autour de l’amour habituel, sont de nature culturelle.

S’ils étaient d’origine « naturelle » en dehors du coït lui-même, ils seraient les mêmes pour tous les humains. Mais il n’en est rien. Tous les humains, quelle que soit la partie du monde dans laquelle ils vivent devraient être sensibles à la même forme « d’amour ». Mais il n’en est rien.

Et pas seulement entre personnes éprouvant  d’abord une pulsion sexuelle qui efface tout apport « naturel » et biologique, et qui inconsciemment régit nos comportements.   

Françoise Chandernagor, dans son remarquable ouvrage « L’Allée de Roi », (de mémoire, mais si c’est un autre de ses ouvrages ce n’est pas grave) explique parfaitement pourquoi l’amour maternel n’existe pas. Jusqu’à la fin du XVIII° siècle, et parfois au-delà, les mères n’élevaient pas leurs enfants. Dès la naissance ils étaient confiés à une nourrice, le plus souvent vivant en milieu rural et/ou agricole.

Et les enfants ne rejoignaient le foyer familial rural de leur mère, qu’une fois passée leur pré-adolescence. C’était vrai dans toute l’Europe de l’Ouest, tous milieux confondus. Que la mère soit ouvrière d’usine ou épouse d’un notable.

Où se situe l’amour maternel là-dedans ?  Et il en est de même pour toutes les formes d’amour. Au-delà de l’envie physiologique et inconsciente du rapport sexuel, tous les sentiments qui y concourent ne sont qu’habillages culturels.

 

La haine n’est pas un succédané ou un ersatz. Elle est un produit de remplacement. Elle est un sentiment relevant d’un trouble sous-jacent de la personnalité d’une personne dont l’inconscient a besoin de manifester une réaction psychique excessive. Et qui, sous cette haine, dissimule un mobile ignoré de l’individu mais qui en  cache un autre.

 

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 812 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, de ghoul a dit :

Et vice-versa la haine de l'enfant pour son parent

Ben non, ça n'a rien à voir .

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 812 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Témoudjine a dit :

 

Le besoin de l’humain n’est pas « d’aimer ». Du moins au sens commun du terme. Il est de se reproduire et sa volonté personnelle n’y est pour rien. C’est dans ses gènes et son inconscient. L’amour, au sens habituel du mot, résulte en réalité d’accords inconscients de notre part entre les hormones sexuelles de deux partenaires de sexes opposés.

 

Le besoin de l’humain, inconscient mais indispensable à sa bonne santé mentale, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle, est de copuler. Le reste n’est que « littérature », au mauvais sens du terme.

 

D’autant que l’amour tel que nous employons le terme, n’existe pas « naturellement » au-delà de la recherche du coït. Tous les sentiments que nous avons bâtis autour de l’amour habituel, sont de nature culturelle.

 

S’ils étaient d’origine « naturelle » en dehors du coït lui-même, ils seraient les mêmes pour tous les humains. Mais il n’en est rien. Tous les humains, quelle que soit la partie du monde dans laquelle ils vivent devraient être sensibles à la même forme « d’amour ». Mais il n’en est rien.

 

Et pas seulement entre personnes éprouvant  d’abord une pulsion sexuelle qui efface tout apport « naturel » et biologique, et qui inconsciemment régit nos comportements.   

 

Françoise Chandernagor, dans son remarquable ouvrage « L’Allée de Roi », (de mémoire, mais si c’est un autre de ses ouvrages ce n’est pas grave) explique parfaitement pourquoi l’amour maternel n’existe pas. Jusqu’à la fin du XVIII° siècle, et parfois au-delà, les mères n’élevaient pas leurs enfants. Dès la naissance ils étaient confiés à une nourrice, le plus souvent vivant en milieu rural et/ou agricole.

 

Et les enfants ne rejoignaient le foyer familial rural de leur mère, qu’une fois passée leur pré-adolescence. C’était vrai dans toute l’Europe de l’Ouest, tous milieux confondus. Que la mère soit ouvrière d’usine ou épouse d’un notable.

 

Où se situe l’amour maternel là-dedans ?  Et il en est de même pour toutes les formes d’amour. Au-delà de l’envie physiologique et inconsciente du rapport sexuel, tous les sentiments qui y concourent ne sont qu’habillages culturels.

 

 

 

La haine n’est pas un succédané ou un ersatz. Elle est un produit de remplacement. Elle est un sentiment relevant d’un trouble sous-jacent de la personnalité d’une personne dont l’inconscient a besoin de manifester une réaction psychique excessive. Et qui, sous cette haine, dissimule un mobile ignoré de l’individu mais qui en  cache un autre.

 

 

 

 

 

Alors, moi je ne vois pas du tout les choses comme ça , je n'ai pas du tout la même analyse .

Déjà, peut on dire : l'amour, c'est ceci ou c'est cela ? 

Prenons la colère ou la frustration par exemple , est ce que tout le monde réagi de la même façon à la colère ou à la frustration ? Pourquoi cela ne serait il pas pareil pour l'amour ? 

Nous entrons dans une discussion ou nous parlons de notre croyance , je ne peux pas dire autrement, je ne peux pas dire autre chose que ce qu'est l'amour pour moi , je n'ai aucune idée de ce qu'il est pour toi .

Et pour moi, l'amour est un état et il est l'état dans lequel l'être humain ( je ) fonctionne de manière optimum , physiologiquement pour commencer .

Comme un moteur , l'amour est l'état dans lequel le moteur est le mieux réglé , il consomme un minimum pour des capacités maximums .

Oui , dans la colère ou dans la haine , les forces vont être décuplées, mais pas longtemps , pas dans le calme , pas dans la paix .

Le problème est que cet état , et ben on dirait bien que peu de gens savent le gérer ,( moi le premier )  et ça, oui, c'est culturel , c'est un problème social, quand on a été élevé par des parents qui ne nous ont pas appris à aimer ni à être aimé , il faut se débrouiller tout seul .

Et sociétal , dans une société organisée sur le commerce , l'amour n'est pas le bienvenu , il est beaucoup plus intéressant de vendre plus d'essence, de l'huile et plein de pièces détachées que 3 fois rien à des moteurs qui tournent bien .

Alors après , psychologiquement, l'amour , tout le monde cours après , pourquoi ? Il y a bien une raison pour que tout le monde veuille être dans cet état .

Si comme je le crois, l'amour est l'état de fonctionnement normal de l'être humain, cela veut dire que lorsqu'il n'est pas dans cet état , il n'est pas dans son état normal , et là, il peut y avoir différent degrés .

Dès lors qu'on est pas dans l'état d'amour, nous sommes dans la souffrance , et ça va de l'égratignure qu'on supporte, on vit avec sans que ce soit trop gênant , jusqu'à la fracture , il y a des choses qui ont été rompues, et là, les choses deviennent compliquées, très compliquées à gérer .

Alors, je n'essaye pas de te convaincre, de te persuader , c'est mon analyse par rapport à mon vécu .

Par contre , je ne partage pas du tout l'idée que l'humain ait besoin de sexe , pour moi , le sexe est une illusion , parce que oui, quand deux personnes s'aiment , il y a un accouplement  (et donc des enfants ) et dans nos esprits , c'est devenu sexe = amour .

Nous confondons le rêve et l'illusion .

Dans une société de commercialisation, on te dis qu'on te vend du rêve, mais ce n'est pas du rêve qu'on te vend, c'est de l'illusion , on nous  fait croire que nous existons  ( et j'ai été le premier ) parce que nous avons , parce que nous possédons , une voiture, un fusil, une maison , et il me parait logique que l'amour ne soit pas le bienvenu la dedans , l'amour ne s'achète pas .

Ceci dit, on ne peut blâmer personne , enfin, en tout cas, plus personne , les responsables de la prise de cette mauvaise direction sont morts depuis longtemps et en plus, ils étaient sûrement ignorants . Nous connaissons ce que nous avons, nous ne connaissons pas ce que nous n'avons pas .

De plus .

Je dirais que pour vivre l'amour,   il faut du courage  ( entre autre ) .

Je te donne un exemple : Deux personnes sont en couple et une se rend compte qu'elle s'ennui , et là , il faut rompre , et pour rompre, il faut faire du mal à l'autre , surtout si il est amoureux , et là, il faut beaucoup de courage , c'est très dur de faire du mal à une personne qui a des sentiments pour nous .

Et là, je ne dirais pas que c'est de la lâcheté , je dirais que c'est de l'ignorance , parce que à ce moment là, si les gens avaient su  à quel point ils allaient en baver en ne rompant pas , tu peux être sûr qu'ils auraient rompu . Et tu vois, aujourd'hui, de plus en plus de gens le savent , ceux qui ont vu leur parents en baver toute leur vie disent  : Non désolé , je ne veux pas avoir une vie de merde comme ça , la vérité n'est pas là .

 

 

 

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