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L'empire est-il empirique.

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Quatr

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Membre, 138ans Posté(e)
Quatr Membre 111 messages
Forumeur activiste‚ 138ans‚
Posté(e)

@manupain

Bon, si la conversation doit se poursuivre, autant ne pas digresser sur le topic de quelqu'un d'autre.
Et puis, comme ça, on ne m'accusera pas de hors-sujet, si c'est mon propre sujet.


Tu me disais, me semble-t'il, que le respect est un impératif pour qui veut interagir.
Or, je ne crois pas que l'irrespectueux soit obstacle à l'interaction.... à la relation, probablement, mais pas à l'interaction.
Je dirais même que celui qui constitue un frein à l'interaction, c'est plutôt celui qui a besoin de remplir des critères moraux pour s'impliquer.

Pour contextualiser, j'aimerais parler de la nuance entre empathie et sympathie.
Nuance que j'ai déjà survolée, mais je commence à me dire qu'elle pourrait avoir plus d'intérêt que je ne l'aurais cru.


Pour moi, le respect n'est ni un vice, ni une vertu.
Le respect, c'est quelque chose de tout à fait fortuit.
Je ne décide pas d'avoir ou non du respect pour mon vis-à-vis.
Et je ne nourris aucun idéal qui nécessiterait d'être respectueux pour être réalisé.
Il y a des gens que je respecte, et d'autres pas, voilà tout.
Ce qui fait que je ne "manque" jamais de respect.
Le niveau de respect que je présente est toujours proportionnel à ce qui m'est inspiré par l'autre, jamais dans le manque ni dans l’excès.
Tant que je ne m'en remet pas à quelqu'un d'autre pour définir mes idéaux.

J'aimerais parler d'un respect empathique.
Et qualifier celui que tu m'évoques de respect sympathique.
C'est très vulgaire mais tout de même assez parlant.

Je crois avoir été quelqu'un de très empathique.
Moins aujourd'hui, avec l'âge, le tabac, et le deuil de mon innocence.
Mais tout de même, je pars avec certain capital empathie.
Effectivement, de ce fait, je me suis fait l'avocat du diable de façon assez récurrente.
De par cette aptitude à pouvoir comprendre, autant sur un plan sensible que lucide, les monstres, les malades et autres hérétiques... ceux qui ne sont pas sympathiques.
De là à dire que je suis quelqu'un de fondamentalement sympathique... non.
Non, certainement pas.

La sympathie, c'est tout autre chose qu'une propriété physiologique.
La sympathie est dogmatique, une application déontologique.
On est sciemment et délibérément sympathique, en vertu de la réalisation d'un idéal... c'est une attitude éthique.

L'empathique étant sensible, ses réactions sont fortement influencées par ses émotions.
Ce qui rend difficile pour lui, d'observer, d'appliquer des codes sociaux.
Aillant déjà à assumer une très forte condition émotionnelle... nécéssairement... l'influence culturelle et idéologique aura moins d'impact sur lui.

Le sympathique, le gentil, le vertueux, c'est quelqu'un d'autre.
Qui se voudra plutôt dans l'appréhension des conséquences de ses actes que dans la réaction.
Etant moins fortement stimulé émotionnellement, il est plus simple pour lui de ne pas donner cours à la tentation du diable et aux réactions fortuites.

Fondamentalement,
Le sympathique est quelqu'un de politisé, responsable de sa sympathie.
L'empathique, quant à lui.... est beaucoup plus susceptible de ne pas l'être.
Car il est beaucoup plus difficile d'exercer un conditionnement idéologique sur quelqu'un de sensible et d'intelligent, tout simplement.
Alors que c'est tout de même beaucoup plus simple, de faire avaler des couleuvres à quelqu'un qui pense et ressent peu.

Mais, ce dont je voudrais parler, c'est du clivage historique, et pas des moindres, qui oppose les deux.

Historiquement, les sympathiques ont exterminé ceux qui n'étaient pas sympathiques.
Ça pourrait ressembler à un sarcasme ce que je dis là.
On pourrait croire que je me fous de vos gueules.
Mais pas du tout, premier degré, dans l'histoire, les sympathiques, les vertueux, les gentils, ceux qui agissent bien, c'est ceux qui brûlent ceux qui agissent mal.
Ceux qui ont refusé la sympathie, qui ont refusé d'agir en vertu des idéaux à la mode... ont été lapidés, brûlés, crucifiés, écartelés, torturés, exilés, décapités, soignés.... éradiqués

Tout simplement, car quand l'on fait du respect une vertu, on fait de l'irrespect un vice.
Et les vicieux, les hérétiques, au mieux on les conforme, au pire on les tue, et on les fait souffrir avant.. et pendant... même après.
C'est un peu ça le clivage entre les sympathiques et les empathiques.
Les vertueux et les hérétiques.

Le sympathique, observant une idéologie en vertu de quoi il applique une déontologie... un religieux.
L'empathique, fort d'une grande intuition, d'une grande stimulation sensorielle et intellectuelle.... n'est pas exempt de bêtise, mais est tout de même beaucoup moins sujet à l'influence dogmatique et culturelle de son environnement politique.
Aussi, les irréductibles à l'idéologie indépendante n'ont survécu que dans les bandes dessinées.
Nos ancêtres, s'ils ont survécu et se sont reproduit, ont sympathisé avec les autorités politiques et religieuses de leur temps.
Les autres n'ont pas survécu, ou n'ont pas eu l'occasion de se reproduire.
C'est pas une vérité absolue.... mais, quand même, plutôt absolue.


Pour ce qui est du respect, je ne crois pas qu'il soit pré-requis à l'interaction.
Pré-requis à la relation, peut-être.
Mais nous ne parlons alors pas d'un respect sympathique.
Plutôt du plus fortuit, du plus irresponsable, oserais-je dire du plus providentiel des respects.
Le dogme, lui, n'est le pré-requis de rien.

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Membre, 69ans Posté(e)
Phylou Membre 12 806 messages
Maitre des forums‚ 69ans‚
Posté(e)

Ta question joue sur la proximité phonétique et orthographique des mots « empire » et « empirique », qui sont en réalité très différents, tant en sens qu’en origine.
1. « Empire »
Terme politique et historique désignant un vaste ensemble territorial gouverné par un pouvoir central, typiquement un empereur ou une structure impériale.
Exemple : L’Empire romain, un ensemble politique multinationale réunissant divers peuples sous une autorité commune.
Il s’agit d’un concept lié au pouvoir, à la souveraineté et à la géopolitique.
2. « Empirique »
Adjectif rattaché à l’empirisme, une doctrine philosophique qui affirme que la connaissance vient de l’expérience sensible et de l’observation concrète, et non de la théorie abstraite ou de la raison seule.
En science, le savoir empirique s’appuie sur des données expérimentales ou observations directes.
Exemples de sens : « preuve empirique », « méthode empirique » (expérimentale).
L’empirisme philosophique est une méthode d’acquisition de connaissances fondée sur l’expérience, défendue par des penseurs comme John Locke et David Hume.
Conclusion
« L’empire n’est pas empirique » ; ce sont deux notions indépendantes : l’« empire » relève de la politique, du pouvoir, de la géographie et de l’histoire, tandis que l’« empirique » concerne la connaissance tirée de l’expérience et de l’observation.
Il n’y a pas de lien sémantique direct entre ces deux termes. Par ailleurs, aucun concept philosophique ou historique n’associe l’« empire » à une dimension empirique, si ce n’est peut-être dans des analyses sociopolitiques contemporaines plus métaphoriques ou par analogie.
En résumé :
« L’empire » n’est pas « empirique ». Ce sont deux notions distinctes, l’une politique/historique (empire) et l’autre épistémologique/philosophique (empirique).

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 296 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

S'il y avait un concours du titre le plus éloigné du contenu du topic, celui-ci aurait des chances de gagner.:hehe:

Mais l'auteur a prévu le coup

"Et puis, comme ça, on ne m'accusera pas de hors-sujet, si c'est mon propre sujet."

Modifié par Gouderien
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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 296 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Phylou a dit :

Ta question joue sur la proximité phonétique et orthographique des mots « empire » et « empirique », qui sont en réalité très différents, tant en sens qu’en origine.
1. « Empire »
Terme politique et historique désignant un vaste ensemble territorial gouverné par un pouvoir central, typiquement un empereur ou une structure impériale.
Exemple : L’Empire romain, un ensemble politique multinationale réunissant divers peuples sous une autorité commune.
Il s’agit d’un concept lié au pouvoir, à la souveraineté et à la géopolitique.
2. « Empirique »
Adjectif rattaché à l’empirisme, une doctrine philosophique qui affirme que la connaissance vient de l’expérience sensible et de l’observation concrète, et non de la théorie abstraite ou de la raison seule.
En science, le savoir empirique s’appuie sur des données expérimentales ou observations directes.
Exemples de sens : « preuve empirique », « méthode empirique » (expérimentale).
L’empirisme philosophique est une méthode d’acquisition de connaissances fondée sur l’expérience, défendue par des penseurs comme John Locke et David Hume.
Conclusion
« L’empire n’est pas empirique » ; ce sont deux notions indépendantes : l’« empire » relève de la politique, du pouvoir, de la géographie et de l’histoire, tandis que l’« empirique » concerne la connaissance tirée de l’expérience et de l’observation.
Il n’y a pas de lien sémantique direct entre ces deux termes. Par ailleurs, aucun concept philosophique ou historique n’associe l’« empire » à une dimension empirique, si ce n’est peut-être dans des analyses sociopolitiques contemporaines plus métaphoriques ou par analogie.
En résumé :
« L’empire » n’est pas « empirique ». Ce sont deux notions distinctes, l’une politique/historique (empire) et l’autre épistémologique/philosophique (empirique).

C'est sympa de disserter sur le titre du topic, mais je te signale que le contenu, qui traite de respect, de sympathie et d'empathie, n'a aucun rapport.

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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 924 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Phylou a dit :

Ta question joue sur la proximité phonétique et orthographique des mots « empire » et « empirique », qui sont en réalité très différents, tant en sens qu’en origine.
1. « Empire »
Terme politique et historique désignant un vaste ensemble territorial gouverné par un pouvoir central, typiquement un empereur ou une structure impériale.
Exemple : L’Empire romain, un ensemble politique multinationale réunissant divers peuples sous une autorité commune.
Il s’agit d’un concept lié au pouvoir, à la souveraineté et à la géopolitique.
2. « Empirique »
Adjectif rattaché à l’empirisme, une doctrine philosophique qui affirme que la connaissance vient de l’expérience sensible et de l’observation concrète, et non de la théorie abstraite ou de la raison seule.
En science, le savoir empirique s’appuie sur des données expérimentales ou observations directes.
Exemples de sens : « preuve empirique », « méthode empirique » (expérimentale).
L’empirisme philosophique est une méthode d’acquisition de connaissances fondée sur l’expérience, défendue par des penseurs comme John Locke et David Hume.
Conclusion
« L’empire n’est pas empirique » ; ce sont deux notions indépendantes : l’« empire » relève de la politique, du pouvoir, de la géographie et de l’histoire, tandis que l’« empirique » concerne la connaissance tirée de l’expérience et de l’observation.
Il n’y a pas de lien sémantique direct entre ces deux termes. Par ailleurs, aucun concept philosophique ou historique n’associe l’« empire » à une dimension empirique, si ce n’est peut-être dans des analyses sociopolitiques contemporaines plus métaphoriques ou par analogie.
En résumé :
« L’empire » n’est pas « empirique ». Ce sont deux notions distinctes, l’une politique/historique (empire) et l’autre épistémologique/philosophique (empirique).

Souvent les gens sympathiques, sont empathiques, ça marche aussi dans l’autre sens...

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Membre, Artiste fondamental., 42ans Posté(e)
manupain Membre 137 messages
Forumeur inspiré‚ 42ans‚ Artiste fondamental.,
Posté(e)

Je me permets d'interrompre ma lecture entamée ce matin pour te livrer une pensée sur ma conception du respect et surtout pour reprendre la tienne, lol parce que sans elle il n'y a pas la mienne 😉

Tu dis qu'à la base il n'y a pas de respect, qu'il n'existe pas et qu'on ne fait pas preuve de respect tant qu'on ne se réfère pas à l'idéologie de quelqu'un. On va pas parler d'idéal à ce niveau-là. Même si personnellement je ne fais aucune différence entre les deux mais j'ai l'impression que ça me rend intelligent parce que je sens bien qu'il y a une nuance. En tout cas le monde n'est pas prêt pour la seconde proposition.

Donc le respect à la base évidemment on sait pas ce que c'est, mais on l'apprend très vite quand le voisin nous porte atteinte. On ne va pas vouloir faire à l'autre ce qu'on n'a pas apprécié qu'on nous fasse. 

Alors évidemment ce manque de respect comme on peut maintenant l'appeler aura eu ses effets positifs.

Et très vite on s'aperçoit qu'on ne peut plus l'appeler ainsi car il nous aura permis d'apprendre, de s'enrichir d'une certaine dualité, d'un contraste, d'un choix à faire. Il n'est pas à rejeter. 

Ce qui est difficile pour moi c'est d'accepter que quelqu'un le subisse, ce bruit du voisin, ce manque de respect de ses propres valeurs, sans se rendre compte qu'il est utile, appréciable, qu'il est essentiel. Pour plein de choses. Notamment dès son apparition par le désagrément qu'il procure. Un désagrément qui est finalement une bénédiction. Même pas seulement par ses conséquences qui créent quelque chose, mais aussi par son existence même qui est, croyez moi, quand on vit qu'une fois, une réelle chance. Désolé si j'ai dérivé. 

Alors oui évidemment je suis d'accord avec toi pour dire que ce sont les sympathiques qui ont chassé les nons sympathiques parce qu'ils ne correspondaient à leurs idéaux, mais est-ce qu'on est obligé de se référer à une certaine histoire à un certain passé pour présumer de ce qui va se passer avec moi ? Si tu veux fais le, mais se référer au pire me semblait pas être utile, me connaissant. Je ne veux que le meilleur pour tous. Et le meilleur pour moi c'est le sens. Je veux juste que les gens retrouvent le sourire. La vérité. La liberté. Vous allez peut-être vous ennuyer mais il y a un ordre de priorité dans les souffrances.

Imaginez. Vous êtes à la place du ou d'un des créateurs de cette planète et de tout ce qui se trouve autour. Vous acceptez de venir faire un tour sur cette Terre et d'assister à ça ? À tous ces hommes, protecteurs de pédophiles, qui nous entravent ?

Moi ça fait quelques années que j'imagine ça. Même si c'est mal vu, j'essaie de me mettre à la place de votre "Dieu", d'imaginer ce qu'il ressent de là haut, ce qu'il ferait. Et ça fait des décennies que je suis l'un des préceptes de Jésus à savoir "Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait."

Alors hein, si je me fie à tes définitions je serais un empathique sympathique. J'ai un cœur gros comme un camion citerne rempli d'essence, un camion qui aurait servi à approvisionner un camp de réfugiés au Bangladesh, mais qui a été écorché, éventré par ceux qui qui ont campé ces victimes, mais moi je veux pas faire de victimes. Je veux, si ce n'est sauver tout le monde, au moins sauver ceux qui le veulent, et leur donner la force d'aimer ceux qui ne veulent que le mal, car ces pervers sont primordiaux dans notre expérience à nous les bons. Et surtout, ils souffrent plus que les autres. 

Donc, râle à l'intérieur de toi au lieu de râler sur les autres ?

 

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Membre, 69ans Posté(e)
Phylou Membre 12 806 messages
Maitre des forums‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Gouderien a dit :

que le contenu

Est donc hors sujet. C'est pas ma faute si l'auteur divague.

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Membre, 69ans Posté(e)
Phylou Membre 12 806 messages
Maitre des forums‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, G6K972 a dit :

Souvent les gens sympathiques, sont empathiques, ça marche aussi dans l’autre sens...

Il y a une nuance entre les deux notions mais elles sont apparentées, la sympathie suppose un partage de sentiments et l’établissement de liens affectifs, tandis que l’empathie est la capacité de comprendre précisément les sentiments d’autrui tout en conservant une distance affective par rapport à l’autre.

À part ça, je ne vois pas le rapport avec mon intervention sur la confusion de l'auteur du sujet entre empire et empirique, deux concepts différents, indépendants l'un de l'autre.

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 666 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)

Phylou l’a écrit en termes plus diplomatiques que les miens, mais le sens en est le même.

Ton texte pour l’essentiel est bâti sur des erreurs grossières de sémantique et de nombreuses contradictions.


Au hasard, parce qu’il y a le choix. Tu dis :

-         «  J'aimerais parler d'un respect empathique ».

Le respect, s’il n’est pas hypocrite, est un est un sentiment inconscient qui amène un individu à en traiter un autre avec des égards.

L’empathie c’est un sentiment tout aussi inconscient, mais qui, lui, amène une personne à se mettre à la place d’une autre et de ressentir ce qu’il ressent.

Le respect est lié à ce que l’on sait de son interlocuteur. L’empathie à être atteint si l’autre l’est. Ce n’est pas la même chose.

Comment un respect pourrait-il être empathique ? Ou l’inverse ? Cela ne veut rien dire.

 

Une autre assez plaisante : Tu dis :

-          «  Mais tout de même, je pars avec certain capital empathie ».

Ce qui signifierai que ton empathie est étalonnée. Que tu en éprouves tant que la barre est à un niveau déterminé. Mais que tu n’en as plus en dessous, ou en dessus, de ce niveau. En fonction de quels critères estimes-tu que tu es au niveau auquel ton empathie s’exerce ou ne s’exerce pas ?  En dessous, ou au- dessus, de quel niveau ?  Comment choisis-tu ? En fonction de quels éléments ?

 

Tu continues la même phrase par :

-         «  Effectivement, de ce fait, je me suis fait l'avocat du diable de façon assez récurrente » 

Se faire l’avocat du diable a un sens très précis qui ne convient pas du tout ici. Il induit un comportement de l’individu qui est exactement le contraire du sens que tu lui donnes là. Se faire l’avocat du diable ne peut pas s’accorder avec une empathie éprouvée envers l’individu qui est censé être concerne par le fait.  Parce qu’elle l’amène à répondre à des questions, ou à le supposer coupable d’un fait, en présumant et supposant qu’il est coupable.  Même si l’expression est exprimée dans un sens louable d‘aider éventuellement un individu à préparer sa défense.

 

Une petite dernière sinon l’on passerait la plupart des phrases. Tu dis :

-         «  La sympathie, c'est tout autre chose qu'une propriété physiologique ».

Pas du tout. Elle est précisément une propriété physiologique. Elle est un mouvement naturel et instinctif qui porte vers l’autre. Elle dépend donc d’une réaction tout à naturelle et donc physiologique.  

 

Tu continues par :

-         «  La sympathie est dogmatique, une application déontologique.

Tu devrais sans doute commencer par chercher le sens du mot « dogmatique » et celui du mot «  déontologique ». Dans le cas présent cela ne veut rien.

 

La sympathie ne peut pas être dogmatique puisqu’elle est un mouvement naturel et instinctif vers autrui. Elle ne peut pas résulter d’un dogme.

 

Ou encore et après j’arrête :

-         «  On est sciemment et délibérément sympathique, en vertu de la réalisation d'un idéal... c'est une attitude éthique »

Avec mes excuses, camarade, mais ici cela ne veut absolument rien dire.

L’on ne peut être sympathique qu’aux yeux d’un autre. C’est donc la réaction physiologique de l’autre qui déterminera si tu es sympathique ou non à ses yeux. Et pas sciemment et délibérément de ta part.

Quant à l’attitude éthique qui intervient là, l’on se demande pourquoi. L’éthique est ce qui concerne les considérations morales, instinctives ou codifiées, d’un acte ou d’une attitude.

Qu’à à voir l’éthique avec l’empathie et la sympathie ?

 

Si le texte de ton intervention vient réellement de toi, tu as dû y consacrer du temps et de la réflexion. C’est excellent pour les neurones, quel qu’en soit le résultat. Le problème étant que tu confonds des notions très différentes les unes des autres

Mais cela c’est perfectible. Continues !

Mais S’il ressort d’extraits d’IA remaniés par toi, change d’IA.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 399 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 9 heures, Quatr a dit :

@manupain

Bon, si la conversation doit se poursuivre, autant ne pas digresser sur le topic de quelqu'un d'autre.
Et puis, comme ça, on ne m'accusera pas de hors-sujet, si c'est mon propre sujet.


Tu me disais, me semble-t'il, que le respect est un impératif pour qui veut interagir.
Or, je ne crois pas que l'irrespectueux soit obstacle à l'interaction.... à la relation, probablement, mais pas à l'interaction.
Je dirais même que celui qui constitue un frein à l'interaction, c'est plutôt celui qui a besoin de remplir des critères moraux pour s'impliquer.

Pour contextualiser, j'aimerais parler de la nuance entre empathie et sympathie.
Nuance que j'ai déjà survolée, mais je commence à me dire qu'elle pourrait avoir plus d'intérêt que je ne l'aurais cru.


Pour moi, le respect n'est ni un vice, ni une vertu.
Le respect, c'est quelque chose de tout à fait fortuit.
Je ne décide pas d'avoir ou non du respect pour mon vis-à-vis.
Et je ne nourris aucun idéal qui nécessiterait d'être respectueux pour être réalisé.
Il y a des gens que je respecte, et d'autres pas, voilà tout.
Ce qui fait que je ne "manque" jamais de respect.
Le niveau de respect que je présente est toujours proportionnel à ce qui m'est inspiré par l'autre, jamais dans le manque ni dans l’excès.
Tant que je ne m'en remet pas à quelqu'un d'autre pour définir mes idéaux.

J'aimerais parler d'un respect empathique.
Et qualifier celui que tu m'évoques de respect sympathique.
C'est très vulgaire mais tout de même assez parlant.

Je crois avoir été quelqu'un de très empathique.
Moins aujourd'hui, avec l'âge, le tabac, et le deuil de mon innocence.
Mais tout de même, je pars avec certain capital empathie.
Effectivement, de ce fait, je me suis fait l'avocat du diable de façon assez récurrente.
De par cette aptitude à pouvoir comprendre, autant sur un plan sensible que lucide, les monstres, les malades et autres hérétiques... ceux qui ne sont pas sympathiques.
De là à dire que je suis quelqu'un de fondamentalement sympathique... non.
Non, certainement pas.

La sympathie, c'est tout autre chose qu'une propriété physiologique.
La sympathie est dogmatique, une application déontologique.
On est sciemment et délibérément sympathique, en vertu de la réalisation d'un idéal... c'est une attitude éthique.

L'empathique étant sensible, ses réactions sont fortement influencées par ses émotions.
Ce qui rend difficile pour lui, d'observer, d'appliquer des codes sociaux.
Aillant déjà à assumer une très forte condition émotionnelle... nécéssairement... l'influence culturelle et idéologique aura moins d'impact sur lui.

Le sympathique, le gentil, le vertueux, c'est quelqu'un d'autre.
Qui se voudra plutôt dans l'appréhension des conséquences de ses actes que dans la réaction.
Etant moins fortement stimulé émotionnellement, il est plus simple pour lui de ne pas donner cours à la tentation du diable et aux réactions fortuites.

Fondamentalement,
Le sympathique est quelqu'un de politisé, responsable de sa sympathie.
L'empathique, quant à lui.... est beaucoup plus susceptible de ne pas l'être.
Car il est beaucoup plus difficile d'exercer un conditionnement idéologique sur quelqu'un de sensible et d'intelligent, tout simplement.
Alors que c'est tout de même beaucoup plus simple, de faire avaler des couleuvres à quelqu'un qui pense et ressent peu.

Mais, ce dont je voudrais parler, c'est du clivage historique, et pas des moindres, qui oppose les deux.

Historiquement, les sympathiques ont exterminé ceux qui n'étaient pas sympathiques.
Ça pourrait ressembler à un sarcasme ce que je dis là.
On pourrait croire que je me fous de vos gueules.
Mais pas du tout, premier degré, dans l'histoire, les sympathiques, les vertueux, les gentils, ceux qui agissent bien, c'est ceux qui brûlent ceux qui agissent mal.
Ceux qui ont refusé la sympathie, qui ont refusé d'agir en vertu des idéaux à la mode... ont été lapidés, brûlés, crucifiés, écartelés, torturés, exilés, décapités, soignés.... éradiqués

Tout simplement, car quand l'on fait du respect une vertu, on fait de l'irrespect un vice.
Et les vicieux, les hérétiques, au mieux on les conforme, au pire on les tue, et on les fait souffrir avant.. et pendant... même après.
C'est un peu ça le clivage entre les sympathiques et les empathiques.
Les vertueux et les hérétiques.

Le sympathique, observant une idéologie en vertu de quoi il applique une déontologie... un religieux.
L'empathique, fort d'une grande intuition, d'une grande stimulation sensorielle et intellectuelle.... n'est pas exempt de bêtise, mais est tout de même beaucoup moins sujet à l'influence dogmatique et culturelle de son environnement politique.
Aussi, les irréductibles à l'idéologie indépendante n'ont survécu que dans les bandes dessinées.
Nos ancêtres, s'ils ont survécu et se sont reproduit, ont sympathisé avec les autorités politiques et religieuses de leur temps.
Les autres n'ont pas survécu, ou n'ont pas eu l'occasion de se reproduire.
C'est pas une vérité absolue.... mais, quand même, plutôt absolue.


Pour ce qui est du respect, je ne crois pas qu'il soit pré-requis à l'interaction.
Pré-requis à la relation, peut-être.
Mais nous ne parlons alors pas d'un respect sympathique.
Plutôt du plus fortuit, du plus irresponsable, oserais-je dire du plus providentiel des respects.
Le dogme, lui, n'est le pré -requis de rien.

Mon propre empire, qui est la conséquence des efforts que j'ai déployés grâce à mes petits moyens et qui est donc lui même très petit, bénéficie (ou pas) de mon empirisme. Pour le reste, changer le monde est une bien trop vaste entreprise pour n'être menée que par moi seule. Que ceux qui en ont les moyens s'amusent bien tous seuls, ou entre eux à leur choix. Le pouvoir n'est qu'une illusion soumise à la temporalité.

Si je  vous suis sympathique tant mieux! Si je ne le suis pas c'est parce que parfois je vous renvoie aussi votre propre négligence ou votre propre méchanceté ou votre propre grossièreté  à mon égard, tel un miroir...

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Membre, 138ans Posté(e)
Quatr Membre 111 messages
Forumeur activiste‚ 138ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Mon propre empire bénéficie de mon empirisme.

Pour le reste, changer le monde est une bien trop vaste entreprise pour n'être menée que par moi seule. Que ceux qui en ont les moyens s'amusent bien tous seuls, ou entre eux à leur choix.

Le pouvoir n'est qu'une illusion.

Certes.

Pour être précis, je ne tiens pas à changer le monde.
En fait, plutôt, de réfuter ceux, de révoquer ce qui tend à le changer.

Les moyens, je ne les ai pas.
Mais je fais ce que je peux.
Et ne cherche pas à vendre ma complaisance comme un gage de sagesse.

Le pouvoir.... se confère, mais ne se prend pas.
Le pouvoir conféré n'est pas une illusion.

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Membre, Artiste fondamental., 42ans Posté(e)
manupain Membre 137 messages
Forumeur inspiré‚ 42ans‚ Artiste fondamental.,
Posté(e)
Il y a 9 heures, querida13 a dit :

Mon propre empire, qui est la conséquence des efforts que j'ai déployés grâce à mes petits moyens et qui est donc lui même très petit, bénéficie (ou pas) de mon empirisme. Pour le reste, changer le monde est une bien trop vaste entreprise pour n'être menée que par moi seule. Que ceux qui en ont les moyens s'amusent bien tous seuls, ou entre eux à leur choix. Le pouvoir n'est qu'une illusion soumise à la temporalité.

Si je  vous suis sympathique tant mieux! Si je ne le suis pas c'est parce que parfois je vous renvoie aussi votre propre négligence ou votre propre méchanceté ou votre propre grossièreté  à mon égard, tel un miroir...

Magnifique texte.

J'ai failli m'énerver toooout à la fin quand tu as abordé le thème du pouvoir 😅😇

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Membre, Artiste fondamental., 42ans Posté(e)
manupain Membre 137 messages
Forumeur inspiré‚ 42ans‚ Artiste fondamental.,
Posté(e)
Il y a 7 heures, Quatr a dit :

Certes.

Pour être précis, je ne tiens pas à changer le monde.
En fait, plutôt, de réfuter ceux, de révoquer ce qui tend à le changer.

Les moyens, je ne les ai pas.
Mais je fais ce que je peux.
Et ne cherche pas à vendre ma complaisance comme un gage de sagesse.

Le pouvoir.... se confère, mais ne se prend pas.
Le pouvoir conféré n'est pas une illusion.

Moi j'ai compris tes intentions. Et celles de Toumédjine aussi btw. Sympa, mais je n'en ferai rien.

Je lis je lis et j'apprends. Ça me semble obscur mais je sens qu'il y a quelque chose de précieux dans tes démonstrations. Tu démontres un truc mais je sais pas quoi. Je sais même pas ce que veut dire le mot empirisme et ça par contre je m'en passerai aisément. 

De tes idées aussi mais je sens qu'il y a quelque chose. Pas comme dans celles de Toumédjine qui sont remplies de vide.

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 666 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, manupain a dit :

celles de Toumédjine qui sont remplies de vide.

Dis plutôt que tu ne les comprends pas, ce serait plus près de la vérité. 

Mais cela ce n'est pas de ma faute. Je ne suis nullement tenu de compenser le niveau de compréhension de mes contemporains 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 399 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 11 heures, manupain a dit :

Magnifique texte.

J'ai failli m'énerver toooout à la fin quand tu as abordé le thème du pouvoir 😅😇

Je ne vois pas pourquoi...Par exemple, la reine Elisabeth II n'a plus aucun pouvoir ni plus aucune influence maintenant qu'elle est au tombeau. Son pouvoir n'a eu qu'un temps.

Il y a 19 heures, Quatr a dit :



Le pouvoir.... se confère, mais ne se prend pas.
Le pouvoir conféré n'est pas une illusion.

Ce n'est pas ce qu'affirme le conte les habits neufs de l'empereur... Il s'avère que le roi est nu, mais ses courtisans  et ses partisans affirment le contraire. Seul, l'enfant affirme le contraire et il est exécuté.

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 666 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Quatr a dit :

Le pouvoir.... se confère, mais ne se prend pas.
 

Tu plaisantes camarade ! Tu écris :

« Le pouvoir.... se confère, mais ne se prend pas ».

Tu oublie l’enseignement de nos grands anciens.

C’est Mao, Mao Zedong pour les intimes, qui a écrit que :

-         « Le pouvoir est au bout du fusil ».

Si, le pouvoir se prend.

Si l’on attend qu’il nous soit conféré, les poules auront des dents et les escargots des bretelles, avant que cela ne se passe !

Vive la Révolution ! 

Graissez les culasses  de vos carabines.  Cela risque de swinguer!

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